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DIRECT. Le nouveau Premier ministre Sébastien Lecornu a "commencé ses consultations", selon son entourage

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Après avoir échoué à obtenir la confiance des députés hier, François Bayrou a remis aujourd'hui sa démission à Emmanuel Macron. Le président de la République a nommé Sébastien Lecornu Premier ministre pour lui succéder.

L'ESSENTIEL

  • Emmanuel Macron a nommé Sébastien Lecornu Premier ministre après la démission de François Bayrou. Lire l'article
  • L'actuel ministre des Armées proposera un gouvernement à l'issue des discussions avec les partis. Lire la brève
  • Ancien de LR, ministre sans discontinuer depuis 2017, Sébastien Lecornu est un fidèle d'Emmanuel Macron. Lire l'article
  • La nomination du macroniste a provoqué une vive réprobation des oppositions, de LFI au RN en passant par les Verts et le PS. Lire l'article

"Je ne mésestime pas ses qualités": Sacha Houlié assure que Sébastien Lecornu "aura une lourde responsabilité"

L'ex-figure de l'aile gauche de la macronie Sacha Houlié assure que Sébastien Lecornu "aura une lourde responsabilité: celle d’infléchir significativement la politique (notamment fiscale) conduite et proposée jusqu’à alors".

"Je ne suis pas de ceux qui condamnent par principe. Je connais de longue date Sébastien Lecornu, je ne mésestime pas ses qualités", a-t-il également confié.

Ministre sous Macron depuis 2017, ancien LR... Qui est le nouveau Premier ministre Sébastien Lecornu?

Proche du président de la République, il semble que sa fidélité ait été récompensée. L'homme politique de 39 ans est le seul ministre à être au gouvernement depuis l'arrivée au pouvoir d'Emmanuel Macron en 2017. Mais qui est Sébastien Lecornu? BFMTV.com retrace le portrait du nouveau Premier ministre.

Le Premier ministre a "commencé ses consultations" selon son entourage

L'entourage du Premier ministre a confié auprès de BFMTV que Sébastien Lecornu "a d'ores et déjà commencé ses consultations".

Benoît Payan espère que Sébastien Lecornu trouvera "les voies du dialogue au service de la France"

Le maire de Marseille adresse ses "félicitations républicaines" sur X pour la nomination de Sébastien Lecornu.

"Il lui revient désormais de trouver les voies du dialogue au service de la France, des Français et des territoires, notamment Marseille", ajoute-t-il.

Sébastien Lecornu "mesure" les attentes des Français

Sur X, le nouveau Premier ministre "mesure" les attentes des Français et connaitre les "difficultés".

"Nous sommes au travail, avec humilité, et nous allons tout faire pour y arriver", ajotue-t-il.

Mathilde Panot qualifie de "provocation" la nomination de Sébastien Lecornu à Matignon

La cheffe de file des députés insoumis Mathilde Panot qualifie sur X de "provocation" la nomination de Sébastien Lecornu au poste de Premier ministre.

"Lecornu, celui qui face aux Gilets Jaunes ou aux Guadeloupéens en lutte pour le droit à l’eau n’a répondu que par la répression. Celui qui dîne avec Le Pen", ajoute-t-elle, appelant par ailleurs à "faire partir Macron" avec le mouvement "Bloquons tout" prévu en France demain.

Sébastien Lecornu veut agir pour la "stabilité politique et institutionnelle" du pays

"Le Président de la République m'a confié la tâche de construire un Gouvernement avec une direction claire : la défense de notre indépendance et de notre puissance, le service des Français et la stabilité politique et institutionnelle pour l'unité du pays", affirme le nouveau Premier ministre Sébastien Lecornu sur X.

Le PS affirme qu'Emmanuel Macron "prend le risque de la colère sociale" et "du blocage institutionnel" du pays

"Emmanuel Macron s’obstine donc dans une voie à laquelle aucun socialiste ne participera. Celle qui a conduit à l’échec et au désordre et qui aggrave la crise, la défiance et l’instabilité", affirme le PS dans un communiqué après la nomination de Sébastien Lecornu.

