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Gouvernement renversé: Barnier présentera sa démission ce jeudi matin à Macron

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L'Assemblée nationale a censuré le gouvernement de Michel Barnier, un geste inédit depuis 1962, qui ouvre une nouvelle période d'incertitude politique et budgétaire. Emmanuel Macron souhaite nommer un nouveau Premier ministre rapidement.

L'ESSENTIEL

  • C'est historique: l'Assemblée a adopté une motion de censure pour renverser le gouvernement de Michel Barnier, un acte inédit depuis 1962. Lire l'article
  • À la tribune lors des débats, Marine Le Pen a regretté "le sectarisme" et "le dogmatisme" du gouvernement de Michel Barnier. Lire l'article
  • Le président de la République Emmanuel Macron s'exprimera demain soir à la télévision. Lire l'article

L'Assemblée renverse le gouvernement Barnier qui présentera ce jeudi sa démission

Le gouvernement de Michel Barnier est tombé: les députés de la gauche et du RN ont conjointement adopté mercredi une motion de censure du Nouveau Front populaire à l'Assemblée nationale, la deuxième seulement de l'histoire de la Ve République, ouvrant une période de fortes incertitudes politiques et financières.

Michel Barnier présentera ce jeudi à 10 heures sa démission à Emmanuel Macron, qui s'adressera aux Français à 20 heures.

331 députés ont voté la motion déposée par la gauche (288 voix étaient nécessaires) en réponse au 49.3 du Premier ministre pour faire passer sans vote le projet de budget de la Sécurité sociale.

Ce direct est terminé. Merci de nous avoir suivi sur BFMTV.com Pour suivre la journée de ce jeudi, il suffit de cliquer ici

Face à la crise politique, Marine Tondelier veut que "chacun puisse faire un pas de côté"

"Dans un moment aussi dur pour la France, il faut que chacun puisse faire un pas de côté", plaide Marine Tondelier des Ecologistes. "Il faut qu'on sorte tous de notre zone de confort (...) Je pense que la solution ne pourra être trouvée que dans le Front républicain".

Manuel Bompard "regrette" les appels des socialistes et écologistes à travailler avec le front républicain

Sur BFMTV ce mercredi soir, le coordinateur de La France insoumise Manuel Bompard "regrette" les appels des socialistes et des écologistes à travailler avec le front républicain.

Jean-Philippe Tanguy assure que le RN est "prêt" à une présidentielle anticipée

"Nous sommes toujours prêts à une présidentielle anticipée puisque nous avons la meilleure candidate possible", assure Jean-Philippe Tanguy sur le plateau de BFMTV.

Robert Ménard dénonce une "alliance contre-nature" entre le RN et le NFP

"C'est quand même juste sidérant". Le maire DVD de Béziers Robert Ménard dénonce l'alliance "contre-nature" entre le Rassemblement national et le Nouveau Front populaire après le vote de la censure contre le gouvernement Barnier.

"C'est triste pour la France (...) on joue avec des choses importantes", a-t-il encore estimé sur BFMTV.

Nouveau Premier ministre, affaires courantes... Les étapes à venir après la chute de Michel Barnier

Après la démission du Premier ministre, le calendrier politique va s'accélérer. Si Michel Barnier devrait rester en poste dans les prochaines heures, Emmanuel Macron va devoir rapidement lui trouver un successeur.

"Je le dois à toutes les femmes et petites filles": Ségolène Royal se dit à nouveau "disponible" pour Matignon

L'ancienne ministre Ségolène Royal se dit à nouveau "disponible" pour le poste de Première ministre sur le réseau social X après la censure du gouvernement de Michel Barnier.

"Je l’ai écrit au président de la République. Pour que nul ne dise, si un Premier ministre d’un parti désavoué aux élections à nouveau nommé, est à nouveau censuré, que c’est par manque de candidate venu de la gauche, expérimentée et rassembleuse. Et je le dois à toutes les femmes et petites filles", a estimé Ségolène Royal.

Manuel Bompard évoque "une forme de soulagement et de joie" après la censure du gouvernement de Michel Barnier

Manuel Bompard, député et coordinateur national de la France insoumise, a évoqué "une forme de soulagement et de joie" après la censure du gouvernement de Michel Barnier ce soir par l'Assemblée nationale.

"Notre objectif c'était de faire tomber ce gouvernement et un projet qui allait faire souffrir une grande partie des Françaises et Français", a-t-il déclaré sur BFMTV.

Sandrine Rousseau salue "une avancée de la démocratie" après le renversement de Michel Barnier

Sandrine Rousseau a salué l'adoption de la motion de censure qui fait tomber Michel Barnier.

"C'est juste l'avancée de la démocratie face au président qui fait un déni de démocratie" après les législatives de l'été dernier, a avancé la députée écologiste au micro de BFMTV.

"On n'est pas dans la tambouille à négocier des miettes": Jean-Philippe Tanguy justifie le vote de la motion de censure

Le député RN de la Somme Jean-Philippe Tanguy a assuré que son parti "n'est pas dans la tambouille à négocier des miettes" pour les Français, en référence aux concessions faites par le gouvernement sur le budget avant le vote de la motion de censure.

INFO BFMTV. Michel Barnier remettra la démission de gouvernement à Emmanuel Macron demain à 10 heures

Michel Barnier est attendu demain à 10h à l’Élysée pour remettre sa démission à Emmanuel Macron, a appris BFMTV de sources concordantes.

Motion de censure: votre député a-t-il voté pour faire tomber le gouvernement Barnier?

Les députés ont voté majoritairement ce mercredi 4 décembre en faveur de la motion de censure déposée par la gauche contre le gouvernement Barnier. Consultez notre moteur de recherche pour savoir si le député de votre circonscription a voté pour cette motion.

Sébastien Lecornu, François Bayrou... Ces noms qui circulent pour remplacer Michel Barnier

Emmanuel Macron doit désormais trouver un successeur à Michel Barnier, défait par une motion de censure votée ce 4 décembre.

Plusieurs noms circulent déjà pour le poste de Premier ministre, de Sébastien Lecornu à François Bayrou en passant par Bruno Retailleau.

Retrouvez le casting possible pour remplacer Michel Barnier ici.

Nouveau Premier ministre, affaires courantes... Les étapes à venir après la chute de Michel Barnier

Après la démission du Premier ministre, le calendrier politique va s'accélérer dans les prochaines heures. Si Michel Barnier devrait rester en poste dans les prochaines heures, Emmanuel Macron va devoir rapidement lui trouver un successeur.

