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Dossiers

Sébastien Lecornu a été nommé Premier ministre le 9 septembre 2025, après la chute du gouvernement de François Bayrou, qui n'a pas obtenu la confiance de l'Assemblée nationale. Il est le cinquième chef du gouvernement depuis le début du second quinquennat d'Emmanuel Macron. Cet ex-sénateur normand, âgé de 39 ans, a participé à tous les gouvernements d'Emmanuel Macron depuis 2017 et occupait depuis 2022 le poste de ministre des Armées. Proche et fidèle d'Emmanuel Macron, Sébastien Lecornu était déjà pressenti pour devenir Premier ministre en décembre 2024. Le nouveau Premier ministre devra composer avec la fragmentation de l'Assemblée nationale pour ne pas, comme les gouvernements précédents être renversé.

L'Hôtel de ville de Lyon.

Élections municipales à Lyon

Les prochaines élections municipales se dérouleront partout en France en mars 2026. A Lyon, l'écologiste Grégory Doucet remet en jeu son mandat et défend une liste d'union de la gauche. En tout une dizaine de candidats se préparent ou se sont déjà déclarés en vue du scrutin. Une figure bien connue des lyonnais, l'ex-président de l'OL Jean-Michel Aulas, fait durer le suspense quant à sa candidature. Il souhaite réunir derrière lui une union politique la plus large possible et s'oppose frontalement au bilan du maire écologiste.

Des soldats de l'armée israélienne patrouillent dans le kibboutz Beeri, dans le sud d'Israël, près de la bande de Gaza, le 17 octobre 2023.

Guerre Israël-Hamas

La guerre entre Israël et le Hamas a été déclenchée par l'attaque sanglante sans précédent du mouvement terroriste palestinien le 7 octobre 2023 sur le sol israélien à partir de la bande de Gaza. D’après les autorités israéliennes, plus de 1.400 personnes, en majorité des civils, sont mortes - fauchées par balles, brûlées vives ou mortes de mutilations. Selon leur dernier bilan, au moins 239 otages ont par ailleurs été enlevés par les terroristes et seraient retenus dans la bande de Gaza. En représailles, l'armée israélienne bombarde sans relâche la bande de Gaza, contrôlée par le Hamas depuis 2007, et assiège ce territoire palestinien exigu où s'entassent quelque 2,4 millions de Palestiniens. Le ministre de la Défense israélien Yoav Gallant a affirmé le 29 octobre 2023 que la guerre contre le Hamas était "entrée dans une nouvelle phase". Tsahal conduit désormais également des opérations terrestres dans la bande de Gaza. Au pouvoir depuis 2007 dans l’enclave palestinienne, les terroristes du Hamas affirment que plus de 8.000 Palestiniens, majoritairement des civils, ont été tués dans les bombardements israéliens. Le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, s'est alarmé le 29 octobre 2023 d'une situation "de plus en plus désespérée" dans la bande de Gaza, déplorant qu'Israël y ait "intensifié ses opérations militaires". Il a réclamé un "cessez-le-feu humanitaire immédiat" et "l'acheminement d'une aide humanitaire soutenue à une échelle qui réponde aux besoins de la population" du territoire palestinien.

Des soldats israéliens circulent à Sdérot, où des combattants du Hamas avaient pris possession d'un poste de police, le 8 octobre 2023.

Attaques du 7 octobre 2023 du Hamas contre Israël

Les Brigades Al-Qassam, la branche militaire du Hamas, ont annoncé ce samedi 7 octobre 2023, avoir déclenché l'opération "déluge d'Al-Aqsa" contre Israël et avoir tiré plus de "5.000 roquettes" pour "mettre fin à tous les crimes de l'occupation". L'armée israélienne a déclenché l'opération "Sabres de fer" et mené des frappes aériennes sur l'enclave palestinienne, disant avoir détruit plusieurs bâtiments présentés comme des "centres de commandement" du Hamas. Les combats se sont poursuivis au sol entre forces israéliennes et combattants palestiniens infiltrés. La date de l'attaque est doublement symbolique. D'abord car les personnes de confessions juives sont en plein Shabbat et en pleine fête juive de Simha Torah. Ensuite, car elle survient au lendemain de la commémoration de la guerre du Kippour qui avait frappé le pays à partir du 6 octobre 1973. Une guerre lancée, là aussi, par une attaque surprise, le jour de la fête de Yom Kippour. En France, la communauté juive s'inquiète de potentielles répercussions dans l'Hexagone. Le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin assure que la sécurité des "lieux communautaires juifs" sera renforcée.

