François Bayrou sur BFMTV-RMC: TVA sociale, déficit... LFI dénonce les déclarations de Bayrou

L'ESSENTIEL
- Invité exceptionnel d'Apolline de Malherbe dans le "Face-à-face" sur BFMTV-RMC, François Bayrou a été interrogé sur les différents dossiers placés sur son bureau à Matignon. Lire l'article
- Face à la colère des chauffeurs de taxis, le Premier ministre a confirmé que "le plan" de réforme "sera appliqué" dès le mois d'octobre. Lire l'article
- François Bayrou a dit être "favorable" à ce que les partenaires sociaux tranchent sur la hausse de la TVA pour financer les dépenses sociales. Lire l'article
- Le chef de gouvernement va proposer aux députés de se prononcer sur la proportionnelle aux législatives. Lire l'article
- Le Premier ministre a également reconnu qu'il allait "demander un effort à tous les Français" pour combler la dette. Lire l'article
Dette, fin de vie, taxis... François Bayrou a répondu aux questions de BFMTV-RMC
"Un plan de retour à l'équilibre des finances publiques" présenté d'ici juillet, l'instauration de la proportionnelle pour les élections législatives, la création d'une aide à mourir... François Bayrou a abordé de nombreux sujets ce matin lors de son interview sur BFMTV-RMC.
Vous pouvez retrouver ses différentes déclarations et les réactions qu'elles ont suscitées dans ce direct ou ici.
Nous vous remercions d'avoir suivi cette interview sur BFMTV.com.
Le député Mathieu Lefèvre se félicite des propos de Bayrou sur l'effort budgétaire
Le député Mathieu Lefèvre (Renaissance) se félicite de l'intervention de François Bayrou sur les finances publiques.
Alors que le chef du gouvernement souhaite demander un "effort à tous les Français" pour son "plan de retour à l'équilibre des finances publiques", le parlementaire écrit sur X:
"Le Premier ministre François Bayrou a raison de ne pas dévier de sa trajectoire de redressement des comptes publics. C'est un impératif moral, climatique et de souveraineté. Beaucoup refusent l'effort parce qu'ils ne pensent qu'au jour d'après, pas à la France qui vient."
Manuel Bompard juge "inacceptable" la TVA sociale envisagée par François Bayrou
L'intervention de François Bayrou sur BFMTV-RMC fait réagir chez les insoumis. Le coordinateur du mouvement mélenchonniste, Manuel Bompard, juge "totalement inacceptable" l'idée, envisagée par le Premier ministre d'une "TVA sociale", consistant à augmenter cette taxe pour compenser des baisses de cotisations pesant sur le travail.
"Si vous transférez une partie du financement de la protection sociale sur la TVA, vous mettez à contribution davantage les plus pauvres parce que la consommation est une partie plus importante de leurs dépenses", a analysé l'insoumis sur France Info.
Spillebout dit "partager" le constat de Bayrou sur une instrumentalisation politique de l'affaire Bétharram
Un peu plus tôt dans la matinée, François Bayrou a dénoncé sur BFMTV-RMC une affaire "instrumentalisée" politiquement au sujet du scandale sur les violences envers les élèves de Notre-Dame-de-Bétharram, établissement dans lequel ses enfants où été scolarisé et où son épousé a enseigné.
Interrogé mercredi 14 mai par la commission d'enquête sur les violences en milieu scolaire, le Premier ministre avait rejeté les accusations de mensonge ou d'intervention auprès de la justice le concernant.
Invitée de BFMTV et co-rapporteuse de cette commission d'enquête, la députée Violette Spillebout (Renaissance) dit "partager complétement" le "constat" du Premier ministre sur une "instrumentalisation par La France insoumise".
Elle s'en prend à son co-rapporteur insoumis, Paul Vannier: "Avant même la création de cette commission d'enquête, (il) avait annoncé la couleur, il souhaitait la démission de François Bayrou et la création d'une commission d'enquête pour y arriver."
