BFMTV
Gouvernement
en direct

Vote de confiance: Jordan Bardella appelle "soit à la dissolution, soit à la démission" d'Emmanuel Macron

placeholder video
Le Premier ministre François Bayrou a annoncé ce lundi 25 août qu'il sollicitera un vote de confiance par les députés le 8 septembre prochain, un scrutin qui pourrait acter sa fin à la tête du gouvernement.

L'ESSENTIEL

  • François Bayrou a annoncé hier qu'il sollicitera un vote de confiance par l'Assemblée nationale, le 8 septembre prochain. Lire l'article
  • Les socialistes, les insoumis et le Rassemblement national ont déjà annoncé qu'ils voteraient contre ce vote de confiance. Lire l'article
  • Devant l'université d'été du CFDT, le Premier ministre a estimé que députés ont "13 jours" pour choisir entre "le chaos" ou "la responsabilité" et a appelé les oppositions de "réfléchir" et de renoncer à leurs "réflexes spontanés". Lire l'article
  • Jordan Bardella déplore ce mardi soir un "blocage institutionnel" et se dit "prêt" en cas de dissolution de l'Assemblée nationale. Lire la brève

François Bayrou lance un ultimatum aux Français, Jordan Bardella demande à Emmanuel Macron un "retour aux urnes"

Ce direct consacré à l'actualité politique, au lendemain de l'annonce par François Bayrou d'un vote de confiance à l'Assemblée nationale le 8 septembre prochain est désormais terminé.

Devant l'université d'été du CFDT, le Premier ministre a estimé que les Français ont "13 jours" pour choisir entre "le chaos" ou "la responsabilité".

De son côté, le président du Rassemblement national Jordan Bardella a affirmé que le RN a demandé à Emmanuel Macron un "retour aux urnes" soit en prononçant une "dissolution" de l'Assemblée nationale, soit en remettant sa "démission".

Plus mesuré, le PS "n'espère pas la dissolution" et "n'appelle pas à une démission" d'Emmanuel Macron. Merci de nous avoir suivis sur BFMTV.com.

Sandrine Rousseau appelle Emmanuel Macron à "nommer un Premier ministre issu du NFP"

Sandrine Rousseau appelle Emmanuel Macron à "respecter les urnes" et "nommer un Premier ministre issu du NFP".

"J'attends qu'Emmanuel Macron fasse quelque chose qui semble aujourd'hui extraordinaire mais qui est pourtant dans l'esprit de la Ve République", ajoute-t-elle.

Sandrine Rousseau estime que le départ d'Emmanuel Macron "va devenir inéluctable"

La députée écologiste Sandrine Rousseau affirme qu'Emmanuel Macron "se met lui-même dans une crise dans laquelle il n'arrivera pas à sortir" et que son départ "va devenir inéluctable".

La députée est d'ailleurs "prête à parier" qu'Emmanuel Macron n'ira pas jusqu'au terme de son mandat présidentiel.

La Droite Républicaine demande à François Bayrou "des clarifications" sur ses orientations budgétaires

Dans un communiqué publié sur X, le président du groupe parlementaire la Droite Républicaine, Laurent Wauquiez appelle François Bayrou à faire des "clarifications sur ces sujets de préoccupations majeures pour les Français".

"L'enjeu pour la France n'est pas de sauver le Premier ministre, mais de protéger la France du chaos de la France insoumise", exhorte le parti de droite.

"Ajoutez du blocage au blocage n'est pas une solution; cela aggraverait les problèmes du pays", a-t-il ajouté.

"On verra ce qui se passera": Élisabeth Borne réagit à la possible chute de François Bayrou

Interrogée sur les conséquences d'une chute possible du gouvernement, le Premier ministre François Bayrou ayant décidé d'engager un vote de confiance, Élisabeth Borne répond: "on verra ce qui se passera".

le PS "n'espère pas la dissolution" et "n'appelle pas à une démission" d'Emmanuel Macron

"Nous n’espérons pas la dissolution et nous n’appelons pas à une démission du président de la République", a annoncé le groupe socialiste à l’Assemblée Boris Vallaud dans une interview accordée à Libération.

Par ailleurs, le parlementaire indique que son parti présentera des propositions budgétaires ce week-end, lors de son campus à Blois.

Jordan Bardella se dit prêt à devenir Premier ministre

"Nous aurons le courage de mettre en œuvre le projet de redressement qu'attendent une majorité de Français", a expliqué Jordan Bardella au 20 heures de TF1.

"Nous sommes prêts à incarner cette alternance", a-t-il ajouté, se disant "bien sûr" prêt à être à Matignon.

Jordan Bardella appelle "soit à la dissolution, soit à la démission"

Invité du 20 heures de TF1, Jordan Bardella a demandé à Emmanuel Macron un "retour aux urnes" soit en prononçant une "dissolution" de l'Assemblée nationale, soit en remettant sa "démission"., "pour sortir de l'impasse".

Jordan Bardella affirme que le RN votera "évidemment contre la confiance du gouvernement"

"Nous voterons évidemment contre la confiance du gouvernement", a déclaré ce soir au 20 heures de TF1 Jordan Bardella, président du Rassemblement national.

"Je n'ai aucune responsabilité avec mon mouvement politique dans la situation dans laquelle nous sommes", a-t-il ajouté.

François Bayrou s'exprimera demain soir

François Bayrou sera demain l'invité du journal de 20 heures de TF1, pour y évoquer principalement le vote de confiance à l'Assemblée nationale qu'il a convoqué le 8 septembre, a indiqué la chaîne ce soir.

