Budget: Olivier Faure juge "inimaginable que les socialistes votent la confiance" à François Bayrou"

L'ESSENTIEL
- François Bayrou tenait aujourd'hui une conférence de presse afin d'évoquer les dossiers de la rentrée politique, notamment le projet de budget 2026. Lire l'article
- Le Premier ministre a annoncé qu'il engagerait le 8 septembre la "responsabilité du gouvernement" devant l'Assemblée nationale réunie en session extraordinaire. Lire l'article
- La France insoumise, le Rassemblement national et les Écologistes ont annoncé qu'ils ne voteront pas la confiance dans deux semaines. Lire l'article
François Bayrou se soumet à un vote de confiance des députés qui aura lieu le 8 septembre prochain
Ce direct est désormais terminé, merci de l'avoir suivi sur BFMTV.com
François Bayrou a annoncé lors d'une conférence de presse qu'il se soumettra à un vote de confiance des députés le 8 septembre prochain, en ayant recours à l'article 49.1 de la Constitution.
Les principaux partis d'opposition ont déjà indiqué qu'ils n'accorderont pas leur confiance au Premier ministre, plaçant François Bayrou et ses ministres sur un siège éjectable.
Si le chef du gouvernement n'obtient pas la confiance d'une majorité de députés, alors il sera tenu de démissionner, de la même manière qu'après une motion de censure. Un scénario probable compte tenu des forces en présence à l'Assemblée nationale.
Bruno Retailleau tiendra demain une réunion avec les ministres LR, les présidents des groupes parlementaires et Gérard Larcher
Bruno Retailleau, président des Républicains, tiendra demain une réunion en visioconférence avec les ministres LR, le président du Sénat Gérard Larcher et les présidents des groupes parlementaires, indique son entourage à BFMTV.
Pour un député RN, "sauf surprise", l'avenir de François Bayrou à Matignon "est plié"
Pour Thomas Ménagé, député RN du Loiret, "sauf surprise", l'avenir de François Bayrou à Matignon "est plié".
Un proche de François Bayrou estime que "la discussion budgétaire se serait de toute façon enlisée"
Un proche de François Bayrou estime auprès de BFMTV que "la discussion budgétaire se serait de toute façon enlisée", même sans vote de confiance.
"On serait sortis sur du 49.3 et on aurait été censurés. Quitte à faire les choses, autant les faire tout de suite", juge-t-il.
Un proche du Premier ministre prévient que l'opposition "ne veut pas regarder la réalité". "Mais au bout d’un moment, ça va leur retomber dessus et je ne sais pas ce qu’ils diront à leurs électeurs", poursuit-il à BFMTV.
Un autre proche du chef du gouvernement se demande "comment ils feront quand ils l’auront viré parce que le problème restera le même, il sera même pire".
Le porte-parole des Républicains annonce que son parti "fera des contre-propositions"
Le porte-parole des Républicains annonce que son parti "fera des contre-propositions" et souhaite que "les Français pâtissent du chaos politique instrumentalisé."
Un député macroniste appelle les forces politiques "au dialogue" avant le vote du 8 septembre
Le député Ensemble David Amiel "espère retrouver le chemin du dialogue" avec les autres forces politiques d'ici le vote de confiance le 8 septembre.
Se félicitant que François Bayrou a joué "cartes sur table", il déplore sur BFMTV le "spectacle désolant" proposé par les oppositions depuis l'annonce d'un vote de confiance.
Le député PS Jérôme Guedj déplore que François Bayrou n'ait pas réussi à "faire travailler les uns avec les autres" au Parlement
Le député socialiste de l'Essonne Jérôme Guedj déplore sur BFMTV que François Bayrou "n'a pas été capable d'imposer une méthode" pour "faire travailler les uns avec les autres" au Parlement.
Boris Vallaud indique que les députés PS "voteront contre" la confiance à François Bayrou
Le président du groupe socialiste à l'Assemblée nationale Boris Vallaud écrit que les députés PS "voteront contre" la confiance à François Bayrou.
"Il nous faut un autre Premier ministre et surtout une autre politique", écrit-il sur ses réseaux sociaux.
Prévue au départ lundi prochain, l'intersyndicale se tiendra finalement vendredi
Les confédérations syndicales se réuniront vendredi matin pour parler de leurs actions pour la rentrée sociale, et non lundi comme prévu initialement, a indiqué à l'AFP le secrétaire général de Force ouvrière (FO) Frédéric Souillot.
Frédéric Souillot a précisé que la décision d'avancer cette réunion avait été prise après la conférence de presse de François Bayrou, qualifiée "d'irréelle" par FO.