"Cadeaux himalayesques aux plus riches": Coquerel dénonce les déclarations de Bayrou sur le déficit
Président de la commission des finances de l'Assemblée, le député insoumis Éric Coquerel critique vertement les propos de François Bayrou sur BFMTV-RMC. Au Premier ministre, qui a affirmé que "tous les mois, on dépense 10% de plus que ce qui rentre dans les caisses", il répond:
"Normal, puisque depuis 2017 (lorsqu'Emmanuel Macron est arrivé au pouvoir, NDLR) vous avez asséché les recettes de l’État en faisant des cadeaux himalayesques aux plus riches".
Bétharram: François Bayrou regrette une affaire "instrumentalisée"
Interrogé sur l'affaire des violences sur des élèves de Notre-Dame-de-Bétharram, François Bayrou dit "regretter" que cette affaire qui est "un drame" pour "des dizaines de personnes" soit "instrumentalisée" politiquement.
Mardi 20 mai, le Premier ministre avait promis de mettre en ligne sous 48 heures des documents démontrant que les accusations lui reprochant d'avoir menti sur ce qu'il savait de l'affaire étaient fausses.
"J'ai vu et je suis intervenu", assure le chef du gouvernement, ajoutant avoir "mis en ligne tous les documents" qui sont toutefois inaccessibles. "Nous avons mis ces documents en ligne vendredi soir et dimanche il y a eu une attaque massive, une cyberattaque massive pour faire sauter le site. On l'a remis en ligne, et il y a eu une attaque encore plus massive", assure François Bayrou qui annonce porter plainte.
François Bayrou "s'abstiendrait" s'il devait voter sur l'aide à mourir
Toujours au sujet de l'aide à mourir, François Bayrou explique sur BFMTV-RMC: "Ce que je veux, c'est qu'il n'y ait pas de détournement de la loi pour faire de ce qui devrait être un acte ultime, un acte normal et banal."
Voterait-il ce texte s'il était député? "Je pense que ce soir je m'abstiendrais", répond l'intéressé.
François Bayrou estime que des "questions continuent à se poser" sur l'aide à mourir
François Bayrou aborde la question de fin de vie, objet de deux textes sur lesquels les députés vont voter en première lecture ce mardi.
Le premier texte, celui sur les soins palliatifs, répond à "un devoir à l'égard des malades", considère le Premier ministre. Concernant l'aide à mourir, il souligne un "débat extrêmement digne", mais considère que "des questions continuent à se poser"
"Est-ce que toutes les précautions sont prises pour que ce type de pratique ne devienne pas très large", interroge-t-il.
Bayrou souhaite lutter contre le port des armes blanches chez les mineurs
François Bayrou revient sur la mort d'Elias, assassiné à Paris le 24 janvier à coups de machette.
"J'ai réuni sur l'arme blanche des décideurs différents et nous allons prendre un certain nombre de décisions, ne serait qu'une décision d'interdiction: qu'il ne soit plus accepté que des adolescents puissent se promener avec des couteaux, des lames, des hachettes ou des machettes", explique François Bayrou.
Interdire le voile aux mineures de moins de 15 ans: Bayrou "ne comprend pas" la proposition d'Attal
François Bayrou "ne comprend pas" la proposition de Gabriel Attal d'interdire le voile aux mineures de moins de 15 ans: "Je ne sais pas ce que cela veut dire. (...) Comment vous faites? Cela veut dire que, dans la rue, les policiers disent à une jeune fille 'Montrez-moi votre carte d'identité pour voir si vous avez l'âge?", interroge le Premier ministre.
"Je n'ai pas envie de faire de l'Islam un sujet de fixation de la société française", déclare-t-il encore.
Il estime plus largement qu'"il ne faut pas perpétuellement se livrer à ces surenchères qui dressent les Français les uns contre les autres". "Je ne crois pas que ce soit de cette manière qu'on puisse traiter des questions de la vie en commun des différentes communautés et sensibilités religieuses en France," ajoute-t-il.
