Dossiers

Enfants attaqués au couteau à Annecy
Un individu a attaqué au couteau plusieurs personnes, dont des enfants en bas âge, le 8 juin 2023, dans le parc du Pâquier, qui borde le lac d'Annecy (Haute-Savoie), dans le centre historique. Au moins deux adultes et quatre enfants ont été blessés - le pronostic vital de deux d'entre eux est engagé. L'assaillant a été interpellé par les forces de l'ordre, a précisé le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin. Selon son identité déclarée, le suspect est de nationalité syrienne. Entré en situation régulière sur le territoire français, il avait déposé une demande d'asile dans l'Hexagone en novembre 2022, mais avait obtenu le statut de réfugié en Suède en avril 2023. L'attaquant présumé est marié, père d’un enfant de 3 ans. Son nom n'apparaît à ce stade dans aucun fichier de police au monde, et il n’a aucun trouble psychologique documenté. Il portait une croix et un livre de prière chrétien au moment de son arrestation, selon une source proche du dossier. Il s'était déclaré chrétien de Syrie dans son dossier de demande d'asile, indique une source policière. Le président Emmanuel Macron a dénoncé une "attaque d'une lâcheté absolue". "La Nation est sous le choc. Nos pensées les accompagnent ainsi que leurs familles et les secours mobilisés", a-t-il écrit sur son compte Twitter.

Armada 2023 à Rouen

Affaire Benalla

Jean-Luc Mélenchon

Pape François

Greta Thunberg

Bons Plans Cdiscount

Tous les bons plans Rakuten

Eric Ciotti

Marine Le Pen

Olivier Véran

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Roland Garros revient pour cette annéee 2023 ! Si vous souhaitez tout savoir sur la compétition, n'hésitez pas à consulter nos différents articles. Chaine, dates, informations, programme... Vous saurez tout sur l'édition de l'année !

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Emmanuel Macron
Ancien ministre de l'Economie de François Hollande dans le gouvernement de Manuel Valls, Emmanuel Macron a déclaré officiellement sa candidature à la présidence de la République, le 16 novembre 2016. Il promet une "révolution démocratique".