Suppression des jours fériés: Marylise Léon affirme que "la CFDT ne participera pas à cette négociation"

La CFDT ne participera pas à cette négociation" sur la suppression de deux jours fériés proposée par le gouvernement, "quelles qu'en soient les modalités", a déclaré sa responsable Marylise Léon.

Estimant que "tout est décidé d'avance" dans cette affaire, la secrétaire générale de la CFDT a souligné que "le dialogue social, ce n'est pas une formalité administrative. C'est un espace exigeant, parfois dur, mais où chacun doit venir avec la volonté réelle de construire."

Le groupe Liot annonce qu'"une nette majorité" de ses députés "ne votera pas la confiance"

"Une nette majorité du groupe Liot ne votera pas la confiance" au gouvernement, annonce le groupe dans un communiqué.

"Il faut pour autant un budget pour notre pays, notre groupe appelle donc solennellement l'ensemble des députés à la responsabilité, afin que notre pays puisse s'en doter d'un rapidement en tenant compte de la composition de l'Assemblée nationale", ajoute le groupe.

Plus tôt dans la journée, le groupe a tenu une réunion en visioconférence pour définir sa ligne en vue du vote du 8 septembre.

Le patron du Medef met en garde "ceux qui jouent la politique du pire"

Le président du Medef, Patrick Martin, a mis en garde "ceux qui jouent la politique du pire", et pourraient faire tomber le Premier ministre François Bayrou lors du vote de confiance du 8 septembre, car "ils auront une pente encore plus raide à remonter par la suite".

"François Bayrou a raison d'alerter sur la dangerosité de la situation des finances publiques. En cela, c'est un acte courageux", considère Patrick Martin dans une interview aux Echos.

"Présider, c'est faire ce pour quoi on a été élu": Emmanuel Macron exclut de démissionner

Alors que les appels à la démission se multiplient chez les oppositions, Emmanuel Macron a réaffirmé que cette possibilité était exclue.

"Présider, c'est faire ce pour quoi on a été élu et surtout ce que l'on croit juste pour le pays. Voilà ce à quoi je m'attelle depuis le premier jour et ce que je ferai jusqu’au dernier quart d'heure", a-t-il déclaré, dans les colonnes du JDNews.

"Après avoir dépensé pour protéger, il faut économiser et travailler": Emmanuel Macron "assume sa part" dans l'augmentation de la dette

Toujours dans cette interview au JDNews, Emmanuel Macron "assume (sa) part" de responsabilité dans l'augmentation de la dette, pointant une "protection des Français face à des crises historiques". "C'est le salaire versé pendant le Covid, la facture d'électricité gelée pendant l’inflation ou la retraite indexée."

"J'assume aussi aujourd'hui qu'après avoir beaucoup dépensé pour protéger, il faut économiser et travailler pour rembourser. Et je trouve singulier que les partis politiques qui pensaient qu'il fallait dépenser plus durant les crises affirment qu'il faut rembourser moins aujourd'hui", ajoute-t-il.

Emmanuel Macron estime que "c'est aux forces politiques de savoir être à la hauteur en trouvant les voies de compromis"

Dans une interview accordée au JDNews avant la conférence de presse d'hier de François Bayrou et publiée en cette fin d'après-midi, Emmanuel Macron s'est exprimé sur le blocage politique, estimant que "c'est aux forces politiques de savoir être à la hauteur en trouvant les voies de compromis et de la stabilité, comme c'est la pratique partout en Europe".

"Si elles s'avéraient facteurs de désordre, ce serait une lourde responsabilité dans le moment géopolitique délicat que nous vivons", pointe le chef de l'État.

SONDAGE BFMTV. Plus de 7 Français sur 10 ne souhaitent pas que François Bayrou obtienne le vote de confiance

Au lendemain de la conférence de presse de François Bayrou, plus de 7 Français sur 10 (72%) ne souhaitent pas que le Premier ministre obtienne le vote de confiance qu'il a proposé aux oppositions la veille, comme le révèle un sondage Elabe réalisé pour BFMTV.

Le chef du gouvernement n'a pas l'opinion publique de son côté: seuls 27% des personnes interrogées disent espérer que François Bayrou soit maintenu en fonction par les députés.

À rebours du discours alarmiste de l'exécutif, la plupart des sondés considèrent que la chute du gouvernement ne serait "pas problématique pour la situation économique et financière du pays" (22%) ou que cette situation "est déjà très grave (et) ne peut pas être pire" (51%).

> Notre article complet est à lire ici.

Gabriel Attal, Élisabeth Borne... Qui sera présent au bureau exécutif de Renaissance?

Une réunion du bureau exécutif de Renaissance va se tenir ce soir. Comme l'a appris BFMTV auprès du parti, seront notamment présents Gabriel Attal, Franck Riester, Prisca Thévenot, Yaël Braun-Pivet et Élisabeth Borne.

Paul Vannier, député LFI du Val-d'Oise, assure que "François Bayrou, c'est de l'histoire ancienne"

"François Bayrou, c'est de l'histoire ancienne", a estimé sur BFMTV Paul Vannier, député LFI du Val-d'Oise.

"Le chaos est devant nous, c'est M. Bayrou. Le chaos prendra fin, pour partie, le 8 septembre", a-t-il déclaré, ajoutant que le Premier ministre "est condamné" et "le sait".

