Jean-Louis Bruguière, ex-figure de la lutte contre le terrorisme, assure que la présence d'une nébuleuse jihadiste en Europe n'est pas nouvelle. Le plus inquiétant, selon lui, est "l'importation d'un gros jihad" sur notre territoire.
Dix jours après les attentats de Paris qui ont fait 130 morts, de nombreuses questions se posent encore sur les moyens humains et logistiques mis en oeuvre par Daesh.
Dix jours après les attentats, la maire de Paris, Anne Hidalgo, a annoncé lundi une série de mesures visant à renforcer la sécurité dans la capitale, dans le prolongement des mesures prises en janvier dernier.
BFMTV a pu recueillir le témoignage incroyable d'un homme qui dit avoir vu les terroristes stationner deux heures près du Bataclan vendredi 13 novembre. Il leur a signalé qu'ils étaient mal garés mais leur réaction l'a refroidi.
Le chef négociateur de la BRI a raconté à l'Obs les cinq appels échangés avec Omar Ismaïl Mostefai et Samy Amimour retranchés dans un couloir du Bataclan, vendredi 13 novembre entre 21h40 et 00h18. Il décrit ses interlocuteurs comme "très énervés, très speed et confus" mais aussi la tension de l'intervention menée par ses collègues.
En campagne pour convaincre les grandes puissances de participer à la lutte contre Daesh, le Président a reçu ce lundi le Premier ministre britannique. Parallèlement, Bruxelles reste en alerte maximum. Dimanche, 16 personnes ont été interpellées lors d'une série d'opérations policières en Belgique, mais pas Salah Abdeslam, suspect clé dans l'enquête sur les attentats de Paris.
La chaîne britannique ITV News a pu se procurer des images de l'intérieur de l'appartement de Saint-Denis, où se retranchaient des terroristes, et contre lequel le Raid et la BRI ont lancé un assaut mercredi matin.
Marc Trévidic occupe, depuis septembre, le poste de vice-président au tribunal de grande instance de Lille. Après des années de spécialisation dans l'antiterrorisme, le magistrat n'a pas caché son envie de renouer avec la fonction.
La police a lancé un nouvel appel à témoins, ce dimanche, pour identifier le troisième kamikaze du Stade de France.
Dix jours après les attentats sanglants perpétrés à Paris, l'hypothèse, selon laquelle Salah Abdeslam aurait renoncé au moment de passer à l'acte, commence à faire son chemin. L'homme le plus recherché d'Europe risquerait, dans ce cas, d'être la cible des représailles de Daesh.
Le frère de Salah Abdeslam, toujours recherché, lui demande à nouveau de se rendre "pour qu'il puisse nous apporter des réponses".
Les Eagles of death metal se produisaient sur la scène du Bataclan lorsque des hommes ont commencé à tirer sur le public de la salle. Pour la première fois, ils reviennent sur le drame.
Plus de 8 jours après les attentats qui ont frappé Paris, l'enquête progresse en Belgique et en Turquie, où un homme a été arrêté samedi. Suivez en direct les derniers développements.
Huit jours après les attentats sanglants perpétrés à Paris, Salah Abdeslam, suspecté de faire partie du commando d'assaillants, demeure introuvable, malgré l'avis de recherche lancé le 15 novembre par les autorités.
L'agence Reuters a recueilli le témoignage de David, infirmier dans un grand hôpital parisien, se trouvait non loin du Comptoir Voltaire lorsque l'explosion a retenti, le 13 novembre. Pensant d'abord à une fuite de gaz, il a tenté de réanimer un homme inconscient, grièvement blessé. Il s'agissait du kamikaze Brahim Abdeslam.
Les dernières avancées de l'enquête sur les attentats du 13 novembre semblent montrer que le jihadiste belgo-marocain Abdelhamid Abaaoud, organisateur présumé des attentats, aurait participé directement aux attaques, dans le "commando des terrasses". Le rôle d'un des jihadistes présumés, Salah Abdeslam, reste à éclaircir.
De nombreux hommages sont rendus aux 130 victimes ce samedi, une semaine après les attentats de Paris et Saint-Denis. L'enquête se poursuit en France et en Belgique alors que Salah Abdeslam est toujours recherché.
Hamza Attou et Mohammed Amri sont allés récupérer Salah Abdelslam, terroriste présumé des attentats de Paris, samedi dernier à Paris. S'ils assurent ne rien savoir des desseins jihadistes de leur ami, certains des détails de leur trajet retour vers la Belgique diffèrent.
