DIRECT. Vote de confiance: Emmanuel Macron nommera un successeur à François Bayrou "dans les tout prochains jours"

L'ESSENTIEL
- L'Assemblée nationale, réunie aujourd'hui en session extraordinaire par le président de la République, a voté contre la confiance pour François Bayrou. Le Premier ministre a été largement défait. Il n'a récolté que 194 voix pour et 384 vois contre. Lire la brève
- Le chef du gouvernement, qui a revendiqué devant les députés avoir voulu "cette épreuve de vérité", présentera demain sa démission au chef de l'État. Lire l'article
- Coup de poker, charge contre les boomers, oppositions braquées... Le récit des 14 jours qui ont mené à la chute du Premier ministre après huit mois à Matignon. Lire l'article
- Éric Lombard, Catherine Vautrin, Gérald Darmanin, Olivier Faure...Les noms de son potentiel successeur sont égrainés et les regards sont déjà tournés vers la suite. Lire l'article
- Le président des députés LR Laurent Wauquiez tout comme son homologue à Renaissance Gabriel appellent à des "compromis" pour parvenir à obtenir un budget à l'automne. Lire l'article
Pour Alexis Corbière, François Bayrou a "pris une rouste sans précédent"
Le Premier ministre a pris "une rouste sans précédent", observe le député Alexis Corbière, ancien compagnon de route de Jean-Luc Mélenchon, sur BFMTV.
"Ce qu'a voulu faire François Bayrou et Michel Barnier, ça ne marche pas", juge encore l'élu (L'Après) qui siège parmi le groupe écologiste.
"Si vous me dites qu'il y a un nouveau personnage qui vient faire la même chose, je vous l'annonce ici. Ça ne marchera pas plus", avance encore Alexis Corbière.
Pour Valérie Pécresse, "la nomination rapide d'un nouveau Premier ministre s'impose"
La présidente de la région Île de France Valéric Pécresse plaide pour "la nomination rapide d’un nouveau Premier ministre" qui devra "rechercher une majorité de non-censure pour adopter le budget et proposer un contrat de gouvernement".
"Le moment est venu": Olivier Faure appelle à nouveau Emmanuel Macron à nommer un Premier ministre
Le premier secrétaire du parti socialiste fait à nouveau une offre de service à Emmanuel Macron.
"Le moment est venu" pour nommer un Premier ministre de gauche en remplacement de François Bayrou, désormais renversé par les députés, lance Olivier Faure sur TF1.
"La bonne cuisine, ce n'est pas simplement de repasser les plats en changeant la salade", insiste encore le député de Seine-et-Marne, jugeant qu'il est "temps pour la gauche de gouverner à nouveau ce pays".
Bruno Retailleau est "vacciné" contre une nouvelle dissolution
Le président des LR ne veut pas envisager l'hypothèse d'une nouvelle dissolution. "Je suis vacciné", indique ainsi Bruno Retailleau sur France 2.
Quant à l'hypothèse d'une élection présidentielle anticipée, souhaitée par plusieurs membres de son camp comme Valérie Pécresse ou David Lisnard, le locataire de la place Beauvau indique ne pas la trouver "sérieuse".
Bruno Retailleau à Matignon? "Je ne suis pas sur les rangs", assure le président des LR
Bruno Retailleau n'est pas officiellement candidat pour remplacer François Bayrou. "Je ne suis pas sur les rangs", avance le président des LR sur France 2.
Le locataire de la place Beauvau appelle cependant à nommer un Premier ministre "le plus vite" qui est prêt à travailler "pour plus de sécurité, moins d'immigration et pour travailler plus en gagnant plus".
Après la chute de François Bayrou, retrouvez notre émission spéciale sur BFMTV
Après le renversement du Premier ministre, BFMTV vous propose une soirée exceptionnelle. Présentée par Maxime Switek et Apolline de Malherbe, les chefs de partis Olivier Faure, Fabien Roussel et Manuel Bompard s'exprimeront notamment sur notre antenne.
Vote de confiance: abstention, vote pour, votre contre... Le détail du vote des députés
Voici le détail du scrutin public du vote de confiance pour François Bayrou publiée sur le site de l'Assemblée nationale.
Tous les députés RN ont voté contre la confiance tous comme les députés LFI, PS, communistes, et écologistes.
Tous les députés Renaissance ont voté pour la confiance, à l'exception de Violette Spillebout qui s'est abstenue.
Les élus LR, eux, sont particulièrement divisés. 27 ont soutenu le Premier ministre dont leur président Laurent Wauquiez. 13 ont voté contre à l'instar d'Ian Boucard ou de Fabrice Brun.
9 d'entre eux se sont abstenus. En tout 364 députés ont voté contre la confiance. Seuls 194 ont soutenu le Premier ministre. 15 d'entre eux
Gabriel Attal demande à Emmanuel Macron de désigner "un négociateur" pour trouver "un accord d'intérêt général"
Après avoir appelé à un "accord d'intérêt général" entre "les forces républicaines" pour les 18 mois à venir, Gabriel Attal souhaite qu'Emmanuel Macron désigne un "négociateur" pour parvenir à cet accord.
Le but serait de parvenir à des "compromis" sur le budget avant de nommer un Premier ministre.
Ce "négociateur" qui acterait dès le départ qui ne sera pas Premier ministre "serait chargé de réunir dès demain et pendant trois à quatre semaines, l'ensemble des chefs de partis représentés à l'Assemblée 24 heures sur 24, sept jours sur sept, pour s'entendre sur un accord", explique le président des députés Renaissance auprès du Parisien.
Marine Tondelier demande à Emmanuel Macron de recevoir les chefs des partis de gauche avant de nommer un nouveau Premier ministre
La secrétaire national des Écologistes Marine Tondelier demande au chef de l'État de recevoir tous les chefs des partis de gauche avant de nommer un Premier ministre sur BFMTV.
Après avoir été pioché dans le camp des LR avec Michel Barnier puis dans le bloc central avec Michel Barnier, les socialistes et les écologistes exhortent Emmanuel Macron à nommer l'un des leurs à Matignon.
