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DIRECT. Motions de censure: Éric Ciotti assure qu'il censurera "sans état d'âme" ce gouvernement "fantoche"

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Un peu plus de trois jours après sa nomination, le gouvernement Lecornu II est menacé de censure ce jeudi 16 octobre. Depuis 9 heures, les députés étudient les motions déposées par le Rassemblement national et La France insoumise.

L'ESSENTIEL

  • Les deux motions de censure, déposées par La France insoumise et le Rassemblement national, sont examinées depuis 9 heures. Lire la brève
  • Marine Le Pen a taclé le projet de budget de Sébastien Lecornu, fustigeant un "musée de toutes les horreurs" et une "année noire" lors de la défense de la motion de censure du RN. Lire l'article
  • Le Premier ministre Sébastien Lecornu a répondu à la tribune au Rassemblement national et a assuré que le gouvernement "n'a pas peur du peuple". Lire l'article
  • Plusieurs députés socialistes ont annoncé qu'ils voteront pour la censure, malgré les consignes de leur parti. Cela devrait également être le cas de députés LR. Lire l'article

Éric Ciotti assure qu'il censurera "sans état d'âme" ce gouvernement "fantoche"

Le député UDR s'est avancé à la tribune pour la dernière prise de parole avant le vote. Eric Ciotti dénonce "un gouvernement du renoncement" et assure qu'il censurera "sans état d'âme" ce gouvernement "fantoche".

C'est un "gouvernement otage du parti socialiste", clame-t-il.

Horizons fait "le choix de la stabilité" et rejette le "vacarme permanent"

Paul Christophe, président du groupe Horizons et Indépendants, estime depuis le Perchoir que "la démocratie ce n’est pas le vacarme permanent".

Ce dernier juge qu'aux yeux de "l'extrême gauche la censure n'est plus un outil démocratique mais un instinct partisan".

"Chez Horizons nous faisons le choix de la stabilité et de l'intérêt général. Le débat parlementaire, nous le souhaitons. Avec les députés de mon groupe nous ne voterons pas n'importe quoi. Nous comptons utiliser le débat budgétaire pour défendre nos convictions", poursuit le député.

Les écologistes estiment que la suspension de la réforme des retraites n'est qu'un "retardement cosmétique"

Léa Balage El Mariky prend la parole depuis le Perchoir et affirme que le vote d'une censure "n’est jamais un geste anodin".

"Vous ne méritez pas la confiance monsieur le Premier ministre. On ne censure pas par plaisir mais parce que votre gouvernement ne répond pas à ce que l’on considère comme juste", poursuit-elle.

Les écologistes estiment que la suspension de la réforme des retraites n'est qu'un "retardement cosmétique" et que laisser Sébastien Lecornu poursuivre son aventure à Matignon reviendrait à "accepter la droitisation de nos politiques publiques".

Le PS a accordé un "sursis" à Sébastien Lecornu et assure garder "son entière liberté de censurer et ne pas voter le budget"

Laurent Baumel, député PS d'Indre-et-Loire, explique sur BFMTV que "non" aujourd'hui la motion de censure n'est pas sur la table mais que Sébastien Lecornu n'a écopé que d'un "sursis".

En revanche, "si à la fin" le budget voté "ne convient pas" aux socialistes ou si "la suspension de la réforme est retirée par des jeux de procédure", alors le PS garde "son entière liberté de censurer et ne pas voter le budget".

Laure Lavalette "invite" les "patriotes" des LR à "rejoindre" le Rassemblement national

Laure Lavalette, députée RN et porte-parole du parti, "invite" sur BFMTV les "patriotes" des LR à "rejoindre" le Rassemblement national.

"On a une porosité sur certains sujets (...) Mon suppléant était LR en 2024 parce que nous sommes d'accord sur 97% des choses. Il y a urgence", estime l'élue du Var.

Les Républicains ne font pas une "confiance aveugle" au gouvernement et préviennent d'un soutien "exigeant"

Jean-Didier Berger, député LR des Hauts-de-Seine, assure qu'en "aucune cas" les députés de son groupe ne font une "confiance aveugle" au gouvernement.

"Ce soutien sera le plus exigeant que vous connaîtrez, il s'exercera texte par texte, article par article, amendement par amendement", poursuit l'élu LR.

