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Rassemblement national

Budget 2026: Marine Le Pen fustige un "musée de toutes les horreurs" et une "année noire"

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Présentant la motion de censure du Rassemblement national ce jeudi 16 octobre à la tribune de l'Assemblée nationale, Marine Le Pen a violemment attaqué le projet de budget présenté en début de semaine par Sébastien Lecornu.

"Un budget de malheur". Marine Le Pen, présidente du groupe Rassemblement national, est montée à la tribune de l'Assemblée nationale ce jeudi 16 octobre pour présenter la motion de censure de son parti.

Elle a consacré le début de son discours au projet de budget 2026 présenté ce mardi par Sébastien Lecornu et s'est livrée à des attaques.

"Ce budget est un véritable musée de toutes les horreurs coincées dans les tiroirs de Bercy", a-t-elle dénoncé, en citant notamment "aucun effort sur l'immigration, ni sur les milliards dépensés pour l'Aide médicale d'État".

L'année blanche inscrite dans le budget est une "année noire", fustige encore Marine Le Pen.
Lecornu II : censure ou pas censure ? - 16/10
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14:30

Une "piteuse coalition"

La patronne des députés RN a ensuite attaqué la "piteuse coalition" ayant pour but de sauver Emmanuel Macron et de faire tenir "quelques semaines" le gouvernement Lecornu II.

"Il y a ensuite la poursuite de la gabegie des dépenses publiques, 28 milliards de dépenses supplémentaires au-delà de l'inflation. Aucun effort sur le train de vie des administrations, aucun effort de rationalisation du maquis des agences et organismes divers qui coûtent des dizaines de milliards par an".

L'ancienne candidate aux élections présidentielles a également étrillé les "mesures d'indécence sociale" en citant la fiscalisation des emplois étudiants, celle des indemnités versées par la sécurité sociale en cas de maladie de longue durée.

"Aujourd'hui c'est aux plus vulnérables, à ceux qui sont éloignés de l'emploi et parfois réduits à la solitude, que vous entendez faire payer la note de vos lâchetés et de vos renoncements", a-t-elle ajouté.

Un appel à retourner aux urnes

Marine Le Pen a jugé depuis le Perchoir que les macronistes et la gauche avaient "tout fait pour éviter de retourner aux urnes, mais vous y retournerez", a-t-elle assuré.

"Vous y retournerez la tête basse et la mine déconfite, retourner devant vos électeurs avec le déshonneur de ceux qui ont joué la montre", poursuit l'élue.

Marine Le Pen partage l'"impatience croissante" du RN de retourner aux urnes.

Florent Bascoul