François Bayrou appelle à "ne pas se livrer à des surenchères qui dressent les uns contre les autres"
François Bayrou est désormais interrogé sur les propos d'un de ses proches, Marc Fesneau. Le patron des députés du Modem a déploré ce week-end une "surenchère croissante" concernant les sujets régaliens, après plusieurs propositions de membres du camp présidentiel.
"Il veut dire qu'il ne faut pas perpétuellement se livrer à des surenchères qui dressent les Français les uns contre les autres", explique le Premier ministre.
François Bayrou revient sur les propos de Sophie Primas concernant le macronisme
François Bayrou évoque sur BFMTV-RMC les propos de la porte-parole de son gouvernement, Sophie Primas. Membre de LR, l'ex-LR a jugé que "le macronisme, probablement, trouvera une fin dans les mois qui viennent" la semaine dernière.
"Je lui ai dit que ce n'était pas les déclarations les plus justes que l'on pouvait trouver", dit le Premier ministre
François Bayrou annonce qu'il soumettra à l'Assemblée nationale la question de la proportionnelle
"Je proposerai à l'Assemblée nationale qui est souveraine, qu'elle examine cette question" de la proportionnelle, annonce François Bayrou, favorable depuis des années à ce mode de scrutin.
Le Premier ministre se dit défavorable à une prime à la force arrivée en tête, précisant que ce n'était pas le cas lors de l'instauration de la proportionnelle en 1986 sous François Mitterrand.
Dette: pour François Bayrou, "le plus dégueulasse dans cette affaire" est de faire payer les générations futures
François Bayrou martèle vouloir persuader les Français que le redressement des finances publiques est d'"intérêt national pour leurs enfants". "Parce que le plus dégueulasse dans cette affaire, c'est qu'on laisse s'accumuler les déficits, on laisse s'accumuler la dette et qui va payer la dette?", interroge-t-il.
Avant de répondre: "Ce sont d'abord ceux qui sont au travail qui vont devoir assumer une charge accrue sur leurs revenus et c'est ensuite ceux qui au fur et à mesure des générations vont prendre leur place dans 10 ans, 20 ans, 30 ans".
Or le Premier ministre assure qu'"une famille qui décide qu'elle va continuer à vivre dans la faciliter mais que ce sont ses enfants qui un jour paieront la dette accumulée n'est pas digne de ses responsabilités".
François Bayrou souhaite que "les partenaires sociaux puissent s'emparer" de la question de la TVA sociale
L'idée d'une TVA sociale, et donc d'imposer davantage la consommation que le travail, est reçue favorablement par François Bayrou.
"Je ne suis pas opposé et je suis même favorable", dit le Premier ministre qui souhaite que "les partenaires sociaux puissent s'emparer."
Retrouvez nos explications ici.
François Bayrou juge que la France ne produit pas assez par rapport à ses voisins
"La France est un pays où la production nationale rapportée au nombre d'habitants est une des plus faibles", déplore François Bayrou.
"Si vous prenez tous nos voisins, Pays-Bas, allemands, italiens, tout le monde a une production par personne qui progresse", poursuit le Premier ministre.
François Bayrou prévient que "nous ne pouvons pas échapper" au "rééquilibrage des dépenses publiques"
Face à la situation critique des comptes publics, François Bayrou assure que "nous ne pouvons pas échapper" au "rééquilibrage des dépenses publiques et des dépenses sociales".
"Mon but, c'est que chacun des Français qui nous écoute (...) se dise 'On ne peut pas faire autrement'", ajoute le Premier ministre.
François Bayrou assure qu'il ne "ciblera pas une catégorie de Français"
Dans le prochain budget, "je ne ciblerai pas une catégorie de Français", assure François Bayrou sur BFMTV-RMC. En ce sens, le Premier ministre a promis en début d'interview qu'il demanderai "des efforts à tous les Français.