"Si Bayrou est renversé, c'est la logique du système parlementaire": une nouvelle dissolution est-elle possible?

Et si? Et si Emmanuel Macron décidait une nouvelle fois de dissoudre l'Assemblée nationale, plus d'un an après avoir pris de court la France en utilisant ce pouvoir constitutionnel au soir des élections européennes?

La question se pose aujourd'hui au lendemain de la conférence de presse de François Bayrou sur le budget et la dette.

En annonçant à cette occasion qu'il solliciterait un vote de confiance le 8 septembre à l'Assemblée nationale, le Premier ministre a, de fait, ouvert la porte à son départ et donc à de nouveaux soubresauts institutionnels. Des remous supplémentaires pour un exécutif déjà largement fragilisé.

> Lire notre article complet ici.

Emmanuel Macron ne "souhaite" pas une nouvelle dissolution mais ne se "privera pas a priori d'un pouvoir constitutionnel"

Alors que le président de la République pourrait choisir de recourir à une nouvelle dissolution de l'Assemblée, son entourage indique à RMC qu'Emmanuel Macron reste "toujours sur la même position".

Ce n'est "pas son souhait" d'y recourir "mais il ne se privera pas a priori d'un pouvoir constitutionnel".

"Il nous met dans la merde": en privé, des ministres très en colère contre François Bayrou

Quelques mots et voilà l'affaire (presque) pliée pour son gouvernement. À quelques instants de sa conférence de presse organisée ce lundi, François Bayrou n'a pas fait dans la dentelle pour prévenir ses ministres qu'ils risquaient de faire leurs cartons dans quelques jours.

Le locataire de Matignon a tout juste pris le temps d'annoncer à ses troupes qu'il allait demander un vote de confiance à l'Assemblée nationale le 8 septembre... Avant de le dévoiler aux Français, à peine une demi-heure plus tard.

"On va dire qu'il a fait le minimum et qu'il ne pouvait pas non plus se permettre de laisser son propre gouvernement découvrir en direct qu'il allait faire ses cartons dans 10 jours", philosophe un conseiller ministériel auprès de BFMTV.

> Notre article complet est à lire ici.

La CFDT va proposer à l'intersyndicale une mobilisation en septembre

La CFDT va proposer en intersyndicale, ce vendredi, une date de mobilisation pour le mois de septembre contre les projets budgétaires du gouvernement, a annoncé la secrétaire générale du syndicat, Marylise Léon.

La cheffe de la CFDT s'exprimait face à la presse à l'issue d'un discours prononcé par le Premier ministre François Bayrou en ouverture de l'université d'été du syndicat à Boissy-la-Rivière.

Bernard Cazeneuve va s'exprimer devant les militants de son parti ce soir

Bernard Cazeneuve va s'exprimer devant les militants de son parti La Convention ce soir à 18 heures en visioconférence, a appris BFMTV.com, confirmant les informations de TF1/LCI.

"C'est une prise de parole un peu précipitée par le contexte politique", a indiqué son entourage. Une "expression publique" devrait avoir lieu "peut-être demain ou mercredi".

Pas d'unanimité au sein du groupe LR

Alors que Bruno Retailleau a affiché son soutien au gouvernement, la position du groupe LR est plus nuancée. À ce stade, il n'y a pas d'unanimité au sein du groupe sur le vote de confiance, comme l'a appris BFMTV de sources concordantes.

Laurent Wauquiez, qui préside le groupe de 49 députés, a proposé un compromis à savoir voter pour la confiance mais sans apporter "un soutien sans condition au budget qui est présenté". 

François Bayrou demande aux oppositions de "réfléchir" et de renoncer à leurs "réflexes spontanés"

S'exprimant devant la presse après l'université d'été de la CFDT, le Premier ministre François Bayrou a demandé aux oppositions, et singulièrement au Parti socialiste, de "réfléchir" à leur décision sur le vote de confiance du 8 septembre sur la dette, et de renoncer aux "réflexes spontanés" qui les poussent à faire tomber son gouvernement.

"Je ne demande à personne de se renier, mais on peut réfléchir. On a le droit de remettre en question les réflexes spontanés qu'on peut avoir", a-t-il ajouté, alors que l'opposition de gauche et le RN ont fait savoir qu'ils ne voteraient pas la confiance à son gouvernement.

François Bayrou veut redonner aux partenaires sociaux la gestion de la protection sociale

Le Premier ministre François Bayrou a assuré vouloir refaire "pleinement et entièrement confiance aux partenaires sociaux en leur confiant la gestion des principaux piliers du système de protection sociale", dans une intervention à l'université d'été à la CFDT.

"Au regard des réussites par exemple des partenaires sociaux dans la gestion de certains régimes, notamment des complémentaires retraites, je propose que nous changions de cap" et que nous leur confions "la gestion des principaux piliers du système de protection sociale, notamment les assurances chômage et vieillesse", a-t-il dit.

"Je me battrai comme un chien", assure François Bayrou

Dans des propos rapportés l'Express, François Bayrou a assuré "qu'il se battrait comme un chien" alors que la gauche et le RN ont déjà annoncé qu'ils voteraient contre la confiance au gouvernement, le condamnant à une chute quasi certaine.

"Je n'ai pas choisi cette voie du vote de confiance. J'ai seulement conclu qu'il n'y en avait pas d'autres, car je ne voulais pas d'un projet dépecé centimètre carré par centimètre carré", a-t-il expliqué, ajoutant: "je crois que nous sommes devant l'histoire".

