Guerre en Ukraine: pour Zelensky, "c'est Poutine qui continue à faire durer cette guerre"

L'ESSENTIEL
- Lors d'une prise de parole commune avec le Premier ministre canadien Mark Carney à l'Élysée, Emmanuel Macron a rappelé que les deux pays continueront d'exiger de la Russie des "engagements clairs" sur l'Ukraine. Lire l'article
- Donald Trump a assuré qu'il s'entretiendra avec Vladimir Poutine ce mardi pour "mettre fin à la guerre", avant que Moscou ne confirme la tenue de cette discussion par téléphone. Lire l'article
- La Russie a réclamé dans la matinée "des garanties sécuritaires en béton", dont un statut de neutralité pour l'Ukraine. Lire l'article
- Volodymyr Zelensky a déclaré que "la coalition de pays prêts à collaborer avec nous pour instaurer une paix juste et durable se renforce". Lire la brève
Un appel téléphonique entre Trump et Poutine prévu ce matin, "de nombreux éléments d'un accord final convenus"
Donald Trump et Vladimir Poutine vont s'entretenir ce matin au sujet de la guerre en Ukraine. Le dirigeant américain a déclaré que "de nombreux éléments d'un accord final ont été convenus", sans préciser sur quel sujet exactement.
De son côté, Emmanuel Macron a estimé que c'est la Russie qui doit "prouver qu'elle veut vraiment la paix", après que Kiev a accepté une trêve de 30 jours, proposée par les États-Unis.
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"De nombreux éléments d'un accord final ont été convenus": Trump s'exprime avant son entretien avec Poutine
Donald Trump a écrit sur son réseau social Truth Social que "de nombreux éléments d'un accord final ont été convenus" avant son entretien avec son homologue russe Vladimir Poutine, prévu demain matin.
"Mais il reste encore beaucoup à faire", a prévenu le dirigeant américain.
Pour Zelensky, "c'est Poutine qui continue à faire durer cette guerre"
Le président de l'Ukraine Volodymyr Zelensky a déclaré que "c'est Poutine qui continue à faire durer cette guerre". Il reproche à son homologue russe "d'ignorer la proposition" depuis sept jours la proposition d'un cessez-le-feu d'un mois.
"Depuis une semaine, Poutine n'arrive pas à esquisser un 'oui' à la proposition de cessez-le-feu", a déclaré Volodymyr Zelensky
Une proposition qui "vise essentiellement à sauver des vies et à permettre aux diplomates de travailler à la sécurité et à une paix durable", selon le président de l'Ukraine.
Zelensky annonce qu'un drone ukrainien d'une portée de 3.000 kilomètres "a passé avec succès les tests"
Dans son adresse quotidienne sur les réseaux sociaux, le président ukrainien Volodymyr Zelensky a annoncé "une bonne nouvelle concernant les drones longue portée". "Notre drone d'une portée de 3.000 kilomètres a passé avec succès les tests", s'est félicité le dirigeant de l'Ukraine.
"Je remercie les développeurs et les fabricants. Nous développons une gamme de fonctionnalités longue portée. qui contribueront à garantir la sécurité de notre État", a poursuivi Volodymyr Zelensky.
"Nous devons produire plus de missiles et plus de drones", a tout de même précisé le président de l'Ukraine.
Zelensky se félicite que "la coalition de pays prêts à collaborer avec nous pour instaurer une paix juste et durable se renforce"
Sur ses réseaux sociaux, le président de l'Ukraine Volodymyr Zelensky écrit avoir eu une conversation "constructive" avec Emmanuel Macron. Un entretien au cours duquel a été évoqué un éventuel déploiement de forces étrangères en Ukraine.
"La coalition de pays prêts à collaborer avec nous pour instaurer une paix juste et durable se renforce. C'est très important", a estimé le dirigeant ukrainien.
Volodymyr Zelensky poursuit en déclarant que son pays est "prêt à un cessez-le-feu inconditionnel de 30 jours". "Cependant, pour sa mise en œuvre, la Russie doit cesser de poser des conditions", a nuancé le président de l'Ukraine.
"Nous n'avons jamais été aussi proches de la paix", affirme la Maison Blanche
"Nous n'avons jamais été aussi proches de la paix qu'à ce moment", affirme la porte-parole de la Maison Blanche Karoline Leavitt, ajoutant que le président Trump était "déterminé" à mettre fin au conflit en Ukraine.
Emmanuel Macron dit que la Russie doit "prouver qu’elle veut vraiment la paix"
Emmanuel Macron estime dans un message publié sur X que la Russie doit "prouver qu’elle veut vraiment la paix", après que Kiev a accepté une trêve de 30 jours proposée par Washington.