Dès lors, deux scénarios sont possibles: la nomination d'un nouveau Premier ministre dans les prochaines heures ou l'attente d'un nouveau gouvernement.

Timing serré, casting gouvernemental, gestion des affaires courantes... On vous résume tout dans notre article.

"Nous sommes au bord du gouffre": Édouard Philippe estime que la censure du gouvernement "renforce le désordre politique"

"Salut amical et reconnaissant". L'ex-Premier ministre Édouard Philippe a réagi sur X à la motion de censure votée contre le gouvernement de Michel Barnier.

Une censure qui "renforce le désordre politique et affaiblit notre pays (...) soyons lucides, nous sommes au bord du gouffre", écrit-il, assurant que son parti Horizons "fera tout pour stabiliser la situation politique".

L'ancien Premier ministre sera notamment l'invité de BFMTV demain soir.

La députée Aurore Bergé accuse les députés de gauche d'avoir "menti aux Français sur les conséquences de la motion de censure"

La députée Ensemble pour la République Aurore Bergé accuse sur BFMTV les députés de gauche d'avoir "menti pendant plusieurs jours et plusieurs semaines aux Français sur les conséquences de la motion de censure".

"Pas une bonne solution": Olivier Faure ne souhaite pas une démission d'Emmanuel Macron comme le veut LFI

"Une divergence fondamentale". Alors que la France insoumise appelle à la démission du président de la République, le patron du PS Olivier Faure estime que ce n'est "pas une bonne solution."

"Est-ce qu'on est prêts à une nouvelle folie avec la démission du chef de l'État? Moi je ne le crois pas et je ne crois pas non plus que ce soit très utile", a déclaré Olivier Faure sur BFMTV.

Le patron du Medef estime que la censure du gouvernement "laissera incontestablement des traces"

Le président du Medef Patrick Martin a jugé que la censure du gouvernement Barnier "laissera incontestablement des traces", estimant que les entreprises ont "besoin de retrouver très rapidement de la stabilité."

"Cette censure laissera incontestablement des traces. Elles doivent être les moins profondes possibles", a déclaré le président de la première organisation patronale, en réaction à l'adoption d'une motion de censure du gouvernement par l'Assemblée nationale mercredi soir, qui force le Premier ministre à la démission.

Renversement du gouvernement de Barnier; le ministre de l'Économie dénonce "un acte à l'opposé du patriotisme"

Michel Barnier et son gouvernement sont désormais renversés.

"Aujourd’hui, dans un acte à l’opposé du patriotisme, le RN et le NFP ont mêlé leurs voix pour déstabiliser le pays", regrette Antoine Armand, le ministre de l'Économie sur X.

"C’est un immense honneur d’avoir servi sous l’autorité du Premier ministre Michel Barnier, un homme de dialogue et de compromis", avance encore le locataire de Bercy.

"Face à BFM": suivez notre soirée spéciale après le renversement du gouvernement Barnier

Un vote historique. Le gouvernement de Michel Barnier vient d'être renversé par une motion de censure, obligeant Emmanuel Macron à trouver un nouveau Premier ministre.

Manuel Bompard, Aurore Bergé, Jean-Philippe Tanguy et Olivier Faure sont les invités de "Face à BFM".

Après la chute du gouvernement de Michel Barnier, Emmanuel Macron prendra la parole demain à 20h

Après la chute du gouvernement de Michel Barnier, le chef de l'État prendra la parole demain à 20 heures.

Emmanuel Macron a exclu à plusieurs reprises de démissionner.

Jordan Bardella ne demande "toujours pas" la démission d'Emmanuel Macron

Alors que le gouvernement de Michel Barnier vient d'être renversé par l'Assemblée nationale par une motion de censure, Jordan Bardella ne demande "toujours pas" la démission d'Emmanuel Macron, réclamée par plusieurs personnalités politiques.

"Ce qu'on attend c'est la nomination d'un nouveau Premier ministre avec une discussion budgétaire", a déclaré le président du Rassemblement national.

Après le renversement de Michel Barnier, Bruno Retailleau dénonce "une mélenchonisation de Marine Le Pen"

Le ministre de l'Intérieur regrette la censure de Michel Barnier dans laquelle il voit "une alliance de la carpe et du lapin" au micro de LCP.

Bruno Retailleau dénonce "une mélenchonisation de Madame Le Pen et du Rassemblement national".

Les députés du RN ont voté la motion de censure déposée par le Nouveau front populaire.

Jordan Bardella estime que le RN a "respecté ses électeurs" en votant la motion de censure

Jordan Bardella, le président du Rassemblement national, a réagi au vote de la motion de censure contre le gouvernement de Michel Barnier.

"Ce soir, nous avons fait respecter nos électeurs, nous avons protégé le pays d'un budget de récession", a-t-il déclaré, "je regrette que Michel Barnier ait fermé la porte pendant très longtemps et je pense qu'il l'a payé aujourd'hui".

"Qu'il entende enfin les Français": Olivier Faure appelle Emmanuel Macron à "accepter un Premier ministre de gauche"

Olivier Faure, premier secrétaire du Parti socialiste, estime que l'objectif de cette motion de censure votée contre le gouvernement Michel Barnier "est de redémarrer différement (...) d'arracher aux Françaises et Français de nouvelles raisons d'espérer".

"Ce que je veux c'est qu'il (Emmanuel Macron) entende enfin les Français", a-t-il déclaré sur France 2, l'appelant à "accepter l'idée d'un Premier ministre de gauche".

Marine Le Pen estime qu'Emmanuel Macron "est le grand responsable de la situation actuelle"

Marine Le Pen estime qu'Emmanuel Macron "assumera ses responsabiltiés, il fera ce que sa raison et ce que sa conscience lui dicte" après le vote de la motion de censure contre le gouvernement de Michel Barnier.

"Il est le grand responsable de la situation actuelle", déclare encore Marine Le Pen sur TF1.

Après le renversement de Michel Barnier, Valérie Pécresse regrette "une triste journée pour la France"

La présidente LR de la Région Île-de-France regrette la censure de Michel Barnier, une première depuis 1962.

"C'est une triste journée pour la France. Michel Barnier avait tenté de remettre le pays sur les rails", écrit sur X Valérie Pécresse.

Avant l'annonce de sa censure, Michel Barnier dit à ses ministres être "ennuyé" de "les avoir entraîné dans cette aventure"

Le Premier ministre a reçu ses ministres à Matignon avant l'annonce des résultats de la motion de censure.

"Je suis ennuyé de vous avoir entraîné dans cette aventure", a expliqué Michel Barnier devant son gouvernement, d'après des participants à BFMTV.