Le président de la République "prend le risque de la colère sociale légitime et du blocage institutionnel du pays. Sans justice sociale, fiscale et écologique, sans mesures pour le pouvoir d’achat, les mêmes causes provoqueront les mêmes effets", indique le parti de gauche.

Un accord avec les socialistes "sera sans doute possible", estime Édouard Philippe

Un accord avec les socialistes sur le budget "sera sans doute possible", estime Edouard Philippe. "C'est surtout nécessaire. Il faut que les responsables politiques acceptent de se parler."

Édouard Philippe "prêt à faire des compromis" avec Sébastien Lecornu

Édouard Philippe estime sur TF1 que Sébastien Lecornu "a les qualités" pour "discuter" et "trouver un accord" avec les autres partis.

"Quand on discute on est obligé de faire des compromis, je suis pret à faire des compromis avec quelques limites. Les budgets des armées, de la police, de la justice doivent être conservés", a ajouté l'ancien Premier ministre, patron du parti Horizons.

Raphaël Glucksmann estime que Sébastien Lecornu "devra accepter des politiques (très) éloignées de ce qui fut fait jusque là"

Raphaël Glucksmann estime sur X que Sébastien Lecornu "devra accepter des politiques (très) éloignées de ce qui fut fait jusque là" s'il veut "éviter la chute".

Gabriel Attal adresse ses "vœux de succès" à Sébastien Lecornu

Le secrétaire général de Renaissance Gabriel Attal adresse ses "vœux de succès" à Sébastien Lecornu.

"Nous chercherons toujours à aller dans le sens de l’intérêt général et le soutiendrons pour cela", écrit-il sur X.

La passation de pouvoir aura lieu mercredi à midi

La passation de pouvoir entre François Bayrou et Sébastien Lecornu aura lieu mercredi à midi, indique Matignon.

La date coïncide avec une journée de mobilisation pour bloquer le pays initiée par divers mouvements.

Bruno Retailleau se "félicite" que le Premier ministre ne soit pas un "socialiste"

L'actuel ministre de l'Intérieur et chef de LR Bruno Retailleau se "félicite" devant la presse que le nouveau Premier ministre ne soit pas un "socialiste".

"Je souhaite que nous trouvions des accords. Je crois qu'il y a la possibilité de construire un projet qui satisfasse ce que j'appelle la majorité nationale", a-t-il dit à la sortie d'un bureau politique de LR.

Jean-Luc Mélenchon dénonce "une triste comédie" et réclame à nouveau le départ de Macron

Jean-Luc Mélenchon dénonce "une triste comédie" et réclame à nouveau le départ d'Emmanuel Macron, dans un message sur X.

Marine Tondelier dénonce une "provocation"

La patronne des verts Marine Tondelier dénonce sur BFMTV une "provocation" après la nomination de Sébastien Lecornu à Matignon.

"Le macronisme se réduit sur lui-même à une forme d'entre-soi", a-t-elle ajouté.

"Le président tire la dernière cartouche du macronisme", réagit Marine Le Pen

"Le président tire la dernière cartouche du macronisme", réagit Marine Le Pen après la nomination de Sébastien Lecornu.

Yaël Braun-Pivet affirme que Sébastien Lecornu sera capable de "rassembler"

La présidente de l'Assemblée Yaël Braun-Pivet, un temps pressentie pour Matignon, affirme que Sébastien Lecornu sera capable de "rassembler".

Sébastien Lecornu proposera un gouvernement seulement à l'issue des discussions avec les partis

Sébastien Lecornu proposera un gouvernement seulement à l'issue des discussions avec les partis, annonce l'Élysée.

L'actuel ministre des Armées est chargé de "consulter" les partis en vue de "bâtir les accords indispensables aux décisions des prochains mois".

Sébastien Lecornu nommé Premier ministre

Emmanuel Macron a nommé Sébastien Lecornu Premier ministre, selon les informations de BFMTV.

INFO BFMTV. Emmanuel Macron a fait son choix de nouveau Premier ministre

Emmanuel Macron a fait son choix de nouveau Premier ministre, a appris BFMTV.