Bayrou juge qu'il serait "scandaleux" d'en rester à la situation actuelle en matière de finances publiques
François Bayrou poursuit son argumentaire sur l'effort budgétaire qu'il souhaite mettre en place. Le Premier ministre défend sa méthode, celle d'exposer les orientations budgétaires dès le mois de juillet, alors que "d'habitude, les budgets se sont au mois de septembre, d'octobre".
"Nous avons décidé de prendre de l'avance pour que tout le pays réfléchisse à la situation dans laquelle on se trouve", souligne le chef du gouvernement, qui alerte une nouvelle fois:
"Il serait irresponsable, scandaleux et une traîtrise du pays que l'on en reste à la situation actuelle."
Colère des taxis: François Bayrou confirme que "le plan" de réforme sera appliqué en octobre après de nouvelles discussions
François Bayrou confirme vouloir revoir avec les taxis la nouvelle convention de la Sécurité sociale à laquelle s'oppose la profession. Le nouveau plan de réforme sera toutefois appliqué comme prévu "début octobre".
Le Premier ministre dit également vouloir adopter une nouvelle méthode en associant les taxis aux discussions sur les économies à trouver. Pour autant, "je pense qu'on peut faire plus d'économies que ce qui était prévu mais on va déficit ces économies avec eux", explique-t-il.
Retrouvez notre article ici
"Montagne de dettes": l'alerte de François Bayrou sur la situation budgétaire
François Bayrou commence son interview sur BFMTV-RMC par une alerte sur la situation budgétaire, alors que son gouvernement cherche 40 milliards d'euros pour le prochain budget.
"Depuis des décennies on a laissé, tous courants politiques confondus s'accumuler les déficits, une montagne de dette", déplore-t-il.
"Au début du mois de juillet, je proposerai un plan aux Français" sur trois à quatre ans pour le redressement des comptes publics, promet le Premier ministre.
"Ce plan va demander des efforts à tous les Français", explique-t-il.
François Bayrou dans les locaux de BFMTV-RMC
Le Premier ministre est arrivé dans les locaux de BFMTV-RMC pour son interview prévue à 8h20 dans le "Face-à-face" présenté par Apolline de Malherbe.

La FNSEA annonce la suspension de la mobilisation des agriculteurs
Arnaud Rousseau, patron de la FNSEA, se réjouit sur RMC du scénario acadabrantesque qui s'est joué sur la proposition de loi agricole, dont nous vous résumions les grandes lignes précédemment dans ce direct.
Favorable à ce texte - la FNSEA avait appelé les agriculteurs à mettre la pression devant l'Assemblée ce lundi - Arnaud Rousseau explique:
"C'est une bonne nouvelle même si c'est difficile à expliquer. Le spectacle donné n'est pas réjouissant mais ce qui compte c'est avoir des résultats concrets dans nos corps de ferme."
"On suspend la mobilisation. Les tracteurs rentrent à la ferme alors que nous avions prévu d'être encore là ce mardi et mercredi", annonce-t-il ensuite, assurant que la FNSEA restera tout de même "vigilante" pour la suite.
Les représentants des taxis reçus au ministère des Transports
Les représentants des taxis doivent être reçu ce matin au ministère des Transports pour parler de la concurrence des voitures de transport avec chauffeur (VTC), a confirmé le ministère des Transports lundi soir.
Une première réunion est prévue à partir de 9h15 en présence des cabinets des ministres de l'Intérieur et du Travail.
À l'issue d'une rencontre avec les représentants des chauffeurs, François Bayrou avait annoncé samedi soir le réexamen à partir de mardi de la convention qui prévoit une unification des tarifs pour le transport des malades, ainsi qu'un travail sur le respect des règles par les plateformes de VTC, deux revendications majeures des taxis.
