A la sortie du bureau politique, le ténor du parti de droite s'est exprimé lundi midi devant de nombreux journalistes au lendemain du premier tour des régionales.
Le parti de Nicolas Dupont-Aignan a décidé de ne pas donner de consignes de vote pour le second tour. Mais ses électeurs font déjà l’objet de plusieurs appels du pied, venant des Républicains comme du FN.
Le Front national a terminé en tête les élections régionales dans le Nord-Pas-de-Calais-Picardie avec plus de 40% des suffrages. Il a devancé la liste d'Union de la droite de Xavier Bertrand qui a obtenu 25% des voix. Le candidat socialiste Pierre de Saintignon arrivé en troisième position a décidé, en concertation avec l'état-major du Parti, de se retirer au second tour. Il y aura donc un duel entre les candidats de droite et d'extrême droite. Xavier Bertrand et Marine le Pen cherchent déjà à séduire l'électorat de gauche mais aussi les abstentionnistes. Dans cette région, il y a eu dimanche 45,2% d’abstentionnistes.
Comme en 40. C'est ainsi que Christian Estrosi imagine le combat qui l'oppose au FN en PACA. Il se définit même comme "un résistant".
Jean-Pierre Masseret est arrivé en troisième position en Alsace-Champagne-Ardenne-Lorraine avec 16% des voix. La tête de liste socialiste a refusé de retirer sa liste au second tour pour faire barrage au Front national comme lui exhortait la rue de Solferino. L'actuel président du Conseil régional de Lorraine a estimé que se maintenir était la meilleure façon de contrer le FN. "Nous nous maintenons et nous pensons que c'est la meilleure façon de nous opposer au FN. Nous pensons que c'est en siégeant dans l'Assemblée territoriale que nous pourrons le mieux faire reculer le Front national, en occupant la place, dans l'opposition", a affirmé le socialiste. "Nous sommes fidèles au combat républicain. Nous sommes fidèles au parti de Jaurès et de Blum", a conclu très ému Jean-Pierre Masseret.
Nicolas Dupont-Aignan a réagi sur BFMTV aux résultats des élections régionales. Il a estimé que le vainqueur des élections n'était pas le Front national mais l'abstention: "Je remarque que le premier parti de France c'est l'abstention, 20 millions. Je remarque que le Front national ne fait pas plus de 6 millions de voix", a expliqué le président de Debout La France. Nicolas Dupont-Aignan n'a pas souhaité donner de consigne de vote à ses électeurs: "Aucune consigne de vote, parce que nous ne sommes pas propriétaire des voix", a affirmé le député de l'Essonne crédité de 7% des suffrages en Île-de-France.
Front national en tête, abstention en baisse, régions qui basculent. Après les grandes tendances de ce premier tour des élections régionales, coup d'oeil sur six chiffres qui vous ont peut-être échappé.
En dépit des consignes du patron PS Jean-Christophe Cambadélis, le candidat socialiste dans le Grand Est a décidé de se maintenir au second tour des élections régionales.
L'ancien Premier ministre Jean-Pierre Raffarin a expliqué lundi midi sur BFMTV les raisons de son désaccord avec les principaux responsables du parti Les Républicains au lendemain du premier tour des régionales. Réuni en bureau, le parti de droite s'est prononcé pour le "ni retrait, ni fusion" au second tour du scrutin. "Je suis minoritaire mais je dois accepter la loi de la majorité. Pour moi, il faut être clairement contre le Front national. C'est pour cela que j'étais pour une règle simple, lisible, claire pour tous: le retrait de toutes les listes arrivées en troisième position. C'était assez facile comme pédagogie nationale à la hauteur de la dimension", a-t-il déclaré.
Nathalie Kosciusko-Morizet et Jean-Pierre Raffarin mis à part, les cadres du parti ont exclu tout retrait ou fusion lors du second tour des élections régionales. Et s'alignent ainsi sur la stratégie défendue par Nicolas Sarkozy.