"Il n'y aura pas d'accord avec La France Insoumise", affirme Raphaël Glucksmann

"Il n'y aura pas d'accord avec La France Insoumise", affirme Raphaël Glucksmann, député européen "Place Publique".

"Nous ne referons pas ce que nous avons fait le 9 juin" avec le Nouveau Front populaire, ajoute-t-il.

Raphaël Glucksmann se dit prêt à "travailler" avec la droite et le camp présidentiel en cas de pacte de non-censure

Raphaël Glucksmann se dit prêt à "travailler" avec les macronistes et les Républicains dans le cadre d'un pacte de non-censure. "Sans majorité (à l'Assemblée), on est obligé de nouer des relations, un dialogue profond, (...) avec toutes les forces qui ont participé au front républicain, à l'exclusion du Rassemblement national", a-t-il argumenté. "On s'accorde sur un an de non-censure et des conditions qui sont nécessaires pour ne pas qu'il y en ait. Cela commence par le Budget", a poursuivi Raphaël Glucksmann.

"Oui bien entendu qu'il faudra travailler avec eux", a déclaré le coprésident du parti Place publique au sujet des macronistes et des Républicains, mettant en avant l'exemple d'autres voisins européens. Toutefois, "LR ne sera pas au gouvernement avec le Parti socialiste, c'est illusoire", a-t-il précisé.

L'eurodéputé a balayé toute discussion avec LFI et le RN: "ils sont pour la destitution du président d'un côté et les autres pour la dissolution immédiate".

Raphaël Glucksmann estime qu'Olivier Faure est "légitime" pour Matignon

Raphaël Glucksmann estime qu'Olivier Faure, patron du PS, est "légitime" pour devenir Premier ministre.

Raphaël Glucksmann affirme que la nomination d'un macroniste à Matignon serait un "mauvais signal"

Nommer un "macroniste" à Matignon serait un "mauvais signal", affirme Raphaël Glucksmann sur BFMTV.

Le président de Place publique précise toutefois qu'il ne censurerait pas automatiquement un tel Premier ministre. Il faudra trouver des "compromis", estime-t-il.

Raphaël Glucksmann invité de Marc Fauvelle à 18h50

Après Bayrou, qui à Matignon? Raphaël Glucksmann, coprésident de Place publique, sera sur BFMTV à 18h50 pour répondre aux questions de Marc Fauvelle.

SONDAGE BFMTV. Six Français sur 10 favorables à une démission d'Emmanuel Macron

Si 74% des Français sont satisfaits de la chute du gouvernement de François Bayrou, 64% aimeraient désormais qu'Emmanuel Macron fasse ses valises, selon notre sondage piloté par l'institut Elabe et publié ce mardi 9 septembre.

"On prend les mêmes et on recommence": Ian Brossat (PCF) réagit à l'hypothèse Sébastien Lecornu à Matignon

"C'est n'importe quoi, on prend les mêmes et on recommence", réagit Ian Brossat, sénateur de Paris et porte-parole du PCF, à l'hypothèse d'une nomination de Sébastien Lecornu à Matignon.

INFO BFMTV. Un pot de départ à Matignon prévu… jeudi

Tous les employés de Matignon viennent de recevoir une invitation pour un pot de départ jeudi à midi, selon nos informations.

Ont-ils eu connaissance d'une passation qui n’aurait lieu qu’après? L’invitation mentionne un "Pot de convivialité sous forme de buffet (sous réserve des contraintes de la passation de pouvoir)".

François Bayrou quitte l'Élysée après avoir remis sa démission.

François Bayrou a quitté l'Élysée après avoir remis sa démission à Emmanuel Macron. Il regagne Matignon où il expédiera les affaires courantes dans l'attente de la nomination d'un nouveau Premier ministre.

"Négociateur" pour Matignon: Marine Le Pen balaye une "énième table ronde des perdants"

"La proposition de la nomination d’un médiateur par Gabriel Attal reviendrait à désigner un arbitre pour un match quand toutes les équipes ont quitté le terrain. Les Français n’ont que faire d’une énième table ronde des perdants sur le thème : 'comment mieux échouer ensemble'", dénonce Marine Le Pen sur X.

