DIRECT. Crise politique: les forces de gauche s'entretiennent à midi sans LFI, avant la réunion à l'Élysée

L'ESSENTIEL
- Face à la date butoir de la présentation du budget, la nomination du nouveau Premier ministre doit intervenir dans les prochaines heures. Lire l'article
- Tous les chefs de parti, à l'exception de LFI et du RN, sont conviés à l'Élysée pour une rencontre avec Emmanuel Macron à 14h30. Lire l'article
- Les forces de gauche se réunissent en visioconférence à midi, sans LFI, avant leur réunion à l'Élysée. Lire la brève
- Plusieurs scénarios s'offrent à Emmanuel Macron pour nommer un nouveau chef du gouvernement, l'idée d'un gouvernement "technique" est de nouveau évoquée. Lire l'article
Non invité à la réunion à l'Élysée, Jordan Bardella se dit "honoré de ne pas y être convié"
Jordan Bardella a réagi à sa "non-invitation" à l'Élysée pour rencontrer Emmanuel Macron. Seuls LFI et le RN n'ont pas été invités à la réunion à 14h30.
"Le Rassemblement National s’honore de ne pas y être convié: nous ne sommes pas à vendre aux macronistes", écrit-il sur X, estimant que le chef de l'État chercher à se protéger de la dissolution.
Gérard Larcher demande à Emmanuel Macron de convier les représentants du Sénat cet après-midi
Gérard Larcher a demandé à Emmanuel Macron de convier les présidents de groupes au Sénat cet après-midi à l'Élysée, a indiqué l'entourage du président de la chambre à BFMTV, confirmant des informations du Figaro.
"C'est le respect du bicaméralisme. Et notamment parce que le Sénat aura un rôle particulier dans l’adoption du budget 2025."
Les forces de gauche se réunissent à midi, avant la réunion à l'Élysée
Avant leur entretien à l'Élysée, les forces de gauche vont se réunir en visioconférence à midi, sans La France insoumise, a appris BFMTV de sources concordantes.
Le Parti socialiste, le Parti communiste français, Europe Écologie-Les Verts, Génération.s et L'Après seront présents. Marine Tondelier représentera les Écologistes.
Une "réunion de la dernière chance" possiblement "très tendue"
L'annonce d'une réunion avec tous les partis à l'Élysée, sauf LFI et le RN, couplée avec la nomination d'un Premier ministre qui peut tomber à tout moment créer de l'inquiétude du côté du bloc central.
"Tout le monde est dans le flou et à cran. On s’attend à tout, et possiblement à une réunion très tendue…", confie à BFMTV un cadre du bloc central.
Un ministre démissionnaire a estimé qu'il s'agit là de la "réunion de la dernière chance". "Il en va de la crédibilité de tout le monde pour éviter le chaos", assure-t-il à BFMTV. Un autre ministre démissionnaire évoque "un énorme risque du président de la République", notamment si la réunion "vire au match de catch et aux règlements de compte."
Faure, Tondelier, Philippe, Retailleau… qui sera présent à l’Élysée à 14h30?
À trois heures de la réunion des chefs de partis avec Emmanuel Macron, la présence d'une dizaine d'entre eux a d'ores et déjà été confirmée.
Du côté de la gauche, Boris Vallaud et Olivier Faure (PS), Marine Tondelier (EELV) et Fabien Roussel (PCF) ont répondu par la favorable. À droite, Laurent Wauquiez sera également présent, tout comme le ministre de l'Intérieur démissionnaire et chef des LR Bruno Retailleau.
Les partis du socle commun seront quant à eux représentés par Édouard Philippe (Horizons), Marc Fesneau (Modem) et Gabriel Attal (Renaissance).
Le président d'Horizons Édouard Philippe participera à la réunion à l'Élysée
Le président du parti du socle commun Horizons, Édouard Philippe, sera présent à l'Élysée cet après-midi face à Emmanuel Macron et aux côtés des autres chefs de parti conviés, a appris BFMTV.
Seront également présents Gabriel Attal (Renaissance) et Marc Fesneau (Modem) pour représenter leurs partis alliés du camp présidentiel.
Sébastien Lecornu annonce un geste sur la retraite des pompiers volontaires
À quelques heures de l'annonce d'un nouveau Premier ministre, Matignon annonce un geste sur la retraite des sapeurs-pompiers volontaires dans un communiqué, une mesure d'attribution de trimestres supplémentaires qui entrera en vigueur en 2026.