François-Xavier Bellamy ne veut "s'associer au parti socialiste" dans un futur gouvernement
Après les propos de Laurent Wauquiez à la tribune de l'Assemblée nationale qui a appelé à "des compromis", le vice-président délégué des LR François-Xavier Bellamy explique au micro de BFMTV "refuser de s'associer au parti socialiste".
Le président des députés LR a cependant précisé lors de son discours dans l'hémicycle qu'il n'acceptera "jamais" le programme du Nouveau front populaire dans un gouvernement.
Emmanuel Macron nommera un successeur à François Bayrou "dans les tout prochains jours"
Dans un communiqué de presse, Emmanuel Macron indique "prendre acte" de la chute de Bayrou. Il indique également qu'il nommera son successeur "dans les tout prochains jours".
Avant le mouvement du 10 septembre et le mot d'ordre "Macron démission", le président veut "accélérer"
La pression sur Emmanuel Macron monte alors que les appels à la dissolution se font de plus en plus nombreux. La France insoumise va déposer demain une motion de destitution contre le chef de l'État, le tout sur fond du mouvement du 10 septembre qui inquiète l'exécutif.
"Le président voulait temporiser mais le calendrier social s’accélère", reconnaît un interlocuteur du chef de l'État auprès de BFMTV.
"Il faut accélérer, sinon mercredi le mot d’ordre sera 'Macron démission' dans les cortèges".
"S’il sait déjà qui sera le Premier ministre, pourquoi attendre?" pour le nommer se demande encore ce proche du chef de l'État.
13 députés LR ont voté contre la confiance à François Bayrou, 9 se sont abstenus
Sans grande surprise, les députés LR se sont divisés sur leur soutien au gouvernement de François Bayrou.
En dépit de la présence de ministres de droite au sein de l'exécutif, 13 élus LR ont voté contre et 9 se sont abstenus sur un groupe qui compte 49 députés.
Le président des députés LR Laurent Wauquiez a voté pour la confiance tout en revendiquant "la liberté de vote" de ses élus.
Pour Mathilde Panot, "Monsieur Bayrou voulait une heure de vérité" et "il l'a"
La présidente des députés LFI salue le résultat du vote de confiance à l'Assemblée nationale.
"Monsieur Bayrou voulait une heure de vérité, je crois qu'il l'a", a griffé Mathilde Panot.
"Dès demain", le mouvement déposera une motion de destitution contre Emmanuel Macron.
Après la chute de François Bayrou, Boris Vallaud évoque un moment "triste" et "grave"
Après la chute de François Bayrou, le président des députés PS Boris Vallaud parle d'un moment "assez triste" et "assez grave" depuis l'Assemblée nationale.
Le député des Landes juge que "depuis plusieurs mois, au fond nous n'avons reçu qu'indifférence, silence et trahison de la part de celui qui avait pu faire adopter un budget".
François Bayrou renversé: pour Jean-Luc Mélenchon, Emmanuel Macron doit "lui aussi partir"
Après l'annonce de la chute du gouvernement de François Bayrou, Jean-Luc Mélenchon parle de "victoire et de soulagement" sur X.
"Macron est désormais en première ligne face au peuple. Lui aussi doit partir", écrit encore le fondateur de La France insoumise.
Avec 364 voix contre la confiance, François Bayrou largement renversé par l'Assemblée
Voici le détail du vote de confiance sollicité par François Bayrou. Le Premier ministre qui devait obtenir la majorité des suffrages exprimés a récolté seulement 194 voix pour le soutenir et 364 voix contre la confiance.
Sur 589 députés, 573 se sont déplacés pour voter et 558 se sont exprimés. 15 députés se sont abstenus.
Le gouvernement de François Bayrou renversé, les députés ne lui accordent pas la confiance
La présidente de l'Assemblée nationale vient de monter à la tribune pour annoncer les résultats du vote de confiance. François Bayrou n'a pas remporté son pari et n'a pas réussi à obtenir la majorité des suffrages des députés.
Conformément à l'article 50 de la Constitution, le Premier ministre doit remettre la démission de son gouvernement à Emmanuel Macron. Il le fera demain, comme l'a appris BFMTV plus tôt dans la journée.
Yaël Braun-Pivet suspend la séance, les députés commencent à voter
Après une très courte réponse aux groupes politiques, François Bayrou vient de quitter la tribune. La présidente de l'Assemblée nationale Yaël Braun-Pivet vient de suspendre la séance.
Les députés vont commencer à voter dans une salle attenante à l'hémicycle. Ils peuvent voter jusqu'à 18h50.
Les bulletins seront ensuite dépouillés et le résultat du vote de confiance annoncé.
François Bayrou répond aux députés et les "appelle à sortir de cette image de mépris"
Après avoir écouté tous les groupes politiques, le Premier ministre appelle les députés à "sortir de l'image de violence et de mépris" de l'Assemblée nationale.
Le chef en profite pour remercier les membres de son gouvernement.
"Nous n'avons pas eu une seule crise, pas une seule tension. Ce n'est pas facile quand on voit la diversité du gouvernement et ses poids-lourds", conclut tout sourire François Bayrou, évoquant "9 mois de profond bonheur".
Mathilde Panot promet que "tous ceux qui sauveront" Emmanuel Macron "tomberont"
"Tous ceux qui sauveront Macron tomberont", lance à la tribune Mathide Panot pour conclure son intervention.
La présidente des députés LFI appelle à la démission d'Emmanuel Macron. Son groupe va déposer demander un texte pour chercher à la destituer.
"Le peuple est pressé, il a tout à inventer", conclut la députée du Val-de-Marne.
Mathilde Panot accuse Emmanuel Macron et François Bayrou "d'oligarchie rapace"
Mathilde Panot revient sur le bilan d'Emmanuel Macron après 8 ans au pouvoir et les 9 mois de François Bayrou à Matignon.
"Vous resterez dans l'histoire comme cette oligarchie rapace qui ne permet pas aux gens de profiter de la vie", tance la présidente des députés insoumis.
"Vous êtes un danger pour le pays", accuse encore la députée du Val-de-Marne, jugeant que "l'extrême droite est l'assurance-vie" du socle commun.
Pour Mathilde Panot, Emmanuel Macron "gouverne par la peur"
C'est maintenant au tour de Mathilde Panot de monter à la tribune. La présidente des députés La France insoumise accuse "le macronisme de gouverner par la peur".