"Le choix que nous avons fait est celui de protéger les Français": Marine Le Pen justifie le vote de la motion de censure contre le gouvernement

"Je ne considère pas que ce soit une victoire". Marine Le Pen a pris la parole ce soir après le vote de la motion de censure contre le gouvernement Michel Barnier.

"Le choix que nous avons fait est celui de protéger les Français", a affirmé la cheffe des députés RN sur TF1, "ce n'est pas de gaité de coeur."

"Il n'y avait pas d'autre solution que cette solution-là", a ajouté Marine Le Pen.

Pour Jean-Luc Mélenchon, "même avec un Barnier tous les 3 mois, Macron ne tiendra pas 3 ans"

Après la chute de Michel Barnier, renversé par une motion de censure, Jean-Luc Mélenchon s'exprime sur X, jugeant que "la censure inéluctable a eu lieu".

"Même avec un Barnier tous les trois mois, Macron ne tiendra pas trois ans", écrit encore le fondateur de La France insoumise.

Pour l'instant, le chef de l'État a fermé la porte à une éventuelle démission.

Gouvernement renversé: pour le député socialiste Boris Vallaud, "c'est l'échec de la méthode Barnier"

Boris Vallaud, chef des députés socialistes à l'Assemblée nationale, a affirmé que son sentiment à l'issue du vote de la motion de censure "n'est pas celui de la satisfaction, il y a évidemment de la gravité dans ce que nous avons fait".

"C'est l'échec de la méthode Barnier que nous n'avons jamais vu à l'oeuvre puisqu'il n'a pas cherché le moindre compromis avec la gauche", a déclaré le député sur TF1.

"Enfin le gouvernement Barnier est tombé ainsi que son budget violent": Mathilde Panot réagit après le vote de la motion de censure

"Aujourd'hui est un jour historique". Mathilde Panot s'est félicitée ce soir du vote de la motion de censure contre le gouvernement Michel Barnier qui "est tombé ainsi que son budget violent".

Motion de censure adoptée: Michel Barnier est renversé, une première depuis 1962

Le Premier ministre vient d'être renversé par la motion de censure déposée par la gauche. Elle a été adoptée avec 331 voix. C'est la première fois depuis 1962 qu'un Premier ministre est renversé.

Après son voyage en Arabie Saoudite, Emmanuel Macron de retour à l'Élysée

Tandis que les députés qui soutiennent la motion de censure contre Michel Barnier sont en train de voter, Emmanuel Macron a atterri à Roissy avant de rejoindre l'Élysée.

Le chef de l'État revient d'un déplacement en Arabie Saoudite de 3 jours. Le président a déjà fait savoir sa volonté de nommer un successeur à Michel Barnier dans "les 24 heures".

Les députés LFI se réunissent à 20 heures en présence de Jean-Luc Mélenchon

Les députés LFI vont se retrouver en réunion de groupe ce soir à 20 heures en présence du fondateur de leur mouvement, Jean-Luc Mélenchon.

L'ex candidat à la présidentielle était présent pour les débats sur les motions de censure dans l'hémicycle.

Le résultat de la motion de censure de gauche pour renverser Michel Barnier sera dévoilé à 20h20

Yaël Braun-Pivet conclut l'examen des motions de censure. Les députés sont désormais invités à se rendre dans une salle annexe de l'hémicycle s'ils souhaitent soutenir la motion de censure de la gauche.

Les résultats seront annoncés à 20h20.

Michel Barnier juge qu'être Premier ministre "restera pour lui un honneur"

Au moment de conclure son discours à la tribune de l'Assemblée nationale, Michel Barnier assure avoir voir "ressenti comme un honneur" d'avoir été "le Premier ministre de tous les Français".

Michel Barnier se dit toujours "prêt" à rester à Matignon pour "construire plutôt que détruire"

Pour Michel Barnier, les députés tiennent entre "leurs mains" "l'avenir des Français".

"Si vous le décidez, je resterais prêt à travailler pour donner un budget à notre pays", insiste encore le Premier ministre qui semble croire qu'il peut se maintenir à Matignon.

"Je suis fier d'agir pour construire plutôt que pour détruire", avance encore le chef du gouvernement.

Michel Barnier s'inquiète d'une censure qui aurait "de lourdes conséquences"

Pour Michel Barnier, censurer son gouvernement aurait "de lourdes conséquences".

Le Premier ministre évoque "une perte de pouvoir d'achat" pour les Français et "l'absence de recrutements de nouveaux policiers et militaires".

On vous résume ici les conséquences budgétaires d'une motion de censure.

Pour Michel Barnier, "cette motion de censure rendra tout plus grave"

"Cette motion de censure rendra tout plus grave et plus difficile", assène Michel Barnier à la tribune.

Le Premier ministre a toutes les chances d'être renversé dans quelques dizaines de minutes mais continue de défendre "le meilleur compromis possible" pour le budget de la sécurité sociale et de l'État.

Michel Barnier "n'a pas la même idée du patriotisme" que Marine Le Pen

Après avoir critiqué Marine Le Pen ce mardi soir, Michel Barnier tance à nouveau la présidente des députés RN.

"Nous n'avons pas la même idée du patriotisme et de la souveraineté", lance le Premier ministre.

Michel Barnier juge que "la vérité" du déficit "se rappellera à tout gouvernement quel qu'il soit"

Après avoir rappelé le contexte très compliqué des finances publiques, Michel Barnier juge que "la vérité se rappellera à tout gouvernement quel qu'il soit".

Le déficit du pays devrait dépasser les 6%, loin des 4,4% prévus par Bruno Le Maire, l'ancien ministre de l'Économie.

"La dette sera toujours là", avance encore le locataire de Matignon.

Pour Michel Barnier, "nous sommes à un moment de vérité" et de responsabilité"

"Nous sommes à un moment de vérité" et de "responsabilité", juge Michel Barnier.

Menacé d'être renversé par une partie des députés, le Premier ministre défend "sa méthode" de "dialogue" avec les députés et les sénateurs.

Très applaudi par les députés du socle commun, Barnier monte à la tribune dans une atmosphère électrique

Michel Barnier monte à la tribune dans une ambiance électrique. C'est la dernière chance du Premier ministre d'éviter les motions de censure de la gauche et du RN. Il est applaudi par les députés du socle commun.

"Je suis très touché par votre attitude et votre accueil", commence celui qui est toujours locataire de Matignon.

"Ressaisissez-vous": Gabriel Attal lance un appel aux socialistes

Gabriel Attal demande aux députés socialistes de ne pas voter la motion de censure. Avec pour appuyer sa démonstration: la présence de Jean-Luc Mélenchon dans l'hémicycle.