Pour Marine Tondelier, le recours de François Bayrou au 49.1 est "une forme de démission"
Sur BFMTV, la secrétaire nationale des Écologistes Marine Tondelier dit voir dans le vote de confiance sollicité par François Bayrou "une forme de démission".
"S'il le demande là aussi tardivement, c'est finalement une forme de démission", juge Marine Tondelier, soulignant que "le vote interviendra le 8 septembre, deux jours avant les mouvements du 10 septembre, dont il ne sait pas comment ils vont tourner et auxquels il ne sait pas répondre".
La CGT attendait de François Bayrou "qu'il renonce aux mesures qui vont appauvrir" les Français
"Ce que nous attendions, c'est que (François Bayrou) annonce qu'il renonce aux mesures qui vont nous appauvrir toutes et tous", réagit sur BFMTV Sophie Binet, secrétaire générale de la la CGT.
"Ce qui nous intéresse, c'est pas son avenir à lui. Ce qui nous intéresse, c'est notre avenir à nous", poursuit Sophie Binet.
"Le problème avec ce budget, c'est quoi? C'est qu'encore une fois, il nous fait payer toutes et tous, le monde du travail, pour continuer à épargner les rentiers et les plus riches", résume-t-elle.
Pour Olivier Faure, "il est inimaginable que les socialistes votent la confiance" à François Bayrou
Dans un entretien au Monde, le premier secrétaire du PS met fin au suspense quant à la position des députés de son parti sur le vote de confiance du 8 septembre.
"Il est inimaginable que les socialistes votent la confiance à François Bayrou", résume Olivier Faure dans cette interview, ajoutant qu'à ses yeux, le Premier ministre "a choisi de partir".
Pour le socialiste Philippe Brun, le PS votera contre la confiance "selon toute probabilité
En attendant une prise de parole du premier secrétaire d'Olivier Faure, qui sera invité du JT de 20 heures de TF1, les voix se prononçant contre le vote de la confiance se multiplient du côté socialiste.
Sur Franceinfo, c'est cette fois Philippe Brun, le député de l'Eure, qui baisse le pouce. "Selon toute probabilité, à l'unanimité du groupe socialiste, on votera contre, évidemment, cette déclaration de politique générale", fait savoir l'élu PS.
Qu'est-ce que l'article 49.1 de la Constitution, auquel François Bayrou va recourir?
François Bayrou a annoncé solliciter un vote de confiance devant l'Assemblée nationale le 8 septembre prochain. Pour que le gouvernement reste en place, il faudra donc qu'il recueille "une majorité absolue de voix pour", sans seuil de voix à atteindre, explique à BFMTV la maitresse de conférences en droit public Anne-Charlène Bezzina.
Selon l'article 49.1 de la Constitution, "le Premier ministre, après délibération du Conseil des ministres" peut engager devant l'Assemblée nationale "la responsabilité du Gouvernement sur son programme ou éventuellement sur une déclaration de politique générale". Dans le cas contraire, François Bayrou remettra sa démission au président de la République.
Lire notre article en intégralité.
François Bayrou avait évoqué avec Emmanuel Macron le recours au 49.1 au fort de Brégançon
Auprès de BFMTV, un proche du président de la République explique que le Premier ministre a proposé à Emmanuel Macron de solliciter un vote de confiance à l'Assemblée nationale lorsque les deux hommes se sont rencontrés au fort de Brégançon jeudi dernier.
Le chef de l'État "a accepté" cette proposition", précise cette source. "Le risque de tomber, honnêtement, on vit avec depuis 2022 et a fortiori depuis 2024", ajoute-t-elle.
"On va tomber": un membre du gouvernement anticipe la chute de François Bayrou
Au sein du gouvernement, on ne se fait guère d'illusions sur le sort que les députés réserveront à François Bayrou et à ses ministres le 8 septembre. "On va tomber", anticipe sans fard un membre du gouvernement auprès de BFMTV.
Même son de cloche du côté d'un conseiller gouvernemental: "Bayrou n’aura jamais la confiance, on va tomber. Impossible que le PS soutienne Bayrou à la veille du 10 septembre."
Le conseiller d'un ministre de premier plan préfère lui voir le verre à moitié plein: "Au moins on sera fixé, on précipite le truc. Il n’y aura pas de supplice chinois cet automne."