"Nous nous félicitons de n'avoir voté aucun budget depuis 8 ans", avance encore la députée du Val-de-Marne, jugeant que "les plus grands drogués à la dépense publique ces dernières années, ce sont les grands patrons".
"Mais François Bayrou appartient désormais au passé", se félicite la présidente des élus insoumis à l'Assemblée.
Gabriel Attal défend "un accord d'intérêt général" avec "toutes les forces républicaines"
Soucieux de sortir de la crise politique et d'éviter une nouvelle dissolution, Gabriel Attal appelle à rédiger "une feuille de route précise que tous les forces républicaines pourront accepter".
Nous devons avoir un "accord d'intérêt général" pendant 18 mois jusqu'à la prochaine présidentielle, juge encore le président des députés Renaissance.
Gabriel Attal appelle à "un compromis" et à "des convergences"
Comme Laurent Wauquiez, le président des députés LR, Gabriel Attal appelle à "un compromis" avec la gauche, sans la citer explicitement.
"Les compromis, ce sont des courages. Je tends la main. Trouvons des convergences", insiste le président des députés Renaissance.
"La politique est malade": Gabriel Attal s'inquiète que les Français ne "croient plus" en leurs élus
Après Marine Le Pen, le président des députés Renaissance monte à la tribune.
"La politique est malade des certitudes, des lignes rouges, des oukazes, des intransigeances", s'agace Gabriel Attal.
"La France étouffe et les Français ne croient plus en la politique", s'inquiète encore l'ancien Premier ministre.
"Pas une option mais une obligation": Marine Le Pen exhorte Emmanuel Macron à une nouvelle dissolution
La présidente des députés RN juge que le chef de l'État doit "convoquer de nouvelles élections et laisser le pays choisir".
La dissolution n'est "pas une option mais une obligation", insiste Marine Le Pen. "Sans dissolution, Emmanuel Macron bloque le pays".
Plus d'informations ici.
En cas de Premier ministre issu du socle commun, Marine Le Pen ne voit pas comment "il passerait" le budget
Marine Le Pen met en garde Emmanuel Macron. À ses yeux, la nomination d'un nouveau Premier ministre issu du socle commun "signerait l'enlisement institutionnel du pays". Pour elle, un nouveau chef du gouvernement avec un tel profil "ne passerait probablement pas la discussion budgétaire".
La présidente des députés RN réclame donc une nouvelle dissolution dans laquelle elle voit "l'intérêt supérieure de la Nation".
Pour Marine Le Pen, la gauche comme la droite sont "coupables" de "l'effondrement général"
"Dirigeants de droite, comme de gauche, vous êtes coupables", lance Marine Le Pen, sous les applaudissements de son groupe.
"Vous ne pouvez pas pleurer devant les caméras les conséquences des méfaits que vous avez vous-même commis", attaque encore la présidente des députés RN, jugeant François Bayrou "comptable des dettes" et de "l'effondrement général" de la France.
Marine Le Pen salue "la fin de l'agonie d'un gouvernement fantôme"
Marine Le Pen monte maintenant à la tribune pour répondre à François Bayrou.
Elle évoque "un moment de vérité" et voit dans la chute très probable de François Bayrou "la fin de l'agonie d'un gouvernement fantôme".
Éric Ciotti accuse François Bayrou et Emmanuel Macron d'être "les artisans de la débâcle française"
C'est maintenant au tour d'Éric Ciotti, le président des députés Union des droites de prendre la parole.
"Vous n'êtes pas l'homme du redressement. Vous êtes au contraire, avec Emmanuel Macron, les artisans de la débâcle française", tance l'allié de Marine Le Pen à la tribune, en s'adressant à François Bayrou.
"Vous craquez des allumettes sur des flaques de kérosène depuis huit ans, mais nous devrions vous faire confiance pour éteindre l'incendie?", lui demande encore Éric Ciotti.
Pour Jean-Luc Mélenchon, Emmanuel Macron est "maintenant en première ligne face au peuple"
Le fondateur de La France insoumise qui est présent dans les tribunes de l'Assemblée nationale s'exprime dans les colonnes du Parisien.
"Emmanuel Macron est maintenant en première ligne face au peuple", juge Jean-Luc Mélenchon.
"Je crache du feu", avance encore l'ex candidat à la présidentielle, à la veille d'un dépôt d'un texte pour destituer le président.
La députée macroniste Violette Spillebout annonce qu'elle s'abstiendra de soutenir François Bayrou
Co-rapporteure de la commission d'enquête sur Notre-Dame-de-Bétharram, la députée Renaissance Violette Spillebout a annoncé cette après-midi qu'elle s'abstiendrait de voter la confiance pour François Bayrou.
L'élue du Nord se dit choquée des propos du Premier ministre ce samedi dans l'émission C à vous.
"J’ai été profondément choquée qu’il n’ait pas eu un mot pour les victimes de violences physiques, psychologiques et sexuelles dans les écoles, et qu’il ait nié avec tant de mépris la qualité du travail transpartisan de la commission", regrette Violette Spillebout.
Le patron des députés Horizons appelle à "ne pas aggraver une situation catastrophique"
C'est au tour du président des députés Horizons Paul Christophe de s'exprimer.
L'ancien ministre des Solidarités de Michel Barnier appelle à" pas chercher un budget miracle qui n'existe pas". "Nous ne devons pas aggraver une situation catastrophique", juge encore ce proche d'Édouard Philippe.
En cas de chute, François Bayrou remettra sa démission à Emmanuel Macron demain
Si le Premier ministre n'obtient pas la confiance ce soir, ce qui est le scénario le plus probable, il remettra sa démission au chef de l'État demain, a appris BFMTV auprès de sources concordantes.
Plus d'informations ici.
Pour le président des députés Modem, "la dette est le combat de la vie" de François Bayrou
Après une suspension d'une dizaine de minutes, c'est maintenant au président des députés Modem de monter à la tribune.
"La dette, c'est le combat de la vie de François Bayrou", défend Marc Fesneau, un très proche du Premier ministre, en appelant notamment à "ne pas combler la dette avec encore plus d'impôts".
