BFM DICI
bfmdici

Loi sur l'aide à mourir: ce qu'ont voté les députés des Alpes du Sud

L'Assemblée nationale le 21 mai 2025. (Photo d'illustration)

L'Assemblée nationale le 21 mai 2025. (Photo d'illustration) - Thibaud MORITZ/AFP

Les députés des Alpes du Sud se sont divisés sur le vote du texte de loi sur l'aide à mourir, ce mardi 27 mai. Les députés d'extrême droite, Sophie Ricourt Vaginay et Christian Girard, se sont notamment opposés au texte.

La loi sur l'aide à mourir a été approuvée par les députés ce mardi 27 mai dans la soirée, à 305 voix pour et 199 contre. Dans les Alpes du Sud, les députés ont majoritairement rejeté ce texte.

Trois contre et un pour

Dans les Alpes-de-Haute-Provence, les députés d'extrême droite Sophie Vaginay-Ricourt (UDR) et Christian Girard (RN) ont voté contre ce texte. Marie-José Allemand (apparentée PS) a voté en faveur de cette loi, tandis que Valérie Rossi (app. PS) qui avait voté en faveur pour les soins palliatifs et l’accompagnement, a voté contre l’aide à mourir.

"Nous devons faire très attention à cette loi qui fait débat. De nombreux points d’interrogation sont latents, notamment l’euthanasie qui est dite à demi-mot dans ce texte", justifie Christian Girard, joint par BFM DICI.

"Un droit à mourir ce n’est pas un soin", complète Sophie Vaginay-Ricourt. Pour la député et ancienne maire de Barcelonnette, "la loi Leonetti remplissait déjà le rôle d’alléger les souffrances. Il fallait renforcer cette loi et renforcer les moyens des médecins plutôt que de créer une nouvelle loi".

Un vote différent pour les députées des Hautes-Alpes

"Ce que je retiens, c’est que la volonté d’un malade peut évoluer. Elle n’est pas fixe : elle est souvent façonnée par la douleur, la solitude, la peur", a expliqué, de son côté, la députée Valérie Rossi à BFM DICI.

De son côté Marie-José Allemand, député de la 1ère circonscription des Hautes-Alpes qui a voté pour le texte, salue "l'un des votes les plus importants de ces dernières années à l’Assemblée nationale", dans un texte publié sur ces réseaux sociaux.

Guillaume Cangiano