Le chef de l'État indique s'être entretenu avec le président ukrainien Volodymyr Zelensky aujourd'hui.
Londres affirme qu'un "nombre significatif de pays" sont prêts à engager des troupes de maintien d'un cessez-le-feu
Le gouvernement britannique a indiqué qu'un "nombre significatif" de pays étaient prêts à fournir des troupes pour garantir un éventuel cessez-le-feu en Ukraine, dans le cadre de la "coalition des pays volontaires" que tentent de constituer Paris et Londres.
"Nous nous attendons à ce que plus de 30 pays soient impliqués" dans cette coalition, avec "un nombre significatif de pays qui fourniront des troupes, et un groupe plus large (de pays) qui fourniront d'autres contributions", a affirmé un porte-parole du Premier ministre britannique Keir Starmer, deux jours après l'organisation par Londres d'un sommet virtuel de pays alliés de Kiev.
Des responsables militaires des pays soutenant Kiev doivent ainsi se réunir jeudi au Royaume-Uni pour avancer dans ces discussions, a annoncé samedi Keir Starmer.
Outre l'envoi de troupes en Ukraine, que certains pays dont la France et le Royaume-Uni se sont dits prêts à fournir, les contributions attendues pourraient consister en un soutien logistique et technique pour une future force de maintien d'un cessez-le-feu, ou encore l'accueil de personnels sur leur sol, a indiqué le porte-parole de Keir Starmer.
Les services de renseignements russes derrière l'incendie d'un magasin Ikea à Vilnius
L'incendie d'un magasin Ikea en 2024 à Vilnius a été organisé par les services de renseignements militaires russes, a déclaré le parquet lituanien, dénonçant un "acte de terrorisme".
Deux citoyens ukrainiens sont suspectés dans cette affaire, l'un détenu en Lituanie et l'autre en Pologne, a-t-il précisé.
"Il a été établi qu'à travers une série d'intermédiaires (...) les organisateurs de ces crimes se trouvent en Russie et sont liés aux services de renseignement militaire et aux forces de sécurité", a dit le procureur Arturas Urbelis.
Selon le magistrat, les "auteurs" et "intermédiaires" identifiés sont aussi impliqués dans des incendies de commerces commis en Pologne en 2024. "L'enquête du parquet lituanien a confirmé nos soupçons", a réagi le Premier ministre polonais Donald Tusk sur X.
Le Canada a invité Zelensky à participer au sommet du G7 en juin
Le Canada, qui préside le G7 cette année, a invité le président ukrainien Volodymyr Zelensky à participer au prochain sommet qui se tiendra au mois de juin dans l'ouest du Canada, a annoncé lundi la porte-parole du ministère des Affaires étrangères.
Le Premier ministre canadien Mark Carney, entré en fonction vendredi, s'est entretenu avec M. Zelensky et "l'a invité pour le sommet du G7 en juin en Alberta", a précisé la porte-parole.
Des représentants ukrainiens à Londres cette semaine pour une réunion sur les garanties de sécurité
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky déclare avoir ordonné à son ministre de la défense Rustem Umerov de constituer une équipe de négociateurs qui "interagira avec les partenaires sur tous les détails du système de sécurité dont l'Ukraine a besoin et sur la mise en œuvre des décisions approuvées au niveau militaro-politique".
"Cette équipe devrait participer dès cette semaine aux travaux de la réunion des représentants militaires à Londres", ajoute le dirigieant ukrainiens.
Le Premier ministre britannique Keir Starmer avait annoncé la réunion jeudi à Londres des responsables militaires des pays soutenant Kiev pour discuter de la "phase opérationnelle" de leur plan de maintien de la paix en cas de trêve entre Russes et Ukrainiens.
Macron assure que la France et le Canada continueront d'exiger "des engagements clairs" de la Russie
Emmanuel Macron a accueilli le nouveau Premier ministre canadien Mark Carney à l'Élysée peu après midi ce lundi pour un déjeuner de travail.
Dans une prise de parole commune autour du sujet de l'Ukraine, le président français a rappelé que "le Canada et la France sont des puissances de paix", qui continueront d'exiger de la Russie "des engagements clairs".
"Cet engagement commun aux côtés des Ukrainiens a toujours eu pour objectif de parvenir à une pays solide et durable, c'est-à-dire assortie des garanties robustes qui prémunieront l'Ukraine contre toute nouvelle agression russe et permettront d'assurer la sécurité de l'Europe toute entière", a-t-il ajouté.
