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Police-Justice

Meurtre d'Ariane Guillot: plus de 20 ans après, un nouvel appel à témoins lancé pour résoudre cette affaire non élucidée

Ariane Guillot, tuée en avril 2001 dans le parc de la Colline du château, à Nice.

Ariane Guillot, tuée en avril 2001 dans le parc de la Colline du château, à Nice. - BFMTV

Le pôle cold case du tribunal judiciaire de Nanterre a lancé un nouvel appel à témoins ce mardi, plus de 20 ans après le meurtre d'Ariane Guillot dans le parc de la colline du Château à Nice.

Qui a tué Ariane Guillot, le 18 avril 2001 à Nice? Plus de 20 ans après le meurtre par arme blanche de cette femme de 25 ans, les investigations se poursuivent, raison pour laquelle le pôle "cold case" du tribunal judiciaire de Nanterre diffuse un appel à témoins et partage une courte vidéo. Celle-ci "retrace les informations judiciaires" et "sollicite le grand public pour obtenir des informations".

L'objectif concret de cet appel: "rechercher une personne présente sur les lieux" qui "puissent apporter des éléments", explique à BFMTV le procureur du pôle "cold case" de Nanterre Yves Bardoc. Ce dernier a espoir que celui-ci puisse "réveiller ou éveiller certaines personnes", plus de 20 ans après les faits. Cette nouvelle démarche "vient compléter la panoplie des investigations déjà entreprises", selon Yves Bardoc.

Le neveu de trois ans témoin du meurtre

Au moment des faits, la victime était accompagnée de son neveu âgé de trois ans. Demeurant à Paris, Ariane Guillot était arrivée à Nice "pour y garder l'enfant pendant l'absence de son frère, pour la semaine", rappelle le tribunal judiciaire de Nanterre. Une information judiciaire avait alors été ouverte pour "homicide volontaire".

Selon l’autopsie du corps, la victime a été touchée par "une seule plaie au niveau du thorax, provoquée par un couteau". Selon son neveu, Ariane Guillot a alors été la victime d'un "chasseur" sans motifs apparents puisqu'il n'aurait pas échangé le moindre mot avec la victime.

Plusieurs pistes ont été "exploitées", rappelle la justice, sans qu'aucune n'amène à des résultats concrets. En juillet 2022, le procureur de la République de Nice s'est dessaisi au profit du pôle cold-case de Nanterre qui "poursuit les investigations" via la réquisition de "nouvelles analyses génétiques" et de "nombreuses auditions de témoins" en 2023 et 2024.

Auprès de RMC, le frère d'Ariane Guillot, Tristan, "espère" que "des informations" arriveront grâce à "quelqu'un qui aurait vu et qui réaliserait la portée de ce qui a été fait".

"Le fait que l'enquête ne soit pas abandonné, c'est un espoir pour nous, c'est important pour toute la famille", poursuit-il.

Tristan Guillot rappelle "les éléments concrets" dans ce meurtre. "Il y avait du monde dans ce parc, on l'a entendu crier, il y a cette tache de sang", liste-t-il sur RMC.

Pauline Revenaz, avec Matthieu Heyman