Au lendemain du premier tour des élections régionales, Nadine Morano a évoqué les chiffres décevants pour "Les Républicains" lors de son arrivée au siège du parti ce lundi. Pour la députée européenne, Nicolas Sarkozy "porte une responsabilité" sur cet échec, notamment pour sa prise de position à l’égard de l’eurodéputée concernant ses propos sur la "race blanche". "Elle a été très mal reçue par les militants", estime Nadine Morano.
En observant les rapports de force tirés des résultats du premier tour, région par région, en vue du second dimanche, on constate que le parti de Marine Le Pen est en position favorable dans le Nord et en Paca. Dans les autres régions, la question du retrait des listes PS ou des alliances de celles-ci avec les autres forces de gauche sera déterminante.
Au lendemain du premier tour des élections régionales et après le retrait du PS en Paca, Christian Estrosi, tête de liste "Les Républicains", s’est dit "en pleine forme" lors d’un déplacement ce lundi à Vitrolles dans les Bouches-du-Rhône, un bastion du FN. "Je suis très confiant", a également affirmé le candidat pour le deuxième tour qui se profile contre Marion Maréchal-Le Pen.
Le Front national est sorti en tête de ce premier tour des élections régionales. Mais qui sont au juste les 28,14% d'électeurs qui ont glissé un bulletin FN dans l'urne, redessinant une carte de France aux couleurs du FN?
En PACA, Marion Maréchal Le Pen est arrivée en tête du premier tour des élections régionales avec près de 41% des voix. Elle devance Christian Estrosi, le candidat Les Républicains qui a obtenu 26% des votes, et le socialiste Christophe Castaner, crédité de 16% des suffrages. Le Parti socialiste a demandé à son candidat de se retirer pour faire barrage au Front national, ce qu'il a accepté dès dimanche soir. Ses militants ont annoncé être prêt à voter, à contre-cœur, pour Christian Estrosi. Du côté des sympathisants de droite, on salue l’initiative des socialistes de se retirer de la course. Chez les soutiens frontistes, l'heure est à la fête, ils sont désormais certains que Marion Maréchal Le Pen va prendre la tête de la région dimanche prochain.
Le Parti socialiste a terminé en troisième position des élections régionales obtenant près de 25% des suffrages. Dans les régions où le FN est en mesure de l'emporter dimanche prochain, le PS a choisi de se désister. Comme en Provence-Alpes-Côte-d'Azur où le socialiste Christophe Castaner est arrivé en 3ème position. Il prévoyait au départ de se maintenir, mais il a cédé l’injonction de la rue de Solferino. Dans le Nord aussi la demande du PS a été entendue. Le candidat Pierre de Saintignon a annoncé laisser le républicain Xavier Bertrand affronter Marine Le Pen lors du second tour. La situation est plus complexe dans le Grand Est, le candidat du parti socialiste Jean-Pierre Masseret, largement distancé par la droite et le FN, a refusé de se retirer malgré les demandes du chef de file socialiste Jean-Christophe Cambadélis
Le Front national est arrivé en tête dans 6 régions sur 13 au soir du premier tour. Après la publication des premiers résultats, Jean-Christophe Cambadélis a appelé au retrait des listes socialistes "dans les régions où la gauche ne devance pas la droite". C’est le cas en Nord-Pas-de-Calais-Picardie ainsi qu’en Paca. Les militants comprennent cette décision mais sont malgré tout résignés.
Réagissant aux résultats du 1er tour des élections régionales, le candidat à la primaire à droite a notamment estimé que l'ancien chef de l'État n'était "pas crédible comme représentant d'alternance".
En Alsace-Lorraine-Champagne-Ardennes, Florian Philippot, numéro deux du Front national, est arrivé en tête du premier tour des élections régionales, avec près de 36% des voix. Il devance largement les autres candidats, notamment le candidat socialiste Jean-Pierre Masseret, arrivé troisième avec moins de 20% des suffrages. Face à ce revers, le premier secrétaire du PS Jean-Christophe Cambadélis lui a demandé de se retirer. « Non », a répondu Jean-Pierre Masseret lundi matin.
