Vote de confiance: François Bayrou estime que "la dissolution reste une hypothèse"

Le Premier ministre français François Bayrou visite un poste de commandement installé à Saint-Laurent-de-la-Cabrerisse, dans le sud de la France, où un incendie de forêt a ravagé une vaste zone le 6 août 2025. - Idriss BIGOU-GILLES
Alors que le Premier ministre a réuni les représentants du socle commun à Matignon, ce mardi 26 août durant la matinée, François Bayrou a indiqué que "la dissolution reste, en tout état de cause, une hypothèse", a appris BFMTV de sources concordantes, précisant que le "président de la République ne le souhaite pas".
"On a maintenant deux semaines pour convaincre", a-t-il déclaré, se montrant combatif alors que peu de ministres y croient. Pour le Premier ministre, cette période est un "moment de vérité qui nous ressoude et qui nous met en position d'offensive".
François Bayrou a annoncé la veille qu'il sollicitera un vote de confiance par les députés le 8 septembre prochain, un scrutin qui pourrait acter sa fin à la tête du gouvernement.
"La période montre que nous n'avons aucune chance de faire passer le budget aujourd'hui donc nous posons la vraie question et nous prenons les devants. C'est l'heure du choix", a-t-il ajouté.
Éviter d'être enfermé dans "un débat sur les mesures"
"Il reste 13 jours. Ceux qui ont pris une décision un peu rapide peuvent se retrouver dans une situation un peu compliquée", a-t-il poursuivi, assurant ne pas vouloir se "laisser enfermer dans un débat sur les mesures".
Lançant un appel à la solidarité au sein du socle commun, François Bayrou a également pointé du doigt La France insoumise qui, selon lui, "veut la révolution par le désordre".