Dossier

Fin de vie

Euthanasie? Suicide assisté? Développement des soins palliatifs? Après de longs mois de réflexion et plusieurs reports, Emmanuel Macron a dévoilé le dimanche 10 mars 2024 son "modèle français de la fin de vie": une "aide à mourir" qui doit permettre à certains patients, selon des "conditions strictes", de recevoir une "substance létale". Cette possibilité concernera uniquement les majeurs, à condition qu'ils soient "capables d'un discernement plein et entier" - ce qui exclut par exemple les malades psychiatriques ou les cas d'Alzheimer -, atteints d'une pathologie "incurable" avec "pronostic vital engagé à court ou moyen terme", et subissant des souffrances "réfractaires" que l'on ne peut soulager. Si un patient souhaite, dès lors, accéder à cette nouvelle "aide", il pourra en formuler la demande et recevra l'avis "collégial" de l'équipe médicale sous quinze jours. En cas d'avis favorable, il lui sera délivré une prescription, valable pendant trois mois, d'un produit létal qu'il pourra absorber seul. Ou, lorsqu'il est dans l'incapacité de le faire, notamment dans le cas de certaines maladies neuro-dégénératives comme la maladie de Charcot, avec l'assistance d'un membre du corps médical ou d'une personne volontaire qu'il aura désigné. La personne pourra "se rétracter à tout moment", précise le président Il s'agit, plaide-t-il, d'une loi "nécessaire parce qu'il y a des cas qu'on ne peut pas accepter humainement", mais aussi d'une "loi de rassemblement", "de fraternité", "qui concilie l'autonomie de l'individu et la solidarité de la Nation". "Avec ce texte, on regarde la mort en face", dit-il. Emmanuel Macron affirme que le projet de loi du gouvernement, qui inclura aussi un volet pour renforcer les soins palliatifs, sera présenté en avril 2024 en Conseil des ministres pour un examen en première lecture à l'Assemblée nationale en mai, avant les élections européennes de juin. Changer la loi sur la fin de vie de 2016, qui admet une "sédation profonde et continue" en cas de souffrances intolérables lorsque le pronostic vital est engagé à court terme, était une promesse de campagne d'Emmanuel Macron. À sa demande, une convention citoyenne, réunissant des Français tirés au sort, s'est prononcée au printemps 2023 dans un avis non contraignant pour l'ouverture d'une "aide active à mourir" sous conditions. Le sujet est sensible: si plusieurs sondages décrivent des Français majoritairement favorables à la légalisation d'une forme d'aide à mourir, cette perspective suscite l'opposition des cultes et d'un grand nombre de soignants.

12 militants de l'aide à mourir jugés à Paris pour avoir aidé des personnes à se procurer des barbituriques

12 militants de l'association Ultime Liberté sont jugés à partir de ce lundi 15 septembre pour avoir aidé des dizaines de personnes à acheter un barbiturique leur permettant de mettre fin à leurs jours.

Nicolas Mirof, un combat quotidien contre la maladie de Charcot

En Alsace, un couple milite via son association "Noéline en chœur", après la mort de leur fille atteinte d'une maladie génétique à l'âge de 9 ans, pour la création d'une structure d'accompagnement de fin de vie pédiatrique dans le Bas-Rhin.

"Ils pourront être entourés par leur famille": le combat d'une association alsacienne pour créer une structure pour les enfants en fin de vie

Le projet de loi Fin de vie constitue la grande réforme sociétale du second quinquennat d'Emmanuel Macron, qui s'était engagé de longue date à changer la législation sur la fin de vie

Face à la recrudescence des demandes d'euthanasie de Français, la Belgique aussi attend la loi sur la fin de vie

Une médecin et une psychomotricienne du service mobile de soins palliatifs au chevet d'une patiente de l'hôpital Antoine-Béclère de l'AP-HP, à Clamart le 27 mai 2025. Photo d'illustration

Fin de vie: quels produits seront utilisés pour "l'aide à mourir" en France?

L'Assemblée nationale le 21 mai 2025. (Photo d'illustration)

Loi sur l'aide à mourir: ce qu'ont voté les députés des Alpes du Sud

Claudette, atteinte de la maladie de Parkinson, attend la loi sur la fin de vie annoncée par Emmanuel Macron pour obtenir une mort accompagnée.

"Elle est partie dans la douleur": la colère d'une Iséroise après la mort de sa mère qui réclamait l'aide à mourir

La ministre de la Santé et du Travail Catherine Vautrin à l'Assemblée nationale le 12 mai 2025

"Nous n'avons pas la réponse à toutes les souffrances": Vautrin justifie l'instauration d'une aide à mourir

Emmanuel Macron à l'Élysée à Paris, le 20 juin 2024.