Hasna Ait Boulahcen, cousine de l'organisateur présumé des attentats de Paris Abdelhamid Abaaoud, a été "formellement" identifiée parmi les trois morts dans l'appartement de Saint-Denis, visé par un assaut.
Les voix de Fabien et Jean-Michel ont été identifiées sur un enregistrement audio de revendication des attentats, diffusé par l'Etat islamique. Ils sont désormais recherchés.
Interrogé sur la sécurité sur réseau, Guillaume Pepy déplore que "les agents de sûreté de la SNCF n'ont pas le droit de fouiller les bagages" et se prononce pour des "train marshall" armés dans certains trains.
Info BFMTV - Le commanditaire présumé des attentats de Paris a été vu sur des images de vidéosurveillance du métro Croix de Chavaux, à Montreuil, vendredi soir.
Entre 2006 et 2013 en Belgique, Me Alexandre Château avait été l'avocat du cerveau présumé des attentats de Paris. Invité jeudi soir sur BFMTV, il assure ne pas s'être rendu compte de la radicalisation du jeune homme.
Un capitaine de la BRI a livré son témoignage à la chaîne de télévision américaine NBC après les deux assauts menés par ses hommes, vendredi au Bataclan, puis deux jours plus tard à Saint-Denis.
Le parquet de Paris a confirmé la présence d'Abdelhamid Abaaoud, commanditaire présumé des attentats du 13 novembre, parmi les personnes tuées lors de l'assaut du Raid à Saint-Denis mercredi matin. Le Belgo-marocain a donc pu se rendre de Syrie jusqu'en Seine-Saint-Denis alors qu'il faisait l'objet d'un mandat d'arrêt international.
LONG FORMAT - Comment se sont déroulées les attaques simultanées qui ont frappé Paris le 13 novembre? Minute par minute, lieu par lieu, BFMTV.com vous retrace le déroulé de cette soirée de cauchemar.
Le jihadiste âgé de 28 ans et soupçonné d'avoir organisé les attentats de Paris a été tué lors de l'assaut à Saint-Denis. Il était la principale cible de l'opération antiterroriste.
Invité sur BFMTV, Olivier Lepick, expert en armes chimiques, a souhaité tempérer les déclarations de Manuel Valls devant l'Assemblée nationale, jeudi matin, qui avait évoqué un risque d'attaques à l'arme chimique et bactériologique. Un risque faible, selon le chercheur.
Si les trois experts interrogés par BFMTV insistent sur le succès des forces antiterroristes en soulignant l'importance au sein de Daesh du cerveau présumé des attentats de Paris, ils pointent aussi que "sa mort sera vue comme héroïque" et pourrait "susciter des vocations".
Vendredi soir, Paris n'a pas manqué de héros. Dans le chaos, la solidarité s'est rapidement organisée. Ils ne sont pas tous policiers ou médecins, certains refusent l'étiquette de héros et pourtant, ils ont bien fait preuve d'héroïsme.
A l'Assemblée nationale, Manuel Valls a évoqué un risque d'attaques à l'arme chimique et bactériologique. Au lendemain des attentats du 13 novembre, un arrêté publié au Journal officiel a permis l'armée d'approvisionner le Samu en atropine, un antidote.
Les services de renseignements américains ont rédigé, en mai dernier, un rapport évoquant le risque d'attaques terroristes en Europe. Dans ce document déclassifié, Abdelhamid Abaaoud apparaît, tout comme les moyens mis en oeuvre par les jihadistes pour mener à bien leurs attaques.
Le jihadiste français Abdelhamid Abaaoud était la cible de l'assaut de Saint-Denis mais ne fait pas partie des personnes interpellées. Pour le moment, on ignore s'il a été tué dans l'assaut. Les enquêteurs travaillent sur l'identification des corps.
Il décrit une opération difficile, longue et violente: Jean-Michel Fauvergue, le patron du Raid est revenu dans Le Parisien et Le Figaro sur l'assaut lancé mercredi, tôt dans la matinée, dans un appartement de Saint-Denis. Sept personnes ont été interpellées et deux sont mortes.
Mercredi matin, alors que les hommes du Raid et de la BRI lançaient un assaut contre deux appartements à Saint-Denis, au nord de Paris, un des individus s'est fait exploser. Juste avant la détonation, un échange de mots bref et extrêmement tendu a eu lieu entre les policiers et un terroriste. Un document qu'a pu se procurer TF1.