Donald Trump
Donald Trump a créé la plus grande surprise politique moderne en remportant l'élection présidentielle américaine de novembre 2016 et en accédant dans la foulée à la Maison Blanche, succédant à Barack Obama. Son départ quatre ans plus tard, après la victoire du démocrate Joe Biden, s'est accompagné d'un chaos inimaginable. L'ancien président des États-Unis a plaidé non coupable, le 4 avril 2023, de falsifications de documents comptables devant la justice à New York, lors d'une audience d'inculpation pénale historique qui a réveillé les passions politiques en Amérique et ouvert la porte à un procès en 2024. Donald Trump est accusé d'avoir "orchestré" une série de paiements pour étouffer trois affaires embarrassantes avant l'élection de novembre 2016. Notamment en versant 130.000 dollars à une star de films pornographiques, Stormy Daniels, avec laquelle il aurait eu en 2006 une liaison extraconjugale qu'il fallait taire. Donald Trump n'a "cessé de mentir", a tonné le procureur de Manhattan Alvin Bragg en dénonçant, après cinq ans d'enquête de ses services, la "conduite délictuelle grave" de l'homme d'affaires new-yorkais. "La loi est la même pour tous", a insisté lors d'une conférence de presse ce magistrat, élu du parti démocrate. L'un des nombreux avocats de l'ancien chef d'Etat, Todd Blanche, a promis de contester une inculpation "triste" et "toute faite". Son client, qui dénonce à l'envi une "chasse aux sorcières" orchestrée par les démocrates du président Joe Biden, est "frustré", "contrarié" mais "déterminé", a ajouté Me Blanche. Candidat pour la troisième fois à la présidentielle, malgré son inculpation, Donald Trump continue ainsi de marquer, avec fracas, l'histoire des Etats-Unis. Lâché par une grande partie de son camp après l'incroyable attaque du Congrès le 6 janvier 2021, le milliardaire de 76 ans, visage triomphant d'un populisme décomplexé, a déjà regagné une emprise indéniable sur le parti républicain, dont il réclame à nouveau l'investiture. Cerné par les enquêtes, sur ses pressions électorales en Géorgie en 2020, et la gestion d'archives de la Maison Blanche qui ont conduit à un spectaculaire raid du FBI, Donald Trump se jette à corps perdu dans une nouvelle campagne électorale, en dénonçant "une chasse aux sorcières". Né à New York le 14 juin 1946, Donald J. Trump a rejoint l'entreprise familiale après des études de commerce. Contrairement à la légende qu'il s'est construite, il n'a rien du "self-made man". Après la Seconde Guerre mondiale, son père avait déjà bâti un empire à New York en construisant des immeubles pour la classe moyenne dans les quartiers populaires. Donald Trump a repris les rênes de l'entreprise dans les années 70 avec un solide coup de pouce financier et s'est fait une place dans les foyers américains grâce à l'émission de télé-réalité "The Apprentice". Arrivé au pouvoir en novembre 2016 dans un scénario politique inédit qu'aucun - ou presque - n'avait prédit, l'homme au physique imposant a livré durant ses quatre années au 1600 Pennsylvania Avenue le spectacle d'un président s'affranchissant de toutes les normes face à des Américains enthousiastes, médusés ou effrayés. Père de cinq enfants nés de trois femmes différentes, dix fois grand-père, il n'a durant son mandat eu cesse de faire l'éloge des valeurs familiales pour s'attirer les louanges des milieux évangéliques, à qui il a offert une victoire retentissante sur l'avortement en remaniant la Cour suprême -- indiscutablement un de ses plus grands legs. Au-delà des frontières, il a rudoyé les alliés des Etats-Unis, engagé une escalade imprévisible avec l'Iran, fait preuve d'une troublante fascination pour les dirigeants autoritaires, de Vladimir Poutine à Kim Jong Un, et donné un brutal coup de frein à la mobilisation sur le climat. Le tout, au nom de l'"Amérique d'abord". Il est le seul président à avoir subi, à deux reprises, l'infamie d'une mise en accusation devant le Congrès. Et désormais l'unique candidat à la présidentielle de l'histoire du pays à être inculpé.

Réforme des retraites
La réforme des retraites, c'est le chantier politique qui enflamme le début du deuxième quinquennat d'Emmanuel Macron. Après des semaines de débats et d'une importante contestation sociale, l'utilisation du 49-3 à l'Assemblée nationale, le Conseil constitutionnel a validé l'essentiel du texte du gouvernement sur la réforme des retraites, et en particulier le report de l'âge légal de départ en retraite à 64 ans. C'était un engagement de campagne d'Emmanuel Macron avant sa réélection d'avril 2022. Le gouvernement d'Élisabeth Borne avait dévoilé, mardi 10 janvier 2023 sa réforme contestée et impopulaire des retraites, avec en point d'orgue le report de l'âge légal de départ à 64 ans, au lieu de 62 ans actuellement, et après avoir promis et envisagé 65 ans. Ce report est associé à une accélération de l'allongement de la durée de cotisation, qui passe à 43 ans avant l'horizon 2035 fixé par la réforme Touraine.