Un défaut de paiement de la "Sécu" en 2027? La Cour des comptes lance une très sérieuse mise en garde
Une nouvelle alerte budgétaire sur le bureau de François Bayrou.
Alors que le Premier ministre prépare les esprits au prochain budget pour la France, avant de présenter "des orientations et des solutions" d'ici au 14 juillet, la Cour des comptes a alerté lundi d'un risque de "crise de liquidité" de la Sécu en 2027 en raison du dérapage "hors de contrôle" de ses dépenses.
Le scénario catastrophe envisagé par les magistrats ? Une impossibilité pour la Sécu de trouver prêteur sur le marché des capitaux à court terme, trop étroit pour absorber l'ampleur de ses besoins.
Les députés votent en première lecture sur les deux textes concernant la fin de vie
L'une est consensuelle, l'autre crispe une partie de l'hémicycle: les députés se prononcent ce mardi en première lecture sur les deux propositions de loi concernant la fin de vie.
Les textes portent respectivement sur les soins palliatifs et la création d'une aide à mourir.
On vous résume ici ce que contiennent ces propositions de loi
Les agriculteurs mettent la pression, scénario baroque à l'Assemblée
L'histoire s'est conclue sur un scénario baroque à l'Assemblée nationale. Lundi, des tracteurs se sont réunis devant le Palais Bourbon à l'appel des Jeunes Agriculteurs et de la FNSEA, alors que les députés devaient examiner la proposition de loi dite Duplomb.
Objectif: mettre la pression sur les députés pour adopter ce texte, qui revient notamment à réintroduire à titre dérogatoire, l'acétamipride. Soit un pesticide de la famille des néonicotinoïdes interdit en France depuis 2018. Celui-ci est décrié par les défenseurs de l'environnement, les apiculteurs et la Confédération paysanne (troisième syndicat agricole) qui le qualifient de "tueur d'abeilles".
À l'Assemblée nationale, les députés ont finalement adopté une motion de rejet, renvoyant directement le texte en commission mixte paritaire, instance réunissant sept députés et sept sénateurs pour s'accorder sur un texte commun.
Une manœuvre du bloc central afin de passer outre le "mur" d'amendements écologistes et insoumis. LFI a dénoncé un contournement du Parlement, promettant une "motion de censure".
Pourquoi les chauffeurs de taxis sont mobilisés?
Il s'agit assurément de l'un des dossiers sensibles sur la pile de François Bayrou: la mobilisation des chauffeurs de taxis. Lesquels sont mobilisés depuis une semaine contre une convention qui va modifier leur rémunération pour le transport de malades.
Le nouveau système entend reposer sur une prise en charge de 13 euros par l'Assurance maladie, puis un tarif kilométrique. Il est conçu pour dissuader les retours à vide ou les temps d'attente trop longs.
Cette tarification doit entrer en vigueur le 1er octobre. L'objectif est de limiter la croissance des dépenses de transport sanitaire qui ont atteint 6,74 milliards d'euros en 2024, dont 3,07 milliards pour les taxis conventionnés (un bond de 45% depuis 2019).
À l'issue d'une rencontre avec les représentants des chauffeurs, François Bayrou a annoncé samedi soir le réexamen à partir de mardi de la convention qui prévoit une unification des tarifs pour le transport des malades, ainsi qu'un travail sur le respect des règles par les plateformes de VTC, deux revendications majeures des taxis.
François Bayrou répond aux questions de BFMTV-RMC
Bonjour à toutes et à tous, bienvenue dans ce direct consacré à l'interview de François Bayrou, invité du "Face-à-face" d'Apolline de Malherbe sur BFMTV et RMC à 8h20.
Le Premier ministre répondra à nos questions pendant une heure et reviendra sur les grands sujets du moment. Que ce soit sur les différentes colères qui s'expriment actuellement - celle des chauffeurs de taxi et celle des agriculteurs - les propositions de loi sur la fin de vie ou encore le budget.