François Bayrou prêt à demander "un effort spécifique" aux plus hauts revenus

Le Premier ministre a assuré être prêt à demander "un effort spécifique" aux plus hauts revenus, pour contribuer aux 43,8 milliards d'euros d'économies à réaliser pour réduire le déficit dès 2026.

Comme il l'avait déjà indiqué lors de la présentation de son plan d'économies en juillet, François Bayrou entend particulièrement cibler les niches fiscales. Estimant qu'elles "profitent d'abord aux ménages aisés et aux grandes entreprises", il a proposé qu'elles soient supprimées "chaque fois qu'elles seront constatées injustes et inutiles".

"Le chaos ou la responsabilité": François Bayrou évoque "un moment de clarification et de vérité"

"Dans les 13 jours qui viennent, les Français vont choisir, vont influencer leurs représentants, pour qu'ils choisissent et disent s'ils se placent du côté du chaos ou de la responsabilité ", a martelé le Premier ministre, évoquant "un moment de clarification et de vérité".

François Bayrou estime que la dette "va mettre en péril le contrat social du pays"

"La charge de la dette, dont nous accablons aujourd'hui le Français au travail et les futures générations, va écraser les initiatives et, associée à l'effondrement démographique, mettre en péril le contrat social du pays", a déclaré François Bayrou à l'université d'été de la CFDT.

"Nous sommes à un moment extraordinairement inquiétant, un moment de bascule", déclare François Bayrou

Le Premier ministre François Bayrou s'exprime lors de l'évènement de rentrée de la CFDT à Boissy-la-Rivière, dans l'Essonne.

"Nous sommes à un moment extraordinairement inquiétant, un moment de bascule", a-t-il déclaré.

Emmanuel Macron a quitté le fort de Brégançon

Le chef de l'État a quitté le fort de Brégançon, a constaté l'équipe de BFMTV sur place.

Pour Jean-François Copé, "Emmanuel Macron doit accepter d'anticiper sa démission"

Le maire de Meaux et ancien ministre Jean-François Copé a estimé dans un entretien au Figaro qu'"Emmanuel Macron doit accepter d'anticiper sa démission" après "les élections municipales de mars" 2026.  

Le mmebre des LR réaffirme toutefois que c'est une "évidence" pour son parti de voter pour la confiance à François Bayrou. "Les Français, même ceux - et ils sont nombreux - qui n’aiment ni François Bayrou ni Emmanuel Macron, attendent de nous une attitude cohérente et sérieuse",estime-t-il.

"Outre cet esprit de responsabilité, il est hors de question d’associer nos voix, même sous la forme de l’abstention, à celles de La France Insoumise, du Parti socialiste et du Rassemblement national. Il faut penser à l’avenir du pays", ajoute-t-il encore.

Un acte "courageux" ou "suicidaire"? Pourquoi François Bayrou décide de jouer son va-tout avec le vote de confiance

Le Premier ministre a annoncé ce lundi 25 août à la surprise générale engager la responsabilité de son gouvernement à l'Assemblée générale le 8 septembre prochain. Sur le papier, il semble pourtant impossible à François Bayrou d'obtenir la confiance des députés en l'absence de majorité. Et impossible, donc, de se maintenir à Matignon.

Mais confronté au rejet de son plan d'économies budgétaires de 44 milliards d'euros, par les opposants comme dans les sondages, le centriste est décidé à prendre ce risque.

"Qu'on aime ou qu'on n'aime pas François Bayrou, c'est quand même très courageux de sa part", salue le député macroniste Ludovic Mendes auprès de BFMTV.

> Notre article complet est à lire ici.

Marine Tondelier assure que la gauche est "prête à gouverner"

"Emmanuel Macron a nommé contre le vote des français deux Premiers ministres de son camp, pour autant d'échecs. Après la chute annoncée de François Bayrou, il devra enfin choisir la force arrivée en tête aux législatives de juin 2024", c'est-à-cire la Nupes, a écrit sur X Marine Tondelier, la cheffe de file des Écologistes.

"Avec nos partenaires politiques de gauche, nous sommes prêts à gouverner", a-t-elle ajouté.

Éric Ciotti juge Les Républicains "prisonniers du macronisme"

Le président de l’Union des Droites pour la République, allié de Marine Le Pen, estime Les Républicains "prisonniers du macronisme" dans un message posté sur X.

Éric Ciotti juge son ancien parti obligé de suivre le bloc central "jusqu’aux enfers de l’incompétence" dans un "triste spectacle".

En votant la confiance du gouvernement, Jordan Bardella considère que Les Républicains "ne sont plus que les accompagnateurs du déclin"

Le président du Rassemblement national considère sur X que Les Républicains "ne sont plus que les accompagnateurs du déclin". Plus tôt dans la matinée, LR a annoncé voter la confiance à François Bayrou le 8 septembre prochain.

"En annonçant voter la confiance à un gouvernement qui fait tant souffrir les Français, Les Républicains ont choisi la voie du renoncement", fustige Jordan Bardella.

L'eurodéputé appelle d'ailleurs "les électeurs de droite à ne pas se laisser dissoudre dans le macronisme qui a mis le pays en faillite".

"Il reste 13 jours": François Bayrou prône "la solidarité" face à "la révolution par le désordre" voulue selon lui par LFI

Alors que la plupart de ses ministres et alliés ne se font plus d'espoir quant à l'issue des événements, François Bayrou a voulu se montrer combattif, ce matin, devant les représentants du Socle commun à Matignon.