Pour Marine Le Pen, Emmanuel Macron est le "promoteur de l'instabilité"
Tandis que les socialistes ont à nouveau rappelé à Emmanuel Macron qu'ils étaient "prêts" à gouverner, Marine Le Pen veut mettre la pression sur le chef de l'État pour de nouvelles élections législatives.
"En refusant la dissolution, c'est lui qui sera le promoteur de l'instabilité", tance la présidente des députés RN sur LCI.
Mais dans l'hypothèse d'un nouveau Premier ministre nommé prochainement, Marine Le Pen pose déjà ses conditions pour ne pas le renverser: "que les impôts n'augmentent pas sur les Français" et qu'on fasse "des économies sur des dépenses extrêmement toxiques" comme l'aide médicale d'État (AME).
"Un final sans panache": pour Marine Tondelier, François Bayrou n'a "même pas essayé" de convaincre
Pour la patronne des écologistes, le discours de François Bayrou à la tribune correspondait à "un final sans panache".
"Le discours que vient de prononcer François Bayrou était plus court qu’attendu. Comme s’il n’essayait même pas de se donner les moyens de convaincre", observe Marine Tondelier sur X.
Pour la présidente des députés écologistes, le départ de François Bayrou est "un soulagement"
Après Laurent Wauquiez, c'est au tour de la présidente des députés écologistes Cyrielle Chatelain de prendre la parole.
"Votre départ est un soulagement. Il serait presque une satisfaction, s’il n’était pas accompagné par l’inquiétude de la suite", explique-t-elle à la tribune.
"La logique voudrait qu’après la fin précoce du gouvernement Attal, la censure de Michel Barnier et l’échec de votre gouvernement, enfin, les choses changent" et qu'Emmanuel Macron nomme un Premier ministre de gauche, lance encore Cyrielle Chatelain.
La séance est dans la foulée suspendue pour quelques minutes.
Laurent Wauquiez appelle à "des compromis" avec des "gens qui ne partagent pas forcément les mêmes opinions"
Soucieux de sortir de la crise politique, Laurent Wauquiez juge que "la situation suppose des compromis".
Nous devons discuter avec "des gens avec qui on ne partage pas forcément les mêmes opinions mais il faut se mettre autour de la table pour un programme de travail", insiste encore le président des députés LR, faisant un nouvel appel du pied aux socialistes.
Et d'appeler à un méthode: le futur Premier ministre doit "discuter du programme de travail et après les groupes politiques décident en leur âme et confiance" de le soutenir, de participer à son gouvernement ou de le censurer.
Pour Laurent Wauquiez, François Bayrou n'a pas écouté "la France qui travaille"
Laurent Wauquiez accuse François Bayrou "d'augmentations d'impôts déguisées".
"Si vous aviez écouté la France qui travaille, vous auriez le soutien plein des députés LR", juge encore le président des députés de droite, en rappelant que certains élus de son groupe voteront contre la confiance ou vont s'abstenir.
"La défense de la France qui travaille n'a pas été écoutée", accuse encore le député de Haute-Loire.
Laurent Wauquiez accuse Jean-Luc Mélenchon de "n'attendre que le chaos"
"La France insoumise est le premier danger politique pour la France", attaque Laurent Wauquiez.
Jean-Luc Mélenchon "n'attend que le chaos", accuse encore le président des députés LR. Le député de Haute-Loire rappelle comme il l'a déjà fait à plusieurs reprises que les élus de droite ne siègeront pas dans un gouvernement avec des insoumis ou dans un gouvernement qui appliquerait le programme du Nouveau front populaire, y compris pour un gouvernement socialiste.
Sur BFMTV, ce jeudi, Laurent Wauquiez avait cependant assuré qu'il ne "censurerait pas un gouvernement socialiste".
Laurent Wauquiez s'inquiète de "la voie de l'instabilité" politique
Après Boris Vallaud, c'est maintenant le président des députés LR Laurent Wauquiez qui monte à la tribune.
Il commence par évoquer "sa tristesse", s'inquiètant que la France soit sur "la voie de l'instabilité". "L'instabilité politique est un poison économique", insiste encore le député de Haute-Loire.
"C'est désormais à la gauche de gouverner": les socialistes prêts à "servir" à Matignon
"C'est désormais à la gauche de gouverner", lance à la tribune Boris Vallaud.
"Nous n'avons qu'une exigence : servir" la France, exhorte encore le président des députés socialistes, avant de dresser une méthode possible pour entrer à Matignon.
"C'est au Parlement, sans recours au 49.3, que nous rechercherons des majorités texte par texte", avance encore le député des Landes.
"Nous sommes prêts, qu'il vienne nous chercher", conclut Boris Vallaud, en s'adressant à Emmanuel Macron.
Plus d'informations ici.
Boris Vallaud accuse François Bayrou de "sacrifier les Français"
Les socialistes ont déjà annoncé à plusieurs reprises qu'ils voteront contre la confiance pour François Bayrou.
"Monsieur le Premier ministre, vous ne ferez pas de votre défaite, une victoire", tance Boris Vallaud, le président des députés PS, jugeant qu'il ne suffit pas d'être "centriste pour être central".
"Derrière votre geste politique, votre faux sacrifice en dissimule un vrai : celui des Françaises et des Français", accuse le numéro un des élus socialistes à l'Assemblée.
Boris Vallaud accuse Emmanuel Macron "de n'avoir cessé d'abîmer le pays"
C'est maintenant au tour des différents groupes politiques de répondre au Premier ministre.
"Emmanuel Macron n'a eu de cesse d'abîmer le pays", dénonce Boris Vallaud, le président des députés PS.
"Il n'est qu'un responsable à la crise: le président de la République", insiste encore le député des Landes.
"Courage et vérité": François Bayrou conclut en évoquant "le seul chemin" possible pour la France
Pour conclure son discours qui a duré 45 minutes, le Premier ministre, qui devrait être renversé en fin de journée, juge qu'il n'y a qu'un "seul chemin pour la France, celui de la vérité partagée, et du courage".
Le Premier ministre "croit aux compromis qui respectent l'essentiel"
"Je crois aux compromis, mais aux compromis qui respectent l’essentiel", persiste le Premier ministre qui n'a pas réussi à convaincre les oppositions de le soutenir.
