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"C'est l'instabilité garantie": le nouveau ministre de l'Intérieur Laurent Nuñez estime qu'une censure "créerait de graves désordres"

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Deux motions de censure contre le gouvernement de Sébastien Lecornu ont été déposées. L'une par La France insoumise et la seconde par le Rassemblement national. Les deux seront examinées jeudi matin.

Le nouveau ministre de l'Intérieur Laurent Nuñez a estimé sur BFMTV ce mercredi 15 octobre que la potentielle censure du gouvernement entraînerait une "instabilité garantie".

Cette censure "créerait de graves désordres dans le pays" et une "instabilité extrêmement importante". "Ce n'est évidemment pas souhaitable, il faut qu'on ait un budget", a ajouté Laurent Nuñez.

Face à l'épée de Damoclès qui pend au-dessus du gouvernement de Sébastien Lecornu, le nouveau ministre de l'Intérieur dit toutefois croire "en l'intelligence collective du Parlement" pour "trouver des compromis" et souligne par ailleurs des "avancées" proposées par le nouveau Premier ministre.

60 minutes Fauvelle du mercredi 15 octobre 2025 – Édition spéciale – 24h pour éviter la censure
60 minutes Fauvelle du mercredi 15 octobre 2025 – Édition spéciale – 24h pour éviter la censure
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"Il y a une main qui est tendue"

"Ce n'est pas rien, il y a une main qui est tendue, j'espère qu'elle sera saisie dans l'intérêt même de notre pays et sa stabilité", a assuré l'ancien préfet de police de Paris.

Au sein du nouveau gouvernement, la ministre des Comptes publics Amélie de Montchalin assure que si les groupes politiques votent la censure, il y aura une "incertitude économique, le désordre économique" et apportera "le trouble que nous mettrons dans le pays à ne pas donner de stabilité".

Les députés LFI, communistes, écologistes et RN entendent voter jeudi un ou plusieurs motions de censure contre le gouvernement de Sébastien Lecornu.

Ilyana Hamiti