De son côté, Mark Carney a assuré qu'Ottawa voulait renforcer ses liens avec des "alliés fiables comme la France" quand son interlocuteur parlait d'un "allié de tous les combats" et un "ami unique". "Le Canada répondra toujours présent pour assurer la sécurité de l'Europe et les liens commercieux", a-t-il conclu.
L'armée ukrainienne dit avoir abattu 90 drones lancés par la Russie
La défense aérienne de l'Ukraine a abattu 90 des 174 drones lancés par la Russie lors d'une attaque dans la nuit de dimanche à lundi selon l'armée, rapporte Reuters.
"Les régions d'Odessa, de Kharkiv, de Dnipro, de Kirovohrad, de Soumy, de Tchernihiv et de Kiev ont été touchées par l'attaque russe", écrit l'armée sur la messagerie Telegram.
L'attaque a fait un blessé parmi les civils, provoqué des dégâts dans un jardin d'enfants, un logement, un magasin et un véhicule, a énuméré le gouverneur d'Odessa, Oleh Kiper, toujours sur Telegram. Environ 500 habitants de la banlieue d'Odessa ont été privés d'électricité, des drones ayant touché des infrastructures énergétiques d'après lui.
Le ministère russe de la Défense annonce de son côté que ses forces ont pris le village de Stepove, dans la région ukrainienne de Zaporijjia.
Le ministre des Affaires étrangères Jean-Noël Barrot à Bruxelles pour rencontrer ses homologues européens
Les ministres des Affaires étrangères de l'Union européenne se retrouvent ce lundi à Bruxelles pour discuter de l'Ukraine. "C'est un conseil important où nous allons prendre des décisions pour continuer de soutenir la résistance et alourdir le coût pour la Russie de sa guerre d'agression", a assuré le chef de la diplomatie française, Jean-Noël Barrot sur place.
Il a évoqué d'une part "un soutien financier de 4,5 milliards d'euros qui va parvenir aux Ukrainiens au mois de mars" et d'autre part "la reconduction des sanctions qui visent 2.400 Russes en frappant leurs avoirs et infligeant une interdiction de circulation".
La Russie confirme que Trump et Poutine se parleront au téléphone mardi
Comme l'a annoncé Donald Trump dans la nuit de dimanche à lundi depuis Air Force One, le Kremlin confirme que Vladimir Poutine s'entretiendra mardi au téléphone avec son homologue américain.
Ce sera leur deuxième appel officiel depuis le retour du républicain à la Maison Blanche en janvier. "Cette conversation est effectivement en préparation", a indiqué le porte-parole de la présidence russe Dmitri Peskov lors d'un briefing quotidien auquel participe l'AFP.
L'Afrique du Sud assure partager la vision de Trump sur l'Ukraine par souci d'apaisement de leur relation
Le président sud-africain Cyril Ramaphosa assure ce lundi que l'"amélioration de la relation" avec les États-Unis est une "priorité" après l'expulsion de son ambassadeur Ebrahim Rasool dans une énième attaque de Washington envers Pretoria depuis le retour de Donald Trump.
Dans un souci d'apaisement, il souligne que son pays partage la même ligne s'agissant de l'Ukraine. "Le seul moyen de résoudre le conflit entre l'Ukraine et la Russie est de recourir à des moyens pacifiques", affirme-t-il à propos de la visite officielle de Volodymyr Zelensky en Afrique du Sud, le 10 avril.
"Nous pensons que c'est précisément le même message que le président Trump et les États-Unis ont transmis au président Zelensky. Nous sommes donc unis sur ce point. Nous avons le même objectif", précise Cyril Ramaphosa.
Quels sujets abordés lors de la discussion Trump-Poutine mardi?
Les présidents américain et russe vont se téléphoner mardi pour discuter de la situation en Ukraine, comme l'a annoncé Donald Trump dans la nuit de dimanche à lundi depuis Air Force One.
Les négociateurs chargés de mettre fin à la guerre entre la Russie et l'Ukraine ont déjà discuté du "partage de certains actifs" selon le locataire de la Maison Blanche.
"Nous parlerons des terres, nous parlerons des usines de production d'énergie", a-t-il ajouté face aux journalistes présents à bord.
Ces discussions avec Vladimir Poutine vont se dérouler sans le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, alors que l'armée de Moscou a repris l'avantage dans la région russe de Koursk ces derniers jours. Kiev occupait la zone depuis août dernier.
