Selon Bercy, les échanges feront l'objet de conclusions qui seront présentées à François Bayrou et "traduites en propositions du gouvernement amendant le budget 2025" qui avait valu une censure à son prédécesseur Michel Barnier.
En raison de la chute du gouvernement Barnier le 4 décembre dernier, la France n'a pas pu se doter d'une loi de finances pour 2025. Les crédits alloués durant l'année 2024 ont donc été reconduits.
Selon les calculs de Natixis, la France va lever 340 milliards d’euros en 2025, ce qui fera de l'État français le plus gros emprunteur de la zone euro.
La ministre tout juste nommée à l'Egalité femmes-hommes a affirmé que les recettes n'étaient pas une solution viable pour équilibrer les finances publiques.
Eric Lombard vient d'être nommé ministre de l'Économie ce lundi 23 décembre. Un poste stratégique alors que le gouvernement doit s'atteler à la constitution d'un budget pour 2025.
Alors que la dette française vient de dépasser les 3.300 milliards d'euros, les discours alarmistes sur la faillite de l'Etat refont surface. Mais qu'en est-il réellement?
Après la reprise des travaux parlementaires sur le budget le 14 janvier prochain, le Premier ministre n'aura qu'un mois pour formuler son budget pour 2025, avant les vacances d'hiver de l'Assemblée.
Une étude de l'OFCE a évalué l'impact de la loi spéciale sur l'économie française, estimant que la classe moyenne serait la plus pénalisée.
De juillet à septembre, la dette a augmenté de 71,7 milliards d'euros, pour atteindre 3.303 milliards d'euros précise l'Institut national de la Statistique.
Le nouveau Premier ministre a précisé qu'il repartirait de "la copie qui a été votée" au Parlement avant la censure du gouvernement de Michel Barnier.
Ce texte permettra d'assurer la continuité des services de l'État à compter du 1er janvier alors que la France n'est toujours pas dotée d'un Budget pour 2025.
Après l'Assemblée, les sénateurs ont approuvé en commission le projet de loi spéciale qui vise à assurer la continuité de l'État en l'absence de Budget pour 2025.
"Nous ne pouvons pas passer (…) sous silence la lâcheté qui est la nôtre d’entretenir nos dépenses courantes en empruntant sur le dos des générations futures", a déclaré le Premier ministre devant les députés.
Evoquant une "incertitude" sur le plan national et international, la Banque de France a revu sa prévision de croissance pour 2025 de 0,3 point, à 0,9%.
Ce texte validé par les députés permet d'assurer la continuité de l'État en l'absence de Budget pour l'année 2025.
Selon l'entourage de Yaël Braun-Pivet, présidente de l'Assemblée nationale, les amendements visant à inscrire l'indexation du barème de l'impôt sur le revenu dans la loi spéciale seraient irrecevables.
Alors que les consultations des partis à Matignon sont attendus ce lundi, le président de la Cour des comptes exige plus de transparence sur les prévisions de croissance visant notamment à combattre la dette.
Devant garantir la continuité des services publics, en l'absence de budget 2025, le projet de loi spéciale sera débattu ce lundi après-midi à l'Assemblée nationale.
L'agence de notation s'inquiète de l'incertitude politique en France, s'alarmant de la situation des finances publiques dans les prochaines années.
Le déficit et la dette, "c'est une question qui pose un problème moral, pas un problème financier seulement", a dit le nouveau Premier ministre lors de la passation de pouvoir à Matignon.
Le Smic aurait dû être revalorisé de 1,9% au 1er janvier. Mais en octobre dernier, Michel Barnier avait annoncé une revalorisation de 2% applicable dès le 1er novembre, "en anticipation de la date du 1er janvier". C'est pourquoi aucune hausse supplémentaire n'est prévue.
François Bayrou vient d’être nommé Premier ministre ce vendredi, l’occasion de revenir sur 4 ans à la tête du Haut-Commissariat au Plan.
Invité ce vendredi matin sur Franceinfo, l'ex-ministre chargé des Comptes publics a estimé que le projet de loi spéciale "ne résolvait en rien l'incertitude" causée par la censure du gouvernement Barnier.
Le texte apolitique vise uniquement à autoriser le gouvernement à lever les impôts et dépenser des crédits sur la base du précédent budget. Il entend aussi autoriser des emprunts sur le marché pour financer l'Etat et la Sécurité sociale.
L'ancien ministre de l'Economie, des Finances et de l'Industrie était auditionné jeudi matin par la commission chargée d'enquêter sur les dérapages budgétaires lorsqu'il était à la tête de Bercy.
L'ex-ministre de l'Économie et des Finances est auditionné ce jeudi matin par la commission d'enquête de l'Assemblée nationale sur le dérapage des finances publiques.