Les députés UDR "refuseront catégoriquement d'accorder la confiance" au gouvernement de François Bayrou
Les députés UDR d'Éric Ciotti imiteront leurs alliés du RN. Dans un communiqué de presse, le patron du groupe parlementaire Éric Ciotti annonce qu'il "refusera catégoriquement d’accorder la confiance à un gouvernement et à une majorité qui ont conduit depuis tant d’années la France sur le chemin de la faillite".
"Le budget qu’il porte ne présente aucun courage et fait porter les efforts sur les seuls Français qui travaillent ou ont travaillé toute leur vie sans que le gouvernement n’ose le courage de réformes indispensables", estime Éric Ciotti.
Le député PS Arthur Delaporte "ne voit pas comment les socialistes pourraient voter la confiance"
Si le premier sécrétaire du PS Olivier Faure et le chef de filé des députés socialistes Boris Vallaud n'ont pas encore pris la parole, le député du Calvados Arthur Delaporte semble exclure un soutien des élus de son parti à François Bayrou.
"Je ne ne vois pas comment nous pourrions voter la confiance", déclare-t-il. "Il reste 15 jours pour que le Premier ministre change d'avis, change de position, mais je ne crois pas. Je crois qu'il est finalement en train de préparer sa sortie."
Marine Tondelier annonce que les Écologistes voteront contre la confiance
Dans un message sur X, la secrétaire nationale des Écologistes - EELV, Marine Tondelier, fait savoir que les députés de son parti "voteront contre" la confiance au gouvernement de François Bayrou.
"Ce vote de confiance (qu’il n’a pas fait en arrivant) est de fait une démission", anticipe Marine Tondelier.
Marine Le Pen appelle à une dissolution de l'Assemblée nationale qui "permettra aux Français de choisir leur destin"
Dans la foulée de Jordan Bardella, Marine Le Pen confirme que le Rassemblement national "votera évidemment contre la confiance au gouvernement de François Bayrou".
L'ancienne candidate du RN à l'élection présidentielle voit encore plus loin et appelle à une dissolution de l'Assemblée nationale.
"Seule la dissolution permettra désormais aux Français de choisir leur destin, celui du redressement avec le Rassemblement national", estime-t-elle à la fin de son message.
Ce qu'il faut retenir de la conférence de presse de François Bayrou sur le budget
Le Premier ministre François Bayrou a annoncé qu'il comptait solliciter le 8 septembre un vote de confiance des députés. Retrouvez notre article sur les informations à retenir de ce discours.
Le CAC 40 baisse à l'issue du discours de François Bayrou
Le CAC 40 est en net recul (-1,5%), quelques minutes seulement après la fin du discours de François Bayrou.
Par ailleurs, à 17h20, le taux d'intérêt à dix ans de la dette française grimpe (+2,23%), signe de l'inquiétude des investisseurs.
Jordan Bardella indique que le RN ne votera pas la confiance
"François Bayrou vient d’annoncer la fin de son gouvernement, miné par son immobilisme satisfait. Jamais le RN ne votera la confiance à un gouvernement dont les choix font souffrir le peuple français. Nos compatriotes attendent une alternance et un retour aux urnes: nous y sommes prêts", a indiqué Jordan Bardella sur X.
Éric Ciotti, allié du Rassemblement national, a également jugé "inenvisageable d'accorder la confiance" au gouvernement Bayrou.
Le PCF votera aussi pour '"faire tomber le gouvernement"
"Le 8 septembre, il faudra faire tomber ce gouvernement", a réagi Léon Deffontaines, porte-parole du PCF, sur X, quelques minutes après une annonce similaire de La France Insoumise (LFI).
Le Premier ministre estime qu'un 49.3 ne "sera pas soutenable dans le débat"
"Le 49.3 n'est pas une idée absurde, mais il ne sera pas soutenable dans le débat", a indiqué François Bayrou.
L'article 49.3 de la Constitution peut permettre au gouvernement de faire adopter un texte sans vote par l'Assemblée nationale, si aucune motion de censure n'est votée contre lui.
Au contraire, le Premier ministre a choisi d'utiliser l'article 49.1 pour un vote de confiance.
François Bayrou veut agir en "deux étapes" au risque de tomber
"Parfois dans la vie, seule une prise de risque réfléchie peut vous permettre d'échapper au plus grave", estime le Premier ministre qui entend agir en deux temps.
D'abord, en tentant d'obtenir la confiance des parlementaires pour se mettre d'accord "sur la gravité de la situation". À cette occasion, "si vous avez une majorité, le gouvernement est confirmé. Si vous n'avez pas de majorité, le gouvernement tombe", a-t-il explicité.
