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Politique

Glucksmann demande aux Américains de rendre la statue de la Liberté après avoir "basculé du côté des tyrans"

La statue de la Liberté, dont Gustave Eiffel a créé l'ossature en fer, le 13 décembre 2022 à New York

La statue de la Liberté, dont Gustave Eiffel a créé l'ossature en fer, le 13 décembre 2022 à New York - JOHN MOORE © 2019 AFP

Le leader de Place Publique Raphaël Glucksmann a notamment fustigé la position américaine en Ukraine dimanche 16 mars lors de son discours de clôture du congrès de son parti.

"Rendez-nous la statue de la Liberté!" Le leader de Place Publique Raphaël Glucksmann s'est adressé dimanche 16 mars aux "Américains qui ont choisi de basculer du côté des tyrans", lors de son discours de clôture du congrès de son parti Place publique.

"Nous allons dire aux Américains qui ont choisi de basculer du côté des tyrans, aux Américains qui virent les chercheurs pour avoir fait preuve de liberté scientifique, 'rendez-nous la statue de la Liberté. On vous en a fait cadeau, mais apparemment vous la méprisez. Alors elle sera très bien ici chez nous'", a-t-il affirmé sous les acclamations de quelque 1.500 militants.

Symbole des États-Unis, l'imposante statue de la Liberté, réalisée par le Français Auguste Bartholdi et l'ingénieur Gustave Eiffel, a été offerte par le peuple français aux Américains, en signe d'amitié, et dévoilée le 28 octobre 1886 pour le centenaire de la Déclaration d'indépendance américaine. Elle est située à New York, sur Liberty Island, au sud de Manhattan.

Haut de 46,05 m sans le socle (93 m socle compris), le monument pèse 254 tonnes. Il a été construit à Paris avant d'être démonté en 350 pièces réparties dans 210 caisses. En 1885, la statue a ensuite été acheminée en Normandie par train, pour quitter la France par bateau et arriver à New York le 17 juin de cette année-là.

Contre le désengagement de Trump sur l'Ukraine

Raphaël Glucksmann, fervent défenseur de l'Ukraine, a déploré le désengagement de Donald Trump dans le conflit qui oppose l'Ukraine à la Russie.

"La deuxième chose qu'on va dire aux Américains c'est 'si vous voulez virer vos meilleurs chercheurs, si vous voulez virer tous les gens qui, par leur liberté et leur sens de l'innovation, leur goût du doute et de la recherche, ont fait de votre pays la première puissance mondiale, et bien, nous, nous allons les accueillir'", a-t-il poursuivi.

L'eurodéputé a par ailleurs lancé un appel "à la résistance démocrate" pour contrer "le fan club de Trump et de Musk dans notre pays", c'est-à-dire l'extrême droite à ses yeux.

Gabriel Joly avec AFP