Selon l'Institut des politiques publiques, le gel des dépenses dans le cadre du Budget 2026 ferait économiser 5,7 milliards d'euros à l'État, dont 3 milliards pour le seul gel des pensions de retraite.
Les collectivités ont contribué à creuser le déficit public, pointe la Cour des comptes, qui rappelle cependant que leur fonctionnement ne représente qu'une faible proportion du PIB.
La présidente et fondatrice de Global Sovereign Advisory, Anne-Laure Kiechel, était invitée de BFM Business, vendredi 27 juin.
François Bayrou s'est attaché à démontrer que des progrès ont été réalisés et qu'un accord est toujours possible.
Le Premier ministre estime que de nombreuses avancées ont été réalisées, notamment sur le travail des femmes et de la pénibilité. Mais la prise en compte de la pénibilité pour un départ anticipé reste un point d'achoppement que la discussion à Matignon entre partenaires sociaux n'a toujours pas réglé.
Bercy annonce des économies supplémentaires à hauteur de 5 milliards d'euros cette année afin de tenir l'objectif de 5,4% du PIB de déficit public.
Avec un ratio de dette publique qui atteint 114% du PIB, la France n'est seulement dépassée que par la Grèce et l'Italie. Mais ces deux pays se sont désendettés depuis 2021 quand la France, elle, aggrave ses finances publiques.
Le gouvernement compte réduire les dépenses publiques de 40 milliards d'euros cette année.
La ministre du Travail et de la Santé, Catherine Vautrin, a annoncé que les dépenses de l'État dans le secteur de la santé diminueront d'1,7 milliard d'euros en 2025.
La porte-parole du gouvernement a confirmé que la piste d'une "année blanche", c'est-à-dire une reconduction des dépenses de l'année précédante sans tenir compte de l'inflation, n'est "pas écartée".
Pour les organisations syndicales, le texte qui est sur la table est à prendre ou à laisser.
Simple formalité en temps de majorité absolue, le vote de cette loi de "règlement budgétaire", qui a pour objet de constater les comptes de l'année précédente, se heurte depuis 2022 aux oppositions au Parlement.
Patrick Martin, le président du Medef dit souhaiter faire de nouvelles propositions. Pour la CFDT, le patronat "torpille" la négociation.
Invitée du Grand Jury RTL/Le Figaro/Public Sénat/M6, la ministre des Comptes publics a indiqué que toutes les forces politiques seraient reçues avant la fin de la session parlementaire après laquelle François Bayrou doit présenter son plan pour le prochain budget.
L'Assurance maladie a lancé une campagne de "mise sous objectif" des médecins généralistes les plus prescripteurs de journées d'arrêt maladie. Ces derniers s'y opposent.
Des sénateurs ont mené une opération de contrôle au ministère de l'Économie et des Finances pour obtenir des gages sur un dispositif contre le contournement de l'impôt sur les dividendes.
En dix ans, la part des dépenses sociales des départements "a bondi de 55%, à 70% des budgets départementaux", soulignent les 104 départements et collectivités à compétence départementale.
L'organisation syndicale réclame la possibilité d'un départ anticipé de salariés exposés à la pénibilité dans le cadre du conclave sur la réforme des retraites.
Cette taxe "Zucman", du nom de l'économiste qui la défend, prévoit un impôt plancher sur le patrimoine des plus aisés. Elle était débattue ce jeudi 12 juin après-midi au Sénat.
Dans la quête des 40 milliards d'euros d'économies à trouvrer, la question des niches fiscales a une nouvelle fois été mise sur la table. Et en particulier celle liée aux emplois salariés à domicile, massivement utilisée par les contribuables.
Le Rassemblement national a annoncé réfléchir sur "une règle d'or" budgétaire permettant de "respecter les 3%" de déficit public. "Pas pour faire plaisir à Bruxelles", a néanmoins précisé le parti alors que ce seuil de 3%, inventé en France, est inscrit dans les règles européennes.
Syndicats et collectifs d'agents publics dénoncent la réduction du nombre de fonctionnaires envisagée par le gouvernement.
Lors de son instauration en 2018, le gouvernement tablait sur un gain de 5 à 10 millions d'euros par an pour les caisses de l'Etat.
Dans sa quête d'économies, le gouvernement a évoqué plusieurs pistes permettant de réduire le déficit public, dont certaines s'apparentent à de vieux serpents de mer.
Si le gouvernement envisage de s'attaquer à certaines niches fiscales, le crédit d'impôt pour garde d'enfants et pour l'accompagnement des personnes âgées devrait être conservé.
Invitée sur RTL, la ministre des Comptes publics a prévenu que le gouvernement devrait prendre "des décisions historiques" pour assainir les comptes de l'État. À défaut, "ce seront les institutions internationales qui décideront pour nous".
Le ministre de l'Économie Éric Lombard a dit vouloir "engager la baisse du nombre de fonctionnaires" pour faire des économies alors que l'emploi public a progressé de 23% depuis 1997, soit 9 points de plus que la croissance de la population.
Le ministre de l'Économie réfute l'idée d'une retraite par capitalisation, suggérée plus tôt dans la semaine par l'ancien Premier ministre Édouard Philippe.
Les nouveaux arrivés dans la fonction publique sont de moins en moins jeunes. Allongement des études, volatilité, aspirations des jeunes diplômés... Plusieurs facteurs expliquent ce vieillissement.
Depuis janvier, le déficit commercial de la France s'est dégradé chaque mois, montrent également les statistiques des douanes.
L'idée d'une "année blanche" qui reviendrait à geler totalement ou partiellement la dépense publique en 2026 est défendue par certains responsables politiques alors que le gouvernement est à la recherche de 40 milliards d'euros d'économies.
Astrid Panosyan-Bouvet, ministre du Travail et de l'Emploi, estime que les cotisations sociales n'ont pas vocation à financer les risques qui ne sont pas associés au travail.
Le ministre de l'Economie était interrogé au sujet d'un article du Monde qui affirme que "Bercy prépare les esprits à une nouvelle hausse des impôts en 2026".
L'ex-premier ministre et candidat à l'élection présidentielle Édouard Philippe souhaite à la fois relever l'âge de départ et introduire 15% de capitalisation dans le système des retraites.
Selon un premier bilan de l'administration fiscale, les recettes fiscales ont progressé de 7% sur les trois premiers mois de l'année, notamment en raison de la fin du bouclier tarifaire.