"Une reconnaissance concrète, et attendue, pour celles et ceux qui donnent de leur temps au service de leurs concitoyens", écrit le chef du gouvernement démissionnaire.
Une annonce qui survient pendant le congrès annuel des sapeurs-pompiers mais surtout en pleine crise politique, où les discussions de suspension de la réforme des retraites sont encore sur toutes les lèvres.
Laurent Wauquiez sera présent à l'Élysée cet après-midi
Selon les informations de BFMTV, Laurent Wauquiez sera présent à l'Élysée cet après-midi à 14h30 sur invitation du président de la République pour un entretien aux côtés des chefs de parti.
Bruno Retailleau annule son déplacement au Mans pour se rendre à l'Élysée
Bruno Retailleau a annulé son déplacement prévu au Mans au congrès national des sapeurs pompiers. Selon les informations de BFMTV, il se rendra à l'Élysée, faisant partie de la liste des chefs de parti invités par Emmanuel Macron à 14h30.
Marine Le Pen, quant à elle, est bien attendue au Mans, aux alentours de 13h30. Son parti, le Rassemblement national, n'est pas invité aux discussions qui auront lieu face au chef de l'État.
Le Parti communiste français confirme sa présence à l'Élysée
La direction du Parti communiste français a confirmé répondre favorablement à l'invitation d'Emmanuel Macron pour se rendre à l'Élysée cet après-midi à 14h30 et discuter avec le chef de l'État aux côtés des autres chefs de parti.
La France insoumise appelle les partis et députés du NFP "à se ressaisir"
"Nous appelons les partis et les députés signataires du programme du NFP à se ressaisir et à renoncer aux exclusives contre les Insoumis", lance Jean-Luc Mélenchon, notamment après l'annonce d'un réunion des chefs de partis à l'Élysée face à Macron, sans LFI ni le RN.
Il appelle également "à faire le choix au retour au programme qui nous a rendu victorieux en 2024."
LFI "refuse de renoncer à la dissolution et à la présidentielle anticipée"
"Nous refusons de renoncer à la dissolution et à la présidentielle anticipée", insiste le chef de file des Insoumis Jean-Luc Mélenchon, estimant toutefois qu'avec une dissolution de l'Assemblée nationale, "l'impasse durera".
"Dans ces conditions, seule une élection présidentielle anticipée permet l'adoption d'un loi spéciale pour adopter un budget" et trouver la stabilité du pays, estime Jean-Luc Mélenchon.
Ce dernier exhorte le chef de l'État à partir: "Il faut qu'Emmanuel Macron s'en aille."
"La volonté des votes ne se marchande pas", estime Jean-Luc Mélenchon
"Les députés n'ont pas été élus pour s'entendre entre copains mais pour assumer le mandat qui leur a été confiés", lance Jean-Luc Mélenchon devant les médias, assumant ainsi le choix de LFI de refusé les discussions de compromis.
"Nos députés n'ont pas été élus pour s'entendre avec la Macronie, ni le RN, ni la droite, mais pour au contraire rompre avec leurs politiques."
"La volonté des votes ne se marchande pas." L'Assemblée nationale "n'a toujours pas de majorité pour accepter un budget cohérent", rappelle le chef de file des Insoumis.
L'invitation des chefs de partis par Emmanuel Macron, un "défilé à l'Élysée" pour Jean-Luc Mélenchon
"Il y aura le défilé à l'Élysée, dont monsieur Macron nous a dispensé", a réagi Jean-Luc Mélenchon, chef de file de la France insoumise après l'invitation envoyée dans la nuit aux chefs de parti à se rendre à l'Élysée à 14h30, à l'exception du RN et de LFI.
Il appelle toujours à la destitution d'Emmanuel Macron, "responsable du chaos". La France insoumise n'a participé à aucune rencontre avec Sébastien Lecornu depuis sa nomination. "Nous savions que c'était une perte de temps."
Après sept ans en tant que ministre, Agnès Pannier-Runacher n'est "pas candidate au prochain gouvernement"
"Non, je ne suis pas candidate au prochain gouvernement", assume Agnès Pannier-Runacher sur Franceinfo ce matin.
Elle fait partie du gouvernement depuis sept ans. Sans poste de ministre, elle redeviendrait députée (EPR) du Pas-de-Calais. Mais "cela n'enlève rien aux combats politiques que je souhaite porter".