S'il obtient la confiance, il entend ensuite organiser un débat sur les mesures contenues dans le budget 2026. François Bayrou a précisé que toutes les mesures, y compris la suppression de deux jours fériés, étaient "discutables".
Manuel Bompard annonce que LFI votera "pour faire tomber le gouvernement"
"Désormais, chacun est au pied du mur et doit prendre position clairement. Les parlementaires insoumis voteront le 8 septembre pour faire tomber le gouvernement", répond sur X le coordinateur de la France Insoumise.
Le discours de François Bayrou est terminé
Le Premier ministre répond désormais aux questions de la presse.
Le Premier ministre indique qu'il entend faire participer "tout le monde à l'effort"
S'il obtient la confiance du Parlement, François Bayrou promet que "tout le monde participera". "L'État, et les plus favorisés seront appelés à prendre leur juste part de l'effort national".
"La discussion sur chacune des mesures de ce plan d’urgence aura lieu ensuite, en pleine lumière, au cours de la négociation avec les partenaires sociaux et au sein des deux chambres du Parlement", poursuit-il.
François Bayrou indique avoir "la conviction que les Français prendront conscience de la gravité de la situation".
François Bayrou confirme qu'il va engager la responsabilité du gouvernement
"J'ai demandé au président de la République de convoquer le Parlement en session extraordinaire. J'engagerai la responsabilité du gouvernement sur une déclaration de politique générale", indique le Premier ministre.
Ce vote aura lieu le 8 septembre.
François Bayrou estime que le débat public "a sombré dans la confusion"
"Ce débat qui est vital pour notre pays, a sombré dans la confusion. C’est pourquoi il faut une clarification. Le débat devrait être centré sur la nécessité de dépenser moins et de produire plus. Le débat a été dévoyé et déplacé", estime le Premier ministre, qui a nommément taclé Jean-Luc Mélenchon et Sandrine Rousseau.
Le Premier ministre estime que "nous ne nous en sortirons pas" sans réaction
"La France ne peut pas ignorer le danger, elle ne peut pas ne rien faire", insiste François Bayrou.
Le Premier ministre François Bayrou va demander un vote de confiance à l'Assemblée nationale
François Bayrou va demander un vote de confiance à l'Assemblée nationale, prévu à l'article 49.1 de la Constitution. Celui-ci devrait avoir lieu le 8 septembre, a appris BFMTV auprès du gouvernement.
Le service de la dette est le budget "le plus important de la Nation", prévient François Bayrou
"La charge de la dette va devenir cette année le budget le plus important de la Nation", explique le Premier ministre. Selon lui, cela représentera 66 milliards d'euros et "au mieux 75 milliards d'euros" l'an prochain.
François Bayrou affirme que la France est en danger car elle se trouve "au bord du surendettement"
"Un danger immédiat pèse sur nous, auquel nous devons faire face, non pas demain, mais aujourd'hui même, sans retard d'aucune sorte, sans quoi l'avenir nous sera interdit. Notre pays est en danger parce que nous sommes au bord du surendettement", prévient le Premier ministre indiquant que "chaque heure de chaque jour depuis 20 ans" a augmenté la dette publique de "12 millions d'euros supplémentaires".
Le Premier ministre pointe un "dangereux paradoxe"
"La France dans un dangereux paradoxe. C'est un pays incroyablement doué dans tout ce qui est au sommet de la pyramide de l'œuvre humaine et des technologiques de pointe. Mais, quand on fait le bilan, nous sommes dépassés dans tout ce qui est la base de la consommation", estime François Bayrou.
François Bayrou évoque "un moment décisif de l'histoire de notre pays"
"J'ai souhaité cette communication à un moment préoccupant et donc décisif de l'histoire de notre pays. C’est un moment d’hésitation et de trouble. Je considère qu'il impose une clarification", indique le Premier ministre.
Début de la conférence de presse
François Bayrou prend la parole pour son discours de rentrée.
Plusieurs prises de parole cette semaine
Le Premier ministre va multiplier les discours cette semaine. Après cette conférence de presse, François Bayrou interviendra demain lors des universités d'été de la CFDT, jeudi devant le Medef et vendredi lors du lancement de la foire de Châlons-en-Champagne (Marne).
François Bayrou s'exprimera dans 15 minutes
Les ministres sont arrivés avenue de Ségur, où se trouvent les services du Premier ministre. La conférence de presse de François Bayrou va bientôt commencer.
Dans l'éducation, le principal syndicat du primaire redoute un budget de "rigueur"
Craignant un budget de "rigueur" pour l'Éducation nationale, le principal syndicat de l'enseignement primaire, la FSU-Snuipp, demande au contraire un plan d'urgence pour l'école française afin de la hisser "au rang des standards internationaux".