Les Républicains ne vont "pas censurer le gouvernement" pour "l'intérêt supérieur de la nation"

Jean-Didier Berger, député LR des Hauts-de-Seine, appelle les députés du palais Bourbon à "faire preuve d'humilité" face à la situation politique du pays.

L'élu évoque "la liberté d'action" qui "engage" tous les membres de l'Assemblée nationale. Jean-Didier Berger note également "des points de désaccords importants" entre les LR et le gouvernement, notamment sur le budget.

Toutefois, "l'intérêt supérieur de la nation passe avant les intérêts des partis", Les Républicains ne vont donc "pas censurer le gouvernement".

"Il n'y aura pas d'entourloupe" sur la suspension de la réforme des retraites prévient le Parti socialiste

Laurent Baumel, député PS d'Indre-et-Loire, prévient depuis le Perchoir que "sur la suspension de la réforme des retraites, il n'y aura pas d'entourloupe ou de ruse procédurale".

"Vous êtes le garant qu'à la fin du processus la suspension devienne une réalité juridique", poursuit l'élu.

Laurent Baumel appelle aussi Sébastien Lecornu à faire de "nouvelles concessions" sur le budget.

Le PS assure que la "non-censure d'aujourd'hui n'est en aucun cas un pacte de non-censure" du gouvernement

Laurent Baumel, député PS d'Indre-et-Loire, dénonce au Perchoir le "spectacle accablant" d'Emmanuel Macron lors de son intervention avant le vote des motions de censure.

"Monsieur le Premier ministre, je veux vous dire que notre non-censure d'aujourd'hui n'est en aucun cas un pacte de non-censure. Nous ne nous engageons à rien, et surtout pas à voter le budget récessif et injuste que vos ministres nous ont présenté", explique l'élu.

Le député "ne renonce à rien" et rappelle que le parti à la rose avait décidé de faire chuter François Bayrou le mois dernier.

Éric Ciotti publie une photo des bancs LR vide face à Sébastien Lecornu et note un "courage aux abonnés absents"

"Le courage aux abonnés absents sur les bancs LR pour voter la censure", raille sur X le député des Alpes-Maritimes et président de l'UDR en publiant une photo de sièges clairsemés du côté des Républicains au palais Bourbon.

Sébastien Lecornu juge que "l'élection présidentielle viendra" et appelle le RN et LFI à ne pas prendre "en otage le budget"

Sébastien Lecornu accuse Marine Le Pen de "mentir face aux Français" et poursuit en disant aux députés que "soit on rentre dans les débats, soit on rentre dans la crise politique".

S'il y avait censure, "ce serait la première fois que l'Assemblée nationale se censure elle-même", s'exclame le chef du gouvernement qui évoque un "moment de vérité" entre "ordre républicain" et "désordre".

"L'histoire jugera très durement ces manœuvres politiciennes dans lesquelles on aura confondu tribune de l'Assemblée nationale avec tribune publicitaire. L'élection présidentielle viendra, vous aurez l'occasion de faire campagne, pour l'instant ne prenez pas en otage le budget", conclut le Premier ministre avant de quitter le Perchoir.

Sébastien Lecornu assure que le gouvernement "n'a pas peur du peuple"

Le Premier ministre prend la parole et répond à LFI et au RN. Le gouvernement "n'a pas peur du peuple", assure Sébastien Lecornu face à Marine Le Pen.

"Se présente devant vous un gouvernement soutenu par un socle suffisamment grand de députés pour se maintenir", poursuit le chef du gouvernement.

Marine Le Pen partage l'"impatience croissante" du RN pour de nouvelles élections

Marine Le Pen juge depuis le Perchoir que les macronistes et la gauche ont "tout fait pour éviter de retourner aux urnes, mais vous y retournerez", assure-t-elle.

"Vous y retournerez la tête basse et la mine déconfite, retourner devant vos électeurs avec le déshonneur de ceux qui ont joué la montre", poursuit l'élue.

Marine Le Pen partage l'"impatience croissante" du RN de retourner aux urnes.

