Pour Marc Trévidic, une attaque chimique reste peu probable

L'ancien juge antiterroriste Marc Trévidic ce dimanche. - BFMTV
"Après le 11-Septembre, il y a eu l'anthrax. Après il y a eu des menaces d'attentats chimiques à La Courneuve et à Romainville. On a même eu des scientifiques qui sont venus nous parler de la variole, des risques de contamination…" Le juge antiterroriste Marc Trévidic a tenu à nuancer un peu, ce dimanche dans BFM Politique, les propos de Manuel Valls, qui a mis en garde jeudi contre un "risque d'armes chimiques ou bactériologiques" en France.
"Il y a un problème de diffusion dans l'atmosphère de ces produits-là, de manière générale, qui fait que cela reste beaucoup moins efficace qu'une kalachnikov", a-t-il fait valoir. "Il faut vraiment des capacités de diffuser cela dans l'atmosphère, dans des conduits d'aération ou des circuits d'air conditionné", a-t-il poursuivi. "Mais sinon, à l'air libre, cela n'a pas un côté vulnérant extraordinaire".
Le Premier ministre a-t-il eu raison de se montrer "alarmiste"? "Je trouve cela nécessaire, c'est son rôle", a répondu Marc Trécidic. "Les Français ne sont pas bêtes, ils ont le droit d'être au courant. C'est à eux de prendre leur responsabilité, de voir s'ils vont dans certains lieux publics ou non ".