"Il a écouté religieusement Éric Coquerel puis Marine Le Pen avant de partir pour la prise de parole du socialiste Boris Vallaud", a avancé la président des députés Renaissance.

"Ressaisissez-vous", a lancé l'ex Premier ministre. Sans les députés socialistes, la motion de censure n'a guère de soutien d'être adoptée.

Attal se demande comment Le Pen peut être "ouverte au compromis en soutenant des régimes dictatoriaux"

Gabriel Attal critique à tout-va Marine Le Pen qui veut faire tomber Michel Barnier.

"Comment être ouvert au compromis quand on soutient des régimes dictatoriaux?", se demande le président des députés Renaissance à la tribune.

La patronne des députés RN avait été à la rencontre de Vladimir Poutine lors de l'élection présidentielle de 2017 avant de largement prendre ses distances au début de la guerre en Ukraine.

Attal dénonce "le spectacle désolant des extrêmes" et s'inquiète "des pots cassés pour ceux qui triment"

Gabriel Attal prend désormais la parole. L'ex Premier ministre regrette "le spectacle désolant des extrêmes" en visant le RN et LFI.

"Il faut moins de bruit et plus d'action", appelle le président des députés Renaissance tout en s'inquiétant "des pots cassés pour ceux qui triment".

Le prédécesseur de Michel Barnier, qui ne soutient pas la motion de censure, n'a pas caché ses critiques à l'endroit de l'actuel locataire de Matignon ces dernères semaines.

Éric Ciotti accuse Michel Barnier d'avoir organisé "une saignée fiscale" des Français

C'est désormais au tour d'Éric Ciotti de prendre la parole.

Le président des députés Union des droits accuse Michel Barnier d'avoir organisé "une saignée fiscale". "Nous, nous serons toujours un bouclier fiscal pour les Français", avance l'allié de Marine Le Pen à la tribune.

Bellamy accuse Le Pen "de soutenir la stratégie du chaos de Mélenchon"

Après Laurent Wauquiez à l'Assemblée nationale, c'est au tour de François-Xavier Bellamy de s'en prendre au RN.

"Marine Le Pen a choisi de soutenir la stratégie de Monsieur Mélenchon: la stratégie du chaos", regrette le député européen LR sur BFMTV.

Les députés RN vont soutenir la motion de censure déposée par la gauche.

Charles de Courson juge que censurer Michel Barnier "aggraverait la crise démocratique"

La plupart des députés LIOT ne voteront pas la motion de censure. L'une de leurs figures, Charles de Courson, est à la tribune pour expliqur ce choix.

"Voter la motion de censure, c'est aggraver la crise démocratique", analyse le centriste à la tribune. "Ce n'est pas le moment, la situation économique et sociale n'est pas bonne et elle se dégrade encore".

Tondelier propose une rencontre aux chefs de parti du front républicain pour "se mettre d'accord sur un plan d'urgence transitoire"

En plein examen des motions de censure à l'encontre de Michel Barnier, la patronne des Écologistes se fend d'un courrier à l'ex Premier ministre Gabriel Attal.

Dans cette lettre qu'a pu consulter BFMTV, Marine Tondelier propose au président des députés Renaissance de se rencontrer pour "tracer un horizon" qui doit "permettre de redresser la situation budgétaire et politique" de la France.

Il faut "se mettre d’accord sur un plan d’urgence transitoire", écrit encore la secrétaire national des écologistes.

Marine Tondelier a adressé un courrier dans la même veine aux présidents des groupes parlementaires qui avaient accepté de retirer leurs candidats en cas de second tour face au RN aux dernières législatives.

Pour le président des députés Modem, les oppositions préfèrent "la rupture" au "compromis"

Marc Fesneau, le président des députés Modem, regrette que les oppositions choississent "la rupture" au lieu du "compromis".

"La gauche fait le choix de l'irresponsabilité et de l'inconnu", tance encore l'ex ministre de l'Agriculture. "Vous vous apprêtez à trahir vos électeurs", juge encore Marc Fesneau en visant les députés RN.

La présidente des députés écologistes s'engage à ne pas utiliser le 49.3 en cas de gouvernement de gauche

Après Laurent Wauquiez, c'est désormais Cyrielle Chatelain, la présidente des députés écologistes qui monte à la tribune.

L'élue de l'Isère s'engage à ne pas utiliser le 49.3 en cas de gouvernement de gauche. "Cela permettrait de mettre en place les politiques que les Français méritent", juge l'écologiste.

Laurent Wauquiez dénonce "le jeu minable" de Marine Le Pen et des oppositions

Laurent Wauquiez tire à boulets rouges sur Marine Le Pen dont il dénonce "le jeu minable" avec les oppositions.

"Vous en porterez la responsabilité devant les Français parce qu'ils se rappeleront qui a allumé la mèche", critique encore le président des députés LR à la tribune.

Laurent Wauquiez accuse le RN et LFI de préférer "le chaos" à "la responsabilité"

Le président du groupe LR à l'Assemblée nationale critique durement LFI et le RN qui s'apprêtent à voter une motion de censure contre Michel Barnier.

"Aujourd'hui, c'est le chaos ou la responsabilité", avance Laurent Wauquiez à la tribune.

Boris Vallaud regrette qu'il soit "devenu plus convenable de discuter" avec Marine Le Pen que la gauche

"Il est devenu plus convenable de discuter avec l'extrême droite qu'avec la gauche. Nous ne pouvons nous résoudre à cela", dénonce Boris Vallaud à la tribune.

"La majorité de compromis aura été un sinistre gouvernement de connivence que vous supprimez et qui maintenant vous achève", avance encore le président des députés PS.

Pour le socialiste Boris Vallaud, "la méthode Barnier n'aura été qu'un bruit qui court"

Présenté comme un excellent négociateur, Michel Barnier devrait pourtant tomber dans quelques heures.

"La méthode Barnier n'aura été qu'un bruit qui court", regrette le président des députés PS Boris Vallaud.

"Il n'y a eu aucun dialogue avec la gauche", analyse encore l'élu des Landes.

Emmanuel Macron espère "nommer un Premier ministre en 24 heures"

"Emmanuel Macron dit qu'il veut être présent pour la censure et nommer un Premier ministre en 24 heures", assure un ancien ministre auprès de BFMTV.

"Le chef de l'État ne veut pas apparaître sans gouvernement devant Donald Trump ce week-end", déclare une autre source proche du président.