Boris Vallaud appelle les députés frondeurs à "s’en tenir à la position commune"

Le président du groupe socialiste à l'Assemblée nationale réagit au micro de BFMTV ce matin à la potentielle fronde de députés socialistes, allant à l'encontre de la décision du PS de ne pas censurer le gouvernement.

"Je pense que tout le monde doit s’en tenir à la position commune", soutient Boris Vallaud.

Marine Le Pen qualifie le projet de budget de "musée de toutes les horreurs coincées depuis des années dans les tiroirs de Bercy"

Marine Le Pen, présidente des députés RN à l'Assemblée nationale, dénonce "le musée de toutes les horreurs coincées depuis des années dans les tiroirs de Bercy" du budget proposé par le gouvernement.

"Ce n'est pas une année blanche, mais une année noire pour les Français pour ceux qui travaillent et paient des impôts", martèle la députée.

Marine Le Pen dénonce "une piteuse coalition" pour sauver Emmanuel Macron

Marine Le Pen, présidente des députés RN à l'Assemblée nationale, défend à son tour la motion de censure de son groupe et reprend les termes du général de Gaulle qui évoquait pour le règne des partis "le régime de malheur".

La députée du Pas-de-Calais fustige le "dévoiement des institutions" et "une piteuse coalition" pour sauver Emmanuel Macron.

La "suspension" de la réforme des retraites "n'est qu'un leurre" pour Aurélie Trouvé qui appelle les socialistes à censurer

Remise en cause de l'Aide médicale d'État, baisse des allocations, des APL pour 300.000 étudiants... Pour faire passer l'amendement de la loi sur la réforme des retaites la suspendant jusqu'à la présidentielle, "il faudra voter tout le budget de sécurité sociale", alerte Aurélie Trouvé, députée LFI.

"Vous ne le pouvez pas et vous le savez", pointe l'élue en direction de ses "collègues socialistes". La "suspension" de la réforme des retraites "n'est qu'un leurre", poursuit-elle.

Selon l'élue, deux choix s'offrent aux députés: "continuer le macronisme ou "rompre avec eux".

Aurélie Trouvé fustige "un gouvernement de vaincus" en introduction de la motion de censure LFI

Aurélie Trouvé, députée LFI de Seine-Saint-Denis, qualifie Sébastien Lecornu depuis le Perchoir de "moine-soldat, celui d'Emmanuel Macron (...), qui brûle tout sur son passage". Le Premier ministre lui-même avait évoqué ce terme il y a quelques jours.

"Emmanuel Macron n'est plus garant des institutions de notre pays. Il n'a pas écouté une seule fois la colère qui s'est exprimée", poursuit l'élue.

Cette dernière fustige "un gouvernement de vaincus" lors de son discours d'introduction à la motion de censure LFI.

La séance est ouverte à l'Assemblée nationale

La présidente de l'Assemblée nationale ouvre la séance de l'Assemblée nationale.

Le Premier ministre prend la route en direction de l'Assemblée nationale

Le convoi de Sébastien Lecornu a pris la route, le Premier ministre quitte Matignon pour se rendre au palais Bourbon afin de faire face aux deux motions de censure.

Aucun candidat RN-UDR ne se trouvera face aux LR en cas de législatives s'ils votent la censure, assure Éric Ciotti

"Ma main est tendue, ils ont un choix décisif". Éric Ciotti, député des Alpes-Maritimes et président de l'UDR, confirme sur BFMTV-RMC que "naturellement" tout député LR qui déciderait de voter la censure n'aurait pas de candidat RN-UDR en face de lui en cas d'élection législative.

"Bruno Retailleau ne m'a pas répondu": Éric Ciotti appelle Les Républicains à "se sauver" du "naufrage"

"Je dis aux Républicains sauvez-vous de ce naufrage", lance Éric Ciotti sur BFMTV-RMC.

Le député des Alpes-Maritimes et président de l'UDR, qui a écrit à Bruno Retailleau, confie toutefois que "non" le président du parti Les Républicains "ne m'a pas répondu" à ce jour.

"Je l'invite à casser les chaînes, à se libérer", explique ce dernier sur BFMTV-RMC.