"On a maintenant deux semaines pour convaincre. Il reste 13 jours. Ceux qui ont pris une décision un peu rapide peuvent se retrouver dans une situation un peu compliquée", estime le Premier ministre.

"Je ne veux pas me laisser enfermer dans un débat sur les mesures. On doit être dans la solidarité. LFI veut la révolution par le désordre", poursuit le locataire de Matignon. Il estime désormais que "c'est l’heure du choix".

"Il y a des marges de négociation": le ministre de l'Économie "persuadé" de réussir "à convaincre (les) partenaires politiques"

Si une grande partie du gouvernement, dont le Premier ministre, confessent n'avoir "aucune chance de faire passer le budget aujourd'hui", le ministre de l'Économie persiste et signe.

Si cette "étape" de la confiance est validée, alors le dialogue autour du budget reprendra selon Éric Lombard, qui indique au passage que le Parti socialiste n’est plus sa famille politique.

"Il y a des marges de négociation. Je suis persuadé que nous réussirons à convaincre nos partenaires politiques. La réduction du déficit est importante, donc il y a certainement des négociations à avoir", poursuit ce dernier.

François Bayrou estime que "la dissolution reste une hypothèse"

Quelques heures après son ministre de la Justice, François Bayrou a lui aussi évoqué auprès des troupes du Socle commun l'idée d'une nouvelle dissolution de l'Assemblée nationale.

"Le président de la République ne la souhaite pas mais en tout état de cause la dissolution reste une hypothèse", a jugé le Premier ministre, selon des sources concordantes à BFMTV.

LR estime que "voter pour la chute du gouvernement, ce serait voter contre les intérêts de la France"

Dans un communiqué, Les Républicains annoncent être "entrés au gouvernement pour éviter le chaos et l’extrême gauche" et qu'il serait donc "irresponsable de précipiter le pays dans une crise financière majeure dont les conséquences atteindraient d’abord les plus fragiles".

"Voter pour la chute du gouvernement, ce serait voter contre les intérêts de la France", écrit le parti dirigé par Bruno Retailleau.

Le parti votera la confiance au Premier ministre puisqu'il "ne peut pas s’associer au cartel du déni et aux démagogues qui refusent de voir la réalité en face".

Lire l'article en intégralité

Le maire de Perpignan Louis Aliot dit qu'il "faut changer de majorité"

"On lui a laissé le temps (...) depuis un an rien ne se passe", estime le maire de Perpignan Louis Aliot sur BFMTV au lendemain de l'annonce de François Bayrou d'un vote de confiance le 8 septembre.

"Il n'y a que son départ qui peut débloquer cette situation. Il n'y a que des élections qui peuvent redonner au peuple de faire un autre choix", estime l'élu qui avance qu'il "faut changer de majorité".

Le groupe Liot en visioconférence à la mi-journée pour définir sa ligne (info BFMTV)

Le groupe Liot (Libertés, indépendants, outre-mer et territoires) tiendra une réunion en visioconférence à midi pour définir sa ligne en vue du vote du confiance du 8 septembre, selon les informations de BFMTV.

"Aucune chance de faire passer le budget donc nous prenons les devants": ce qu'a dit Bayrou aux cadres du Socle commun

Face aux différents cadres du Socle commun -les partis et mouvement composants les forces gouvernementales- François Bayrou a parlé ce matin de "moment de vérité qui nous ressoude et qui nous met en position d'offensive", comme le rapportent plusieurs participants auprès de BFMTV.com.

"La situation est brutale mais révélatrice de la décomposition" à l'Assemblée nationale, selon le Premier ministre. "La période montre que nous n'avons aucune chance de faire passer le budget aujourd'hui donc nous prenons les devants."

Le RN, "en ordre de bataille", réunit le bureau de campagne des élections législatives lundi prochain (info BFMTV)

Le Rassemblement national va réunir son bureau de campagne des élections législatives lundi prochain, le 1er septembre à 15h30, selon les informations de BFMTV.

"L'objectif est de se mettre en ordre de bataille en réaction à la situation politique, dans l'hypothèse d'une nouvelle dissolution", explique un cadre du parti auprès de BFMTV.

Le président du RN, Jordan Bardella, participera à cette réunion organisée une semaine pile avant la date du 8 septembre qui marquera probablement la fin du gouvernement de François Bayrou.

La première sortie de François Bayrou attendue à 14h15 à la rentrée de la CFDT

Le Premier ministre prononcera à 14h15 son premier discours depuis l'annonce hier d'un vote de confiance à venir le 8 septembre prochain.

François Bayrou sera du côté de la rentrée de la CFDT à Boissy-la-Rivière (Essonne) et prendra la parole environ 30 minutes.

Selon des ministres LR "personne ne croit plus" à la réussite du vote de confiance

Le vent de panique continue du côté des membres Républicains du gouvernement. "Faire campagne pour un résultat auquel personne ne croit plus, c’est difficile", souffle un ministre LR à BFMTV ce matin.

"Ça aurait été plus difficile de se faire censurer au sens mathématique du terme. Et en plus c’est un acte supplémentaire de chaos dans le pays qui aurait été fait par les oppositions. Là, on a l’impression que c’est nous qui le semons", fustige ce dernier.

Le ministre le martèle auprès de BFMTV: "l’article 49-1 c’est un vote de confiance. Bayrou peut chercher à changer la sémantique. Mais c’est tout le problème du choix de la confiance plutôt que de se laisser censurer".