"Je crois aux compromis qui ne se construisent pas sur l’ambiguïté", insiste le chef du gouvernement.
Pour François Bayrou, les députés "peuvent renverser le gouvernement" mais "pas effacer le réel"
"Mesdames et Messieurs les députés, vous avez le pouvoir de renverser le gouvernement, mais vous n’avez pas le pouvoir d’effacer le réel", insiste le Premier ministre qui devrait tomber dans la soirée.
"Le réel demeurera inexorable, les dépenses continueront d’augmenter, et le poids de la dette, déjà insupportable, sera de plus en plus lourd et de plus en plus cher", regrette encore François Bayrou.
François Bayrou reconnaît que la "chute" de son gouvernement était "irrévocable" depuis le début
"J’ai choisi de m’adresser à vous comme si le destin n’était pas écrit", proclame à la tribune le Premier ministre, sous les huées des oppositions.
"La chute irrévocable" de mon gouvernement "était annoncée depuis la première minute de son existence", reconnaît le centriste.
François Bayrou accuse les oppositions de "préparer un tohu-bohu" pour la France
Le Premier ministre juge que les oppositions mêlent "leurs forces" pour faire tomber le gouvernement et les accuse de "préparer un tohu-bohu pour la France".
"Le problème, la menace, le risque pour la France demeurera entier", après mon départ, avance encore François Bayrou.
François Bayrou ne veut pas de fiscalité "confiscatoire" sur les très riches
François Bayrou évoque maintenant les pistes d'économies posées sur la table par la gauche comme la taxe Zucman qui vise à taxer les personnes qui possèdent plus de 100 millions d'euros de patrimoine.
Tout en refusant une fiscalité "confiscatoire" pour les plus riches, François Bayrou appelle à "trouver un type de contribution qui fasse que les très hauts revenus et les très hauts patrimoines soient appelés à participer spécifiquement à l’effort national".
François Bayrou veut sortir les jeunes de "l'esclavage" de la dette
"Ne dites pas que vous aimez les jeunes, que vous veillez sur eux, si vous faites semblant d’ignorer la charge écrasante de l'endettement accumulée sur leurs épaules", tance encore le Premier ministre.
François Bayrou réclame de "sortir les jeunes de l'esclavage" de la dette.
François Bayrou s'inquiète pour la jeunesse, "une génération sacrifiée"
Le Premier ministre parle maintenant de la jeunesse.
"J’ai été frappé des messages que j’ai reçus pour avoir évoqué les plus jeunes, et le poids qui pèse sur leur génération", explique François Bayrou.
"J’ai été frappé de vérifier combien les plus jeunes se sentent génération sacrifiée. Ils me disent 'nous n’aurons pas de retraite! La retraite, ce ne sera jamais pour nous'", avance encore le centriste.
François Bayrou compare "la soumission à la dette" et s'inquiète que nous "perdions notre liberté"
"La soumission à la dette, c’est comme la soumission par la force militaire", avance à la tribune le Premier ministre.
"Dominés par les armes, ou dominés par nos créanciers du fait d’une dette qui nous submerge, dans les deux cas nous perdons notre liberté", regrette François Bayrou.
Endettement: François Bayrou appelle "à un effort modéré de chacun"
Comme à plusieurs reprises ces derniers temps, François Bayrou utilise la métaphore maritime pour évoquer la situation des finances publiques en France.
"On me dit, vous voulez aller trop vite, le bateau flotte encore, il ne faut pas troubler les passagers et l’équipage", explique le Premier ministre.
"Mais si on veut veut la sauvegarde du navire, il faut agir sans retard. Cela demande seulement la mobilisation de tous et un effort modéré de chacun à condition que l'on s'y prenne à temps", exhorte le chef du gouvernement.
Immigration: François Bayrou veut "contrôler et maîtriser les arrivées"
Le Premier ministre juge que la France a "deux obligations: contrôler et maîtriser les arrivées et intégrer ceux qui sont et seront là, les intégrer par le travail, par la langue, par l'engagement à respecter nos principes de vie".
Ces mots suscitent des huées dans les travées. En février dernier, le chef du gouvernement avait suscité un tollé en parlant de "sentiment de submersion migratoire".
Pour François Bayrou, "notre pronostic vital est engagé"
François Bayrou évoque maintenant la situation des finances publiques. "Nous dépensons sans jamais revenir en arrière", regrette le chef du gouvernement.
"Notre pronostic vital est engagé", juge encore le centriste, rappelant que "la France n'a pas connu de budget en équilibre depuis 51 ans".
François Bayrou s'inquiète du "déclassement" de l'école et du "déséquilibre démographique"
Comme il l'a fait à de nombreuses reprises ces derniers jours dans les médias, François Bayrou dresse un sombre tableau de la France.
Notre modèle éducatif est "aujourd'hui déclassé avec une chute sur la maîtrise des fondamentaux sur l'écrit, de la lecture, de l'arithmétique", regrette le Premier ministre.
Le centriste décrit également "l'immense question de modèle social", marqué par le "déséquilibre démographique par le vieillissement des Français".
"Cette épreuve de vérité", François Bayrou assure "l'avoir voulue"
La voix enrouée, le Premier ministre prononce ses premiers mots devant un hémicycle plein.
"Cette épreuve de vérité avec l'assentiment du président de la République, je l'ai voulue", commence François Bayrou.
"Le plus grand risque était de ne pas en prendre, de faire de la politique comme d'habitude", avance le centriste, qui évoque "la question historique" de l'endettement de l'État.
Vote de confiance: François Bayrou commence son discours
Le chef du gouvernement vient de monter à la tribune pour commencer son discours.
François Bayrou qui devrait très probablement tomber dans les prochaines heures, devrait mener un discours offensif et tenter à nouveau de convaincre les députés de le soutenir.
Devant les députés, François Bayrou prendra date "pour le présent et l'avenir"
À quelques minutes de sa prise de parole à la tribune, le discours de François Bayrou "prendra date pour le présent et l’avenir", indique son entourage à BFMTV.
Le Premier ministre vient d'arriver à l'Assemblée nationale
Après quelques minutes de voiture, François Bayrou vient d'arriver à l'Assemblée nationale. Sa prise de parole à la tribune est attendue à 15 heures.