La suspension de la réforme des retraite est "une première brèche", selon Sophie Binet

Pour la secrétaire générale de la CGT Sophie Binet, la suspension de la réforme des retraites annoncée par le Premier ministre est "une première brèche". Elle a été obtenue grâce "à la mobilisation de millions de travailleurs" et au "rapport de force dans le pays", assure-t-elle sur France 2.

Pour autant, cette suspension ne suffit pas, selon elle. "Les générations concernées gagneraient 3 mois, c'est mieux que rien, on prend, mais le compte n’y est pas", a déclaré celle qui souhaite désormais une abrogation totale.

"Le Premier ministre s’est engagé à ce que les députés puissent voter librement, il doit les laisser voter librement et abroger cette réforme", conclut-elle.

Éric Ciotti dit s'être "trompé" sur Laurent Wauquiez dont "les convictions sont variables en fonction de ses intérêts"

"Je me suis trompé, on se trompe sur les gens, leur personnalité et leur courage", fustige sur BFMTV-RMC Éric Ciotti à propos de Laurent Wauquiez.

Selon le député des Alpes-Maritimes, l'actuel patron des députés LR à l'Assemblée nationale "ne s'est pas montré en homme d'État" et dénonce également que "ses convictions sont variables en fonction de ses intérêts et pas de ceux de la France".

Il ne place toutefois pas Bruno Retailleau "dans la même catégorie" à qui il tend la main pour une union des droites.

Éric Ciotti "lance un appel" aux députés LR pour qu'ils votent la censure et ne soient pas "guidés par la peur"

Éric Ciotti, député des Alpes-Maritimes et président de l'UDR, "ne croît pas trop" au scénario de la censure mais "l'espère" et "lance un appel" sur BFMTV-RMC aux députés LR.

"Je leur dis d'écouter leur conscience et de ne pas être guidé par la peur. Ils savent ce que veulent leurs électeurs", ajoute le député.

Éric Ciotti "votera les deux motions de censure" du RN et de LFI

Éric Ciotti, député des Alpes-Maritimes et président de l'UDR, réaffirme sur BFMTV-RMC qu'il "votera les deux motions de censure", du RN et de LFI, car "ce qui compte, c'est le résultat".

Pour Sophie Binet, le budget de Sébastien Lecornu est "sur certains points encore plus violent que celui de François Bayrou"

La numéro un de la CGT estime ce matin sur France 2 que "le budget de Sébastien Lecornu est catastrophique"

"Il est même sur certains points encore plus violent que celui de François Bayrou", a lancé la syndicaliste, dénonçant notamment l'augmentation des franchises médicales qui va renchérir le coût de la santé.

"Taxer les malades, c'est la chose la plus injuste."

Marine Tondelier réaffirme que les Écologistes voteront "quasiment à l'unanimité" pour la censure

Sur Public Sénat, Marine Tondelier, secrétaire nationale des Écologistes, redit que ses troupes voteront "quasiment à l'unanimité" pour la censure.

"Nous attendons forcément des choses sur l'écologie", rappelle l'élue.

Manuel Bompard appelle "les députés socialistes à désobéir"

Rappelant que la motion de censure déposée par les parlementaires de son mouvement, ainsi que des communistes et des écologistes, va se jouer à "quelques unités près", le coordinateur de LFI, Manuel Bompard, s'adresse aux "députés socialistes" sur TF1.

L'insoumis les appelle à "désobéir" aux consignes du premier secrétaire du PS, Olivier Faure, qui a indiqué que sa formation ne voterait pas la censure même si quelques parlementaires se sont affranchis de cette décision.

"Je pense que la censure ce matin est une question d'abord de dignité face à un président de la République qui continue de passer en force en permanence et de continuer d'imposer sa politique alors que personne n'en veut", défend Manuel Bompard.

Florence Portelli fustige les ministres LR toujours au gouvernement qui se "sont mis en marge du parti"

Florence Portelli, vice-présidente des Républicains, estime d'ailleurs que les ministres LR restés au gouvernement se "sont mis en marge du parti".

Elle ajoute toutefois qu'il ne serait "pas très logique" de les exclure étant donné qu'ils se trouvaient déjà dans le gouvernement Lecornu I.

Florence Portelli souhaite "la démission du président de la République"

Florence Portelli, vice-présidente des Républicains, souhaite sur RTL "la démission du président de la République".

