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DIRECT. Chute de François Bayrou: Yaël Braun-Pivet "disponible" pour rejoindre Matignon, "c'est le choix du président"

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Après avoir échoué à obtenir la confiance des députés hier, François Bayrou va remettre aujourd'hui sa démission à Emmanuel Macron qui va nommer un nouveau Premier ministre "dans les tout prochains jours".

L'ESSENTIEL

  • Le gouvernement de François Bayrou a été renversé hier, seulement 194 députés ont décidé d'accorder leur confiance au Premier ministre, contre 364 qui ont refusé de la lui accorder. Lire l'article
  • François Bayrou remettra "autour de midi" sa démission à Emmanuel Macron. L'Élysée a indiqué que le chef de l'État nommera son successeur "dans les tout prochains jours". Lire l'article
  • Sans être "candidate", la présidente de l'Assemblée nationale assure être "disponible" pour quitter le perchoir et rejoindre Matignon. Lire la brève
  • Jordan Bardella réitère son appel à une dissolution ou à la démission d'Emmanuel Macron. Toutefois, le RN ne votera pas la motion de destitution de LFI qui "n'a aucune chance d'aboutir". Lire la brève

Le président de la République "doit avoir 'rangé la chambre' avant de partir" reconnaître la Palestine à l'ONU pour un cadre macroniste

"Depuis la dissolution, le président mise tout sur l’international. Il y a une date cruciale à avoir en tête: le 22 septembre. Il sera à New-York pour la conférence sur la ‘solution à deux États'", analyse un cadre macroniste à BFMTV.

"Il ne peut pas se permettre d’apparaître encore plus affaibli auprès de ses homologues. Il doit avoir ‘rangé la chambre' avant de partir!", poursuit cette source.

"La stratégie du rempart": Emmanuel Macron veut se "redonner de l'oxygène" et nommer rapidement le successeur de Bayrou

Au lendemain du vote de confiance à l'Assemblée nationale et l'échec de François Bayrou, "il y a une urgence à ne pas laisser le siège de Premier ministre vacant", confie un cadre du bloc central à BFMTV.

"Le chef de l’État se retrouve encore en première ligne face aux oppositions. C’est la 'stratégie du rempart'. Renommer un Premier ministre très rapidement lui redonnera de l'oxygène", poursuit ce cadre.

Toutefois, un interlocuteur du chef de l’État "ne pense pas" auprès de BFMTV "que le mercredi 10 septembre entre nécessairement dans l'équation".

Le casse-tête d'Emmanuel Macron pour nommer un nouveau Premier ministre

Calendrier social chargé, Assemblée divisée... Au lendemain de la chute du gouvernement Bayrou, Emmanuel Macron se retrouve en première ligne pour tenter de résoudre, "dans les tout prochains jours", le casse-tête qu'il est incapable de dénouer depuis plus d'un an: trouver un Premier ministre susceptible de survivre dans un paysage parlementaire sans majorité.

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Le Rassemblement national menace de censurer n'importe quel futur Premier ministre et prône la dissolution ou rien

Sur RTL, le président du Rassemblement national annonce que "si Emmanuel Macron fait le choix de nommer un nouveau Premier ministre, alors il n’a aucune autre possibilité que de rompre avec la politique menée depuis huit ans, auquel cas les mêmes causes entraîneront les mêmes conséquences et donc par définition une censure du gouvernement".

La dissolution ou rien et la censure de n'importe quel nouveau profil à Matignon? "C’est ce que je crois", tranche Jordan Bardella qui "pense que le peuple français est la clé de déblocage de la situation dans laquelle nous nous trouvons".

10 septembre: le préfet de police de Paris note "un certain nombre de craintes" de débordements et de violences

Laurent Nuñez, préfet de police de Paris, note sur BFMTV-RMC "un certain nombre de craintes" de débordements et de violences lors des mobilisations du 10 septembre. "On s'attend à des actions plutôt dures".

"L'appel a été complètement repris à son copte par la mouvance d'ultragauche", poursuit-il.

L'objectif des autorités "est d'empêcher tout blocage des axes" principaux demain, assure le patron de la police parisienne.

