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DIRECT. Crise politique: Élisabeth Borne prévient que "la crise et l'instabilité vont coûter des milliards"

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Via un communiqué, l'Élysée a annoncé ce mercredi 8 octobre qu'Emmanuel Macron nommera un nouveau Premier ministre "d'ici 48 heures", après que Sébastien Lecornu a estimé que "sa mission est terminée".

L'ESSENTIEL

  • Emmanuel Macron nommera un nouveau Premier ministre dans les "48 prochaines heures". Lire l'article
  • Le Premier ministre démissionnaire Sébastien Lecornu a annoncé hier qu'un budget sera proposé ce lundi. Lire l'article
  • Bruno Retailleau a annoncé hier aux LR qu'il ne rentrera "pas" dans un gouvernement "qui voudrait suspendre la réforme des retraites ou un Lecornu bis". Lire la brève
  • Sur BFMTV-RMC, Élisabeth Borne s'est dite favorable à un gel de l'âge de départ à la retraite "jusqu'en 2027". Elle rappelle aussi qu'elle ne veut pas "bazarder" la réforme qu'elle a portée. Lire la brève

Éric Dupond-Moretti pense qu'il "faut aller vers la gauche"

Face à la crise politique actuelle, l'ancien ministre de la Justice estime sur BFMTV qu'il "faut aller vers la gauche".

Éric Dupond-Moretti note que "quelques rats quittent le navire" après les critiques envers Emmanuel Macron

Éric Dupond-Moretti, ex-garde des Sceaux, juge après les dernières critiquent issues des rangs macronistes sur Emmanuel Macron que "quelques rats quittent le navire".

L'ancien ministre de la Justice pointe du doigt Gabriel Attal, une "création d'Emmanuel Macron" sans qui "il n'est rien".

De même il fustige l'attitude d'Édouard Philippe et se dit "sidéré que quelqu'un qui envisage d'être président de la République grève par anticipation la fonction à laquelle il aspire".

Pour Éric Dupond-Moretti, l'ancien chef du gouvernement évoque un "quinquennat à géométrie variable au gré de l'opinion publique" qu'il juge "incompréhensible et contraire à toutes nos institutions".

Le maire de Lyon estime que la France "a besoin" d'un Premier ministre "issu de la gauche et de l'écologie"

Grégory Doucet, maire (Les Écologistes) de Lyon, se dit auprès d'Actu Lyon en faveur d'une "cohabitation" et de la nomination d'un Premier ministre "issu de la gauche et de l'écologie".

"On en a besoin. En tant que maire, j'ai besoin d'interlocuteur", explique l'édile vert.

À l'inverse, le maire de Lyon estime que la démission d'Emmanuel Macron "ne serait pas une bonne option" alors que la France se trouve "dans un climat d'instabilité déjà avéré". De même, la dissolution a déjà été testée selon lui "et n'a pas permis de clarifier" la situation.

Élisabeth Borne dit que "jamais" elle n'appellera Emmanuel Macron à partir et juge que "ceux qui sont attachés à nos institutions ne devraient pas le faire"

Interrogée sur les sorties de ses prédécesseurs Gabriel Attal et Édouard Philippe à propos d'Emmanuel Macron, Élisabeth Borne juge sur BFMTV-RMC qu'"il ne faut pas fragilier la fonction du président".

"Jamais", elle n'appellera le chef de l'État à partir de l'Élysée et juge que "tous ceux qui sont attachés à nos institutions ne devraient pas le faire".

Élisabeth Borne favorable à un gel de l'âge de départ à la retraite "jusqu'en 2027"

Élisabeth Borne se dit sur BFMTV-RMC favorable à un gel de l'âge de départ à la retraite "jusqu'en 2027", moment durant lequel le débat sera ouvert lors de l'élection présidentielle.

Élisabeth Borne prévient que "la crise et l'instabilité vont coûter des milliards"

"L'enjeu" actuel, selon Élisabeth Borne, "c'est de sortir de la crise et de trouver un chemin pour arriver à dialoguer", juge l'ancienne Première ministre sur BFMTV-RMC.

"La crise et l'instabilité vont coûter des milliards", poursuit l'élue.

Élisabeth Borne n'a "pas dit" qu'il fallait "bazarder" la réforme des retraites

Élisabeth Borne, ministre démissionnaire de l'Éducation nationale et ancienne Première ministre, rappelle sur BFMTV-RMC qu'elle n'a "pas dit qu'il fallait bazarder" la réforme des retraites, mais "examiner les conséquences de la suspension de la réforme jusqu'au débat qui interviendra dans le cadre de l'élection présidentielle".