Les groupes de gauche se réunissent pour discuter du "renouvellement des instances de l'Assemblée nationale", sans le PS

Une réunion des présidents des groupes de gauche à l'Assemblée nationale va avoir lieu à 15h30. Seront présents : Mathilde Panot (LFI), Stéphane Peu (GDR) et Cyrielle Chatelain (Ecologistes).

Boris Vallaud (PS) sera absent de cette réunion. Raison évoquée par son entourage: "Cette réunion était envisagée sur le renouvellement des instances de l'Assemblée nationale, bien avant le vote de confiance d'hier, et compte tenu de l’actualité politique, on a proposé de décaler cette réunion".

François Bayrou est arrivé à l'Élysée pour remettre sa démission au chef de l'État

François Bayrou est arrivé à l'Elysée pour remettre sa démission au chef de l'Etat.

Le chef du gouvernement a franchi peu avant 13h30 la grille du 55, rue du faubourg Saint-Honoré à bord de sa voiture de fonction.

François Bayrou quitte Matignon pour l'Élysée

François Bayrou quitte en voiture l'hôtel de Matignon en direction de l'Elysée, où il doit remettre sa démission à Emmanuel Macron.

LFI va déposer une motion de destitution contre Emmanuel Macron

LFI va déposer "autour de 15 heures" une motion de destitution contre Emmanuel Macron, annonce la cheffe des députés insoumis Mathilde Panot.

Xavier Bertrand affirme que Sébastien Lecornu est en train de composer son gouvernement, son entourage "dément formellement"

Le président LR des Hauts-de-France Xavier Bertrand a estimé il y a quelques minutes lors d'une réunion des dirigeants de son parti que "Sébastien Lecornu est en train de composer son gouvernement", a appris BFMTV de sources concordantes parmi les participants au Comité stratégique des Républicains.

"Septembre 2025, c'est comme septembre 2024", a dit l'élu nordiste, en référence à son éventuelle nomination à Matignon.

"L’entourage de Sebastien Lecornu dément formellement. Cela n’a aucun sens", a appris BFMTV.

Centaure blindés, 80.000 policiers et gendarmes... Bruno Retailleau évoque un dispositif "massif" déployé le 10 septembre

Un dispositif "massif" sera déployé demain en France pour lutter contre tout débordement lors du mouvement Bloquons tout du 10 septembre.

80.000 policiers et gendarmes, mais aussi des moyens techniques comme une trentaine d'hélicoptères, des drones, des engins lanceurs d'eau ou encore des Centaure blindés seront mobilisés dans le pays.

Une force importante pour "face à des groupuscules organisés et aguerris qui cherchent la violence" et qui sont selon le ministre de l'Intérieur sont "animés de la haine antiflic".

10 septembre: environ 100.000 manifestants, Retailleau prône la "tolérance zéro" envers les possibles actions "intenses" et "violentes"

Bruno Retailleau redoute une mobilisation en "intensité" plutôt qu'en "masse" pour la journée de demain, 10 septembre.

"Moins de mobilisation que prévu (...) mais ce qui est perdu en mobilisation, pourrait être gagné en intensité", redoute le ministre de l'Intérieur.

Le locataire de la place Beauvau prône la "tolérance zéro" envers les possibles actions "intenses" et "violentes".

Le compte à rebours est relancé, le futur gouvernement aura un mois pour élaborer un budget

La loi de finances doit être promulguée d'ici le 31 décembre. Pour être dans les temps, tel que le prévoit le cadre législatif, le projet de budget doit être déposé le 7 octobre au plus tard à l'Assemblée nationale.

En pratique, l'exécutif dispose d'une flexibilité de quelques jours supplémentaires, jusqu'à la mi-octobre, car ce qui compte avant tout est le respect de la durée obligatoire des débats parlementaires.

"Il y a une contrainte prévue par la Constitution et par les lois organiques de finances selon laquelle le Parlement doit disposer de 70 jours de débats, ce qui veut dire que nous avons jusqu’au 15 octobre pour avoir un budget", observait le premier président de la Cour des comptes, Pierre Moscovici, à la fin du mois d'août.

