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Sarkozy au stade le soir des régionales: "Il a envie d'aller au stade, il va au stade", réagit Edouard Philippe

Sarkozy au stade le soir des régionales: "Il a envie d'aller au stade, il va au stade", réagit Edouard Philippe

Après avoir réagi très rapidement aux résultats des élections régionales dimanche soir, le patron du parti Les Républicains a foncé au Parc des Princes pour assister au match PSG-Lyon. Interrogé sur ce choix, le député Edouard Philippe a tenté de botter en touche. "Il a envie d'aller au stade, il va au stade. Nicolas Sarkozy est un homme qui se caractérise par le fait que quand il a envie de faire quelquechose, il le fait", s'est-il contenté de répondre. "Je suis avec vous et suis content d'être ici avec vous", a-t-il ajouté. Le secrétaire national du PCF, Pierre Laurent, a pour sa part trouvé ça "un peu curieux". "Je suis dans la réflexion sur ce qu'il s'est passé. Je pense que c la place d'un responsable politique", a-t-il précisé.

Juppé: l'échec du Front national "un signe de bonne santé de notre démocratie

Juppé: l'échec du Front national "un signe de bonne santé de notre démocratie

Alain Juppé, candidat à la primaire de la droite pour la présidentielle de 2017, a affirmé dimanche que la mobilisation des électeurs pour faire barrage au Front national aux élections régionales était "un signe de bonne santé de notre démocratie". Il a toutefois appelé son camp à la "lucidité" et à éviter de tomber dans des querelles internes après ces élections. "Prenons garde aux mauvaises réponses", a-t-il lancé.

"Des victoires font honte aux vainqueurs"

"Des victoires font honte aux vainqueurs"

Au premier tour des régionales, la candidate frontiste Marion Maréchal-Le Pen était arrivée largement en tête avec 40,55% des voix devant Christian Estrosi (26,48%) et la tête de liste PS-PRG qui n'avait rassemblé que 16,59% des votants. Elle a été battue au second tour après le retrait de la tête de liste PS-PRG. "Il y a des victoires qui font honte au vainqueur. Gagner A 10 contre un, ce n'est pas autre chose qu'une défaite", a réagi la députée. "Il n'y a pas de plafond de verre" au score du FN, a-t-elle assuré. "Si tous ces profiteurs cyniques pensent nous effrayer, nous dégouter, nous décourager; nous allons redoubler d'efforts, de combativité, et notre amour de la France n'a jamais été aussi exalté".

Bartolone remet en jeu son mandat de président de l'Assemblée

Bartolone remet en jeu son mandat de président de l'Assemblée

"Demain matin, comme je m'y suis engagé dès le début de la campagne, je remettrai mon mandat de président de l'Assemblée nationale à disposition de Bruno Leroux président du groupe socialiste. Il déterminera si les députés socialistes dont ma légitimité est issue, souhaitent ou non que je poursuive la responsabilité qu'ils m'ont confiée", a déclaré dimanche soir le socialiste Claude Bartolone après sa défaite aux élections régionales en Ile-de-France.

Sarkozy insiste sur la nécessité de "l'union avec le centre"

Sarkozy insiste sur la nécessité de "l'union avec le centre"

"L'unité dans la famille des Républicains, l'union avec le centre, le refus de toute compromission avec les extrêmes ont permis ces résultats. Ces principes doivent rester les nôtres dans l'avenir", a déclaré le patron du parti Les Républicains dimanche, à l'issue du second tour des régionales. "Cette mobilisation (...) ne doit cependant sous aucun prétexte faire oublier les avertissements qui ont été adressés à tous les responsables politiques, nous compris, lors du premier tour", a ajouté Nicolas Sarkozy.

Jean-Luc Mélenchon: "Je me sens humilié par le premier tour" des régionales

Jean-Luc Mélenchon: "Je me sens humilié par le premier tour" des régionales

"Si vous voulez savoir si je me sens humilié par ce vote, oui je me sens humilié par le premier tour mais je ne suis pas le seul, des milliers de conscience de gauche sont humiliées", a réagi Jean-Luc Mélenchon dimanche soir. "Au moment où tout le monde fait une campagne nationale, nous avons été les seuls à faire une addition de campagnes locales", a regretté le porte-voix du Parti de gauche Jean-Luc Mélenchon. Le responsable politique, qui demande la démission de Manuel Valls, estime que "des fois il fait aussi savoir perdre et en tirer les leçons".

Valls: "Le danger de l'extrême droite n'est pas écarté"

Valls: "Le danger de l'extrême droite n'est pas écarté"

"Je salue les électeurs qui ont répondu à l'appel net et courageux à faire barrage à l'extrême droite qui n'obtient ce soir aucune région", a déclaré Manuel Valls dimanche soir. "Les responsables politiques de tous bords doivent pouvoir construite ensemble quand c'est nécessaire. La mobilisation d'aujourd'hui a aussi permis à la gauche et aux écologistes de remporter plusieurs régions", a réagi le Premier ministre. "Le danger de l'extrême droite n'est pas écarté. Je mesure la responsabilité qui est la mienne, sous l'autorité du président de la République. Cela nous oblige à entendre davantage les Français, pour obtenir plus de résultats", a-t-il ajouté.

Marine Le Pen se félicite d'un "formidable succès" pour le FN

Marine Le Pen se félicite d'un "formidable succès" pour le FN

Battue dans le Nord face à Xavier Bertrand, Marine Le Pen arborait pourtant un grand sourire dimanche soir. La présidente du FN s'est félicitée du nombre de voix accordés à son parti dans toute la France, y voyant la confirmation de "la montée inexorable du courant national". Elle a dénoncé "un régime à l'agonie" et vu dans les résultats du second tour "la fin du bipartisme". "Ensemble, rien ne pourra nous arrêter", s'est-elle exclamée depuis son fief d'Hénin-Beaumont.

Bertrand: "L'histoire retiendra que c'est ici que nous avons stoppé la progression du FN"

Bertrand: "L'histoire retiendra que c'est ici que nous avons stoppé la progression du FN"

Xavier Bertrand a remporté dimanche soir la région Nord-Pas-de-Calais-Picardie face à Marine Le Pen. Il a remercié les électeurs de gauche alors que le candidat socialiste s'était retiré. "Ce soir ce n'est pas la victoire d'un parti politique, ce n'est même pas ma victoire, c'est victoire" des habitants de la région, a déclaré le candidat du parti Les Républicains. "L'histoire retiendra que c'est ici que nous avons stoppé la progression du FN", a-t-il déclaré. "C'est notre dernière chance" pour empêcher l'accession du parti d'extrême droite estime-t-il appelant le gouvernement "à mettre en œuvre les véritables réformes qui redresseront notre pays".