François Bayrou prend la route de l'Assemblée nationale
La voiture du Premier ministre vient de quitter Matignon. Le chef du gouvernement, qui devrait selon toute probabilité être renversé dans quelques heures, prend la direction de l'Assemblée nationale.
Jean-Luc Mélenchon arrive à l'Assemblée accompagnés des députés LFI
Le fondateur de La France insoumise Jean-Luc Mélenchon arrive à l'Assemblée nationale accompagnées de ses 71 députés.
Les élus insoumis s'apprêtent à voter contre la confiance pour François Bayrou et appellent au "départ" d'Emmanuel Macron.
"Il faut tourner la page de cette politique": Manuel Bompard appelle au "départ" d'Emmanuel Macron
Manuel Bompard estime que "si on veut un changement de politique, ça passe par le départ du président de la république".
Interrogé sur l'hypothèse d'un futur Premier ministre socialiste, le député LFI appelle au "sérieux". "Si c'est pour faire un programme qui s'inscrit dans la continuité de la politique d'Emmanuel Macron, un peu de sérieux. Les gens n'attendent pas des tambouilles, des manoeuvres pour lui permettre de rester au pouvoir à appliquer sa politique" a-t-il avancé.
"Il faut tourner la page de cette politique, ça passe par son départ".
Pour Jordan Bardella, le gouvernement a "décidé de lui-même de chuter"
"Une journée incertaine sur l'avenir du pays et en même temps très certaine sur l'issue du vote". Jordan Bardella a estimé devant la presse que le gouvernement a décidé "de lui-même de chuter".
"Ce n'est pas nous qui renversons le gouvernement, c'est ce gouvernement qui a décidé de lui même de chuter" a lancé le président du Rassemblement national.
Vote de confiance: "le premier enjeu, c'est de préserver l'unité du socle commun"
Sans illusion sur le dénouement du vote de cet après-midi, le gouvernement, comme l'Élysée, guetteront de près le détail du vote, député par député. Sera notamment scrutée la répartition des voix au sein du "Socle commun", c'est-à-dire le camp présidentiel et les Républicains.
"Le premier enjeu, c’est de préserver l’unité du Socle commun", a confié une source proche d'Emmanuel Macron à BFMTV.
Les regards seront notamment tournés vers Les Républicains, divisés depuis deux semaines sur la ligne à tenir cet après-midi. "Évidemment que la proportion de députés LR qui votera ou non la confiance sera un facteur important pour la suite", affirme une source proche du président.
Une vingtaine de députés LR pourrait choisir de voter contre ou de s'abstenir, dans un groupe qui en compte 49 au total, selon des sources concordantes. Une issue qui serait "un camouflet pour les ministres LR", juge une source à gauche de la macronie à BFMTV.
Les trois groupes soutenant Emmanuel Macron devraient être beaucoup plus disciplinés. "Au Modem, tout le monde va tenter de sauver le gourou. Chez Horizons, il y a une consigne de respectabilité. Quelques voix peuvent manquer chez Renaissance, mais les députés vont faire attention s'ils veulent entrer dans le futur gouvernement", estime un conseiller ministériel.
Laurent Wauquiez réaffirme aux députés LR qu'ils auront une "liberté de vote" et indique voter "pour sans enthousiasme"
À quelques heures du vote de confiance, Laurent Wauquiez a de nouveau indiqué aux députés LR leur "laisser la liberté de vote" lors d'une réunion organisée ce midi, a appris BFMTV.
"J'ai fait le choix de laisser la liberté de vote, vous avez gagné sur vos idées et vos convictions, c'est vous qui décidez", a lancé le patron des députés LR.
"Si Bayrou avait fait les gestes, il aurait eu un soutien beaucoup plus large", a-t-il estimé, avant d'ajouter: "Je n'ai pas changé d'avis, je voterai pour sans enthousiasme".
Laurent Wauquiez a par ailleurs fait savoir que "ceux qui pensent que de cette Assemblée nationale peut sortir un gouvernement chimiquement pur mentent aux Français". "Il faut un discours de vérité: c"est une période imparfaite, cela suppose de discuter avec des gens avec qui on ne partage pas les mêmes idées. C'est d’ailleurs déjà le cas au sein du gouvernement Bayrou."
Le chef de file des députés républicains a enfin regretté la "précipitation" de certains au moment de la nomination de François Bayrou et appelé à plus de prudence en vue d'un prochain gouvernement. "Pour notre position face à un prochain gouvernement, nous devrons demander au Premier ministre le programme de gouvernement avant de décider."
Marine Tondelier sera aussi de la partie dans les tribunes du palais Bourbon (info BFMTV)
Marine Tondelier, la secrétaire nationale des Écologistes, sera dans les tribunes de l’Assemblée nationale cet après-midi afin d’assister au discours de politique générale de François Bayrou, tout comme Jean-Luc Mélenchon, selon les informations de BFMTV.
Les Républicains se réunissent au palais Bourbon
Les députés LR se réunissent ce lundi midi à l'Assemblée nationale, a appris BFMTV de sources concordantes.
Discours de François Bayrou, réponses des groupes parlementaires... Vers quelle heure l'issue du vote de confiance sera-t-elle connue?
La séquence politique de cet après-midi pourrait être (très) longue. Si le discours de politique générale du Premier ministre débutera à 15 heures depuis la tribune de l'Assemblée nationale, première inconnue: combien de temps durera ce dernier?
Celui qu'il a prononcé en janvier dernier avait duré 1h30 environ, mais son temps de parole est illimité.