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Le RN ne votera pas la motion de destitution de LFI qui "n'a aucune chance d'aboutir"

Jordan Bardella, président du Rassemblement national, assure que son groupe ne votera pas la motion de destitution du président de la République que vont à nouveau déposer les insoumis.

"Cette motion de destitution de LFI n'a aucune chance d'aboutir", assure le patron du parti à la flamme.

Jordan Bardella "ne voit pas comment quelque chose de sain pourrait émerger" sans dissolution ou démission d'Emmanuel Macron

Jordan Bardella, président du Rassemblement national et eurodéputé "ne voit pas comment quelque chose de sain pourrait émerger" de la situation politique actuelle "si on ne revient pas devant les Français, soit par la dissolution soit par la démission du président de la République".

Après la chute de Bayrou, Jordan Bardella "n'a pas fait la fête"

Jordan Bardella, président du Rassemblement national, "n'a pas fait la fête parce que l'heure est extrêmement grave", assure ce dernier sur RTL.

Pour Yaël Braun-Pivet, "nous sommes encore dans les temps" pour voter un budget

La présidente de l'Assemblée nationale réclame sur RTL ce matin "stabilité" et "responsabilité" pour les prochains mois et insiste sur la nécessité de trouver un compromis pour avancer. Elle l'assure, "nous sommes encore dans les temps". "J’entends ‘il n’y aura pas de budget’, ce n'est pas vrai. On peut déposer la copie budgétaire jusqu’au 7 octobre. C’est dans un mois, ce n'est pas demain."

Elle assure qu'un "nouveau Premier ministre avec un nouveau gouvernement aura le temps de trouver un compromis pour avoir un budget débattu à l’Assemblée nationale puis voté". Mais insiste sur un élément essentiel: le compromis.

Une censure automatique d'un macroniste à Matignon? Olivier Faure botte en touche

Olivier Faure botte en touche sur France Inter après avoir été interrogé sur toute censure automatique d'un macroniste nommé à Matignon après François Bayrou.

Le Premier secrétaire du PS appelle à "un changement qui ne peut pas être la continuation de ce qui est fait depuis huit ans".

"Je ne vais pas rentrer dans un récit qui serait celui de dire ce que je ferais avec tel ou tel. Pour l'instant, nous devons revendiquer le pouvoir et faire en sorte que cette possibilité existe", a-t-il plaidé alors que le groupe socialiste, avec ses 66 députés, occupe un rôle pivot à l'Assemblée nationale.

Pour Olivier Faure "il est temps de cohabiter", mais Emmanuel Macron ne l'a pas appelé

Olivier Faure, premier secrétaire du Parti socialiste, juge sur France Inter qu'il "est temps de cohabiter".

Ce dernier ajoute que pour l'heure, le président de la République ne l'a pas contacté.

Yaël Braun-Pivet se dit "évidemment" prête à quitter la présidence de l'Assemblée nationale pour Matignon

La présidente de l'Assemblée nationale Yaël Braun-Pivet a déclaré au micro de RTL ce matin qu'elle était "disponible pour œuvrer dans l’intérêt de mon pays, à la place qu’il faudra".

Elle se dit "évidemment" prête à quitter la présidence de l’Assemblée nationale pour Matignon si Emmanuel Macron lui en faisait la demande, bien qu'elle ne soit "pas candidate" au poste de Premier ministre.

"Si à l’avenir il fallait assumer cette mission-là, évidemment je ne rechignerais pas, mais c’est le choix du président de la République", a-t-elle lancé.

La dissolution serait "la pire des solutions" pour Gabriel Attal

Pour Gabriel Attal, la dissolution de l'Assemblée nationale serait "la pire des solutions", juge ce dernier sur TF1.

"Le problème, c'est pas les Français et leur vote, ils l'ont fait il y a un an. C'est les politiques qui sont incapables de se mettre autour d'une table et s'entendre", juge le patron des députés Ensemble pour la République au palais Bourbon.

Gabriel Attal juge que "tout ne peut pas se décider depuis l'Élysée"

L'ancien Premier ministre Gabriel Attal juge sur TF1 que "tout ne peut pas se décider depuis l'Élysée ou même depuis Matignon".

Face à cette situation, le président du groupe EPR estime qu'il faut "probablement innover".