"C’est lui et ceux qui le soutiendront qui peuvent en porter la responsabilité", estime un ministre LR à BFMTV.

Il poursuit: "Les plus emmerdés sont les députés. Car les risques d’une dissolution sont plus importants aujourd’hui qu’hier. Ceux qui vont voter la confiance à un Premier ministre très impopulaire vont devoir en rendre compte à leurs électeurs. Peut-être très prochainement. Personne ne sait comment ça peut tourner".

"Il nous met dans la merde": les ministres LR, "dubitatifs" sur l'annonce de Bayrou, accusent le coup

Un réveil compliqué pour une partie du gouvernement. "Comme un lendemain de cuite... On est tous un peu dubitatifs", lâche ce matin un ministre Le Républicains auprès de BFMTV.

"Renverser le gouvernement aurait eu un coût financier, social et politique à ceux qui auraient provoqué cette censure. Aujourd’hui, on ne leur donne même pas cette possibilité. On ne les met pas dans la merde mais le Premier ministre nous met dans la merde", poursuit cette même source.

"Quand il nous a prévenu juste avant sa conférence de presse, on pensait qu’il avait pris cette décision avec des assurances de forces de l’opposition d’une abstention. On ne pensait pas que ça tomberait aussi fort et aussi vite", s'étonne ce membre du gouvernement.

Les deux députés Place publique, le parti de Raphaël Glucksmann, n'accorderont pas leur confiance

Le parti de Raphaël Glucksmann, Place publique, n'accordera "pas sa confiance a priori" à François Bayrou le 8 septembre, estimant que le Premier ministre "fait le choix de la crise", en décidant d'un "passage en force" pour trouver 44 milliards d'économie, annonce le parti dans un communiqué.

"Comme pour la dissolution voulue l'an dernier par le Président de la République, la précipitation des échéances va conduire à une impasse démocratique", déplore Place Publique, qui dispose de deux députés à l'Assemblée.

Place publique, qui revendique plus de 11.000 adhérents, considère que François Bayrou a pris "une décision grave" lundi en sollicitant la confiance de l'Assemblée nationale le 8 septembre prochain, ce qui inaugure une nouvelle période d'incertitude politique.

Laurent Wauquiez organise à midi une réunion de son groupe parlementaire

Après la réunion des cadres LR organisée ce matin autour de Bruno Retailleau, président du parti, et celle du Socle commun qui se tient à Matignon, Laurent Wauquiez présidera à 12 heures une réunion de son groupe parlementaire en visioconférence, a appris BFMTV de l'entourage de ce dernier.

Fin de la réunion des LR autour de Bruno Retailleau

La réunion des cadres des Républicains est terminée, a appris BFMTV.

Bruno Retailleau, président des LR, tenait cette conférence avec les ministres LR du gouvernement, le président du Sénat Gérard Larcher et les présidents des groupes parlementaires, indiquait hier son entourage à BFMTV.

-1,36%: la Bourse de Paris ouvre en net recul, les banques chutent

La Bourse de Paris ouvre en net recul ce matin, plombée par les incertitudes liées à la situation politique et budgétaire en France.

Vers 9 heures (heure française), dans les premiers échanges, le CAC 40 -qui avait déjà terminé en baisse de 1,59% lundi- perdait 1,36%, davantage que les autres places européennes: Francfort cédait 0,63%, Londres 0,58% et Milan 0,80%.

Les banques françaises chutent d'ailleurs nettement en Bourse à l'ouverture.

"Nous ne l'avons pas demandée": le PS écarte l'idée d'une démission d'Emmanuel Macron mais se tient prêt à la dissolution

Sur les antennes de BFMTV-RMC, le patron des députés socialistes à l'Assemblée nationale, Boris Vallaud, affirme ne pas demander le départ du président de la République. "Nous ne l'avons pas demandé", explique ce dernier.

Toutefois, le parti de la rose assure se tenir prêt en cas de nouvelle dissolution du palais Bourbon. "Si elle doit advenir, nous nous y préparons", assure Boris Vallaud. Il indique aussi qu'un "plan dissolution" est prêt pour le PS.

Jean-Luc Mélenchon toujours favorable à une grève générale le 10 septembre

Jean-Luc Mélenchon est-il toujours favorable à une grève générale lors du mouvement de blocage annoncé pour le 10 septembre, même si François Bayrou organisera un vote de confiance deux jours auparavant?

"Évidemment", répond le leader de LFI. "Je souhaite que soit maintenu l'idée du 10 septembre. Et j'ai souhaité que les syndicats, cette fois-ci, fassent front avec cette mouvance citoyenne et qu'ils appellent à une grève générale parce que des dizaines de syndicats particuliers appelaient eux-mêmes à une grève ce jour-là", développe-t-il.

Pour le Parti socialiste, le Premier ministre "soigne plus sa sortie que le pays"

Boris Vallaud, président du groupe PS à l’Assemblée nationale, estime sur BFMTV-RMC que François Bayrou "soigne plus sa sortie que le pays".

À l'heure actuelle, tant qu'il n'y aura pas de "changement de politique", le parti ne changera pas de décision. "Et pour changer de politique, il faut manifestement changer de Premier ministre", note le patron des députés socialistes.

Jean-Luc Mélenchon appelle une nouvelle fois au départ d'Emmanuel Macron

"S'il y a un responsable" de la situation actuelle, "c'est le président de la République", juge Jean-Luc Mélenchon sur France Inter, appellant à son départ.