Dès la fin de son allocution, les onze groupes parlementaires de l'Assemblée nationale s'exprimeront:
- Parti socialiste (Boris Vallaud pendant 10minutes)
- Droite républicaine (Laurent Wauquiez, 15 minutes)
- Les Écologistes (Cyrielle Chatelain, 10 minutes)
- Les Démocrates - Modem (Marc Fesneau, 10 minutes)
- Horizons (Paul Christophe, 10 minutes)
- Liot (Laurent Panifous, 10 minutes)
- Groupe de la Gauche démocrate et républicaine - Communistes (Stéphane Peu, 10 minutes minutes)
- Rassemblement national (Marine Le Pen, 15 minutes)
- Ensemble Pour la République (Gabriel Attal, 13 minutes et pas 35 comme son temps de parole le lui permet)
- La France insoumise (Mathilde Panot, 10 minutes)
- Un député non-inscrit (Philippe Bonnecarrère, 10 minutes)
Le Premier ministre répondra ensuite aux orateurs. Enfin, le scrutin se déroulera dans les salons voisins de l'hémicycle. Les députés auront 30 minutes pour participer à ce vote de confiance. Le résultat ne devrait pas être connu avant 19 heures/19h30.
Les socialistes se réuniront à l’Assemblée nationale avant le vote de confiance, "la position du groupe ne bougera pas"
Le groupe parlementaire des députés socialiste se réunira à 14 heures avant le vote de confiance à l'Assemblée nationale, a appris BFMTV.
"Ne surinvestissez pas cette réunion, elle est purement formelle comme avant chaque discours important, rien ne sera tranché ou décidé à cette réunion. La position du groupe a été définie bien avant aujourd'hui et ne bougera pas", glisse l'entourage du PS.
Boris Vallaud, président des députés PS, sera d'ailleurs le premier à prendre la parole pour répondre au Premier ministre après son discours de politique générale, pour une durée de dix minutes.
Jean-Luc Mélenchon assistera au discours de politique générale dans les tribunes de l'Assemblée nationale
Le chef de file des insoumis sera dans les tribunes du palais Bourbon cet après-midi pour écouter le discours de politique générale de François Bayrou et écouter la réponse de Mathilde Panot, a appris BFMTV de son entourage.
Jean-Luc Mélenchon l'avait déjà fait en décembre 2024 pour la chute de Michel Barnier.
Les Écologistes "prêts" à toutes les hypothèses, "le plan A reste la nomination d'un Premier ministre de gauche"
Sur X, la secrétaire nationale des Écologistes, Marine Tondelier, publie dans un communiqué les demandes de son parti et assure "se préparer à tout, y compris l'hypothèse d'une dissolution rapide ce soir".
Toutefois, cette dernière reconnaît qu'à l'heure actuelle "ce n'est pas le scénario le plus probable".
"Notre plan A reste la nomination d'un Premier ministre de gauche et/ou écologiste", affirme Marine Tondelier qui estime que "la responsabilité du président de la République est de nous nommer".
Coup de poker, charge contre les boomers... Les 14 jours qui ont abouti à la chute de François Bayrou
Inflexible sur les 44 milliards d'économies à trouver pour désendetter le pays, le Premier ministre François Bayrou n'a jamais semblé véritablement ouvert aux revendications des oppositions. Un entêtement qui l'a mené à sa chute.
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La présidente de l'Assemblée nationale reçue par Emmanuel Macron
Yaël Braun-Pivet, la présidente de l'Assemblée nationale, est reçue ce matin par le président de la République au palais de l'Élysée.
Emmanuel Macron avait déjà reçu vendredi le numéro 2 de l'État et président du Sénat, Gérard Larcher. Ce déjeuner a lieu dans le cadre "de la suite de ses consultations".
Un proche de François Bayrou évoque une "véritable impression de gâchis"
À l'approche de l'heure fatidique du vote, un proche de François Bayrou confesse à BFMTV qu'on "attend un résultat qu'on connaît déjà". On a "fait le boulot, mais il y a un goût amer, une véritable impression de gâchis", estime-t-il.
"On pourra toujours critiquer la façon dont il s’y est pris mais on s’apercevra avec le temps que le Premier ministre avait raison", indique son entourage à BFMTV.
"Ce n’est pas seulement une crise politique, c’est une crise démocratique", ajoute encore un proche du Premier ministre.
LFI redéposera "demain" une motion de destitution du président de la République
"Il faut débloquer la situation, c'est aux électeurs de trancher", juge sur France info Manuel Bompard.
"Demain nous redéposerons une motion de destitution, la solution passe par le départ du président de la République", assure le député LFI.
La France insoumise ne croit pas "une minute" à un Premier ministre "de rupture avec le macronisme"
Manuel Bompard confie sur France info "ne pas croire une minute" que le président de la République puisse nommer un Premier ministre et "un gouvernement visant à mettre en place une politique de rupture avec le macronisme".
Manuel Bompard assure n'être "en guerre civile avec personne" après la sortie de François Bayrou sur l'opposition souhaitant "abattre le gouvernement"
"Je ne suis en guerre civile avec personne", assure le député LFI des Bouches-du-Rhône et coordinateur national du parti.
Manuel Bompard répond à une critique de François Bayrou d'hier, qui jugeait les oppositions "en guerre civile" contre l'exécutif en souhaitant "abattre le gouvernement".
La chute du gouvernement, un "bonheur" pour Manuel Bompard
Manuel Bompard, député LFI des Bouches-du-Rhône et coordinateur national du parti, confie sur France info son "bonheur" de voir le gouvernement de François Bayrou tomber cet après-midi.
"Pessimiste", Jean-Pierre Raffarin estime qu'il n'y a "plus de patron" dans la démocratie française
L'ex-Premier ministre confie sur BFMTV qu'il n'y a "plus de patron" dans la démocratie française.
Il avance être "pessimiste" face à la situation politique du pays et juge qu'en cas de dissolution "la vie politique serait encore plus dispersée et divisée".
"Justice sera faite pour Marine Le Pen" estime Jean-Philippe Tanguy
Aux alentours de 13h30, la date du procès en appel de Marine Le Pen devrait être connu. "On verra", botte en touche Jean-Philippe Tanguy sur BFMTV-RMC.
"Justice sera faite pour Marine Le Pen, mais à court terme elle sacrifie son mandat", juge le député du RN.
Olivier Faure à Matignon? C'est non pour le RN qui se dit "totalement opposé" à sa politique
Le Rassemblement national rejette d'emblée l'idée du Premier secrétaire du PS en tant que Premier ministre, "la politique que revendique monsieur Faure, nous sommes totalement opposés", estime le député RN, Jean-Philippe Tanguy, sur BFMTV-RMC.