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La démission du Premier ministre attendue à 13h30

François Bayrou ira remettre sa démission, ainsi que celle de son gouvernement, à 13h30 à Emmanuel Macron, a appris BFMTV confirmant une information du Parisien.

Yaël Braun-Pivet se dit "disponible", le RN répond qu'elle "sera censurée"

Sur le plateau de BFMTV, le vice-président du Rassemblement national a rapidement balayé l'idée de voir arriver la présidente de l'Assemblée nationale, Yaël Braun-Pivet, à Matignon.

"Si elle mène la politique d'Emmanuel Macron elle sera censurée", assure sur notre antenne Sébastien Chenu.

François Bayrou arrive à l'hôtel de Matignon

Le cortège du Premier ministre a pris vers 10h40 la route vers Matignon, dans le 7e arrondissement de Paris.

Il est attendu dans moins de deux heures du côté de l'Élysée, à trois petits kilomètres de là.

Bruno Retailleau craint "un mois de septembre propice à tous les débordements"

Le ministre de l'Intérieur, Bruno Retailleau, soutient que la France "n'a pas besoin de déstabilisation" alors qu'elle va faire face le 10 septembre au mouvement Bloquons tout, le 12 à une "possible dégradation" de la note de sa dette ou encore le 18 "à l'intersyndicale".

Ce dernier redoute "un mois de septembre propice à tous les débordements. Nous ne voulons pas le chaos."

Blocages du 10 septembre: Bruno Retailleau juge que la France "a besoin très rapidement d'un Premier ministre"

Le (toujours) ministre de l'Intérieur déclare que la France " a besoin très rapidement d'un Premier ministre" face "aux risques de débordements" dans les manifestations de septembre.

Marine Le Pen ne répondra pas "aux baballes" d'Emmanuel Macron sur les "rumeurs" du nom du futur Premier ministre

Sébastien Lecornu, Catherine Vautrin... Plusieurs noms circulent pour trouver le successeur de François Bayrou à Matignon.

Toutefois, depuis le palais Bourbon, Marine Le Pen a botté en touche et assuré qu'elle ne répondra pas "aux baballes" d'Emmanuel Macron sur les "rumeurs" du nom du futur Premier ministre.

La dissolution est "le seul et meilleur moyen pour sortir d'une crise politique qui pourrait se transformer en crise de régime" selon Le Pen

La présidente du groupe RN à l'Assemblée nationale réitère son appel à "poser sur la table la question de la dissolution", même si ce n'est "pas pour le plaisir".

Cet outil de la Constitution sera "le seul et meilleur moyen pour sortir d'une crise politique qui pourrait se transformer en crise de régime", selon Marine Le Pen.

Un "négociateur" pour trouver un compromis? "N'importe quoi" pour Marine Le Pen qui juge qu'on "n'est pas dans une cellule psychologique"

Depuis l'Assemblée nationale, Marine Le Pen juge l'idée de Gabriel Attal de trouver un "négociateur" pour trouver un compromis entre les forces politiques comme du "n'importe quoi".

"On n'est pas dans une cellule psychologique, soit il y a un Premier ministre capable de trouver une voie pour ne pas être censuré, soit le Premier n'en est pas capable", note la patronne des députés RN à l'Assemblée nationale.

Marine Le Pen assure que "jamais" son parti n'a toutefois été dans un "état d'esprit de censure automatique".

"Guerre civile entre les partis", France plongée dans le "chaos"... La presse étrangère observe un pays dans "une ingouvernabilité croissante"

Les médias du monde entier s'intéressent de près à la situation politique dans l'Hexagone.

Sur sa une, le journal britannique The Guardian note un François Bayrou "évincé" après "neuf mois en tant que Premier ministre (...) plongeant la France dans une crise politique".

Toujours en une, la Stampa, la Repubblica et il Corriere della Serra titrent en Italie sur le "chaos" français. La Repubblica parle de "guerre civile entre les partis", le Corriere évoque un Macron "vantard" par le passé, qui a aujourd'hui "l'air d'un homme un peu grisonnant et usé par le choc de la réalité".