"Une étape importante": Emmanuel Macron salue le vote à l'Assemblée sur l'aide à mourir et les soins palliatifs

Une soignante dans un couloir d'hôpital. (Photo d'illustration)

"Ma mère n'a pas commis de crime": un Lyonnais, confronté à deux reprises au suicide assisté, témoigne

Un professionnel de santé, avec un stéthoscope dans les mains.

"Je l'ai fait parce que je suis un être humain": ces médecins racontent pourquoi ils ont aidé des patients à mourir

"La mort ne peut être un soin", les évêques d’Île-de-France interpellent les parlementaires sur la loi sur la fin de vie

À la veille des votes solennels sur la création d'un droit à mourir, les évêques d'Île-de-France ont envoyé une lettre ouverte, ce lundi 26 mai, aux sénateurs et députés de la région pour faire part de leur opposition.

Fin de vie: les députés approuvent la procédure pour demander une aide à mourir

Les députés ont adopté ce mercredi 21 mai les différentes modalités encadrant la demande d'une aide à mourir, avant un vote sur l'ensemble du texte, prévu le mardi 27 mai.

"Une menace pour les plus fragiles": l'Église de France incite les fidèles à interpeller leurs parlementaires sur la fin de vie

Opposée à la proposition de loi sur l'aide à mourir, la Conférence des évêques de France dénonce un texte qui "menacerait les plus fragiles et remettrait en cause le respect dû à toute vie humaine". Elle s'adresse à ses fidèles pour qu'ils se mobilisent contre ce projet de loi.

Fin de vie: les députés approuvent un droit à l'aide à mourir

Lors de l’examen d’une proposition de loi sur la fin de vie, ce samedi 17 mai, l'Assemblée nationale a approuvé la création d'un "droit à l'aide à mourir" avec auto-administration de la substance létale.

Fin de vie: l'article renforçant la formation aux soins palliatifs après mention "de l'aide à mourir" rejeté

La création d'une aide à mourir, objet de l'un des deux textes sur la fin de vie, crispe certains députés qui ne veulent pas que ce dispositif soit mentionné dans la proposition de loi sur les soins palliatifs.

Fin de vie: contrairement à Le Pen, Tanguy prêt à voter pour l'aide à mourir si certains "garde-fous sont maintenus"

Contrairement à Marine Le Pen, le député du RN est favorable à la création d'une aide à mourir, à condition que certains "garde-fous" soient maintenus.

Fin de vie: Catherine Vautrin, ministre en première ligne d'un gouvernement divisé

Au banc pour représenter le gouvernement lors de l'examen des deux propositions de loi sur la fin de vie, la ministre de la Santé cherche l'équilibre pour la création d'une aide à mourir, mesure qui divise l'équipe de François Bayrou.

"Des garde-fous pulvérisés": Marine Le Pen réaffirme son opposition au droit à l'aide à mourir

Marine Le Pen a réaffirmé devant la presse ce mardi 13 mai qu'elle était opposée au texte créant un droit à l'aide à mourir, dénonçant notamment un manque de "garde-fous".

"C'est trop facile": Guedj pas convaincu par les excuses de Tondelier après le défilé du 1er-Mai

Marine Tondelier avait présenté ses excuses pour sa réaction à l'issue du rassemblement du 1er-Mai à Paris lors duquel Jérôme Guedj avait été pris à partie aux côtés d'autres membres du PS. "Trop facile" aux yeux du député socialiste.

Référendum: réforme des retraites, impôts, immigration... Ces questions qu'attendent le plus les Français

Emmanuel Macron pourrait annoncer l'organisation d'une grande consultation des Français, ce mardi 13 mai lors d'une longue interview de deux heures au 20h de TF1.

"Il y a encore pire que la mort": premier jour de débats sur la fin de vie à l'Assemblée nationale

Les députés examinent deux propositions de loi distinctes. D'abord, l'une sur les soins palliatifs, ensuite une autre sur la création d'une aide à mourir. Ces textes ont été présentés ce lundi dans l'hémicycle de l'Assemblée nationale en ouverture de deux semaines de débats.

"C'est la décision qu'on prendrait": Alain Duhamel affirme qu'il pourrait avoir recours lui-même à l'aide à mourir

L'éditorialiste a affimé sur BFMTV que lui et sa femme pourraient avoir recours au suicide assisté en Suisse.