Le leader de LFI indique que sa formation déposera à nouveau "une motion de destitution", après sa précédente tentative qui avait échoué en 2024.

Jean-Luc Mélenchon considère que la dette "est un petit problème" qui se "règle si on a la bonne solution"

"C’est un petit problème la dette, il se règle si on a la bonne solution", déclare Jean-Luc Mélenchon sur France Inter.

François Bayrou "dit que la bonne solution est d’amputer toutes les dépenses publiques, de sacrifier les services publics, avec l’espoir magique que la main invisible du marché et le secteur privé vont occuper la place libérée. Cela ne s’est jamais produit", dénonce ensuite le leader de La France insoumise.

Autrement dit, Jean-Luc Mélenchon oppose une "politique de l'offre" à une "politique de relance écologique et sociale", souhaitée par les insoumis.

Boris Vallaud assure que les députés socialistes voteront "contre la confiance" à François Bayrou

Déjà annoncé hier soir par le secrétaire général du Parti socialiste, Boris Vallaud réaffirme sur BFMTV-RMC que les députés socialistes voteront "contre la confiance" à François Bayrou.

Plus d'informations ici.

"François Bayrou choisit la liquidation" estime le patron des députés PS

Boris Vallaud, président du groupe PS à l’Assemblée nationale, se dit "accablé" par la situation actuelle du pays sur BFMTV-RMC.

"C'est François Bayrou qui a son destin entre ses mains, il a choisi la démission. (...) François Bayrou ne choisit pas le dialogue, il choisit la liquidation", estime ce dernier.

Jean-Luc Mélenchon salue un choix "digne" de François Bayrou

Jean-Luc Mélenchon approuve la décision de François Bayrou de solliciter un vote de confiance à l'Assemblée nationale.

"Sa réponse me paraît digne. Enfin, on revient à des mœurs républicaines. Il y a un doute sur la solidarité politique dont il peut disposer, se dit-il, et il demande son avis à l’Assemblée. Je vous signale que ce sera la première fois depuis cinq ans et quatre gouvernements", déclare le leader de La France insoumise sur France Inter.

Jean-Luc Mélenchon estime que François Bayrou a voulu "dramatiser la situation financière" de la France

Face au ton employé par François Bayrou sur la situation financière en France, le leader de La France insoumise Jean-Luc Mélenchon déclare sur France Inter:

"Il est dans son rôle, il veut dramatiser la situation pour en quelque sorte gouverner par la peur, ce qui est grand classique de ce genre de situation."

Voter contre la confiance? Marine Le Pen n'a "pas hésité une seconde", assure le vice-président du RN

Sébastien Chenu, vice-président du Rassemblement national, assure que le parti ainsi que Marine Le Pen n'ont "pas hésité une seconde" hier à choisir de ne pas voter la confiance à François Bayrou le 8 septembre prochain.

"Marine Le Pen est déterminée, car elle pense à l'intérêt supérieur du pays. (...) Nous, nous croyons que les Français veulent une autre politique.

Sébastien Chenu estime que le Premier ministre "tente une ultime manœuvre, (et) rencontrera un ultime échec"

"Qui peut avoir confiance en François Bayrou?", interroge ce matin sur Europe 1-CNews Sébastien Chenu, vice-président du Rassemblement national. "François Bayrou, c'est l'immobilisme satisfait".

"Il tente une ultime manœuvre, il rencontrera un ultime échec", assure le député.

Yaël Braun-Pivet rappelle son opposition à une dissolution de l'Assemblée

Sa position n'a pas varié: Yaël Braun-Pivet est toujours opposée à une dissolution de l'Assemblée nationale, réclamée par le Rassemblement national, alors que la chambre basse du Parlement est fracturée en trois blocs sans majorité absolue.

"Je fais partie de ceux, et peut-être que je serai la dernière, à croire en cette assemblée. Cette assemblée a été élue par les Français. Les 577 députés les représentent d’où qu’ils viennent, quelle que soit leur tendance politique et nous devons les faire travailler ensemble", estime Yaël Braun-Pivet sur TF1.

Et de résumer: "Non à une dissolution, oui pour un travail en commun, oui pour des concessions, oui pour un effort budgétaire partagé, oui pour la responsabilité."

D'après Yaël Braun-Pivet , il faut se concentrer sur "l'objectif" avant "la manière" pour le budget

Concernant le prochain budget, "la question qui se pose aujourd’hui ce n’est pas la manière, c’est l’objectif", considère la présidente de l'Assemblée nationale Yaël Braun-Pivet sur TF1.

Une façon de limiter le vote de confiance sollicité par François Bayrou à l'objectif de réduction de la dette et non aux mesures présentées cet été pour réduire celle-ci. Le Premier ministre s'est également exprimé en ce sens lundi.

Alors que les différents partis d'oppositions ont annoncé qu'ils ne voteraient pas la confiance, Yaël Braun-Pivet questionne: "Qu’est-ce que l’on doit en comprendre: que le PS, le RN et LFI ne souhaitent pas réduire la dette de notre pays (...) ne souhaitent pas accepter cette trajectoire et donc on continue à creuser le déficit?"

Yaël Braun-Pivet juge que François Bayrou "pose la question essentielle"

Invitée de TF1, la présidente de l'Assemblée nationale Yaël Braun-Pivet approuve le vote de confiance souhaité par François Bayrou même si cette décision risque probablement de provoquer la chute du Premier ministre.