Le quotidien espagnol El País s'interroge aussi sur l'issue de la crise politique. "Maintenant, soit un nouveau Premier ministre est nommé, soit des élections sont organisées", résument nos confrères de l'autre côté des Pyrénées.

Pour le Der Spiegel allemand, "la crise persiste" dans le pays et "la France s'enfonce dans une ingouvernabilité croissante".

"Et ensuite?", se questionne le New-York Times qui estime que François Bayrou a "misé tout ce qu'il avait et perdu".

Les présidents des différents groupes se réunissent à l'Assemblée nationale

Une conférence des présidents de groupe aura lieu à 9h30 à l'Assemblée nationale, avec notamment Yaël Braun-Pivet.

L'ordre du jour? "Les positions des différents groupes sur le fonctionnement de l'Assemblée en période d'affaires courantes."

Le président de la République "doit avoir 'rangé la chambre' avant de partir" reconnaître la Palestine à l'ONU pour un cadre macroniste

"Depuis la dissolution, le président mise tout sur l’international. Il y a une date cruciale à avoir en tête: le 22 septembre. Il sera à New-York pour la conférence sur la ‘solution à deux États'", analyse un cadre macroniste à BFMTV.

"Il ne peut pas se permettre d’apparaître encore plus affaibli auprès de ses homologues. Il doit avoir ‘rangé la chambre' avant de partir!", poursuit cette source.

"La stratégie du rempart": Emmanuel Macron veut se "redonner de l'oxygène" et nommer rapidement le successeur de Bayrou

Au lendemain du vote de confiance à l'Assemblée nationale et l'échec de François Bayrou, "il y a une urgence à ne pas laisser le siège de Premier ministre vacant", confie un cadre du bloc central à BFMTV.

"Le chef de l’État se retrouve encore en première ligne face aux oppositions. C’est la 'stratégie du rempart'. Renommer un Premier ministre très rapidement lui redonnera de l'oxygène", poursuit ce cadre.

Toutefois, un interlocuteur du chef de l’État "ne pense pas" auprès de BFMTV "que le mercredi 10 septembre entre nécessairement dans l'équation".

Le casse-tête d'Emmanuel Macron pour nommer un nouveau Premier ministre

Calendrier social chargé, Assemblée divisée... Au lendemain de la chute du gouvernement Bayrou, Emmanuel Macron se retrouve en première ligne pour tenter de résoudre, "dans les tout prochains jours", le casse-tête qu'il est incapable de dénouer depuis plus d'un an: trouver un Premier ministre susceptible de survivre dans un paysage parlementaire sans majorité.

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Le Rassemblement national menace de censurer n'importe quel futur Premier ministre et prône la dissolution ou rien

Sur RTL, le président du Rassemblement national annonce que "si Emmanuel Macron fait le choix de nommer un nouveau Premier ministre, alors il n’a aucune autre possibilité que de rompre avec la politique menée depuis huit ans, auquel cas les mêmes causes entraîneront les mêmes conséquences et donc par définition une censure du gouvernement".

La dissolution ou rien et la censure de n'importe quel nouveau profil à Matignon? "C’est ce que je crois", tranche Jordan Bardella qui "pense que le peuple français est la clé de déblocage de la situation dans laquelle nous nous trouvons".

10 septembre: le préfet de police de Paris note "un certain nombre de craintes" de débordements et de violences

Laurent Nuñez, préfet de police de Paris, note sur BFMTV-RMC "un certain nombre de craintes" de débordements et de violences lors des mobilisations du 10 septembre. "On s'attend à des actions plutôt dures".

"L'appel a été complètement repris à son copte par la mouvance d'ultragauche", poursuit-il.

L'objectif des autorités "est d'empêcher tout blocage des axes" principaux demain, assure le patron de la police parisienne.

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Le RN ne votera pas la motion de destitution de LFI qui "n'a aucune chance d'aboutir"

Jordan Bardella, président du Rassemblement national, assure que son groupe ne votera pas la motion de destitution du président de la République que vont à nouveau déposer les insoumis.