Fin de vie: près de 3 médecins sur 4 se disent favorables à une loi sur l'aide médicale active à mourir

Selon un sondage Ifop publié dans La Tribune dimanche, 73% des médecins acceptent par ailleurs, sans avoir de rôle actif, d'accompagner un patient qui demande à pouvoir bénéficier d'une aide à mourir.

Fin de vie: quelles sont les positions des principaux partis politiques?

Deux textes sur la fin de vie sont débattus à partir de ce lundi 12 mai à l'Assemblée nationale. Voici les positions prises par les principaux partis politiques au sein de l'hémicycle.

Suicide assisté, euthanasie, soins palliatifs... Lexique des propositions de loi sur la fin de vie

Les deux textes sur la fin de vie sont débattus à partir de ce lundi 12 mai à l'Assemblée nationale. Plusieurs expressions aux contours très différents vont être utilisées. Voici ce que signifient ces termes cruciaux.

Fin de vie: la porte-parole du gouvernement laisse entendre son opposition à "l'aide à mourir"

Sans totalement expliciter son opposition à une aide à mourir, Sophie Primas a laissé des indices quant à son avis sur la question.

Interview de Macron: Primas affirme que "la consultation citoyenne arrivera probablement sur la table"

La porte-parole du gouvernement est revenue sur l'intervention que fera Emmanuel Macron ce mardi dans une émission spéciale sur TF1, alors que le président pourrait évoquer une consultation des Français.

"Je pense tout l'inverse": Catherine Vautrin marque sa différence avec Retailleau sur la fin de vie

Catherine Vautrin défend sur BFMTV-RMC la création d'une aide à mourir strictement encadrée au moment où les députés vont reprendre leurs travaux dans l'hémicycle de l'Assemblée nationale sur la fin de vie. La ministre de la Santé s'oppose ainsi à son collègue Bruno Retailleau qui pourfend un texte "profondément déséquilibré".

Loi sur la fin de vie: la ministre de la Santé promet qu'aucun médecin "ne sera obligé" de pratiquer l'euthanasie

Invitée de BFMTV-RMC de lundi 12 mai, la ministre de la Santé, du Travail et des Solidarités Catherine Vautrin a recadré le projet de loi ouvrant la voie à une aide à mourir, alors que les débats vont s'ouvrir à l'Assemblée nationale cet après-midi.

"Une loi tout à fait logique": atteint de la maladie de Charcot, il ne comprend pas la lenteur du projet sur la fin de vie

Christophe Malsot, atteint depuis six ans de la maladie de Charcot, scrute avec attention l'avancée des textes sur la fin de vie qui reviennent à l'Assemblée nationale ce lundi 12 mai. Il s'interroge sur la lenteur d'un droit à mourir "qui paraît tout à fait logique".

Fin de vie: Emmanuel Macron estime qu'il faut se poser la question du "moindre mal"

En réaction aux propos de François Bayrou - interrogé sur le "droit à l'aide à mourir" - qui a dit être "du côté du soin et de la défense de la vie", Emmanuel Macron a appelé à ne pas "réduire" le débat à pour ou contre la vie mais à se poser la question du "moindre mal".

Fin de vie: les députés adoptent en commission un texte créant une "aide à mourir" sous conditions

Les députés de la commission des affaires sociales ont adopté ce vendredi un texte créant une "aide à mourir". Le texte sera étudié à l'Assemblée nationale à partir du 12 mai.

Loi sur la fin de vie: les critères choisis par les députés pour cadrer "l'aide à mourir"

La commission des affaires sociales a entamé le 11 avril l'examen de la "proposition de loi relative à la fin de vie". Ils ont approuvé ce lundi 28 avril l'article définissant les critères ouvrant le droit pour les malades de recourir à "l'aide à mourir".

Fin de vie: Gérald Darmanin en "désaccord assez profond" avec Bruno Retailleau

Tout en soutenant l'action de Bruno Retailleau comme ministre de l'Intérieur, Gérald Darmanin prend ses distances avec la position de ce dernier sur la création d'une aide à mourir, prévue par une proposition de loi.

"Un texte d'abandon": Retailleau "stupéfait" par le texte sur la fin de vie qui va "dans le très mauvais sens"

Deux jours après que les députés ont commencé à examiner la proposition de loi relative à la fin de vie, Bruno Retailleau affiche sa désapprobation, parlant d'un "texte d'abandon" alors que celui-ci vise notamment à la création d'une aide à mourir.

"C'est un mort vivant": son fils est dans le coma depuis 20 ans, il demande la légalisation de l'euthanasie

Le fils de Maxime Danielou est plongé dans le coma depuis 2005, à la suite d'un grave accident. Afin de lui permettre de mourir dignement, Maxime Danielou souhaite voir la législation sur la fin de vie évoluer vers l'euthanasie.