"En faisant le choix de ne pas augmenter les recettes de l'État, le Premier ministre (François Bayrou) confirme la rigueur imposée aux dépenses publiques. Ce sont les services publics qui vont en faire évidemment les frais, notamment l'éducation", s'inquiète la cosecrétaire de la FSU-Snuipp, Sandrine Monier, lors d'une conférence de presseà une semaine de la rentrée des classes.
Revenant sur les 3.000 suppressions de postes de fonctionnaires envisagées par le gouvernement, elle ajoute qu'il est "clair que l'Education nationale ne sera pas épargnée en 2026".
Si Bayrou revenait sur certaines mesures de son budget, à combien de milliards d'euros d'économies devrait-il renoncer?
Le gouvernement ne dispose pas d'une majorité à l'Assemblée nationale lui permettant de faire adopter son projet de budget pour 2026 en l'état. Il devra donc probablement faire des concessions afin d'éviter la censure, possiblement sur la suppression de deux jours fériés ou sur l'abattement fiscal de 10% dont bénéficient les retraités. Mais à quel prix?
Selon le chiffrage du gouvernement, la suppression du lundi de Pâques et du 8-Mai pourrait par exemple rapporter 4,2 milliards d'euros, soit à peu près 10% des près de 44 milliards espérés par le gouvernement.
Autant d'économies auxquelles il faudrait renoncer si la mesure était abandonnée. Si François Bayrou décide de couper la poire en deux et de ne supprimer qu'un seul des deux jours fériés, on peut penser que le chiffrage serait de 2,1 milliards d'euros.
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"La dernière fois ils ont discuté et ils ont été humiliés": Clémentine Autain cingle le Parti socialiste
Pour l'heure, si le PS indique que François Bayrou se dirige vers la censure, le parti de la rose va tout de même tenter d'échanger avec le Premier ministre pour obtenir des concessions, comme lors des dernières tractations autour du budget 2025 en début d'année.
Une attitude que dénonce ce matin Clémentine Autain, députée NFP de Saint-Saint-Denis.
"La dernière fois ils ont discuté, ils n'ont pourtant pas demandé des choses incroyables, voyez le résultat. Ils ont été humiliés, Bayrou n'a pas bougé d'un iota. Je ne crois pas que le PS et ses députés vont continuer de se faire malmener", juge l'élue.
Clémentine Autain juge que "ceux au pouvoir brutalisent les Français"
Interrogée sur la stratégie de blocage du pays empruntée par une partie de la gauche qui a déjà annoncé ne pas participer aux négociations sur le budget 2026, Clémentine Autain estime sur BFMTV que "ceux qui bloquent la France sont ceux qui sont au pouvoir".
"C'est eux qui brutalisent les Français, qui les méprisent et qui imposent une politique injuste qui n'est pas inéluctable", poursuit la députée NFP de Saint-Saint-Denis.
Budget, censure, 10 septembre... Les enjeux de la conférence de presse de François Bayrou
Convaincre sur le budget malgré la menace de censure, quel impact aura le blocage du 10 septembre, projet d'autonomie de la Corse, Nouvelle-Calédonie, assurance-chômage... De nombreux dossiers chauds sont sur la table à quelques heures de la conférence de presse du Premier ministre.
"Je sais que je suis minoritaire", affirme-t-il dans un entretien au Parisien, publié samedi. Dans son entourage, le fatalisme est de mise. "La meilleure chose qui peut nous arriver, c’est la censure", lâche un conseiller ministériel auprès de BFMTV, en désaccord avec ces annonces.
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L'entourage de François Bayrou assure qu'il ne présente "pas un budget d’austérité"
Jours fériés supprimés, 40 milliards d'économies attendues... "Ce n’est pas un budget d’austérité que propose" François Bayrou, assure l'entourage du Premier ministre à BFMTV.
"On ne sait jamais comment ça peut tourner un truc comme ça", note un proche de Bayrou sur le mouvement du 10 septembre
À plus de deux semaines de la mobilisation "Bloquons tout" du 10 septembre prochain, la crainte monte d'un cran du côté de Matignon.
"On ne sait jamais comment ça peut tourner un truc comme ça", note un proche de François Bayrou auprès de BFMTV.
Le Premier ministre "va tout entreprendre pour faire bouger les lignes" assure un ministre fidèle à François Bayrou
Si "certains s’attendent à ce qu’il répète la même chose en attendant la mort", François Bayrou va en réalité "tout entreprendre pour faire bouger les lignes" assure un ministre fidèle au Premier ministre auprès de BFMTV.
