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DIRECT. Le patron de BPI estime que la taxe Zucman serait "un clou supplémentaire sur le cercueil" de l'économie française

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Sébastien Lecornu et son gouvernement ont échappé hier à deux motions de censure, mais le Premier secrétaire du Parti socialiste Olivier Faure a prévenu le Premier ministre qu'il "n'a pas d'autre choix" que de "tenir ses engagements" sinon "il serait censuré".

L'ESSENTIEL

  • Olivier Faure a prévenu Sébastien Lecornu qu'il "n'a pas d'autre choix" que de "tenir ses engagements" sinon "il serait censuré". Lire l'article
  • Devant des députés de son camp, Emmanuel Macron a assuré que le "combat" pour la réforme des retraites était "juste", mais "qu'il fallait un compromis" Lire l'article
  • Plaidant encore pour son départ anticipé, Édouard Philippe a affirmé "ne rien devoir" à Emmanuel Macron. Lire l'article

"Un des clous supplémentaires dans le cercueil de l'économie française": le patron de BPI France étrille la taxe Zucman

Nicolas Dufourcq, président de la Banque publique d'investissement (BPI), a vertement critiqué sur BFMTV la proposition de la taxe dite Zucman, qui prévoit une taxation à hauteur de 2% des plus hauts patrimoines.

"C'est un des clous supplémentaires dans le cercueil de l'économie française", a-t-il lancé.

Si vous êtes entrepreneurs, "comment voulez-vous prendre des risques avec une telle taxe?", s'interroge-t-il. "C'est une machine à détruire le risque cette affaire."

"S’il s’agit de trouver 5 milliards d'euros dans le patrimoine des plus riches, il y a d’autres manières psychologiquement moins létales", assure-t-il.

Sébastien Lecornu restera à Matignon "tant que la lâcheté habitera le cœur des députés LR" pour Jean-Philippe Tanguy

Jean-Philippe Tanguy, député RN de la Somme, juge ce matin sur Cnews/Europe 1 que le Premier ministre Sébastien Lecornu restera à son poste à Matignon "tant que la lâcheté habitera le cœur et les âmes des députés LR".

L'élu estime, en peu de temps, ne "pas avoir réussi" à mobiliser les députés RN pour voter la censure.

Pierre Moscovici appelle les parlementaire à la "maîtrise" face au "petit risque de régime d'Assemblée"

Pierre Moscovici, premier président de la Cour des comptes, juge sur TF1 que la France fait en ce moment face au "moment le plus parlementaire de la Ve République".

Toutefois, ce dernier alerte même sur "un petit risque de régime d'Assemblée".

"Il va falloir que chacun se maîtrise", prévient Pierre Moscovici.

Le ministre des PME et du Commerce "pense qu'il faut dire non" à l'arrivée de Shein au BHV de Paris

Serge Papin, ministre des PME, du Commerce, de l’Artisanat et du Pouvoir d'achat, "pense" sur RTL "qu'il faut dire non" à l'arrivée en France de boutiques de fast-fashion comme Shein au BHV de Paris et dans des Galeries Lafayette dans le pays.

Serge Papin souhaite rendre la prime d'intéressement utilisable "immédiatement" et voudrait "qu'elle ne soit pas imposable"

Serge Papin, ministre des PME, du Commerce, de l’Artisanat et du Pouvoir d'achat, assure sur RTL qu'il "garde son identité de chef d'entreprises" malgré son entrée au gouvernement.

L'ancien patron de Système U affirme être "le ministre du quotidien" pour les Français. Pour aider le pouvoir d'achat des Français, il propose de rendre "immédiatement" utilisable l'intéressement perçu par les salariés, dès le budget 2026.

"Je voudrais qu'il ne soit pas imposable, ça demande des discussions avec mes collègues de Bercy", explique le ministre.

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Nicolas Dufourcq est l'invité du "Face-à-Face" sur BFMTV et RMC à 8h35

Le président de la Banque publique d'investissement Nicolas Dufourcq est l'invité du "Face-à-Face" sur BFMTV et RMC à 8h35.

Édouard Philippe plaide pour un départ anticipé d'Emmanuel Macron à qui il "ne doit rien"

L'ancien Premier ministre Édouard Philippe a réitéré son appel à un départ anticipé d'Emmanuel Macron, estimant qu'il s'agit de "la seule décision digne qui permet d'éviter 18 mois d'indétermination et de crise".

"Ça n'est pas simplement une crise politique à l'Assemblée nationale à laquelle nous assistons. C'est une crise très profonde sur l'autorité de l'Etat, sur la légitimité des institutions", a développé le maire du Havre sur France 2 hier soir.

"J'ai beaucoup de respect pour le président de la République qui m'a nommé Premier ministre mais je ne lui dois rien", a aussi déclaré Édouard Philippe, candidat à l'élection présidentielle.

Emmanuel Macron assure que le "combat" pour la réforme des retraites était "juste", mais "qu'il fallait un compromis"

Devant onze députés de l'ancienne majorité, Emmanuel Macron est revenu hier sur l'annonce de la suspension de la réforme des retraites. Le chef de l'État a assuré que le "combat" pour la réforme des retraites était "juste", mais "qu'il fallait un compromis".

"Le Premier ministre a la liberté et la responsabilité de ses compromis. C’est douloureux pour nous tous. Je sais ce que vous coûte cette suspension, ce que vous a coûté aussi de défendre cette réforme, les menaces parfois, la violence. Ce combat était juste. Mais il fallait ce compromis pour permettre la stabilité", a-t-il expliqué, selon des sources concordantes à BFMTV.

Olivier Faure prévient Sébastien Lecornu qu'il "n'a pas d'autre choix" que de "tenir ses engagements" sinon "il serait censuré"

Olivier Faure a prévenu hier soir Sébastien Lecornu: il "n'a pas d'autre choix" que de "tenir ses engagements" sinon "il serait censuré".

Une référence à la décision du Premier ministre de suspendre la réforme des retraites jusqu'à la prochaine élection présidentielle. Le Premier secrétaire du Parti socialiste a souligné qu'il a "parfaitement confiance" dans le chef du gouvernement.

À 18 voix près, Sébastien Lecornu échappe à la censure

Bonjour à tous et bienvenue sur ce direct consacré à l'actualité politique en France. Le Premier ministre Sébastien Lecornu et son équipe gouvernementale ont échappé à deux motions de censure, déposées par La France insoumise et le Rassemblement national.

La motion déposée par les insoumis a recueilli 271. Seulement 18 voix supplémentaires de députés auraient permis de faire chuter le gouvernement.

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