Réélu à la Maison-Blanche, le milliardaire sera présent à Paris samedi pour la réouverture de Notre-Dame.

"Ce n'est pas de gaieté de cœur" que Marine Le Pen va voter la motion de censure de la gauche

Michel Barnier s'est agacé mardi soir du soutien de Marine Le Pen à la motion de censure du Nouveau front populaire.

Réponse de la présidente des députés RN: "ce n'est pas de gaieté de cœur" que "nous allons la soutenir".

"Mais les institutions nous contraignent à mêler nos voix à celles de l'extrême gauche", avance l'ex candidate à la présidentielle, qui espère "bientôt une grande alternance".

Pour Marine Le Pen, "la politique du pire serait de ne pas censurer le budget"

Accusée de vouloir "le chaos" par François Bayrou (Modem), Marine Le Pen juge qu'au contraire, "la politique du pire serait de ne pas censurer le budget" de Michel Barnier.

Marine Le Pen regrette "le sectarisme" et "le dogmatisme" de Michel Barnier

Marine Le Pen revient sur les échanges qu'elle a pu avoir avec Michel Barnier pour éviter la censure.

"C’est dans les rangs du premier ministre que l’intransigeance, le sectarisme et le dogmatisme lui ont interdit la moindre concession, ce qui aurait évité ce dénouement", analyse la présidente des députés RN.

"Nous n'avons pas eu de concessions mais des miettes", tance encore Marine Le Pen.

L'élue du Pas-de-Calais juge que le Premier ministre n'a pas été assez loin dans les compromis avec elle. Pour ne pas censurer Michel Barnier, Marine Le Pen demandait notamment l'indexation totale des pensions de retraite sur l'inflation, une demande refusée par Matignon.

"Nous voilà au moment de vérité": Le Pen promet "la fin du gouvernement éphémère" de Barnier

C'est au tour de Marine Le Pen de monter à la tribune pour défendre sa propre motion de censure.

Nous assistons "à la fin d'un gouvernement éphémère", juge la présidente des députés RN.

"Nous voilà au moment de vérité", promet encore l'ex candidate à la présidentielle.

"Le chaos est déjà là": Éric Coquerel juge que le "navire" Barnier "prend déjà l'eau"

Si le gouvernement a essayé de convaincre une partie de la gauche de ne pas voter la motion de censure, évoquant "un chaos" budgétaire, Éric Coquerel lui répond à la tribune.

"Le chaos est déjà là", regrette le député LFI, évoquant "les plans de licenciement à Auchan", "la hausse du chômage" et l'absence de plan d'ampleur pour lutter contre le réchauffement climatique, sous les huées des députés macronistes.

"Le navire" Barnier "prend déjà l'eau", insiste encore l'élu insoumis.

Pour Éric Coquerel, "le vrai responsable de cette situation", "c'est Emmanuel Macron"

"Le vrai responsable de cette situation, c'est Emmanuel Macron", tance le député insoumis Éric Coquerel à la tribune.

"Votre échec était annoncé, il fut cuisant. Cette motion de censure va vous emporter", avance encore l'élu La France insoumise.

L'examen des motions de censure ont toutes les chances de faire tomber Michel Barnier dans les prochaines heures.

Éric Coquerel juge que "la majorité du peuple est derrière la motion de censure" défendue par la gauche

Le président de la commission des Finances Éric Coquerel est à la tribune pour défendre la motion de censure de la gauche.

"La majorité du peuple est derrière la motion que je porte", lance à la tribune l'insoumis, évoquant "son honneur" de pouvoir la défendre.

Yaël Braun-Pivet ouvre les débats pour l'examen des motions de censure

La présidente de l'Assemblée nationale ouvre les débats sur la censure du gouvernement de Michel Barnier.

Éric Coquerel (LFI) commence à prendre la parole pour défendre la motion de censure de la gauche. Ce sera ensuite au tour de Marine Le Pen (RN) de défendre sa propre motion de censure.

Michel Barnier vient d'arriver à l'Assemblée nationale

Le Premier ministre est de retour à l'Assemblée nationale pour l'examen des motions de censure. La sonnerie vient de retentir, signifiant que le début des débats dans l'hémicycle devrait commencer incessament.

Michel Barnier quitte Matignon et prend la direction de l'Assemblée nationale

Le Premier ministre vient de quitter Matignon. Son véhicule prend désormais la route de l'Assemblée nationale, à quelques centaines de mètres de là.

Éric Coquerel assure que Michel Barnier va tomber "par illégitimité politique"

Le président de la Commission des finances (LFI) juge que "la seule chose proposée par Michel Barnier" était "des compromis avec l'extrême droite".

Le Premier ministre "va tomber par illégitimité", tance encore Éric Coquerel avant l'examen de la motion de censure qu'il va défendre à la tribune.

Pour Danièle Obono, Emmanuel Macron est "responsable du chaos"

"Monsieur Macron est responsable du chaos et il est temps d'y mettre un terme", juge la députée Danièle Obono (LFI) au micro de BFMTV.

Les insoumis sont à l'avant-poste de la motion de censure qui va être présenté par l'un des leurs, Éric Coquerel dans les prochaines minutes.

La censure du gouvernement serait "une vraie catastrophe pour le monde agricole", selon une organisation du secteur

"Perdre un gouvernement aujourd'hui serait une vraie catastrophe" pour les agriculteurs, a estimé Franck Sander, le président du syndicat des betteraviers, évoquant notamment la fragilisation du barrage de la France contre l'accord de libre-échange entre l'UE et des pays du Mercosur.

"On a besoin aujourd'hui d'un ministre de l'Agriculture, on a besoin d'un gouvernement" pour "cranter" des mesures en faveur des agriculteurs contenues dans le projet de budget 2025, a encore jugé le syndical agricole.

Michel Barnier recevra ses ministres au moment du vote des motions de censure

Michel Barnier recevra les ministres de son gouvernement ce soir à Matignon au moment du vote des motions de censure, a appris BFMTV d'une source gouvernementale. Le début du vote est estimé à 18h45.

Ils repartiront ensuite à l'Assemblée pour l'annonce des résultats, attendue vers 20 heures.

Fin de la séance des Questions au gouvernement, les motions de censure examinées à partir de 16h30

La séance des Questions au gouvernement, peut-être la dernière du gouvernement Barnier, a pris fin dans une ambiance tendue. Les motions de censure vont être examinées par les députés à partir de 16h30.

Jean-Luc Mélenchon arrive à l'Assemblée nationale

Le leader insoumis Jean-Luc Mélenchon arrive à l'Assemblée nationale, aux côtés de Mathilde Panot. L'ancien député sera dans les tribunes pour assister à l'examen des motions de censure du gouvernement Barnier.