 Kate Middleton

Kate Middleton, princesse de Galles

Kate Middleton, de son nom complet Catherine Middleton, est née le 9 janvier 1982 au Royaume-Uni. L'épouse de William, prince de Galles, est l'un des membres les plus populaires de la famille royale britannique, derrière son mari, mais loin devant le roi Charles III et son épouse la reine Camilla, selon des sondages. Le couple, qui a trois enfants, George, Charlotte et Louis, réside dans une propriété à l'abri des regards à Windsor, à l'ouest de Londres. Rien ne prédestinait Kate Middleton, une roturière, à cette vie royale. Sa mère, hôtesse de l'air, et son père, contrôleur aérien, ont ensuite fait fortune en montant une entreprise d'articles de fête. Sa rencontre avec William à l'université écossaise de Saint-Andrews, qu'elle a intégrée en 2001 pour étudier l'histoire de l'art, en a décidé autrement. Le prince William la demande en mariage lors d'un voyage avec des amis en 2010. Ils se marient en 2011 à l'abbaye de Westminster. Souriante, élégante et glamour, la princesse de Galles s'est imposée au fil des ans comme une figure incontournable. La presse britannique voit en elle un membre modèle de la monarchie, la voyant aux antipodes de sa belle-sœur Meghan Markle, mariée au prince Harry, le frère cadet de William. Le 17 janvier 2024, Kensington Palace annonce son retrait forcé, après une "intervention chirurgicale abdominale programmée". "L'opération s'est déroulée avec succès et il est prévu qu'elle reste à l'hôpital pendant 10 à 14 jours", précise le communiqué officiel. "Sur la base de l'avis médical actuel, il est peu probable qu'elle reprenne ses fonctions publiques avant Pâques", le 31 mars 2024, prévient le Palais de Kensington, réclamant "que ses informations médicales personnelles restent confidentielles" - selon plusieurs médias britanniques, Kate, dont la dernière apparition publique remonte à Noël, ne souffre pas d'un cancer.

Le roi Charles III, en décembre 2022.

Charles III

Après un premier rendez-vous manqué, le grand jour: le roi Charles III, qui a accédé au trône britannique le 8 septembre 2022 après la mort de sa mère, la reine Elizabeth II, effectue une visite d'État en France du 20 au 22 septembre 2023, empreinte de solennité et de faste, pour célébrer la relance de l'amitié franco-britannique après les turbulences du Brexit. En mars 2023, le déplacement royal avait dû être annulé à la dernière minute, au gram dam d'Emmanuel Macron, sur fond de violentes manifestations en France contre la réforme des retraites. Charles, qui devait signer à Paris sa première visite officielle à l'étranger en tant que roi, s'était finalement rendu Berlin. Six mois plus tard, le calme est revenu dans les rues de la capitale française et l'heure est de nouveau à "l'Entente cordiale", ou concorde franco-britannique, dont les 120 ans seront célébrés en avril prochain. La visite, qui doit durer trois jours, "intervient dans un contexte de resserrement des liens entre le Royaume-Uni et la France" après une première phase de "reconnexion", se félicite l'Elysée.

Une femme devant un immeuble détruit de Kiev, le 25 février 2022, après le lancement de l'invasion russe en Ukraine.

Ukraine-Russie: la guerre

Après des années de tension, le président russe Vladimir Poutine a relancé le conflit entre son pays et l'Ukraine - dirigée par Volodymyr Zelensky - en annonçant, le 21 février 2022, "reconnaître l'indépendance de la République populaire de Donetsk et de la République populaire de Lougansk", deux régions séparatistes prorusses du Donbass. Dans la foulée, le leader du Kremlin a enclenché, le 24 février, une opération militaire de grande envergure en Ukraine pour officiellement défendre ces séparatistes. "Nous nous efforcerons d'arriver à une démilitarisation et une dénazification de l'Ukraine", a-t-il dit. Le Kremlin a précisé que cette opération ayant pour objectif l'imposition d'un "statut neutre" à l'Ukraine, durerait le temps nécessaire, en fonction de ses "résultats" et sa "pertinence". Cette offensive russe intervient huit ans après que Moscou a annexé la Crimée et parrainé la prise de contrôle de régions du Donbass par des séparatistes prorusses, déclenchant un conflit régional qui a fait plus de 14.000 morts. L'Ukraine a de son côté dénoncé le début d'une "invasion de grande ampleur de la Russie". Cette opération vise à "détruire l'État ukrainien, s'emparer de son territoire par la force et établir une occupation", a notamment réagi le ministère des Affaires étrangères ukrainiens. Juste après le discours de Vladimir Poutine, des explosions ont retenti à Kiev, à Kramatorsk, ville de l'est servant de quartier général à l'armée ukrainienne, à Kharkiv (nord-est), deuxième ville d'Ukraine, à Odessa, sur la mer Noire, et à Marioupol, principal port de l'est. La centrale de Tchernobyl, théâtre du pire accident nucléaire de l'histoire en 1986, est tombée plus tard aux mains des soldats russes. Dès les premières heures de la journée, des habitants de Kiev se sont pressés dans le métro pour s'y abriter ou tenter de quitter la ville, cependant que des voitures remplies de familles fuyant la capitale créaient de vastes embouteillages. Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a ordonné dans un décret la mobilisation générale des personnes soumises "à la conscription militaire et des réservistes", sous 90 jours dans toutes les régions du pays. Le dirigeant a regretté que l'Ukraine soit "laissée seule" face à l'armée russe alors que l'Alliance atlantique (Otan) a indiqué qu'elle n'enverrait pas de troupes pour la soutenir. De nombreux pays ont malgré tout condamné l'invasion russe. Le président américain Joe Biden, pour qui le maître du Kremlin va devenir "un paria sur la scène internationale", a imposé des restrictions aux exportations de produits technologiques vers la Russie. Le numéro deux de l'ambassade russe à Washington a été expulsé. Les dirigeants des 27 pays de l'UE ont parallèlement pris des sanctions "massives" contre la Russie dans les secteurs de l'énergie, de la finance et des transports mais sans l'exclure dans l'immédiat du réseau bancaire Swift, qui permet de recevoir ou d'émettre des paiements dans le monde entier. Des sanctions qui auront des conséquences sur l''économie européenne. Emmanuel Macron a lui annoncé que la France allait accélérer le déploiement de soldats en Roumanie dans le cadre de l'Otan. "La France continuera à jouer pleinement son rôle de réassurance des alliés de l'Otan en envoyant en Estonie un nouveau contingent au sein de la présence avancée renforcée, en anticipant sa participation à la police du ciel balte dès le mois de mars, et en accélérant aussi son déploiement en Roumanie", a déclaré le président français à l'issue d'un sommet exceptionnel de l'UE à Bruxelles.

