Les chefs de parti, à l'exception de LFI et du RN, reçus à l'Élysée pour un entretien avec Emmanuel Macron

Tous les chefs de partis de France, sauf ceux de la France insoumise et du Rassemblement national, ont reçu une invitation à 2 heures du matin pour un entretien avec Emmanuel Macron à l'Élysée à 14h30 ce vendredi.

Une invitation a été envoyée dans la nuit de jeudi 9 à vendredi 10 octobre à tous les chefs de parti pour un entretien avec le chef de l'État à l'Élysée dans l'après-midi, a appris BFMTV de sources concordantes.

Au total, 17 personnalités politiques sont conviées, notamment Gabriel Attal (Renaissance), François Bayrou et Marc Fesneau (MoDem), Édouard Philippe (Horizons), Boris Vallaud et Olivier Faure (PS), Marine Tondelier (EELV), Bruno Retailleau et Laurent Wauquiez (LR) ou encore Fabien Roussel (PCF).

Seuls les représentants du Rassemblement national et de la France insoumise n'ont pas été invités. Reste à savoir également si l'intégralité des invités sera bel et bien présent avec cet entretien face au président de la République.

Cette rencontre se déroulera à 14h30, alors que la nomination d'un Premier ministre est attendue avant la fin de la journée. Le nom du prochain chef du gouvernement, tout comme son bord politique, reste encore un mystère.

Une invitation reçue vers deux heures du matin

Les personnes conviées ont reçu leur invitation très tard dans la nuit, vers deux heures du matin. Certaines, comme Marine Tondelier, avaient une interview prévue de bonne heure et ont rapidement découvert l'existence de cette réunion avec Emmanuel Macron.

À l'inverse, au moins un chef de parti a pris connaissance du rendez-vous à l'Élysée à ses dépens. "Vous m'avez réveillé mais vu les circonstances, je vous en remercie", a écrit ce dernier à BFMTV, qui avait cherché à le joindre.

Différentes personnes invitées et interrogées par BFMTV s'attendent à deux scénarios distincts. Le premier: que le futur chef du gouvernement soit nommé avant 14h30 et que la réunion permette à Emmanuel Macron de justifier sa décision.

Le second: que le Premier ministre soit nommé à l'issue de la réunion. Celle-ci permettrait alors au président de tester auprès des formations politiques le nom qu'il privilégie pour Matignon.

Anne Saurat-Dubois, avec Juliette Moreau Alvarez