Agnès Pannier-Runacher "a le sentiment qu'il pourrait y avoir un 'moment Bernard Cazeneuve'"
Agnès Pannier-Runacher évoque des "figures au-dessus de la mêlée" pour assumer le poste de Premier ministre et réussir à discuter avec toutes les forces politiques, et mise notamment sur Bernard Cazeneuve, ancien chef du gouvernement sous François Hollande.
"Des noms de personnalités emblématiques ont tourné, je pense à Jean-Louis Borloo, je pense à Bernard Cazeneuve. Moi j'ai le sentiment qu'il pourrait y avoir un 'moment Bernard Cazeneuve'."
Elle estime que ni le bloc central, ni le PS, ni Liot ne censureraient ce dernier, qui représenterait tout de même la "rupture" tant attendue.
Agnès Pannier-Runacher veut "tendre la main réellement" au Parti socialiste
"Il faut une rupture, en tendant la main réellement à gauche", estime la ministre démissionnaire de la Transition écologique Agnès Pannier-Runacher.
"Si vous voulez avoir un accord de non-censure vous devez nécessairement embarquer une partie du Nouveau Front populaire, (...) et notamment du Parti socialiste parce que dès lors qu’ils sont en rupture avec LFI, nous n’avons plus de points de tensions problématiques majeurs."
Agnès Pannier-Runacher appelle à nommer un Premier ministre non macroniste
Agnès Pannier-Runacher, ministre démissionnaire de la Transition écologique, estime sur Franceinfo qu'il faut "absolument que le Premier ministre soit en rupture avec les gouvernements précédents".
Elle appelle à nommer un chef du gouvernement "qui n'est pas du camp macroniste", "qui est au-dessus de la mêlée" et "qui est capable de trouver une plateforme de convergence pour donner la stabilité au pays".
"Il faut qu'il porte cette capacité à négocier avec le Parti socialiste et les composantes du Nouveau Front populaire, et avec Les Républicains."
François Bayrou ne sera pas présent à l'Élysée à 14h30
Actuellement à Pau, l'ancien Premier ministre François Bayrou ne se rendra pas à l'Élysée cet après-midi pour la rencontre entre les chefs de parti et le président de la République, a appris BFMTV.
Le Modem sera représenté par Marc Fesneau.
Pierre Moscovici à Matignon? "La question ne m'a jamais été posée", répond-il
Invité sur BFMTV-RMC, le Premier président de la Cour des comptes Pierre Moscovici a indiqué qu'il n'a pas été approché pour devenir Premier ministre. "La question ne m'a jamais été posée."
Si toutefois il lui était proposé d'aller à Matignon, notamment à la tête d'un gouvernement dit "technique", il s'interrogerait d'abord sur le "sens de la mission et la manière de l'exercer."
"Être Premier ministre, ce n'est pas une question de souhait. C'est une fonction qui est aujourd'hui devenue très difficile", ajoute-t-il.
"C'est un peu gênant": Hervé Marseille réagit à la non-invitation du Rassemblement national
Le sénateur a invité "toutes les formations dites républicaines", estime Hervé Marseille, en réaction à la réunion à l'initiative d'Emmanuel Macron, ce vendredi à 14h30 avec l'ensemble des chefs de parti, à l'exception de LFI et du RN.
Sur Sud Radio, le président de l'UDI poursuit en déclarant que "c'est un peu gênant" de ne pas inviter le parti d'extrême droite dont il souligne qu'il est "le premier parti de France", estimant également que Marine Le Pen "va en tirer parti".
Il faut être "en dessous de 5%" de déficit public en 2026, estime Pierre Moscovici
Selon Pierre Moscovici, Premier président de la Cour des comptes, la France doit être " en dessous de 5%" de déficit public en 2026. "Nos finances publiques sont dégradées, on est le pays avec le déficit le plus élevé de la zone euro", insite-t-il sur BFMTV-RMC.
"Nos finances publiques ont commencé à se rétablir", constate Pierre Moscovici
"Je crois que le déficit a commencé à baisser, de 5,8% à 5,4%. Ce n'est pas énorme mais c'est un bon début", lance Pierre Moscovici, Premier président de la Cour des comptes, bien qu'il ne possède pas les chiffres définitifs.
"Nos finances publiques ont commencé à se rétablir (...). Je crois que l'on va finir l'année 5%, c'est crédible de le dire", a-t-il déclaré sur BFMTV-RMC.