Emmanuel Macron dans l'avion pour rentrer à Paris après trois jours en Arabie Saoudite

Après trois jours de voyage d’État en Arabie Saoudite, Emmanuel Macron vient de décoller en direction de Paris. Il devrait arriver vers 19 heures.

"Des ingénieurs du chaos": la porte-parole du gouvernement dénonce "une convergence des luttes" entre le NFP et le RN

La séance de Questions au gouvernement continue à l'Assemblée, dans une ambiance tendue. Maud Bregeon, porte-parole du gouvernement, a dénoncé "les ingénieurs du chaos" du NFP et du RN, qui ont déposé des motions de censure.

"Ne nous voilons pas la face. Dans quelques heures, nous assisterons à une convergence des luttes très probablement entre le RN et le NFP", a-t-elle asséné.

"Chacun fera son choix en toute connaissance de cause et ira assumer devant ses électeurs d'être à l'origine d'un affaiblissement durable du pays", a-t-elle ajouté.

Le ministre délégué aux Armées alerte de conséquences "d'une extrême gravité" en cas de censure

Jean-Louis Thiériot, ministre délégué auprès du ministre des Armées et des Anciens Combattants, s'est exprimé à la tribune lors des Questions au gouvernement, interpellé par un député Ensemble sur les conséquences d'une censure.

"Les conséquences seront d'une extrême gravité pour les hommes" sans budget, a-t-il mis en garde. "Cela veut dire 700 recrutements dans le domaine du cyber que nous n'aurons pas", du "retard pour le porte-avion nouvelle génération".

"J'en appelle à la conscience des députés socialistes - un grand parti de gouvernement - et à la conscience des députés du RN qui se disent patriotes", a-t-il exhorté.

Le député Ensemble Sylvain Maillard appelle les socialistes à "être responsables"

Une censure du gouvernement de Michel Barnier serait un "chaos politique", a estimé à notre micro le député de la majorité Sylvain Maillard.

"Il nous faut de la stabilité, il nous faut un budget. Il n'est pas parfait, mais il nous faut de la stabilité", a-t-il martelé, appelant à "un gouvernement solide, stable dans une situation compliquée".

Le député Ensemble a appelé ses collègues socialistes à voter contre les motions de censure, et à "être responsables". "Nous avons [le vote du budget] à portée de main (...) J'espère que les socialistes vont écouter leurs électeurs qui disent: 'on ne veut pas de chaos'".

Michel Barnier est arrivé à l'Assemblée nationale pour la séance de QAG

Le Premier ministre Michel Barnier est arrivé à l'Assemblée nationale pour la séance de Questions au gouvernement.

Comment va s'organiser la séance d'examen des motions de censure?

L'examen des deux motions de censure est attendue cet après-midi. Quel va être le programme des prochaines heures à l'Assemblée nationale?

À 14 heures, le gouvernement actuel va peut-être vivre sa dernière séance de Questions au gouvernement, avant l'examen, vers 15 heures, de la motion de rejet de La France insoumise sur le projet de loi de fin de gestion. Un membre du gouvernement, probablement Laurent Saint-Martin, ministre chargé du Budget et des Comptes publics, devrait prendre la parole.

Ensuite, vers 16h30-16h45, commencera l'examen des motions de censure, celle du NFP et celle de l'alliance Rassemblement national-députés ciottistes.

Plusieurs députés sont attendus au perchoir, à commercer par Éric Coquerel (NFP), puis Marine Le Pen (RN), Boris Vallaud (PS), Laurent Wauquiez (Droite Républicaine).

Viendront ensuite Cyrielle Châtelain (NFP), Marc Fesneau (Modem), Laurent Marcangeli (Horizons), Charles de Courson (Liot), Nicolas Sansu (Gauche Démocrate et Républicaine), Éric Ciotti (Union des Droites), Gabriel Attal (Ensemble) et enfin Stella Dupont (Non-inscrits).

Michel Barnier prendra ensuite la parole pour défendre la position de son gouvernement. Les débats devraient prendre environ deux heures, jusqu'à environ 18h30.

Vers 18h45, les députés voteront ensuite pour la première motion de censure du NFP, avant de voter pour celle du Rassemblement national et députés ciottistes. Les premiers résultats sont attendus vers 20 heures.

L'examen des motions de censure décalé d'une demi-heure, début prévu vers 16h30

L'examen des motions de censure, une déposée par le NFP et l'autre par le Rassemblement national avec les ciottistes, va être décalé d'une demi-heure, a appris BFMTV auprès de la présidence de l'Assemblée nationale.

Les députés devaient initialement commencer l'examen à 16 heures, il débutera finalement vers 16h30. La France insoumise a déposé une motion de rejet sur le projet de loi de fin de gestion, qui sera examinée avant les motions de censure.

Hausse d'impôts en cas de censure: le RN et LFI accusent le gouvernement de mensonge

Le gouvernement affirme que l'absence de Budget pour 2025 conduira au gel du barème de l'impôt sur le revenu et donc à une augmentation de la facture pour des millions de contribuables.

Les oppositions rétorquent que cette situation sera rapidement rectifiée avec un nouveau texte budgétaire début 2025. Explications

Jusqu'ici, quels Premier ministre sont restés le moins longtemps en fonction?

Nous vous le disions précédemment dans ce direct, Michel Barnier pourrait devenir le Premier ministre le plus éphémère de la Ve République. Mais quels sont les passages les plus courts jusqu'ici?

Il s'agit de ceux de Bernard Cazeneuve (5 mois et 9 jours), Gabriel Attal (7 mois et 27 jours) et Édith Cresson (10 mois et 18 jours).
À l'inverse, Georges Pompidou (6 ans, 2 mois et 26 jours), François Fillon (4 ans, 11 mois et 28 jours) et Lionel Jospin (4 ans, 2 mois et 5 jours) occupent le haut du classement.

Bergé, Bompard, Faure et Tanguy invités de BFMTV ce soir

Événement spécial ce soir sur BFMTV à l'occasion de l'examen des motions de censure et du probable renversement de Michel Barnier. Aurore Bergé (Renaissance), Manuel Bompard (LFI), Olivier Faure (PS) et Jean-Philippe Tanguy (RN) seront invités dans notre émission "Face à BFM", présentée par Maxime Switek à partir de 20h50.

