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Rassemblement national

Le RN et ses alliés largement en tête en cas de dissolution, le camp présidentiel loin derrière

Le président du Rassemblement National (RN), Jordan Bardella s'adresse aux médias aux côtés de la présidente du groupe parlementaire du Rassemblement National, Marine Le Pen à l'Hôtel de Matignon à Paris, le 2 septembre 2025

Le président du Rassemblement National (RN), Jordan Bardella s'adresse aux médias aux côtés de la présidente du groupe parlementaire du Rassemblement National, Marine Le Pen à l'Hôtel de Matignon à Paris, le 2 septembre 2025 - Bertrand GUAY

Selon un sondage Toluna Harris Interactive, en cas d'élections législatives anticipées, le Rassemblement national sortirait largement en tête du premier tour devant la gauche, là où le camp présidentiel serait en net recul.

En cas de nouvelle dissolution et d'élections législatives anticipées, le Rassemblement national et ses alliés arriveraient largement en tête du premier tour devant la gauche et le camp présidentiel, un scénario identique à celui de 2024, selon un sondage paru dimanche.

Le parti de Jordan Bardella et ses alliés UDR, le mouvement d'Eric Ciotti, remporteraient 33% des suffrages, un score similaire au premier tour de 2024, d'après cette étude Toluna Harris Interactive pour Challenges.

Une alliance parti socialiste (PS), parti communiste français (PCF) et les Écologistes - sans La France insoumise (LFI) - obtiendrait 19%, là où le camp présidentiel (Renaissance, MoDem, Horizons) remporterait seulement 15%, mieux que La France insoumise et Les Républicains, chacun 10%.

En cas d'alliance entre le PS, le PCF, Les Écologistes et LFI, comme ce fût le cas l'année dernière sous la bannière du Nouveau front populaire, l'alliance de gauche engrange 26%, contre 27,99% le 30 juin 2024.

Les Français peu favorables à la dissolution

Dimanche, la cheffe de file du Rassemblement national Marine Le Pen a réclamé avec insistance une nouvelle dissolution de l'Assemblée nationale, se disant prête à "sacrifier tous les mandats de la Terre" pour obtenir "l'alternance" et porter son parti à Matignon.

Les Français sont pourtant peu nombreux à suivre la leadeuse d'extrême droite dans son désir d'élections législatives. Seuls 15 % des Français, dont à peine 16 % de sympathisants lepénistes, sont favorables à une deuxième dissolution, indique Challenges. Au contraire, ils sont plutôt favorables à la nomination d'un nouveau Premier ministre (36 %).

49% des Français pour la démission d'Emmanuel Macron

À la veille du vote de confiance sollicité par François Bayrou et qui devrait voir tomber son gouvernement, 49% des Français demandent la démission d'Emmanuel Macron, 36% souhaitent qu'un nouveau Premier ministre soit nommé et 15% une dissolution.

Enquête réalisée en ligne du 4 au 5 septembre 2025 auprès d'un échantillon de 2.307 personnes, représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus, selon la méthode des quotas. La marge d'erreur est comprise entre 2,5 et 5,8 points.

O.E. avec AFP