Une course contre-la-montre pour un budget "adopté dans les formes", selon Pierre Moscovici
Selon "l'interprétation" de Pierre Moscovici, le projet de loi finances 2026 qui sera adopté par le Conseil des ministres présenté devant le Parlement devra être le même que le projet examiné par la Cour des comptes ces derniers jours.
"Si on veut que le Parlement puisse avoir 70 jours d'un bugdet adopté dans les formes, il faut partir de ce projet", assure le Premier président de la Cour des comptes.
Il faudra donc que "le budget soit devant les assemblées le 13 octobre". Élaborer un nouveau projet de budget avant lundi reste pour lui impossible. "Qui peut imaginer qu'en 48 heures, on peut tout refaire?" Selon lui, il faut partir du premier projet de budget "et ensuite le Parlement fera son œuvre".
Pierre Moscovici estime que "la situation de la France est plus que compliquée"
Incertitude économique, institutions attaquées, comptes publics "en désordre", une extrême droite "plus haute que jamais"... Pour Pierre Moscovici, Premier président de la Cour des comptes, "la situation de la France est plus que compliquée".
"Cette crise est assez globale. Il faut maintenant en sortir, en mon sens par la politique. En politique, en France, c'est ce qui donne le sens. Il faut reprendre le contrôle de la gouvernance du pays", explique-t-il sur BFMTV-RMC.
"Ce ne serait pas un bon signal": Hervé Marseille s'oppose à une nouvelle nomination de Sébastien Lecornu
Pour Hervé Marseille, président de l'UDI et sénateur des Hauts-de-Seine, "ce ne serait pas un bon signal" si Sébastien Lecornu est renommé Premier ministre par Emmanuel Macron.
Invité de Sud Radio, l'élu estime en revanche que Jean-Louis Borloo, qui fait partie des noms cités, est "quelqu'un qui fait partie des solutions", louant son "rôle important" dans la vie politique française. "Je pense qu'il fait partie des solutions", a-t-il ajouté.
Sur l'idée d'un gouvernement voulu technique plutôt que politique, Hervé Marseille affirme que "le moment n'a jamais été aussi politique, c'est paradoxal de nommer un 'technicien'".
Gabriel Attal déplore la désignation de Premiers ministres "proches du président" depuis la dissolution
"Ce qui se passe depuis (la dissolution), c'est ce que je redoutais au moment de dissoudre", assure le député Gabriel Attal.
Le secrétaire général de Renaissance dit refuser la langue de bois et, bien qu'il "respecte la fonction de président de la République" et Emmanuel Macron, constate que la méthode qu'il propose "depuis la dissolution n'est pas suivie."
"Depuis un an, désigner un Premier ministre identifié comme très proche du président de la République ne facilite pas les discussions avec les politiques de l'opposition", assure Gabriel Attal sur France 2.
"(...) Il faut de l'apaisement", ajoute-t-il.
Gabriel Attal croit à un "compromis" et à un "partage du pouvoir"
"Évidemment, il faut partager le pouvoir et ne pas donner le sentiment de vouloir s'acharner à garder la main sur tout", répète une nouvelle fois Gabriel Attal, invité de France 2.
L'ancien Premier ministre avait déjà taclé le président de la République, estimant ne "plus le comprendre". Aujourd'hui, il est donc partisan du compromis. "On peut y arriver sur le fond, si on sort des questions de personne."
Gabriel Attal se rendra "bien évidemment" à la réunion organisée à l'Élysée
"Je me rendrai évidemment à cette réunion", assure Gabriel Attal sur France 2 ce matin, concernant la rencontre avec le président de la République prévue à l'Élysée à 14h30. Tous les chefs de parti, à l'exception de LFI et le RN, ont été conviés.
"À chacun sa mission": François Villeroy de Galhau écarte les rumeurs qui l'envoient à Matignon
Le gouverneur de la Banque de France, dont le nom a été évoqué pour devenir le prochain Premier ministre, entend rester à son poste.
"À chacun sa mission, la mienne est à la Banque de France", a réagi François Villeroy de Galhau sur RTL.
Il n'a toutefois pas répondu sur le point de savoir si le poste lui avait été proposé.
Un Premier ministre nommé avant ou après la réunion des chefs de parti à l'Élysée?
Interrogés par BFMTV ou invités des matinales, les chefs de parti s'attendent à deux scénarios possibles après leur invitation à être reçu à l'Élysée.