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Procès des viols de Mazan

Dominique Pelicot est jugé par la cour criminelle départementale du Vaucluse pour avoir drogué sa femme, Gisele Pelicot, avant de la livrer à des inconnus. Il n'est pas seul dans le box des accusés puisque 50 hommes de tout âge, de toutes professions, comparaissent à ses côtés. Le mari de la victime proposait à des hommes de venir chez lui pour violer sa femme Gisèle, qu'il avait au préalable droguée en lui administrant des anxiolytiques et des somnifères, dans son verre d'eau ou dans son repas. Des abus particulièrement sordides filmés, auxquels participait le mari. Si le parquet avait demandé un huis-clos, le procès est finalement public sur demande de la victime. "Je le fais au nom de toutes ces femmes qui ne seront peut-être jamais reconnu comme victime", a-t-elle expliqué.

Eve Gilles, Miss Nord-Pas-de-Calais, élue Miss France 2024 lors d'une cérémonie organisée à Dijon (Côte-d'Or), le 16 décembre 2023.

Miss France 2025

Le concours Miss France 2025 a lieu le samedi 14 décembre 2024 au Futuroscope de Poitiers. Trente candidates sont en lice pour la couronne, remise à Eve Gilles lors de l'édition Miss France 2024, organisée fin 2023. Les gagnantes des précédentes éditions sont Indira Ampiot (Miss Guadeloupe), élue Miss France 2023, Diane Leyre (Miss Île-de-France) élue Miss France 2022, Amandine Petit (Miss Normandie), élue Miss France 2021, Clémence Botino (Miss Guadeloupe) élue Miss France 2020, Vaimalama Chaves (Miss Tahiti) élue Miss France 2019 et Maëva Coucke (Miss Nord-Pas-de-Calais) élue Miss France 2018. Organisé chaque année depuis 1920, le concours de beauté Miss France prévoit l'élection par un jury de "la plus belle femme de France". Cette dernière est choisie parmi des Miss régionales présélectionnées préalablement selon des critères physiques, d'élocution, de comportement et de culture générale. Depuis 2010, c'est le vote des téléspectateurs qui détermine, parmi cinq finalistes, qui sera élue Miss France et qui seront les quatre dauphines. Les critères de sélection ont évolué l'année dernière, sous la houlette de la présidente de la société Miss France. Pour être candidate au concours Miss France, il faut toujours mesurer au moins 1,70 mètre, avoir plus de 18 ans et un casier judiciaire vierge. Mais la limite d'âge de 25 ans n'est plus en vigueur, pas plus que l'interdiction d'être tatouée. Par ailleurs, le concours est désormais ouvert aux femmes transgenres et aux mères de famille et aux femmes mariées. De quoi répondre aux critiques des associations féministes, sur les critères de sélection, jugés désuets et rétrogrades. Cette année, la candidate la plus âgée est Miss Martinique, elle a 34 ans et c'est la première trentenaire du concours.

La présidente du RN Marine Le Pen lors d'une conférence de presse le 29 janvier 2021 à Nanterre

Marine Le Pen

Marine le Pen, présidente du Rassemblement national (anciennement Front national), Lors des élections législatives de 2017, elle est élue députée dans la onzième circonscription du Pas-de-Calais. Elle est en campagne pour l'élection présidentielle de 2017 et s'incline au 2ème tour face à Emmanuel Macron avec 33,90% des voix. En 2012, elle est arrivée en troisième position au premier tour, derrière Nicolas Sarkozy et François Hollande, avec 17,90% des voix. Depuis, son mouvement a remporté plusieurs mairies et de nombreux conseillers régionaux. Si les proches de Jean-Marie Le Pen se font toujours entendre au sein du Front national, elle a imposé une stratégie de dédiabolisation. A un an de l'élection présidentielle 2022, les sondages lui sont favorables et la place, quasi-systématiquement, au second tour.