"Rendez-nous la statue de la Liberté": Glucksmann reproche aux Américains d'avoir "basculé du côté des tyrans"
Le leader de Place Publique Raphaël Glucksmann a notamment fustigé la position américaine en Ukraine dimanche lors de son discours de clôture du congrès de son parti.
"Nous allons dire aux Américains qui ont choisi de basculer du côté des tyrans, aux Américains qui virent les chercheurs pour avoir fait preuve de liberté scientifique: 'Rendez-nous la statue de la Liberté. On vous en a fait cadeau, mais apparemment vous la méprisez. Alors elle sera très bien ici chez nous'", a-t-il déclaré sous les acclamations de quelque 1.500 militants.
"La deuxième chose qu'on va dire aux Américains c'est: 'Si vous voulez virer vos meilleurs chercheurs, si vous voulez virer tous les gens qui, par leur liberté et leur sens de l'innovation, leur goût du doute et de la recherche, ont fait de votre pays la première puissance mondiale, et bien, nous, nous allons les accueillir'", a-t-il poursuivi.
Des soldats ukrainiens racontent leur retraite "catastrophique" de la région russe de Koursk
La BBC publie ce lundi le témoignage de cinq soldats ukrainiens engagés dans la région russe de Koursk, d'où l'armée de Kiev se retire après l'avoir en partie contrôlé depuis août. Ils racontent un retrait "catastrophique", alors que Moscou a repris l'avantage dans la zone ces derniers jours.
"Il y a quelques jours, nous avons reçu l'ordre de quitter les lignes de défense dans une retraite organisée", raconte l'un d'eux, précisant que la Russie avait rassemblé une force importante pour reprendre la ville-clé de Soudja, "y compris un grand nombre de soldats nord-coréens".
"L'ennemi a détruit des dizaines d'unités d'équipement" et les épaves ont "créé des embouteillages sur les voies d'approvisionnement", poursuit-il. "La logistique ne fonctionne plus: les livraisons organisées d'armes, de munitions, de nourriture et d'eau ne sont plus possibles. Nous avons failli mourir plusieurs fois", confirme un autre, qui a réussi à quitter Soudja de nuit à pied.
"Toute la zone est sous le feu de l'ennemi avec des drones (déployés) 24 heures sur 24", expliquait un troisième, le 9 mars dernier.
En fin de semaine dernière, le président ukrainien Volodymyr Zelensky a reconnu une situation "très difficile" pour ses soldats dans la région de Koursk, tout en démentant tout risque d'encerclement dans cette zone.
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Il n'y a "pas de panique à avoir" malgré la "menace russe" selon le député François Ruffin
Le député François Ruffin (Picardie Debout) a estimé qu'il n'y avait "pas de panique à avoir" face à "une menace russe", pourtant bien réelle selon lui, dans un contexte de désengagement des États-Unis sur le dossier ukrainien.
"Il y a une menace russe, mais il ne faut pas faire penser qu'il y a le risque que l'armée russe soit demain à Paris ou à Berlin. En trois ans de guerre, elle n'a pas atteint Kiev, a-t-il rappelé sur Télématin ce lundi.
"Il s'agit de se préparer à des conflits possibles avec les Russes, mais cela ne va pas se dérouler sur le territoire français. Il faut y aller avec mesure, pas dans un sentiment de panique", assure-t-il.
Les États-Unis s'attendent à "une discussion vraiment bonne et positive" avec Poutine mardi
Le président américain Donald Trump a fait savoir dans la nuit qu'il prévoyait de s'entretenir mardi avec son homologue russe Vladimir Poutine à propos de la question de l'Ukraine.
L'envoyé spécial américain Steve Witkoff, dont le pays fait pression sur la Russie pour qu'elle accepte un cessez-le-feu avec Kiev, s'attendait dimanche à "une discussion vraiment bonne et positive cette semaine" entre les deux dirigeants.
Moscou, Kiev et Washington "veulent que tout cela se termine", a assuré le diplomate sur CNN.
Le nouveau Premier ministre canadien doit évoquer la question de l'Ukraine avec Macron lundi
Emmanuel Macron reçoit le nouveau Premier ministre canadien Mark Carney ce lundi à l'Élysée pour un déjeuner de travail. Ils travailleront "à bâtir des liens économiques, commerciaux et de défense plus solides".
Pour son premier déplacement à l'étranger, le successeur de Justin Trudeau doit discuter avec le président français notamment de "la guerre d'agression menée par la Russie contre l'Ukraine" et des "projets au coeur" du "partenariat stratégique" entre les deux pays, précise l'Élysée.
Des échanges qui se tiendront dans un contexte de fortes tensions entre son pays et les États-Unis de Donald Trump.