Selon eux, soit le Premier ministre sera nommé avant cette réunion à 14h30 et la rencontre est proposée pour expliquer ce choix, soit le prochain Premier ministre sera nommé à l'issue de la réunion et le président de la République veut tester un nom auprès des chefs de parti.
Un gouvernement "technique" "n'est pas une bonne solution" pour Marine Tondelier
L'idée d'un gouvernement "technique", le plus neutre possible, "n'est pas une bonne solution", assure Marine Tondelier ce matin sur TF1.
Elle refuse ce scénario, notamment évoqué par la députée (Renaissance) Maud Bregeon. "Ils sont prêts à tout pour ne pas nous laisser gouverner. C'est du déni de gouvernement à ce stade."
Renommer Sébastien Lecornu "ne changera rien", assure Marine Tondelier
Alors que l'hypothèse de la nomination d'un gouvernement Lecornu 2 fait son chemin, Marine Tondelier souhaite "bon courage" au président de la République si c'est bel et bien ce scénario qu'il veut présenter aux chefs de parti.
"Ne le renommer ne changera rien, on a assez perdu de temps", lance-t-elle sur TF1.
"Plus personne ne croit au socle commun", estime également la Secrétaire nationale des Écologistes. Elle appelle à "rendre le pouvoir à la gauche".
Marine Tondelier confirme sa présence à l'Élysée cet après-midi pour un entretien avec Emmanuel Macron
"Oui nous sommes invités", confirme Marine Tondelier sur TF1 après avoir reçu une invitation à un entretien avec Emmanuel Macron tous comme les chefs de partis à l'exception du RN et de LFI.
Après avoir consulté avec son parti, elle confirme sa présence à l'Élysée dans l'après-midi. "Je n'ai eu que des avis positifs (pour m'y rendre)", explique-t-elle.
Olivier Faure, Marine Tondelier et Fabien Roussel plaident toujours pour une cohabitation
Dans une déclaration commune hier, le Premier secrétaire du Parti socialiste Olivier Faure, la patronne des Écologistes Marine Tondelier et le Secrétaire national des communistes Fabien Roussel ont plaidé pour une cohabitation avec "la nomination d'un Premier ministre et d'un gouvernement de gauche et écologiste qui permettra la construction de majorités à l'Assemblée".
L'hypothèse d'un gouvernement Lecornu 2 fait son chemin
Si Sébastien Lecornu a affirmé "ne pas courir après le poste de Premier ministre", l'hypothèse d'un deuxième gouvernement Lecornu commence pourtant à faire son chemin. Le Premier ministre démissionnaire a l'avantage d'avoir entamé et mené les négociations avec les partis, notamment avec le Parti socialiste.
Selon les informations de BFMTV, il travaillerait déjà sur la composition d'une équipe gouvernementale.
Les chefs de parti reçus à l'Élysée en début d'après-midi, à l'exception de LFI et du RN
Gabriel Attal, Marine Tondelier, Bruno Retailleau, Olivier Faure... Tous les chefs de parti ont reçu une invitation à l'Élysée dans la nuit pour un entretien avec Emmanuel Macron ce vendredi à 14h30, a appris BFMTV de sources concordantes.
Seuls le RN et LFI n'ont pas été invités par le président de la République.
Pierre Moscovici est l'invité du "Face à Face" à 8h30 sur BFMTV et RMC
Le Premier président de la Cour des comptes Pierre Moscovici est l'invité du "Face à Face" à 8h30 sur BFMTV et RMC.
L'idée d'un gouvernement "technique" de nouveau sur la table
Rarement utilisée en France, l'option d'un gouvernement "technique" est de nouveau évoquée.
Le Premier ministre démissionnaire Sébastien Lecornu a appellé à former une équipe gouvernementale "complètement déconnectée des ambitions présidentielles de 2027", ouvrant la porte ensuite à toutes les idées.
Les différents scénarios pour le prochain Premier ministre
De gauche? De droite? Issu du socle commun? Une reconduction de Sébastien Lecornu? Différents scénarios s'offrent à Emmanuel Macron pour trouver un nouveau chef du gouvernement.
Un nouveau Premier ministre dans la journée
Bonjour à tous et bienvenue sur ce direct consacré à l'actualité politique en France. La nomination d'un nouveau Premier ministre doit intervenir dans les prochaines heures. Mercredi soir, l'Élysée avait indiqué que son nom serait connu "d'ici 48 heures".
Le président est contraint de faire vite, car les budgets de l'État et de la sécurité sociale doivent être présentés pour être ensuite examinés par le Parlement.