L'inquiétude d'un proche de François Bayrou face à "la rentrée de tous les dangers"
En ce jour de rentrée politique, où François Bayrou est attendu au tournant dès 16 heures avec sa conférence de presse, l'inquiétude monte dans son entourage.
"C’est la rentrée de tous les dangers pour le gouvernement et pour le pays. Le Premier ministre ne peut pas rester sans répondre", indique un proche de François Bayrou à BFMTV.
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Le budget de François Bayrou "est contraire à tout ce en quoi nous croyons" assurent les socialistes
Philippe Brun, député socialiste de l'Eure, ne voit pas une autre issue que la censure avec le budget actuel du Premier ministre.
"Ce budget est contraire à tout ce en quoi nous croyons. Il n’y a pas d’issue possible avec ce plan", estime l'élu sur Sud Radio.
Le Rassemblement national proposera un "contre-budget", annonce Julien Odoul
Julien Odoul, porte-parole du Rassemblement national et député de l'Yonne, assure que le parti proposera un "contre-budget" avec ses propres pistes d'économies.
Il sera proposé "non pas seulement au gouvernement mais aussi aux Français, pour qu’ils voient bien qu’il n’y a pas qu’un seul choix".
François Hollande prudent face au mouvement de blocage du 10 septembre
Interrogé par France Inter sur le mouvement de blocage du 10 septembre, François Hollande prend des distances. S'il constate une "exaspération dans le pays" et "une colère qu'il faut entendre", l'ex-président explique:
"Quand je ne connais pas les initiateurs, que je n’ai pas la direction d’un mouvement et quand je n’en maîtrise pas les revendications, je regarde, je ne condamne pas a priori, mais je ne peux pas m'associer à ce que je ne maîtrise pas."
Aussi, François Hollande se dit "respectueux" des organisations syndicales. "C’est aux organisations syndicales de fixer les mouvements, les revendications et même les dates de mobilisations", avance-t-il.
Le mouvement du 10 septembre "pourri" par l'extrême gauche selon le RN
Le mouvement du 10 septembre, "qui était au départ spontané et partait d’une bonne intention, c'est-à-dire le ras-le-bol des compatriotes, est malheureusement récupéré par l’extrême gauche, par Jean-Luc Mélenchon, par LFI", dénonce Julien Odoul sur franceinfo.
"À chaque fois que LFI récupère quelque chose, elle le pourrit. La gauche est spécialiste en pourrissement de mouvement social."
Le porte-parole du Rassemblement national craint que "le mouvement soit dévasté par les black blocks dans les manifestations."
François Hollande rappelle ses réserves sur la censure
S'il a laissé planer la menace de la censure, François Hollande préférerait sûrement éviter cette issue. Au micro de France Inter, l'ancien président rappelle ses réserves, émises à plusieurs reprises depuis qu'il a fait son retour à l'Assemblée nationale il y a un an.
En cas de censure, "cela voudrait dire qu’il faudrait nommer un autre Premier ministre. (Mais) pour faire quel autre budget puisque c’est la même majorité avec le même président de la République? Donc on peut penser qu’il y aurait la même conséquence, c’est-à-dire une nouvelle censure", souligne-t-il.
Cette stratégie, élaborée selon lui par "l'extrême gauche et l'extrême droite" vise à provoquer une élection présidentielle anticipée, permise par une démission du président.
Or, "est-ce que nous avons besoin d'élections avant 2027 et au bénéfice de qui et avec quel front républicain dans l’état dans lequel nous sommes dans le pays?", questionne François Hollande.
"Bruno Retailleau répand le racisme" accuse Mathilde Panot
Sur BFMTV-RMC, la cheffe de file du groupe LFI à l'Assemblée nationale, Mathilde Panot, fustige les propos du ministre de l'Intérieur et estime que "Bruno Retailleau répand le racisme".
Mathilde Panot estime que la "motion de censure" du 23 septembre "peut faire tomber le gouvernement"
Écologistes, communistes... Mathilde Panot assure sur BFMTV-RMC que la motion de censure que va déposer le groupe LFI le 23 septembre prochain sera "proposée à l'ensemble de la gauche de l'hémicycle".
"Je pense que cette motion de censure peut faire tomber le gouvernement de monsieur Bayrou", estime la cheffe de file des députés LFI.
Julien Odoul assure "qu'il y aura censure" si les annonces de François Bayrou se concrétisent
Si le Rassemblement national balaie l'idée de voter une censure du gouvernement de François Bayrou en septembre, le député Julien Odoul assure qu'au moment du débat budgétaire, en octobre, le groupe n'hésitera pas à censurer le Premier ministre.