Le Rassemblement national dénonce "le parti unique" du PS à LR en passant par la Macronie
Jean-Philippe Tanguy estime que le Rassemblement national s'intéresse "à la politique qui est menée" et non au casting du successeur de François Bayrou.
L'élu dénonce le retour de "l'UMPS" théorisé par Marine Le Pen il y a quinze ans et estime que des LR au PS, en passant par la Macronie, "ce n'est qu'un parti unique".
"Je ne vais pas dire qu'on va censurer tout et n'importe qui (...) Mais il est extrêmement peu probable que monsieur Macron nous propose la voie d'une réforme solidaire et juste", estime le député.
Jean-Philippe Tanguy estime que le vote de confiance est "un moment important"
Jean-Philippe Tanguy, député RN de la Somme, déclare sur BFMTV-RMC appréhender le vote de confiance comme "un moment important".
"On a perdu encore une année précieuse (...) Chaque jour qui passe, c'est un jour perdu pour la France", estime ce dernier.
"L’Hémicycle est prêt. Et vous?", la surprenante vidéo teasing de l'Assemblée nationale
Musique de suspens, réglage du tableau de séance pour l'ouverture de la session extraordinaire... Le compte Instagram de l'Assemblée nationale a posté ce matin une surprenante vidéo teasing du vote de confiance de cet après-midi.
"L’Hémicycle est prêt. Et vous?", interroge le palais Bourbon.
Après François Bayrou, "le mieux c'est d'aller vite" pour nommer un Premier ministre pour Marc Fesneau
Pour Marc Fesneau, "il faut aller vite" dans la nomination du futur Premier ministre en cas de chute du gouvernement dans quelques heures. "Mais il ne faut pas confondre vitesse et précipitation. C'est pas la peine de jeter en pâture un nom sans qu'on n'ait la moindre idée de la façon dont on va construire (le projet)".
"Il n'a pas fait tout ça pour avoir en perspective la présidentielle", assure d'ailleurs sur TF1 ce très proche de Français Bayrou.
Marc Fesneau assure que François Bayrou "prépare son discours" mais croît que le vote de confiance fait "peu de doute"
Marc Fesneau, ancien ministre et président du groupe Modem à l’Assemblée nationale, affirme sur TF1 à sept heures du vote de confiance qu'il faut "toujours mener le combat jusqu'au bout" mais ajoute qu'il fait "être lucide" face à l'issue du vote qui ne fait que "peu de doute".
François Bayrou "prépare son discours" et est dans un "état d'esprit de quelqu'un qui tente d'éclairer les consciences sur le sujet de la dette et du déficit", confie ce très proche de François Bayrou.
Le RN et ses alliés largement en tête en cas de dissolution, panique au bloc central
Selon un sondage Toluna Harris Interactive, en cas d'élections législatives anticipées, le Rassemblement national sortirait largement en tête du premier tour devant la gauche, là où le camp présidentiel serait en net recul.
Le parti de Jordan Bardella et ses alliés UDR, le mouvement d'Eric Ciotti, remporteraient 33% des suffrages, un score similaire au premier tour de 2024. Le camp présidentiel (Renaissance, Modem, Horizons) remporterait seulement 15%.
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François Bayrou invite ses ministres à Matignon ce soir
Une dernière réunion d'adieu? Le Premier ministre François Bayrou a convié les ministres de son gouvernement à Matignon ce soir, à l'issue du vote de confiance.
Les ministres ont rendez-vous à 20h30. Sauf énorme surprise, tous pourraient déjà être démissionnaires et rester en poste au sein d'un gouvernement de transition jusqu'à l'annonce du futur exécutif.
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Comment va se dérouler le vote de confiance à l'Assemblée nationale?
Déclaration de politique générale, débat suivi du vote de confiance... L'Assemblée nationale tiendra à partir de 15 heures le destin du gouvernement entre ses mains.
"J'engagerai (...) la responsabilité du gouvernement sur une déclaration de politique générale conformément à l'article 49 alinéa 1er de notre Constitution", avait-il annoncé lundi 25 août.
Au total, depuis 1958, l’article 49, alinéa premier, a été utilisé 41 fois, rappelle le site de l'Assemblée nationale. Mais aucun gouvernement de la Ve République n’est jamais tombé après un vote de confiance. François Bayrou, pourrait être le premier à quitter le pouvoir de cette manière.
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Faure, Vautrin, Lombard, Darmanin... Qui pour succéder à François Bayrou à Matignon?
Le Premier secrétaire du Parti socialiste, la ministre du Travail, le patron de Bercy ou le garde des Sceaux pour Matignon? Parmi les "Premiers ministrables", plusieurs noms ont circulé ces derniers jours.
Nous sommes "volontaires" et "prêts" à entrer à Matignon, a lancé le socialiste Olivier Faure lors des universités d'été du parti fin août.
"Elle, elle est là depuis un an, elle a vu comment ça se passait. C'est son principal atout", remarque un conseiller ministériel auprès de BFMTV sur Catherine Vautrin.
"Il a des copains mais on n'est pas tous à fond derrière lui. Moi, un ancien banquier Premier ministre, je n'achète pas", estime un élu de gauche à propos d'Éric Lombard.
Officiellement, Gérald Darmanin, membre sans discontinuer de tous les gouvernements depuis 2017 à l'exception de trois petits mois sous Michel Barnier, n'est pas intéressé. "C'est bien sûr un homme qui pourrait être une solution de secours", avance pourtant le sénateur LR Stéphane Le Rudulier, l'un de ses proches, auprès de BFMTV.
L'opposition (mais pas seulement) se prépare à dire "non" à la confiance
RN, LFI, PS... L'avenir de l'exécutif fait peu de doute alors que l'ensemble de l'opposition, ainsi qu'une partie des élus LR alliés à François Bayrou, ont annoncé qu'ils ne voteront pas la confiance.
Le vote de confiance à suivre dès 15 heures, le moment de vérité pour François Bayrou
Bonjour à tous et bienvenue sur ce direct consacré au vote de confiance qui scellera très probablement l'avenir de François Bayrou à Matignon, ainsi que celui de son gouvernement.
Dès 15 heures, le Premier ministre prononcera un discours de politique générale devant les députés, réunis en session extraordinaire.