"Il pose la question essentielle: dans quelle direction voulez-vous aller avec ce budget? Et, est-ce que nous sommes d’accord collectivement pour estimer que la charge de la dette et la dette de notre pays sont trop importantes et qu’il faut commencer sérieusement à la résorber?", dit-elle.

Pour le ministre de l'Économie, "il nous faut collectivement trouver un chemin" pour préparer le budget 2026

S'il reconnaît "une bataille depuis le début", le ministre de l'Économie Éric Lombard assure que les dés ne sont "absolument pas" jetés. "Nous sommes à la bataille pour avoir une majorité le 8 septembre", assure ce dernier.

"La bourse a mal réagi, les taux d'intérêts montent, le pays risque d'être en difficulté... Il nous faut collectivement trouver un chemin afin de préparer un budget de redressement pour 2026", assène le patron de Bercy.

"On verra bien", Gérald Darmanin botte en touche pour la présidentielle de 2027

Prendre la suite d'Emmanuel Macron en 2027? Gérald Darmanin estime qu'à l'heure actuelle "c'est le moment de défendre le bilan", après huit ans au gouvernement.

Sera-t-il candidat à la présidentielle? "On verra bien, il reste deux ans", esquive le ministre de la Justice.

Pour Gérald Darmanin, "il ne faut pas écarter" l'hypothèse d'une nouvelle dissolution

Le garde des Sceaux, Gérald Darmanin, estime ce matin sur France 2 qu'une nouvelle dissolution de l'Assemblée nationale reste une option plausible pour trancher "un conflit extrêmement important entre le pouvoir législatif et l'exécutif".

"Il vaut mieux pouvoir trouver un compromis (...) mais il ne faut pas écarter cette hypothèse", assure le ministre de la Justice.

Plus d'informations ici.

Gérald Darmanin appelle "à discuter avec l'ensemble des parlementaires"

Le garde des Sceaux appelle sur France 2 "à discuter avec l'ensemble des parlementaires" et ainsi essayer de "convaincre les forces politiques".

En effet, en cas de vote positif de la confiance le 8 septembre prochain, le gouvernement devra tenter de faire voter son budget 2026.

Le ministre de la Justice juge "extrêmement courageux et très démocratique" le pari de Bayrou

Sur France 2, Gérald Darmanin juge le pari annoncé hier par François Bayrou comme "extrêmement courageux et très démocratique".

"Est-ce qu'il n'est pas temps de penser à la VIe République", questionne le député Renaissance Karl Olive

Fer de lance des Insoumis depuis plusieurs années, l'idée de mettre un terme au régime politique actuel en France, la Ve République, a désormais fait son chemin du côté du bloc central.

Sur notre antenne hier soir, le député Renaissance Karl Olive s'est questionné. "Est-ce qu'il n'est pas temps de penser à la VIe République?"

"Le parlement est devenu une machine à créer du désordre (...). Qui disait que le parlement était devenu une machine à créer du désordre? Le général De Gaulle au moment où il va créer la Ve République", poursuit le député.

Un Premier ministre "en difficulté", la "course commence", un gouvernement qui "vascille"... La presse étrangère s'intéresse au cas Bayrou

Depuis hier et l'annonce faite par François Bayrou de remettre son avenir à la tête de Matignon entre les mains des députés, la presse étrangère y est allée de son commentaire.

Pour le journal britannique The Guardian, "le Premier ministre français, en difficulté, risque d'être évincé et son gouvernement renversé le mois prochain", quand le New York Times estime que François Bayrou "cherche à forcer la main des législateurs face à l'explosion de la dette".

Côte italien, La Repubblica voit dans ce vote de confiance un "haut risque" et que "le gouvernement Bayrou tremble". Le Der Spiegel, en Allemagne, juge d'ailleurs que ce dernier veut "faire passer un budget d'austérité".

Selon le journal espagnol El País "la course commence maintenant" pour le gouvernement français, "non pas pour convaincre des coupes budgétaires, mais pour obtenir des soutiens".

Bruno Retailleau tient aujourd'hui une réunion avec les ministres LR, les présidents des groupes parlementaires et Gérard Larcher

Bruno Retailleau, président des Républicains, tiendra aujourd'hui une réunion en visioconférence avec les ministres LR, le président du Sénat Gérard Larcher et les présidents des groupes parlementaires, indique son entourage à BFMTV.

Qui va voter contre la confiance et pourrait provoquer la chute de François Bayrou le 8 septembre?

Après l'annonce de François Bayrou, les principaux partis d'opposition ont déjà expliqué qu'ils n'accorderaient pas la confiance au Premier ministre lors du vote prévu le 8 septembre à l'Assemblée nationale.

La France insoumise a salué "une première victoire", le Parti communiste "veut un autre gouvernement", alors que, pour le Parti socialiste, "il est inimaginable" d'accorder la confiance au Premier ministre. De son côté, le Rassemblement national appelle à une dissolution de l'Assemblée nationale.

Un vote de confiance le 8 septembre, François Bayrou déplore que, sans "accord", "l'action" est "impossible".

Bonjour à tous et bienvenue dans ce direct consacré à l'actualité politique, au lendemain de l'annonce par François Bayrou d'un vote de confiance à l'Assemblée nationale le 8 septembre prochain.

Sans "accord" à cette date, le Premier ministre estimera alors que "l'action" est "impossible". Ce vote doit permettre de "choisir la route qui permettra d'échapper à cette malédiction en retrouvant la maîtrise de nos finances", selon François Bayrou.

BFMTV.com