"Le moment de vérité, c’est le débat budgétaire. (...) Les annonces que l’on entend depuis le mois de juillet ne sont concrètement que virtuelles pour le moment. Si elles sont concrètes, c’est clair qu’il y aura censure", assure-t-il sur franceinfo ce matin.
Il estime que, pour le moment, "dans les annonces de François Bayrou, les comptes ne sont pas là". "Nous espérons que François Bayrou retrouve la raison et écoute les Français."
LFI se met "au service" du mouvement du 10 septembre, réaffirme Mathilde Panot
Mathilde Panot, présidente du groupe LFI à l'Assemblée nationale, réaffirme que le parti se met "au service" du mouvement du 10 septembre.
"Nous respections le fait que le mouvement soit autonome et apartisan", assure cette dernière.
François Hollande préfère une négociation à une censure immédiate
François Hollande continue d'évoquer la question de la censure sur France Inter. "La bonne procédure est d’ouvrir une négociation", dit l'ancien président, souhaitant que celle-ci s'ouvre avec les formations parlementaires et les partenaires sociaux.
"S’il devait ne rien avoir peut-être qu’il y aurait des décisions à prendre. Mais s’il doit y avoir une négociation avec les organisations syndicales et un dialogue avec les groupes parlementaires, il n’y a pas de censure immédiate, il faut attendre le dépôt du texte budgétaire", avance-t-il.
Pour Mathilde Panot, "toute la logique" du gouvernement sur la suppression des jours fériés est "désastreuse"
"Toute la logique" du gouvernement est "désastreuse", estime sur BFMTV-RMC Mathilde Panot, cheffe de file de La France insoumise.
François Hollande "ne voit pas comment François Bayrou peut échapper à la censure" sans modifier sa copie
Invité de France Inter, François Hollande évoque le prochain budget.
"Je ne peux imaginer que ce sera le même texte dans un mois ou dans deux mois. Si cela doit être le même texte, je ne vois pas comment François Bayrou peut échapper à la censure", avertit l'ancien président, redevenu député aux dernières législatives.
Et de développer:
"Si rien n’a été concédé, si les jours fériés sont encore menacés, s’il n’y a pas de rectification sur le plan de la fiscalité du patrimoine, si les entreprises ne sont pas mises à contribution, s’il n’y a pas un meilleur partage entre l’effort demandé en termes de dépenses et l’effort qu’il faut faire en termes de recette supplémentaire du côté des plus favorisés, je ne vois pas comment il peut échapper à ce résultat."
Mathilde Panot assure que les parlementaires insoumis "ne négocieront pas" avec le gouvernement
Sur BFMTV-RMC, Mathilde Panot assure attendre que François Bayrou parle cet après-midi, car "chaque fois qu'il ouvre la bouche, ça nourrit les revendications dans le pays.
La présidente du groupe LFI à l'Assemblée nationale a également assuré qu'"aucun" des parlementaires insoumis "n'ira aux rencontres avec le gouvernement et "ne négociera pas".
Augmenter le temps de travail est "une bonne chose" selon Aurore Bergé
Réel point de crispation des Français, la suppression des jours fériés est défendue ce matin par Aurore Bergé.
La ministre chargée de l'Égalité entre les femmes et les hommes affirme qu'"augmenter le temps de travail dans notre pays est une bonne chose".
Aurore Bergé assure que le gouvernement "n'a pas peur" du mouvement du 10 septembre
La ministre chargée de l'Égalité entre les femmes et les hommes affirme sur Europe 1 que le gouvernement "n'a pas peur" du mouvement du 10 septembre.
"Ni un excès de fébrilité, ni un excès de confiance", a prôné Aurore Bergé.
Face à une "rentrée politique tendue", où "l'agitation et les agitateurs" sont de mises, la ministre explique entendre la colère "légitime" des Français souhaitant s'exprimer via ce mouvement Bloquons tout.
Autain juge qu'une double candidature "Glucksmann-Mélenchon" à la présidentielle est "l'assurance de la défaite"
Partisane d'une union de la gauche pour la prochaine élection présidentielle, Clémentine Autain appelle sur RTL "à une solution qui n'est pas Glucksmann-Mélenchon", alors que les deux hommes pourraient briguer l'Élysée.
Ce serait "l'assurance de la défaite", cingle celle qui a été exclue de LFI lors des dernières élections législatives.