"Cette motion de destitution de LFI n'a aucune chance d'aboutir", assure le patron du parti à la flamme.

Jordan Bardella "ne voit pas comment quelque chose de sain pourrait émerger" sans dissolution ou démission d'Emmanuel Macron

Jordan Bardella, président du Rassemblement national et eurodéputé "ne voit pas comment quelque chose de sain pourrait émerger" de la situation politique actuelle "si on ne revient pas devant les Français, soit par la dissolution soit par la démission du président de la République".

Après la chute de Bayrou, Jordan Bardella "n'a pas fait la fête"

Jordan Bardella, président du Rassemblement national, "n'a pas fait la fête parce que l'heure est extrêmement grave", assure ce dernier sur RTL.

Pour Yaël Braun-Pivet, "nous sommes encore dans les temps" pour voter un budget

La présidente de l'Assemblée nationale réclame sur RTL ce matin "stabilité" et "responsabilité" pour les prochains mois et insiste sur la nécessité de trouver un compromis pour avancer. Elle l'assure, "nous sommes encore dans les temps". "J’entends ‘il n’y aura pas de budget’, ce n'est pas vrai. On peut déposer la copie budgétaire jusqu’au 7 octobre. C’est dans un mois, ce n'est pas demain."

Elle assure qu'un "nouveau Premier ministre avec un nouveau gouvernement aura le temps de trouver un compromis pour avoir un budget débattu à l’Assemblée nationale puis voté". Mais insiste sur un élément essentiel: le compromis.

Une censure automatique d'un macroniste à Matignon? Olivier Faure botte en touche

Olivier Faure botte en touche sur France Inter après avoir été interrogé sur toute censure automatique d'un macroniste nommé à Matignon après François Bayrou.

Le Premier secrétaire du PS appelle à "un changement qui ne peut pas être la continuation de ce qui est fait depuis huit ans".

"Je ne vais pas rentrer dans un récit qui serait celui de dire ce que je ferais avec tel ou tel. Pour l'instant, nous devons revendiquer le pouvoir et faire en sorte que cette possibilité existe", a-t-il plaidé alors que le groupe socialiste, avec ses 66 députés, occupe un rôle pivot à l'Assemblée nationale.

Pour Olivier Faure "il est temps de cohabiter", mais Emmanuel Macron ne l'a pas appelé

Olivier Faure, premier secrétaire du Parti socialiste, juge sur France Inter qu'il "est temps de cohabiter".

Ce dernier ajoute que pour l'heure, le président de la République ne l'a pas contacté.

Yaël Braun-Pivet se dit "évidemment" prête à quitter la présidence de l'Assemblée nationale pour Matignon

La présidente de l'Assemblée nationale Yaël Braun-Pivet a déclaré au micro de RTL ce matin qu'elle était "disponible pour œuvrer dans l’intérêt de mon pays, à la place qu’il faudra".

Elle se dit "évidemment" prête à quitter la présidence de l’Assemblée nationale pour Matignon si Emmanuel Macron lui en faisait la demande, bien qu'elle ne soit "pas candidate" au poste de Premier ministre.

"Si à l’avenir il fallait assumer cette mission-là, évidemment je ne rechignerais pas, mais c’est le choix du président de la République", a-t-elle lancé.

La dissolution serait "la pire des solutions" pour Gabriel Attal

Pour Gabriel Attal, la dissolution de l'Assemblée nationale serait "la pire des solutions", juge ce dernier sur TF1.

"Le problème, c'est pas les Français et leur vote, ils l'ont fait il y a un an. C'est les politiques qui sont incapables de se mettre autour d'une table et s'entendre", juge le patron des députés Ensemble pour la République au palais Bourbon.

Gabriel Attal juge que "tout ne peut pas se décider depuis l'Élysée"

L'ancien Premier ministre Gabriel Attal juge sur TF1 que "tout ne peut pas se décider depuis l'Élysée ou même depuis Matignon".

Face à cette situation, le président du groupe EPR estime qu'il faut "probablement innover".