Volodymyr Zelensky
Né le 25 janvier 1978 à Kryvyï Rig, une ville industrielle ukrainienne au cœur d'une région majoritairement russophone, Volodymyr Zelensky a succédé à Petro Porochenko et est devenu président de l'Ukraine le 20 mai 2019. Avant de se lancer en politique, il s'était forgé une belle carrière dans la comédie - en Ukraine, comme en Russie d'ailleurs. À partir de 2015, il interprète dans Le Serviteur du peuple, une série à succès, un professeur d'histoire honnête mais naïf qui devient par hasard président de l'Ukraine. La fiction rattrape donc la réalité avec son élection en 2019 par des Ukrainiens fatigués de leur classe politique corrompue et de leur président milliardaire, Petro Porochenko. Si Volodymyr Zelesnky n'a pas su répondre aux attentes de ses électeurs au début de son mandat, la guerre a tout changé. Quelques semaines avant l'invasion russe du 24 février 2022, sa présidence semblait en perte de vitesse, l'ancien comédien peinant à tenir ses promesses électorales dans un pays rongé par la pauvreté et la corruption. Facile alors pour ses rivaux de dire que le costume présidentiel est trop grand pour un amuseur public. Et aux Occidentaux de se désoler que le nouveau dirigeant ukrainien se montre incapable de réformer le pays. Quand, à l'aube du 24 février 2022, Vladimir Poutine lance l'invasion de l'Ukraine, Moscou est convaincu que l'offensive sera courte, que le faible pouvoir ukrainien s'écroulera. Kiev, Kharkiv, Lviv, Dnipro, Odessa: toutes les grandes villes ukrainiennes sont frappées, l'armée russe se dirige vers la capitale ukrainienne. Volodymyr Zelensky marque les esprits, apparaissant dans une vidéo filmée devant les bâtiments de l'administration présidentielle, en plein centre de Kiev, flanqué de ses conseillers. Depuis, Volodymyr Zelensky et son armée ont infligé des humiliations surprises à Vladimir Poutine: en avril 2022, le Kremlin renonce à Kiev, en septembre il perd la région de Kharkiv puis en novembre Kherson, capitale de la région éponyme. Faisant de lui son homme de l'année, le quotidien britannique Financial Times n'hésite pas à le comparer à Winston Churchill, chef de guerre britannique face aux nazis. Lui-même présente régulièrement son pays comme un rempart face à l'impérialisme russe, en défenseur des valeurs démocratiques, comme en juin, lorsqu'il dit devant les députés tchèques que Moscou vise "un vaste territoire de Varsovie à Sofia, de Prague à Tallinn".

Ukraine-Russie: la guerre
Après des années de tension, le président russe Vladimir Poutine a relancé le conflit entre son pays et l'Ukraine - dirigée par Volodymyr Zelensky - en annonçant, le 21 février 2022, "reconnaître l'indépendance de la République populaire de Donetsk et de la République populaire de Lougansk", deux régions séparatistes prorusses du Donbass. Dans la foulée, le leader du Kremlin a enclenché, le 24 février, une opération militaire de grande envergure en Ukraine pour officiellement défendre ces séparatistes. "Nous nous efforcerons d'arriver à une démilitarisation et une dénazification de l'Ukraine", a-t-il dit. Le Kremlin a précisé que cette opération ayant pour objectif l'imposition d'un "statut neutre" à l'Ukraine, durerait le temps nécessaire, en fonction de ses "résultats" et sa "pertinence". Cette offensive russe intervient huit ans après que Moscou a annexé la Crimée et parrainé la prise de contrôle de régions du Donbass par des séparatistes prorusses, déclenchant un conflit régional qui a fait plus de 14.000 morts. L'Ukraine a de son côté dénoncé le début d'une "invasion de grande ampleur de la Russie". Cette opération vise à "détruire l'État ukrainien, s'emparer de son territoire par la force et établir une occupation", a notamment réagi le ministère des Affaires étrangères ukrainiens. Juste après le discours de Vladimir Poutine, des explosions ont retenti à Kiev, à Kramatorsk, ville de l'est servant de quartier général à l'armée ukrainienne, à Kharkiv (nord-est), deuxième ville d'Ukraine, à Odessa, sur la mer Noire, et à Marioupol, principal port de l'est. La centrale de Tchernobyl, théâtre du pire accident nucléaire de l'histoire en 1986, est tombée plus tard aux mains des soldats russes. Dès les premières heures de la journée, des habitants de Kiev se sont pressés dans le métro pour s'y abriter ou tenter de quitter la ville, cependant que des voitures remplies de familles fuyant la capitale créaient de vastes embouteillages. Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a ordonné dans un décret la mobilisation générale des personnes soumises "à la conscription militaire et des réservistes", sous 90 jours dans toutes les régions du pays. Le dirigeant a regretté que l'Ukraine soit "laissée seule" face à l'armée russe alors que l'Alliance atlantique (Otan) a indiqué qu'elle n'enverrait pas de troupes pour la soutenir. De nombreux pays ont malgré tout condamné l'invasion russe. Le président américain Joe Biden, pour qui le maître du Kremlin va devenir "un paria sur la scène internationale", a imposé des restrictions aux exportations de produits technologiques vers la Russie. Le numéro deux de l'ambassade russe à Washington a été expulsé. Les dirigeants des 27 pays de l'UE ont parallèlement pris des sanctions "massives" contre la Russie dans les secteurs de l'énergie, de la finance et des transports mais sans l'exclure dans l'immédiat du réseau bancaire Swift, qui permet de recevoir ou d'émettre des paiements dans le monde entier. Des sanctions qui auront des conséquences sur l''économie européenne. Emmanuel Macron a lui annoncé que la France allait accélérer le déploiement de soldats en Roumanie dans le cadre de l'Otan. "La France continuera à jouer pleinement son rôle de réassurance des alliés de l'Otan en envoyant en Estonie un nouveau contingent au sein de la présence avancée renforcée, en anticipant sa participation à la police du ciel balte dès le mois de mars, et en accélérant aussi son déploiement en Roumanie", a déclaré le président français à l'issue d'un sommet exceptionnel de l'UE à Bruxelles.