Le gouvernement admet que les retraites seront revalorisées sur l'inflation si le budget de la Sécu est rejeté

En cas de censure du gouvernement ce mercredi, la sous-indexation des retraites prévue dans le budget de la Sécu ne s'appliquera pas: les retraités verront leurs pensions revalorisées en étant indexées sur l'inflation, comme le prévoit la loi, a confirmé la ministre du Travail, Astrid Panosyan-Bouvet, sur France Info.

En vertu du Code de la Sécurité sociale, les retraites de base sont chaque année augmentées au 1er janvier, indexées sur la hausse des prix à la consommation (hors tabac) constatée par l'Insee pour l'année précédente.

Pour économiser 3 milliards d'euros, le gouvernement et la droite sénatoriale avaient décidé de modifier ces règles en 2025. Les pensions ne devaient être augmentées que de la moitié de l'inflation au 1er janvier, soit +0,8% selon l'exécutif, avec un complément au 1er juillet pour les retraites inférieures à 1.500 euros bruts pour arriver à +1,6%.

Pour l'après Barnier, Attal prône un accord de non censure des LR au PS

Le président du groupe Ensemble pour la République, Gabriel Attal, imagine après la chute de Michel Barnier un gouvernement qui échappe à la tutelle de Marine Le Pen, grâce à un accord de non-censure qui inclurait les socialistes.

"Ce qui peut changer maintenant", c'est d'arriver "à une équation politique où ce n'est plus le Rassemblement national qui est en capacité de dicter la politique du gouvernement", a déclaré mardi l'ancien Premier ministre à des journalistes, comme l'ont relaté mercredi plusieurs médias.

"Cela voudrait dire qu'il y a une forme d'accord de non-censure qui est trouvé avec les socialistes, en plus des LR. Je ne sais pas si c'est possible. En tout cas moi, je pense que c'est ce qu'on doit viser", a-t-il poursuivi. "Cela nous sortirait collectivement d'une situation où on a un gouvernement otage de Marine Le Pen", a-t-il encore expliqué.

Matignon, un siège de plus en plus éjectable sous Emmanuel Macron

Les temps de passage des Premiers ministres sous Emmanuel Macron sont de plus en plus courts. Pour l'instant, Édouard Philippe détient le record avec 3 ans, 1 mois et 18 jours. Suivent tous ceux qui lui ont succédé, dans l'ordre:

  • Jean Castex : 1 an, 10 mois et 13 jours
  • Élisabeth Borne : 1 ans, 7 mois et 24 jours
  • Gabriel Attal : 7 mois et 23 jours

Michel Barnier pourrait confirmer cette tendance et même plus: en étant renversé, il deviendrait le Premier ministre le plus éphémère de la Ve République. À ce jour, il est le chef du gouvernement depuis 2 mois et 29 jours.

Jean-Luc Mélenchon sera présent à l'Assemblée nationale ce mercredi

Le leader de LFI, Jean-Luc Mélenchon, sera présent dans les tribunes de l'Assemblée nationale cet après-midi à l'occasion de l'examen des motions de censure déposés par le NFP et le RN sur le budget de la Sécurité sociale, a appris BFMTV.

Bardella affirme qu'il y a "un chemin possible" après la probable censure de Barnier

Après la probable censure de Michel Barnier, "il y a une voie, un chemin possible", juge Jordan Bardella. "Encore faut-il mettre tous les groupes autour de la table et respecter les opinions de chacun", ajoute le président du Rassemblement national.

Et de conclure: "il y a une nouvelle donne politique, il faut que le personnel politique l'intègre."

Jordan Bardella dénonce un "budget dangereux pour le pays"

En déplacement dans les Ardennes, Jordan Bardella dénonce un "budget dangereux pour le pays", avant l'examen des motions de censure à l'Assemblée nationale, dont une déposée par le RN. Le président du parti d'extrême droite estime que ce budget "plongerait notre pays dans une récession importante et fragiliserait le pouvoir d'achat de nos compatriotes les plus précaires et les plus modestes."

"Par conséquent, je prends mes responsabilités et les promesses que nous avions fait devant nos électeurs, à savoir de les protéger. En exprimant cette défiance à l'égard du gouvernement, nous les protégeons", ajoute-t-il.

André Chassaigne plaide pour un Premier ministre de gauche et "une forme de pacte républicain"

À gauche, on évoque déjà l'après Michel Barnier, dont le renversement par une motion de censure cet après-midi est très probable. "Il faut que le président de la République ait le courage politique de nommer un Premier ministre de gauche", plaide André Chassaigne, chef de file des communistes à l'Assemblée nationale, au micro de BFMTV.

"Il ne s'agit pas pour cela de se recroqueviller sur le seul programme du Nouveau Front populaire. Je crois qu'il y a possibilité aujourd'hui de faire une forme de pacte républicain sur des mesures attendues par la population", précise-t-il.

Olivia Grégoire juge que "Marine Le Pen a été possiblement mieux traitée qu'une partie du bloc central"

"Si on regardait les choses froidement, Marine Le Pen a été possiblement mieux traité qu'une partie du bloc central", avance la députée EPR (ex-Renaissance) Olivia Grégoire sur BFMTV.

Concernant le budget, Marine Le Pen "a demandé de bouger sur douze milliards d'euros. Combien (Michel Barnier) a-t-il lâché? J'ai fait (le calcul): 7,5 milliards", souligne l'ancienne ministre.

Et d'ajouter: "Nous, les macronistes on a demandé de bouger sur une chose, le coût du travail, la baisse des charges [soit] 4 milliards. On a obtenu un peu plus de la moitié."

Vallaud estime que Barnier "n'a eu de mots qu'à l'endroit de l'extrême droite"

Boris Vallaud dénonce l'interview accordée par Michel Barnier à TF1 et France 2 ce mardi soir.

"Qu'a-t-il dit à la gauche et aux Français qui puisse les rassurer? Sincèrement rien. Il n'a eu, au fond, de mots et d'attention qu'à l'endroit de l'extrême droite", tance le chef de file des députés socialistes.

La ministre de la Santé dénonce "un manque de responsabilité collective"

Invitée de BFMTV, Geneviève Darrieussecq, la ministre de la Santé, s'en prend au RN et au NFP, alors que Michel Barnier a de grandes chances d'être renversé par une motion de censure ce mercredi.

"Je crois qu'il y a un manque de responsabilité collective. Je sais que le mot aujourd'hui ne veut plus rien dire pour personne, mais moi j'aime mon pays, j'ai une grande idée de mon pays et je pense que les auteurs du chaos sont totalement irresponsables et ne pensent pas à la France et aux Français", déclare-t-elle.