Gabriel Attal veut un "négociateur qui ne vient pas de la politique active" pour trouver un "compromis" d'ici un mois

Le président du groupe EPR à l’Assemblée nationale réitère son souhait de la nomination d'un "négociateur" chargé de rassembler les forces politiques autour d'un "compromis"

Son seul compte à rebours: "le 31 décembre, notre pays doit avoir un budget", explique Gabriel Attal sur TF1. Le député rappelle que ce projet de budget devrait être déposé "au plus tard" le 6 octobre, laissant environ un mois à ce négociateur pour travailler.

"Une personne qui ne vient pas de la politique active, ça peut être quelqu'un du monde syndical, associatif, qui sur son nom peut mettre sur une même table l'ensemble des chefs de parti politique".

Le président de la République aurait "pris note" de cette idée.

Gabriel Attal juge que "depuis la dissolution tout a été fait à l'envers"

Gabriel Attal, président du groupe EPR à l’Assemblée nationale et ancien Premier ministre, estime sur TF1 que "depuis la dissolution tout a été fait à l'envers".

Ce dernier prône de "renverser la méthode et parler du quoi avant du qui".

La démission de François Bayrou prévue "autour de midi"

Le calendrier se précise, François Bayrou va remettre "autour de midi" sa démission, ainsi que celle de son gouvernement, au président de la République, a appris BFMTV de sources concordantes.

"Un moment sympa": les coulisses de la "soirée émouvante" sous forme de pot de départ des ministres à Matignon

Les membres du gouvernement, sauf quelque rares absents, étaient rassemblés hier soir à Matignon.

La majorité du gouvernement est partie au bout d'une grosse heure, le Premier ministre (bientôt démissionnaire) les a remerciés pour leur action et assuré rester disponible pour eux.

"Je vous ai choisi chacun pour vos qualités humaines, il y a eu une excellente ambiance tout au long des huit mois, je souhaite que nous conservions ces liens", selon les mots de François Bayrou, rapportés par un participant à BFMTV.

"C’était quand même un moment sympa", confie Françoise Gatel, ministre déléguée chargée de la Ruralité. La ministre déléguée chargée de la ville, Juliette Méadel, évoque de son côté une "soirée émouvante. Franchement bon esprit. Sobre, amical et plutôt serein".

Des conseillers du Premier ministre ont été observés en train de quitter Matignon avec leurs cartons dans la voiture.

"Bye bye-rou": de Lyon à Pau, 200 manifestations pour célébrer la chute du Premier ministre

Perpignan, Lyon, Pau, Marseille, Schiltigheim, Nice, Toulon... Aux quatre coins de la France, quelques dizaines à centaines de personnes se sont rassemblées pour "fêter" l'échec du vote de confiance envers François Bayrou, et donc la chute de son gouvernement.

Musique jouée dans les rues, champagne débouché... Les manifestants préfèrent "boire ce soir, car on ne sait pas ce que Macron va nous faire après".

François Bayrou remet aujourd'hui sa démission à Emmanuel Macron

François Bayrou va remettre sa démission aujourd'hui à Emmanuel Macron, faute de majorité à l'Assemblée nationale.

L'article 50 de la Constitution prévoit qu'un Premier ministre remette la démission de son gouvernement au président de la République en cas d'échec au vote de confiance qu'il a sollicité.

Emmanuel Macron nommera le successeur de François Bayrou "dans les tout prochains jours"

Via un communiqué, l'Élysée a indiqué qu'Emmanuel Macron a "pris acte" de la chute de François Bayrou.

Les regards sont désormais tournés vers le président de la République qui nommera le nouveau Premier ministre "dans les tout prochains jours".

Le gouvernement de François Bayrou renversé, 269 jours après son arrivée à Matignon

Bonjour à tous et bienvenue sur ce direct consacré à l'actualité politique. Le gouvernement de François Bayrou a été renversé hier, car seulement 194 députés ont accordé leur confiance au Premier ministre, 364 députés ont refusé de la voter.

Le chef du gouvernement sera resté en poste 269 jours, un passage court à Matignon, mais qui n'est pas le plus bref de l'histoire de la Ve République.

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