Suicide de Lindsay
Lindsay, une adolescente scolarisée en 4e au collège Bracke-Desrousseau de Vendin-le-Vieil (Pas-de-Calais), s'est donné la mort le 12 mai 2023 en soirée à son domicile. Une "première situation de harcèlement" avait été signalée la concernant, "traitée par l'établissement", selon le rectorat. Elle avait débouché sur "une commission harcèlement et les sanctions adéquates avaient été prononcées", a-t-il ajouté. La famille de la collégienne estime pour sa part que "si chacun avait fait son travail pour protéger Lindsay, elle serait vivante". Elle a déposé trois plaintes contre la direction du collège, l'académie de Lille et les policiers chargés de l'enquête pour "non assistance à personne en péril". Une quatrième plainte vise le réseau social Facebook "complètement défaillant" en matière de modération des contenus et de lutte contre "les propos haineux", selon l'avocat de la famille, qui dénonce la poursuite du harcèlement contre Lindsay, notamment sur Instagram. Quatre mineurs ont été mis en examen dans ce dossier pour "harcèlement scolaire ayant conduit au suicide", dans le cadre d'une information judiciaire, avait annoncé le 25 mai 2023 le procureur de Béthune. Une personne majeure a elle été mise en examen pour "menaces de mort". Toutes ont été placées sous contrôle judiciaire Mis sous pression, le gouvernement a promis de faire du harcèlement scolaire une "priorité absolue" et d'accélérer son action pour renforcer son dispositif existant, jugé encore insuffisant. Reçue par Pap Ndiaye, la famille de Lindsay avait estimé que le ministre de l'Éducation n'avait pas été "sincère" et leur avait apporté une réponse "insuffisante". Ensuite reçue par Brigitte Macron à l'Élysée, Betty Gervois, la mère de Lindsay, a estimé avoir été "entendue et soutenue" par la Première dame. Cette dernière lui a demandé "de pouvoir travailler avec elle main dans la main pour continuer ce combat par des mesures concrètes", a expliqué l'avocat de la famille. La possibilité qu'elle devienne "ambassadrice du programme pHARe" de lutte contre le harcèlement a été évoquée, selon lui.