Macron réclame une "pression claire" sur la Russie qui "ne donne pas l'impression de vouloir la paix sincèrement"
Samedi, Emmanuel Macron a dit vouloir mettre une "pression claire" sur la Russie qui "ne donne pas l'impression de vouloir la paix sincèrement", lors d'une prise de parole à l'issue de la réunion pour la paix et la sécurité en Ukraine, qui s'est tenue en visioconférence, a appris BFMTV de l'Élysée.
"La Russie ne donne pas l'impression de vouloir la paix sincèrement. Elle ne répond pas à la proposition des États-Unis et de l'Ukraine. Elle intensifie les combats. Le président Poutine veut tout obtenir, puis négocier", a déploré Emmanuel Macron en début de week-end.
"C'est maintenant que se joue notre stratégie de paix par la force. Si nous voulons la paix, il faut que la Russie réponde clairement et que la pression soit claire, en lien avec les États-Unis, pour obtenir ce cessez-le-feu", juge le chef de l'État.
Les États-Unis réclament une trêve au plus vite et ont exercé une pression considérable sur le président ukrainien Volodymyr Zelensky, qui a accepté mardi une cessation des hostilités de 30 jours. Mais le président russe Vladimir Poutine a évoqué des "questions importantes" à régler avant tout cessez-le-feu.
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Moscou réitère vouloir des garanties "en béton" pour tout accord de paix avec Kyiv
Moscou exigera des garanties "en béton" dans le cadre d'un quelconque accord de paix avec Kyiv, dont la certitude que l'Ukraine n'intégrera pas l'Otan, a déclaré un ministre adjoint russe des Affaires étrangères, Alexander Grouchko, dans un entretien au journal Izvestia publié ce lundi 17 mars.
"Nous demanderons que des garanties sécuritaires en béton fassent partie d'un accord", a-t-il dit, sans mentionner la proposition de trêve de 30 jours formulée par les États-Unis et acceptée la semaine dernière par l'Ukraine au cours d'une réunion en Arabie saoudite entre représentants de haut rang.
"Parmi ces garanties doivent figurer le statut neutre de l'Ukraine et le refus des pays de l'Otan de l'accepter au sein de l'Alliance", a-t-il ajouté. Le président russe Vladimir Poutine a déclaré jeudi que Moscou soutenait, sur le principe, une trêve dans le conflit avec Kyiv mais a suggéré que le projet de Washington devait être remanié.
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Volodymyr Zelensky remplace le chef de l'état-major des forces ukrainiennes
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a remplacé le chef d'état-major des forces armées nationales, selon un décret publié dimanche, au moment où les troupes de ukrainiennes sont en difficulté sur le front.
L'actuel chef d'état-major Anatoly Barguylevytch est limogé et son poste est attribué Andriï Gnatov, peut-on lire dans le décret.
Dans un communiqué, l'état-major a expliqué que le général Gnatov avait été chargé d'accroître "l'efficacité de la gestion verticale" des troupes, en particulier "la réorganisation et la mise en oeuvre de corps d'armée".
Il devra aussi améliorer "l'application" des décisions de l'équipe du commandant en chef suprême, le président Volodymyr Zelensky, et apporter de "l'expérience de combat" dans le commandement.
Le commandant en chef de l'armée de Kiev, Oleksandre Syrsky, reste en poste.
Donald Trump "va parler" avec Vladimir Poutine ce mardi pour "mettre fin à la guerre"
Bonjour à tous et bienvenue dans ce direct consacré à la guerre en Ukraine et aux discussions diplomatiques en cours pour parvenir à un accord de trêve, plus de trois ans après l'invasion russe.
Le président américain Donald Trump a fait savoir qu'il prévoyait de s'entretenir mardi avec son homologue russe Vladimir Poutine.
"Je vais parler au président Poutine mardi. Beaucoup de travail a été effectué au cours du week-end", a-t-il déclaré dimanche en fin de soirée à des journalistes présents à bord de l'avion présidentiel Air Force One qui le ramenait à Washington depuis la Floride. "Nous parlons de cela, de partages de certains avoirs", a-t-il détaillé, évoquant des "terres" et des "usines électriques".
"Nous voulons voir si nous pouvons mettre fin à la guerre. Peut-être que nous le pouvons, peut-être que non, mais je pense que nous avons de grandes chances", a ajouté Donald Trump.
Des représentants américains et ukrainiens ont convenus la semaine dernière d'un plan de trêve de 30 jours. Un projet que Vladimir Poutine a dit soutenir sur le principe tout en suggérant qu'il devait être remanié.