Jean-Louis Borloo Premier ministre? "C'est une bonne idée" juge Jean-Pierre Raffarin

Sur France 2, l'ancien Premier ministre Jean-Pierre Raffarin trouve que l'idée de nommer Jean-Louis Borloo Premier ministre est "une bonne idée".

"C'est quelqu'un de très habile qui connait bien les complexités des choses, sait faire travailler les gens ensemble", poursuit-il.

Jean-Pierre Raffarin prône un homme "qui peut avoir une capacité" avec "un atout formidable: son expérience", mais qui veut aussi dire qu'il n'est "pas forcément au courant de la jeunesse de la société".

Jean-Pierre Raffarin estime qu'Édouard Philippe "a raison sur le fond" de demander une présidentielle anticipée

Édouard Philippe "a raison sur le fond" de demander une présidentielle anticipée car c'est bien selon Jean-Pierre Raffarin "cette élection qui produit la majorité".

Toutefois, l'ancien Premier ministre "ne veut pas rentrer" dans le jeu politique et n'appelle pas, sur France 2, au départ d'Emmanuel Macron.

"Pour le moment on joue une sorte de coalition, nous allons voir si c'est possible tant mieux (...) sinon un moment ou un autre il faudra penser que la majorité présidentielle viendra d'une élection présidentielle et non législative", poursuit l'ex-Premier ministre.

Jean-Pierre Raffarin juge la France "dans une impasse" et dénonce un Parlement en "dérive suicidaire"

Jean-Pierre Raffarin, ancien Premier ministre, imagine sur France 2 la suite pour l'équipe gouvernementale et salue "l'honnêteté et la simplicité" de Sébastien Lecornu.

"Nous sommes dans une impasse", estime ce dernier qui dénonce un Parlement en "dérive suicidaire" refusant "la coalition".

La CFDT appelle "à écouter le monde du travail"

"La période est extrêmement inquiétante, l'important c'est de vite savoir quelle sera l'issue de cette crise et je pense que l'un des points clés c'est la question de la suspension de la réforme des retraites", estime Marylise Léon, secrétaire générale de la CFDT, sur BFM Business.

"Si on veut réparer cette blessure démocratique, il faut écouter le monde du travail", estime-t-elle.

Aurore Bergé s'inscrit contre la demande d'une présidentielle anticipée faite par Édouard Philippe

Venue elle aussi des rangs de la droite, Aurore Bergé a du "respect pour Édouard Philippe, "du respect pour le Premier ministre qu'il a été". Pour autant, la porte-parole démissionnaire du gouvernement souligne sur RTL qu'elle "croit aux institutions".

Autrement dit, elle n'est pas favorable à l'organisation d'une élection présidentielle anticipée comme l'a réclamée le maire du Havre, qui demande aussi qu'un budget soit adopté au préalable.

"On peut avoir des désaccords avec le président de la République, mais on ne demande pas (sa) démission. On n'a pas de mandat révocatoire dans notre pays", précise Aurore Bergé.

Bruno Retailleau ne rentrera "pas" dans un gouvernement "qui voudrait suspendre la réforme des retraites ou un Lecornu bis"

Dans un entretien auquel plus de 150 membres des LR ont participé hier, Bruno Retailleau a affirmé qu'il n'entrera "pas" dans un gouvernement ayant la volonté de faire disparaître la réforme des retraites, comme a pu le consulter BFMTV dans un enregistrement de cette visioconférence.

"Je n'irai pas dans un gouvernement qui voudrait abroger ou suspendre la réforme des retraites, nommer un Premier ministre de gauche ou un Lecornu bis, ça sera au-dessus de mes forces", déclare le président du parti Les Républicains.

Pour le Medef, "il ne faut pas toucher" à la réforme des retraites

"Nous sommes très réticents à ce que cette réforme soit suspendue", déclare Patrick Martin, le patron du Medef, sur France Inter.

"Si on achète de la stabilité au prix d'un alourdissement considérable de l'endettement du pays et de la remise en cause de la croissance et du pouvoir d'achat, je dis 'non'. Il ne faut pas toucher à cette réforme qui n'a pas été demandée par le patronat, mais qui est juste", a insisté le chef de file de la première organisation patronale.