Adrien Quatennens
Élu député du Nord à 27 ans en 2017, disciple assidu devenu bras droit de Jean-Luc Mélenchon au point d'apparaître comme son successeur potentiel, Adrien Quatennens s'est retiré le dimanche 18 septembre 2022 de ses fonctions de coordinateur de La France insoumise après avoir reconnu plusieurs épisodes de disputes avec sa compagne, Céline Quatennens, avec laquelle il est en instance de divorce. Dans son communiqué, le numéro 2 de LFI a notamment reconnu avoir donné une "gifle" à sa compagne "dans un contexte d'extrême tension et d'agressivité mutuelle". "Je l'ai donnée alors que cela ne me ressemble pas et cela ne s'est jamais reproduit. J'ai profondément regretté ce geste et je m'en suis alors beaucoup excusé", a-t-il assuré dans ce texte. Père d'une petite fille de trois ans, Adrien Quatennens est né le 23 mai 1990 à Lille et milite dès ses 15 ans. Cet amateur de rock, fan d'Hubert-Félix Thiéfaine et batteur à ses heures perdues, s'active ensuite au sein d'associations d'aide aux sans-abri, puis adhère à l'ONG altermondialiste Attac. En 2012, séduit par le tryptique "écologie, socialisme, République" de Jean-Luc Mélenchon, il soutient la campagne du candidat à la présidentielle puis adhère au Parti de gauche, avant-garde de LFI, l'année suivante. Il l'emporte aux élections législatives de 2017 en battant à quelques dizaines de voix près le cadre LaREM Christophe Itier, dans la première circonscription de Lille. Il se révèle ensuite dans l'hémicycle avec son intervention en juillet 2017, à propos des ordonnances sur le Code du travail portées par la ministre Muriel Pénicaud: il l'avait accusée de "meurtre avec préméditation du Code du travail" et lui avait lancé "Vous dites que le problème du Code du travail est son épaisseur. Trouvez-vous que l'annuaire est trop épais? Dans ce cas, quelles pages faut-il arracher?" Puis Adrien Quatennens a bénéficié des louanges publiques de Jean-Luc Mélenchon. Celui-ci a rapporté que dans leurs entretiens, le jeune député l'encourageait à une stratégie de la force tranquille: être certes radical et implacable, mais sans exhubérance ni éparpillement. Il est ensuite nommé en 2019 à la coordination de La France insoumise pour relever le mouvement de crises internes et de l'échec des élections européennes. Dix ans plus tard, son ascension régulière, marquée par une facile réélection aux législatives de juin dernier, a brusquement pris fin avec ces accusations de violences conjugales. Le parquet de Lille a ouvert une enquête après la main courante déposée contre le député LFI par son épouse, dans le cadre de sa "politique pénale volontariste pour le traitement des violences conjugales".