Pays-Bas: les euthanasies en forte hausse, les autorités appellent à la "grande prudence"

Le nombre d'euthanasie aux Pays-Bas est passé de 9.068 en 2023 à 9.958 en 2024, soit une hausse de 10%. Un chiffre qui inquiète les autorités sanitaires qui appellent les médecins à une "grande prudence".

"C'est une erreur": Braun-Pivet réaffirme son opposition à une division du texte sur la fin de vie

La présidente de l'Assemblée nationale martèle à nouveau son désaccord face à François Bayrou qui souhaite scinder en deux parties le projet de loi sur la fin de vie. L'une dédiée au renforcement des soins palliatifs, l'autre à la création d'une aide active mourir.

Fin de vie: Bayrou confirme vouloir "deux textes" distincts malgré les oppositions de son camp

L'aide à mourir et les soins palliatifs, "ce n'est pas la même question", a soutenu ce lundi 27 janvier dans la soirée le Premier ministre confirmant sa volonté de scinder en deux le projet de loi initial sur la fin de vie.

"Une réponse globale": un député Modem opposé à Bayrou sur la scission du projet de loi sur la fin de vie

Le député Modem Olivier Falorni s'est dit "opposé" ce mercredi à la scission du projet de loi sur la fin de vie, voulue par le Premier ministre François Bayrou.

Fin de vie: le gouvernement assure qu'il n'est "pas question d'abandonner" le sujet

Si certaines voix craignent que François Bayrou remette à plus tard la création d'une aide à mourir, en divisant en deux parties le projet de loi sur la fin de vie, le gouvernement promet que "ce sujet sera à l'agenda le plus vite possible".

Fin de vie: François Bayrou sème le flou sur l'avenir de l'aide à mourir

La présidente de l'Assemblée nationale, Yaël Braun-Pivet, a demandé ce mardi à François Bayrou de "réinscrire" le projet de loi sur la fin de vie "dans son ensemble" et dès "aujourd'hui." Le Premier ministre souhaite aborder séparément la question de l'aide à mourir et celui des soins palliatifs.

Fin de vie: Yaël Braun-Pivet souhaite que le texte soit débattu à partir du 3 février

La présidente de l'Assemblée nationale a demandé ce mardi que le texte sur la fin de vie soit examiné dès le 3 février. Yaël Braun-Pivet estime que "cette initiative parlementaire est d'autant plus nécessaire qu'elle s'inscrit dans le sillage du procès des viols de Mazan."

Fin de vie: le pape François s'oppose à l'aide à mourir devant des élus français

Avant son déplacement en Corse dans deux semaines, le pape François recevait au Vatican des parlementaires du sud de al France au Vatican ce samedi 30 novembre.

"Pas un texte pour la fraternité": Retailleau pas favorable à la reprise de l'examen du texte sur la fin de vie

L'examen du texte sur la fin de vie, qui a été interrompu par la dissolution de l'Assemblée nationale en juin dernier, doit reprendre à la fin du mois de janvier. "Je crains que ça ne soit pas un texte pour la fraternité", redoute le ministre de l'Intérieur.

Fin de vie: Michel Barnier veut "reprendre le dialogue" avec le Parlement en début d'année 2025

Lors de son discours de politique générale, Michel Barnier a annoncé vouloir "reprendre le dialogue" au sujet du projet de loi sur la fin de vie. Son étude avait été interrompue par la dissolution.

"Il était inquiet de souffrir": le témoignage de la veuve de Loïc Résibois, militant pour le droit à mourir dans la dignité

Militant pour l’aide active à mourir, Loïc Résibois, qui était atteint de la maladie de Charcot, est mort mardi 24 septembre. Sa veuve Caroline raconte son combat pour la légalisation du suicide assisté.

Fin de vie: le militant pour le droit à mourir dans la dignité Loïc Résibois est mort

Fervent militant pour l’aide active à mourir, Loïc Résibois, est décédé ce mardi 24 septembre sur l’île de Ré, en Charente-Maritime. L’homme de 47 ans était atteint de la maladie de Charcot.

Royaume-Uni: un projet de loi sur l'aide médicale à mourir sera présenté à la Chambre des Lords

Chose promise, chose dûe. Un projet de loi sur la fin de vie a été déposé au Parlement britannique vendredi 26 juillet. Le nouveau Premier ministre travailliste, Keir Starmer, en avait fait une promesse de campagne.