"Une coalition gouvernementale peut exister": Aurore Bergé tend la main aux LR

"On a, je crois, une coalition gouvernementale qui peut exister", "celle que l'on a bâti il y a un an" déclare Aurore Bergé, porte-parole démissionnaire du gouvernement, au micro de RTL.

Une référence à l'alliance formée entre LR et le camp présidentiel au gouvernement après les élections législatives de 2024, qui bat de l'aile depuis la nomination du gouvernement de Sébastien Lecornu.

"Je crois que l’on a intérêt à la stabilité. Je pense, d’ailleurs le Premier ministre l’a dit, qu’une majorité de député veut la stabilité", ajoute Aurore Bergé.

Agnès Pannier-Runacher s'interroge, après "la droite et le centre (...) pourquoi ne pas essayer la gauche?"

Agnès Pannier-Runacher, ministre démissionnaire de la transition écologique, constate que si l'exécutif "a essayé la droite, a essayé le centre", alors "pourquoi ne pas essayer la gauche?", s'interroge-t-elle sur Ici Nord.

La ministre Agnès Pannier-Runacher "présente ses excuses" aux Français

Sur l'antenne d'Ici Nord, Agnès Pannier-Runacher, ministre démissionnaire de la Transition écologique, "présente ses excuses" aux Français face au "cirque" politique de ces derniers jours.

La députée Renaissance Maud Bregeon "pas certaine" qu'Olivier Faure soit "le mieux à même" d'engager un dialogue "apaisé"

Maud Bregeon se dit sur TF1 "pas certaine" qu'Olivier Faure soit le mieux placé pour accéder à Matignon.

Pour elle, le premier secrétaire du PS n'est "pas le mieux à même" d'engager un dialogue "le plus serein et le plus apaisé possible".

Elle prône pour un gouvernement "apaisant" et "le plus neutre possible, technique".

La macroniste Maud Bregeon appelle à "tirer les conclusions du crash" et nommer un "gouvernement complètement différent"

Maud Bregeon, députée EPR des Hauts-de-Seine, estime sur TF1 que la France "a besoin d'avancer" pour enjamber la crise politique.

"Ma conviction, c'est que le gouvernement devra être complètement différent. On doit être lucide, il faut tirer les conclusions du crash de dimanche dernier", juge l'élue.

Emmanuel Macron présidera la panthéonisation de Robert Badinter

20 mois après sa mort, Robert Badinter, artisan de l'abolition de la peine de mort en France, va faire son entrée au Panthéon en début de soirée.

Il s'agira de la première sortie publique du chef de l'État depuis la fin de la mission de Sébastien Lecornu.

À partir de 18h30, la cérémonie d'hommage à l'ancien ministre de la Justice débutera depuis le temple des "Grands Hommes" de la République.

Élisabeth Borne est l'invitée du "Face à Face" sur BFMTV et RMC

La ministre démissionnaire de l'Éducation nationale Élisabeth Borne est l'invitée du "Face à Face" sur BFMTV et RMC à 8h30.

Pour Sébastien Lecornu, "(s)a mission est terminée" après "avoir tout essayé"

Le Premier ministre démissionnaire Sébastien Lecornu a indiqué hier soir que "(s)a mission est terminée" après "avoir tout essayé" dans des "conditions pas faciles".

Le chef du gouvernement démissionnaire a reçu ces trois derniers jours les différentes forces politiques représentées à l'Assemblée nationale, exceptés le Rassemblement national et La France insoumise.

Un projet de budget "pas parfait" pour 2026 déposé ce lundi

Le Premier ministre démissionnaire Sébastien Lecornu a annoncé hier soir sur France 2 qu'un projet de budget sera déposé ce lundi. Celui-ci n'est "pas parfait", a-t-il prévenu, estimant qu'il y aurait "à débattre".

"Il faut que les débats démarrent", plaide le chef du gouvernement démissionnaire pour qui il y a "urgence".

Un nouveau Premier ministre "d'ici 48 heures"

Bonjour à tous et bienvenue sur ce direct consacré à l'actualité politique en France. L'Élysée a annoncé hier qu'Emmanuel Macron nommera un nouveau Premier ministre "d'ici 48 heures".

Le chef de l'État a "remercié" Sébastien Lecornu, partageant ses conclusions d'une "majorité de députés contre la dissolution, l'existence d’une plateforme de stabilité et un chemin possible pour adopter un budget d’ici le 31 décembre".

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