François Fillon
Elu de la Sarthe, député de Paris et plusieurs fois ministre, François Fillon a surtout été le chef du gouvernement sous la présidence de Nicolas Sarkozy pendant 5 ans, avant de soutenir sa candidature à la présidentielle de 2012. Il échoue ensuite à prendre la tête de l'UMP lors de l'élection interne de 2012 face à Jean-François Copé. Un scrutin qui laissera la droite longtemps divisée. Candidat de la droite en 2017, François Fillon est rattrapé par les affaires en pleine campagne présidentielle et échoue à se qualifier pour le second tour. Comme premier ministre de Nicolas Sarkozy, de 2007 à 2012, François Fillon a engagé une réforme des retraites allongeant la durée de cotisation, mais aussi la réforme de l'autonomie des universités et la défiscalisation des heures supplémentaires. Il a essuyé quelques polémiques, notamment lors de la mise en place du boucler fiscal pour les plus aisés ou de la circulaire Guéant. A l'occasion de la primaire de la droite en 2016, il est investi candidat Les Républicains à l'élection présidentielle 2017, à la faveur d'une fin de campagne canon. Outsider, mais loin des favoris Nicolas Sarkozy et Alain Juppé, François Fillon s'est finalement imposé très clairement, lors d'un second tour face au maire de Bordeaux. Son programme économique, libéral, préconise une maitrise stricte des dépenses publiques, veut atteindre 110 milliards d'économies en cinq ans, la suppression des 35 heures et de l'ISF ainsi que celle de la retraite à 65 ans. Sur les sujets sociétaux, il souhaite notamment "imposer" aux musulmans de France "les règles communes qu'ont acceptées les chrétiens et les juifs". Pas question cependant de durcir les règles de la laïcité. Soutenu par le mouvement Sens commun, François Fillon promet également de réécrire la loi du Mariage pour tous, "contrairement à d'autres candidats" qui jugent a posteriori difficile de démarier les couples homosexuels. La campagne présidentielle 2017 tourne court lorsque François Fillon est soupçonné d'emploi fictif, son épouse ayant touché environ 500 000 € en tant qu'attachée parlementaire, sans pouvoir justifier de son activité. Eclate alors l'affaire Fillon, dite aussi "Pénélopegate", dont le procès se déroule en 2021. D'autres révélations éclatent et François Fillon arrive finalement en troisième position au premier tour de l'élection présidentielle, éliminé avec 19,94% des voix. Une première pour la droite sous la Ve République.

Samsung

SNCF

Influenceurs accusés d'arnaques ou de pratiques trompeuses
Au cœur de polémiques récurrentes, les influenceurs sont régulièrement accusés de faire la promotion de produits douteux ou interdits dans l’Hexagone. Parmi les arnaques faisant l’objet d’enquêtes judiciaires, la diffusion de conseils en paris sportifs, ou en investissements financiers. Certaines personnalités s’adonnent par ailleurs à du dropshipping, une pratique consistant à commander des produits à très bas prix en ligne, puis à les revendre à ses abonnés en leur promettant une réduction fictive. Comptant parfois plusieurs millions d’abonnés, ces influenceurs sont essentiellement rémunérés par du placement produit, qu’ils sont accusés de ne pas toujours déclarer à leurs abonnés. Leur entourage, à commencer par les agences d’influenceurs, est également pointé du doigt. Pour les victimes des influenceurs véreux, il est parfois difficile de faire respecter ses droits en justice, avec des personnalités vivant souvent à l’étranger. Popularisés par diverses émissions de télé-réalité, les influenceurs mis en cause ont rarement fait l’objet de sanctions de la part des plateformes. Certains d’entre eux ont toutefois été bannis de Snapchat, puis d’Instagram début 2023.