"On ne peut pas rester avec quelqu'un qui s'accroche à son poste et qui attend le délitement de toutes les institutions du pays", fustige-t-elle.

La vice-présidente des Républicains "voterait" la censure si elle était députée et note "beaucoup" de division au parti

Florence Portelli, vice-présidente des Républicains, note sur RTL "beaucoup" de division au sein du parti, notamment entre militants et fédérations d'un côté et les parlementaires à l'Assemblée nationale de l'autre.

"On est face à des mauvais choix: soit on censure parce qu'on n'est pas d'accord avec ce qui va être proposé, ce qui est plutôt ma position, soit on joue sur la stabilité mais en même temps on risque d'être dillué dans le macronisme et de laisser la part belle aux extrêmes", explique cette dernière.

Si elle était députée, Florence Portelli "voterait" la censure face à "un budget socialiste".

Cinq députés ultra-marins socialistes voteront la censure, dont la porte-parole du groupe à l'Assemblée nationale

Cinq députés ultra-marins du groupe socialiste ont annoncé hier qu’ils voteront la censure contre un gouvernement "qui réaffirme de manière ostensible son désamour à l’égard des territoires d’Outre-mer et de leurs populations".

Il s’agit de : Béatrice Bellay, députée de la 3e circonscription de Martinique et porte-parole du groupe socialiste au palais Bourbon, Christian David de la 2e circonscription de Guadeloupe, Elie Califer de la 4e circonscription de Guadeloupe, Jiovanny William de la 1ère circonscription de Martinique et Philippe Naillet de la 1ère circonscription de La Réunion.

"Après des mois de discussions, de propostions alternatives documentées, force est de constater que les promesses de rupture n’étaient qu’un mirage, une carotte longuement agitée pour finalement nous tendre le bâton", dénoncent les élus.

Éric Ciotti est l'invité du "Face-à-Face" à 8h35 sur BFMTV et RMC

Le président de l'Union des Droites et député des Alpes-Maritimes Éric Ciotti est l'invité du "Face-à-Face" sur BFMTV et RMC à 8h35.

Sébastien Lecornu soumettra en novembre au Parlement un amendement pour suspendre la réforme des retraites

Sébastien Lecornu soumettra "dès le mois de novembre" au Parlement un amendement au projet de loi de financement de la sécurité sociale, afin de proposer la suspension de la réforme des retraites jusqu'à la prochaine élection présidentielle.

Entre 273 et 282 députés pourraient voter la censure, un chiffre insuffisant pour faire chuter le gouvernement

Selon les estimations du service politique de BFMTV, entre 273 et 282 députés pourraient voter la censure. Cela inclut 123 députés du Rassemblement national, 71 de La France insoumise, 37 Écologistes, 16 du Parti communiste français, 16 de l'Union des droites pour la République.

Quelques députés Les Républicains, socialiste et du groupe Liot pourraient aussi voter en faveur de la censure du gouvernement de Sébastien Lecornu. Résultat, ce sont entre 273 et 282 députés qui pourraient voter en faveur de la motion. Un chiffre insuffisant pour faire tomber le gouvernement, puisqu'il faut le vote de 289 députés pour que la motion soit adoptée.

Bruno Retailleau dénonce "le coût exorbitant" d'une éventuelle suspension de la réforme des retraites

Le président des Républicains Bruno Retailleau a dénoncé hier "le coût exorbitant" qu'entraînerait une suspension de la réforme des retraites.

"'Une génération n’a pas le droit d’en amoindrir une autre,' soulignait Balzac. C’est pourtant ce que fait le gouvernement : pour durer quelques mois, pour glaner quelques voix, l’avenir est sacrifié", écrit l'ancien ministre de l'Intérieur via un communiqué.

Les deux motions de censure examinées ce matin à partir de 9 heures

Bonjour à tous et bienvenue sur ce direct consacré à l'actualité politique en France. Deux motions de censure, déposées par La France insoumise et le Rassemblement national, seront examinées ce matin à partir de 9 heures à l'Assemblée nationale.

L'issue du vote est incertaine, rendant de facto possible une chute du gouvernement de Sébastien Lecornu, cinq jours après sa nomination.

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