Le Front national est arrivé en tête dans six régions au soir du premier tour des élections régionales. Au niveau national, le parti flirte avec les 30% des voix, soit 6 millions d'électeurs. Dans le Nord Pas-De-Calais-Picardie, Marine Le Pen a terminé largement en tête avec plus de 40% des suffrages. Dans toutes les régions, les scores sont historiquement hauts pour le FN. En région PACA, Marion Maréchal Le Pen dépasse elle aussi les 40%. Dans le Grand Est, Florian Philippot rafle 35% des voix, 30% pour Philippe Loiseau en région Centre, un score similaire pour Louis Alliot dans le Languedoc-Roussillon. Enfin, Sophie Montel en Bourgogne-Franche-Comté recueille plus de 32% des suffrages.
Marine Le Pen a vivement réagi, sur BFMTV, à la décision du PS de retirer sa liste dans le Nord-Pas-de-Calais-Picardie en faveur de celle de la droite pour faire barrage au Front national: "C'est un suicide collectif et on embarque dans le suicide ceux qui souhaiteraient rester en lice. C'est anti-démocratique car ce mode de scrutin prévoit des triangulaires. Si personne ne s'était retiré, nous aurions gagné un certain nombre de régions", a affirmé la présidente du FN. Selon elle, "les Français ont envie de d'essayer le Front national".
Au lendemain du premier tour des élections régionales, Marine Le Pen est revenue sur BFMTV sur le retrait des socialistes dans certaines régions pour faire barrage au Front national. "La politique, ce n'est pas des mathématiques", a réagi la présidente du FN. "Les électeurs sont libres et en ont marre d’être traités comme un troupeau de moutons", a-t-elle estimé.
Le fondateur du Front national dit se réjouir de la victoire du parti dirigé par sa fille.
Julien Dray était l'invité de Jean-Jacques Bourdin ce lundi matin sur BFMTV et RMC. Interrogé sur les conséquences politiques des élections régionales, le fondateur de SOS Racisme a refusé de voir dans ces résultats un vote sanction pour François Hollande et le gouvernement prenant l'exemple de Jean-Yves Le Drian arrivé en tête de la région Bretagne. "Regardez le score de de Jean-Yves Le Drian en Bretagne. (…) Il porte le comportement actuel du gouvernement, c’est-à-dire la volonté de rassembler. Il est le symbole de ça dans cette élection. C'est le seul ministre en première ligne, c'est une leçon pour nous", a affirmé Julien Dray
Invité de Jean-Jacques Bourdin ce lundi matin sur BFMTV et RMC, Julien Dray est revenu sur les résultats du premier tour des élections régionales. "Il y a une force Front national, mais pas de progression en termes de voix. On voit une grande mobilisation de l'électorat frontiste, contrairement aux autres", a analysé le fondateur de SOS racisme. Le vice-président du Conseil régional d'Ile-de-France a tenu à citer Spinoza pour évoquer son sentiment après les élections: " Ni rire ni pleurer, mais comprendre".
Si Manuel Valls n'a pas pris la parole publiquement comme il en avait pris l'habitude les soirs de scrutin, le Premier ministre en lien direct avec François Hollande a orchestré la réponse du PS en vue du second tour.
Après l’annonce de résultats décevants pour la droite, Nicolas Sarkozy a défendu devant ses troupes une ligne de conduite résolument décomplexée, mais qui est loin de faire l’unanimité.
En dépit des consignes du patron PS Jean-Christophe Cambadélis, le candidat socialiste dans le Grand Est refuse toujours de se retirer pour le second tour des élections régionales. Retour sur une série de rebondissements.
Julien Dray, vice-président du Conseil régional d'Île-de-France, a réagi lundi sur BFMTV-RMC à la déconvenue socialiste lors du premier tour des élections régionales.