Élisabeth Borne, Première ministre
Deuxième femme nommée Première ministre sous la Ve République, Élisabeth Borne, 61 ans, est une ingénieure, diplômée de l'Ecole nationale des Ponts et chaussées et de Polytechnique, haute fonctionnaire. Née le 18 avril 1961 à Paris, la successeure de Jean Castex à Matignon se définit elle-même comme "une femme de gauche" avec "la justice sociale et l'égalité des chances" au cœur de ses combats. Nommée par Emmanuel Macron 30 ans après Edith Cresson, seule Première ministre entre 1991 et 1992, Elisabeth Borne, qui fut directrice de cabinet de Ségolène Royal, est considérée comme une membre de l'aile gauche de la macronie, un atout à l'heure où s'annoncent de nouvelles réformes sociales, à commencer par la future réforme des retraites. À son arrivée au ministère du Travail en juillet 2020, déjà en pleine crise sanitaire liée au Covid-19, elle a notamment dû gérer le très contesté dossier de la réforme de l'assurance chômage, dénoncée unanimement par les syndicats. Présentée en mars 2021 dans une version "adaptée" à la crise, elle est pleinement entrée en vigueur en décembre, après avoir été un temps suspendue. À son actif également, le plan "Un jeune, une solution" présenté dès juillet 2020 qui a mobilisé une palette de dispositifs pour l'emploi, dont des aides massives à l'apprentissage, pour éviter une "génération sacrifiée". Elle avait aussi hérité de l'explosif dossier des retraites, même s'il avait été remisé. Avant d'arriver rue de Grenelle, Élisabeth Borne avait d'abord géré le portefeuille des Transports dans les gouvernements d'Edouard Philippe. Durant ces deux années à ce poste, elle avait gagné une assise certaine en menant à son terme l'une des réformes emblématiques du quinquennat, celle de la SNCF, et en portant la loi touffue sur les mobilités (LOM). Elle avait ensuite remplacé François de Rugy comme ministre de la Transition écologique et solidaire lors d'un remaniement en juillet 2019. Élisabeth Borne avait déjà fait un passage en 2014 comme directrice de cabinet de la ministre de l'Environnement Ségolène Royal. L'année précédente, en 2013, elle avait été préfète de la région Poitou-Charentes, présidée alors par Ségolène Royal. Dès 2015, Élisabeth Borne avait toutefois été nommée présidente de la RATP, grande entreprise publique de transports, quelques années après avoir été directrice de la stratégie de la SNCF, au début des années 2000. Dans une carrière essentiellement consacrée au service public, notamment dans les cabinets socialistes dans les années 1990, chez Lionel Jospin à l'Education ou Jack Lang à la Culture, Élisabeth Borne a aussi fait un passage dans le privé, chargée des concessions du groupe Eiffage en 2007, avant de rejoindre la Mairie de Paris comme directrice de l'urbanisme.

IA: le bouleversement ChatGPT
Rendu public en décembre 2022, le chat conversationnel ChatGPT a provoqué un véritable raz-de-marée. D'une efficacité redoutable, le chatbot de la startup américaine OpenAI bat tous les records d'utilisation grâce à sa simplicité d'usage mais surtout grâce à la précision de ses résultats, basés sur GPT-3 et bientôt sur GPT-4. Capable de répondre aux questions, mais aussi de proposer facilement des recettes, des chansons, des idées de cadeaux (en réalité, tout et n'importe quoi), ChatGPT a fini aussi par inquiéter le milieu académique. Déjà interdit dans de nombreuses écoles pour les risques de plagiat, il a été repris par certains médias pour créer des contenus facilement. Mais le chatbot a aussi de sérieuses limites, notamment parce qu'il n'est pas connecté à internet. Ses informations ne sont donc pas forcément à jour et il est tout à fait capable de mentir s'il n'a pas la solution. Après avoir dévoilé son générateur d'images par intelligence artificielle (Dall-E), OpenAI s'annonce comme une des startup les plus ambitieuses de la tech. Son outil, préempté depuis plusieurs année par Microsoft, provoque déjà des remous chez Google ou Meta.

Le controversé professeur Didier Raoult
Ce scientifique marseillais de renom s'est fait connaître du grand public le 25 février 2020, lorsqu'il déclarait avoir trouvé le remède contre le covid-19. Depuis, l'efficacité de son traitement a été remise en doute.

Nicolas Sarkozy
Avocat de profession, Nicolas Sarkozy rejoint la vie politique à 28 ans, en tant que maire de Neuilly-sur-Seine. Dix ans plus tard, il devient ministre du Budget du gouvernement Balladur, et porte-parole du gouvernement. Après avoir soutenu Balladur contre Chirac, pendant la campagne pour la présidentielle de 1995, remportée par ce dernier, Sarkozy est contraint à une traversée du désert. En 2002, il soutient cette fois-ci la candidature de Jacques Chirac et est nommé ministre de l'Intérieur après sa victoire, puis ministre de l'Economie, puis à nouveau minisre de l'Intérieur. Candidat de l'UMP, qu'il préside, il est élu président de la République française en 2007. En 2012, il échoue à se maintenir à l'Elysée face à François Hollande.

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