"Quand le trumpisme souffle, quand le rassemblement national est si haut, tournez le dos à l’union à gauche, pour moi c'est irresponsable", ajoute-t-elle.
Par ailleurs, la députée de Seine-Saint-Denis répète qu'elle sera candidate si une primaire est organisée par la gauche.
Clémentine Autain accuse François Bayrou de vouloir "prendre dans la poche de ceux qui ont le moins"
Depuis le micro de RTL, la députée de gauche Clémentine Autain fustige le budget voulu par François Bayrou. Face aux pistes annoncées par le Premier ministre pour dégager 44 milliards d'euros, elle déclare:
"François Bayrou prend dans la poche de ceux qui ont le moins, pour engraisser ceux qui ont le plus. Voilà son choix de société, c’est de demander des efforts toujours aux mêmes. Et c’est la politique qui est menée dans notre pays depuis plus de 40 ans en prétendant qu’il n’y a pas d’autre choix."
L'ancienne insoumise, qui siège désormais avec Les Écologistes à l'Assemblée nationale, plaide pour davantage de "justice fiscale". Avant d'évoquer en ce sens la taxe Zuckman, visant à taxer le haut patrimoine des ultra riches, une piste régulièrement mise en avant par la gauche.
Plus de huit Français sur dix opposés à la suppression de deux jours fériés
Selon un sondage Odoxa pour Le Parisien, 84% des Français sont opposés à la suppression de deux jours fériés -une proposition faite par le gouvernement dans le cadre de son plan budgétaire pour redresser l'économie du pays.
Pour huit Français sur dix, la proposition de François Bayrou est perçue comme un "impôt déguisé", quand 66% "ne voient pas le rapport entre le fait de travailler plus et l'amélioration de la dette et des déficits de la France".
D'ailleurs, la majorité estime qu'il n'y a pas trop de jours fériés en France (80 %) et que l'on travaille déjà suffisamment, "voire trop" (74 %).
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L'ensemble du gouvernement convoqué juste avant la conférence de Bayrou (info BFMTV)
Selon les informations de BFMTV, afin d'éviter tout couac et accorder les violons dans l'équipe gouvernementale, tous les ministres de François Bayrou sont convoqués à 15h30, juste avant sa conférence de presse.
Pour rappel, le 15 juillet dernier, c’est à l’issue de la présentation de son plan d'économies que le Premier ministre avait réuni son gouvernement.
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"Il est tout seul": les oppositions en ordre de bataille
Du côté des oppositions, toutes attendent François Bayrou avec une idée en tête: sa censure politique le 23 septembre prochain.
Un cadre RN confiait hier à BFMTV "attendre de savoir ce qu’il va dire" pour abattre les cartes du parti ensuite. "Il est sous pression. Et évidemment, nous le savons".
"Au fond, tout le monde sait comment cela va finir, sauf lui! La question, c'est quand", ajoute un autre cadre du parti frontiste à BFMTV.
À gauche, les socialistes ne peuvent que corroborer et jouent de leur éventuel poids parlementaire. "Le gouvernement veut compter sur nous, mais Bayrou ne nous a pas appelés de l’été. Il est tout seul, on ne sait pas ce qu’il fait", annonce un cadre socialiste à BFMTV.
"Bayrou se comporte en bon catho. Il croit en son budget, il ne veut pas y toucher comme s’il était sacré", lâche encore un autre cadre du parti de la rose.
"C'est le début du bordel": le camp présidentiel surpris par la conférence de presse
Après des annonces budgétaires qui ont mis la France en émoi et précipité la rentrée sociale, le résident de Matignon est attendu au tournant.
L'annonce de sa conférence de presse n'a pas manqué de faire réagir tous les bords politiques, et ce jusque dans son propre gouvernement. "Nous n’étions pas au courant", lâchait récemment un conseiller d'une ministre à BFMTV.
"C'est le début du bordel, la France est au bord de la crise de nerfs", résume-t-on dans l'entourage d'une ministre à BFMTV.
"Geler les prestations, travailler 2 jours fériés sans gagner plus, augmenter les franchises. La meilleure chose qui peut nous arriver, c’est la censure", lâche un conseiller ministériel, en désaccord avec ces annonces.
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Une conférence de presse très attendue dès 16 heures
Bonjour à tous et bienvenue sur ce direct consacré à la conférence de presse que tiendra cet après-midi François Bayrou.
Dès 16 heures, le Premier ministre est attendu au tournant et devrait évoquer les dossiers de la rentrée politique.
Au premier rang des sujets abordés devraient se trouver le projet de budget 2026 et les appels à bloquer le pays le 10 septembre.