La liste d'Union de la droite et du centre de Valérie Pécresse est arrivée en tête avec 30% des suffrages en Ile-de-France. La liste socialiste de Claude Bartolone a terminée en seconde position avec 25% des voix, devant le FN. Valérie Pécresse espère l’emporter au second tour grâce au report des voix de Debout La France et au retour aux urnes des abstentionnistes. Mais ce ne sera peut-être pas suffisant pour contrer Claude Bartolone. Au cumul, le total des voix de gauche est supérieur à celles de droite. Du côté du FN, Wallerand de Saint Just a doublé le nombre de voix pour le parti frontiste comparé à l’élection de 2010, atteignant 18% des votes. Son parti siègera dans l’hémicycle. Si la droite gagne l’Ile-De-France, elle mettra fin à 17 ans de mandature socialiste dans la région.
Le Parti socialiste est arrivé en troisième position dans la région Nord-Pas-de-Calais-Picardie avec 18% des voix, loin derrière le Front national dont le score avoisine les 41%. Pierre de Saintignon, tête de liste socialiste dans la région, a été forcé de se retirer en faveur de Xavier Bertrand, le candidat Les Républicains arrivé second, pour faire barrage au FN. Mais cette décision n'a pas plu aux militants présents dans le QG de campagne socialiste, comme ont pu le constater Salhia Brakhlia et Pierre Caillé.
Le Front national est arrivé en tête du premier du tour des élections régionales dans six des treize régions. Le parti d'extrême droite a récolté plus de 6 millions de voix, un chiffre avoisinant celui de Marine Le Pen à l'élection présidentielle de 2012. Ce score historique n'a pas surpris les militants qui se tournent déjà vers le deuxième tour. Dans le Nord-Pas-de-Calais-Picardie, avec plus de 40% des voix, la présidente du Front National est arrivée largement en tête, comme sa nièce Marion Maréchal Le Pen en Provence-Alpes-Côte-d'Azur. Dimanche prochain, la benjamine de l’Assemblée nationale pourrait remporter la présidence de la région, là où le FN a échoué à trois reprises dans son histoire.
Alors que Jean-Christophe Cambadélis a appelé dimanche soir au retrait des listes socialistes "dans les régions où la gauche ne devance pas la droite", le candidat PS Jean-Pierre Masseret en Alsace-Champagne-Ardenne-Lorraine ne compte pas respecter cette consigne. "Je suis un homme de gauche et vous n’imaginez quand même pas que je vais laisser 5,5 millions d’habitants gérés entre une droite qui est partie à l’extrême ou l’extrême droite nationaliste", a-t-il déclaré.
David Rachline était l'invité de BFMTV lundi matin. Le maire de Fréjus est revenu sur la victoire du Front national au premier tour des élections régionales. "C'est une victoire nette, je crois que ça démontre un espoir de changement" a déclaré le sénateur Front national. David Rachline a également commenté la décision du Parti socialiste de retirer ses listes dans deux régions pour faire barrage au FN: "Ils sont obligés de se désister les uns en faveur des autres pour espérer l'emporter (…) ça ne nous empêchera pas de l'emporter dans les régions concernées" " a-t-il affirmé.
Le Front national a réalisé dimanche soir, au premier tour des élections régionales, une percée historique, arrivant en tête dans 6 régions sur 13. Un score record, qui a pu être influencé par les attentats du 13 novembre, mais aussi par la crise des migrants. Explications.
Le score impressionnant du Front national au premier tour des élections régionales est largement mis en avant par les journaux français lundi. De droite comme de gauche, le constat est unanime et teinté d’émotion.
Le Front national est arrivé en tête dans six régions pour le premier tour des élections ce dimanche. La France se réveille "sous le choc", note la presse. Le Parti socialiste a choisi de retirer deux candidats pour faire barrage au parti d'extrême-droite.
Avec plus de 6 millions électeurs, le Front national fait un score historique. Le mouvement de Marine Le Pen est en tête dans six régions et a frappé un grand coup. Il n'y a qu'une élection où le FN a rassemblé plus d'électeurs: la présidentielle de 2012.
Quelques minutes après 20h, ce dimanche, Nicolas Sarkozy s'est empressé de réagir depuis le siège des Républicains. Avec un message: ses listes ne se retireront pas avant le second tour. Mais le message ne passe pas auprès de tout le monde dans sa famille politique.