Gabriel Attal veut un "négociateur qui ne vient pas de la politique active" pour trouver un "compromis" d'ici un mois

Le président du groupe EPR à l’Assemblée nationale réitère son souhait de la nomination d'un "négociateur" chargé de rassembler les forces politiques autour d'un "compromis"

Son seul compte à rebours: "le 31 décembre, notre pays doit avoir un budget", explique Gabriel Attal sur TF1. Le député rappelle que ce projet de budget devrait être déposé "au plus tard" le 6 octobre, laissant environ un mois à ce négociateur pour travailler.

"Une personne qui ne vient pas de la politique active, ça peut être quelqu'un du monde syndical, associatif, qui sur son nom peut mettre sur une même table l'ensemble des chefs de parti politique".

Le président de la République aurait "pris note" de cette idée.

Gabriel Attal juge que "depuis la dissolution tout a été fait à l'envers"

Gabriel Attal, président du groupe EPR à l’Assemblée nationale et ancien Premier ministre, estime sur TF1 que "depuis la dissolution tout a été fait à l'envers".

Ce dernier prône de "renverser la méthode et parler du quoi avant du qui".

La démission de François Bayrou prévue "autour de midi"

Le calendrier se précise, François Bayrou va remettre "autour de midi" sa démission, ainsi que celle de son gouvernement, au président de la République, a appris BFMTV de sources concordantes.

"Un moment sympa": les coulisses de la "soirée émouvante" sous forme de pot de départ des ministres à Matignon

Les membres du gouvernement, sauf quelque rares absents, étaient rassemblés hier soir à Matignon.

La majorité du gouvernement est partie au bout d'une grosse heure, le Premier ministre (bientôt démissionnaire) les a remerciés pour leur action et assuré rester disponible pour eux.

"Je vous ai choisi chacun pour vos qualités humaines, il y a eu une excellente ambiance tout au long des huit mois, je souhaite que nous conservions ces liens", selon les mots de François Bayrou, rapportés par un participant à BFMTV.

"C’était quand même un moment sympa", confie Françoise Gatel, ministre déléguée chargée de la Ruralité. La ministre déléguée chargée de la ville, Juliette Méadel, évoque de son côté une "soirée émouvante. Franchement bon esprit. Sobre, amical et plutôt serein".

Des conseillers du Premier ministre ont été observés en train de quitter Matignon avec leurs cartons dans la voiture.

"Bye bye-rou": de Lyon à Pau, 200 manifestations pour célébrer la chute du Premier ministre

Perpignan, Lyon, Pau, Marseille, Schiltigheim, Nice, Toulon... Aux quatre coins de la France, quelques dizaines à centaines de personnes se sont rassemblées pour "fêter" l'échec du vote de confiance envers François Bayrou, et donc la chute de son gouvernement.

Musique jouée dans les rues, champagne débouché... Les manifestants préfèrent "boire ce soir, car on ne sait pas ce que Macron va nous faire après".

François Bayrou remet aujourd'hui sa démission à Emmanuel Macron

François Bayrou va remettre sa démission aujourd'hui à Emmanuel Macron, faute de majorité à l'Assemblée nationale.

L'article 50 de la Constitution prévoit qu'un Premier ministre remette la démission de son gouvernement au président de la République en cas d'échec au vote de confiance qu'il a sollicité.

Emmanuel Macron nommera le successeur de François Bayrou "dans les tout prochains jours"

Via un communiqué, l'Élysée a indiqué qu'Emmanuel Macron a "pris acte" de la chute de François Bayrou.

Les regards sont désormais tournés vers le président de la République qui nommera le nouveau Premier ministre "dans les tout prochains jours".

Le gouvernement de François Bayrou renversé, 269 jours après son arrivée à Matignon

Bonjour à tous et bienvenue sur ce direct consacré à l'actualité politique. Le gouvernement de François Bayrou a été renversé hier, car seulement 194 députés ont accordé leur confiance au Premier ministre, 364 députés ont refusé de la voter.

Le chef du gouvernement sera resté en poste 269 jours, un passage court à Matignon, mais qui n'est pas le plus bref de l'histoire de la Ve République.

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