Au lendemain de la présentation en conseil des ministres du projet de loi spécial, l'ancien ministre de l'Economie Bruno Le Maire est auditionné ce jeudi devant la commission d'enquête sur le dérapage des finances publiques à l'Assemblée nationale.
Les députés de la commission des finances de l'Assemblée nationale ont cherché à comprendre qui était à l'origine de cet arbitrage.
Après la censure du gouvernement de Michel Barnier et l'impossibilité de faire adopter le budget 2025, une loi spéciale va être votée dans les prochains jours afin d'assurer la continuité des services publics et de la vie du pays. Face à Benjamin Duhamel, Pierre Moscovici explique les enjeux et risques de cette loi spéciale.
Lors de son audition devant la commission des finances de l'Assemblée nationale, le ministre démissionnaire chargé du Budget et des Comptes publics a rappelé que la loi spéciale "ne permet pas d'indexer le barème de l'impôt sur l'inflation."
En l'absence de PLF et de PLFSS pour 2025, cette loi spéciale est proposée par Bercy pour garantir "la continuité des services publics". Elle devra être abondée par le Parlement la semaine prochaine pour espérer entrer en vigueur avant le 31 décembre.
La loi spéciale devra être déposée avant le 19 décembre pour assurer, dixit Emmanuel Macron, "la continuité des services publics et de la vie du pays". Qu'en est-il concrètement?
Ce texte doit servir de béquille en l'absence de vote d'un véritable projet de loi de finances.
Pour les économistes de la Banque des règlements internationaux, le danger vient à la fois de la dette des Etats et de celle des entreprises
Le nouveau budget présenté devrait marquer une "inflexion" par rapport au précédent tout en accélérant la réduction des dépenses publiques, estime le président de la Cour des comptes.
"L'économie française enregistre une bonne croissance, même supérieure à celle de l'économie allemande", a souligné le ministre allemand des Finances, Jörg Kukies.
Plusieurs pays ont déjà dû composer temporairement avec des blocages budgétaires. Si les conséquences varient en fonction des États, une catastrophe économique ne s'est jamais produite.
Le ministre démissionnaire du Budget Laurent Saint Martin a expliqué sur TF1 ce lundi que la loi spéciale permettant de pallier l'absence de budget au 31 décembre est prête.
Le ministre démissionnaire du Budget Laurent Saint-Martin rappelle en revanche que l'indexation des retraites sera possible, malgré la censure.
Si le président de la Cour des Comptes ne prévoit pas de chaos après la censure du gouvernement Barnier, ce dernier rappelle l'importance pour la France d'être vigilante sur la gestion de sa dette publique.
Patrick Martin a souhaité s'exprimer "avec une forme de gravité au nom des entrepreneurs" en rappelant l'urgence d'obtenir de la visibilité sur le nouveau budget pour la France.
Une mise aux enchères a été organisé ce jeudi par les Douanes pour revendre les biens saisis par la justice dans le cadre d'enquêtes pénales, notamment liées à des trafics de drogue.
Emmanuel Macron a annoncé jeudi que le futur gouvernement déposera un projet de loi spéciale afin de compenser l'absence de Budget 2025 au 31 décembre. Ce qui rendrait -au moins temporairement- caduques toutes les mesures inscrites dans le projet de loi de finances du gouvernement démissionnaire.
Si Emmanuel Macron a annoncé le dépôt par le futur gouvernement d'une loi spéciale pour assurer la continuité de l'État en l'absence de Budget au 1er janvier, ce texte n'a pas vocation à s'appliquer toute l'année 2025. De son côté, la Sécurité sociale pourrait rencontrer rapidement des problèmes de trésorerie si un nouveau texte ne l'autorise pas à emprunter sur les marchés.
La loi prévoit la même indemnité pour tous les ministres démissionnaires, quelle que soit la durée du mandat. Sous réserve de respecter certaines conditions.
Malgré la chute du gouvernement de Michel Barnier, l'examen du projet de loi de finances pourrait se poursuivre afin de doter la France d'un Budget avant la fin de l'année.
Une nouvelle fois, des biens saisis par la justice dans le cadre d'enquêtes pénales sont mis en vente lors d’une mise aux enchères ce jeudi.
Selon le gouvernement Barnier, près de 400.000 ménages supplémentaires paieront l'impôt sur le revenu et quelque 18 millions le verront augmenter en 2025, faute d'adoption du projet de budget 2025 qui prévoyait d'indexer le barème de l'impôt sur le revenu sur l'inflation.
In extremis, les parlementaires ont adopté le projet de loi de "fin de gestion" pour 2024 avec un ultime vote des députés par 318 voix contre 103.
Le gouvernement affirme que l'absence de Budget pour 2025 conduira au gel du barème de l'impôt sur le revenu et donc à une augmentation de la facture pour des millions de contribuables. Les oppositions rétorquent que cette situation sera rapidement rectifiée avec un nouveau texte budgétaire début 2025. Explications.