Plus de 10 millions de téléspectateurs pour l'interview de Barnier sur TF1 et France 2

Plus de 10,3 millions de téléspectateurs ont suivi l'interview du Premier ministre Michel Barnier sur TF1 et France 2 mardi, à la veille du vote de la censure à l'Assemblée, pour une part d'audience de 48,3%, selon des données de Médiamétrie mercredi.

TF1 comptait plus de 5,7 millions de téléspectateurs au moment de l'intervention de Michel Barnier, contre environ 4,5 millions sur France 2.

À titre de comparaison, quelque 15,3 millions de personnes avaient regardé l'allocution télévisée d'Emmanuel Macron le 9 juin, dans laquelle il avait annoncé sa décision de dissoudre l'Assemblée nationale, retransmise par TF1, France 2 et les chaînes d'information en continu (BFMTV, CNews, LCI et franceinfo).

Faure appelle Macron à s'adresser aux Français et semble toujours opposé à Cazeneuve à Matignon

Dans un entretien au Monde, le premier secrétaire du PS Olivier Faure appelle Emmanuel Macron "à s'adresser aux Français" après la censure probable du gouvernement Barnier. "Comment compte-t-il engager la suite? Comment laisser les Français dans une telle incertitude avant Noël?", interroge-t-il.

Pour l'après-Barnier, Olivier Faure plaide pour "la nomination d'un Premier ministre de gauche qui applique les priorités du Nouveau Front populaire (NFP), mais avec le souci permanent du compromis".

Tout comme l'été dernier, Olivier Faure semble fermer cependant la porte à un soutien de son parti à une nomination de l'ancien Premier ministre socialiste Bernard Cazeneuve à Matignon.

"Bernard Cazeneuve est un homme de gauche, mais il n'a soutenu ni Raphaël Glucksmann aux élections européennes ni le NFP aux législatives. Il ne s'est jamais exprimé sur ce qu'il voudrait faire s'il arrivait à la tête du gouvernement. Ce serait paradoxal de nommer quelqu'un au nom d'une victoire, celle du NFP, à laquelle il n'a pas voulu contribuer", répète-t-il.

Yannick Jadot plaide pour un gouvernement de gauche avec des ministres du bloc central

Alors que l'actuel gouvernement Barnier devrait être renversé cet après-midi, Yannick Jadot a estimé auprès du Figaro qu'il fallait trouver "un accord de non-censure, autour d'un socle restreint de mesures indispensables pour les Français", entre l'alliance de gauche du Nouveau Front populaire et le bloc central macroniste.

Selon l'ancien candidat à la présidentielle, il reviendrait au NFP de constituer le prochain gouvernement "puisque notre coalition est arrivée en tête aux législatives".

"Le centre de gravité du prochain gouvernement doit être beaucoup plus à gauche que ce qu'il est aujourd'hui. Le Premier ministre doit être une personnalité issue de la gauche et des écologistes. Ce champ politique ne manque pas de personnes très capables", a-t-il fait valoir, sans citer de noms.

Plus d'informations ici.

Jean-Philippe Tanguy estime que "Michel Barnier n'a pas défendu son budget"

Lors de son interview mardi soir, Michel Barnier "n'a pas défendu son budget", juge le député RN Jean-Philippe Tanguy sur BFMTV-RMC.

"Il n'a pas expliqué aux Françaises et aux Français la vision. Où est-ce qu'il veut emmener le pays? Pourquoi ce budget? Pourquoi ces économies? Pourquoi ces impôts? Comment redresser notre nation? Rien", dénonce l'élu d'extrême droite.

"Nous ne votons pas un texte mais la censure": Tanguy justifie le vote de la motion de la gauche

Tant pis si la gauche dénonce les "viles obsessions" du RN, auxquelles Michel Barnier a "cédé" selon elle, dans le texte de sa motion de censure. L'extrême droite est prête à la voter. Jean-Philippe Tanguy se justifie sur BFMTV-RMC:

"Nous ne votons pas un texte, nous votons la censure du gouvernement."

"Viles obsessions" du RN: Bardella affirme que la motion de censure du NFP "est faite pour nous contraindre à ne pas la voter"

Au micro de France Inter, Jordan Bardella a réagi à la motivation de la motion de censure du NFP, laquelle accuse Michel Barnier d'avoir "cédé (aux) plus viles obsessions" du RN.

"Mon intérêt personnel, les mots que peut avoir le Nouveau Front populaire a notre égard ne nous importent pas. Ce qui compte, c'est l'intérêt du pays", déclare le président du RN.

"Probablement cette motivation est faite pour nous contraindre à ne pas voter ce texte", a-t-il estimé.

Bardella souhaite que le prochain gouvernement "prenne en considération les lignes du rouges du RN"

"Je souhaite que le nouveau gouvernement puisse prendre en considération les lignes du rouges du RN, ce sont celles pour lesquelles les Français ont voté", réclame Jordan Bardella au micro de France Inter.

Ces lignes rouges, "je souhaite qu'elles soient entendues en intégralité", a ajouté le président du RN.

Certaines ont été entendues par Michel Barnier, qui a accepté de céder sur le remboursement des médicaments. Mais le Premier ministre a refusé de faire un pas vers le RN concernant la désindexation des retraites, braquant définitivement le parti à la flamme.

Éric Coquerel réfute une "alliance" avec le RN sur la censure

Si l'extrême droite va, sauf immense surprise, voter la motion de censure de la gauche cet après-midi, Éric Coquerel réfute l'idée d'une alliance. "On sait qu'ils sont nos adversaires", dit l'insoumis sur BFMTV-RMC.

"Ce n'est pas une alliance. Le RN se rallie à notre motion parce qu'il estime aussi qu'il faut faire tomber le gouvernement Barnier", explique-t-il, ajoutant: "Nous à l'inverse de monsieur Barnier, on ne se met pas à suppliquer le RN."

Bruno Retailleau met en garde contre le risque d'une "grave crise financière" en cas de censure du gouvernement"

Bruno Retailleau admet que "ce budget n'était pas parfait" mais estime qu'il y "avait 15 jours pour éviter à la France une grave crise financière". "Le danger d'une censure c'est qu'on dévisse et que les marchés financiers -car on a une dette astronomique- prennent peur et qu'il y ait une augmentation des taux", affirme le ministre de l'Intérieur.

"Il y a vraiment un danger", déclare-t-il sur CNews/Europe 1.

"Ceux qui vont voter la censure ce soir sont en train de jouer le destin de la France et des Français à la roulette russe, où même à la roulette belge, c'est-à-dire qu'il y a dans chaque creux du barillet une balle", ajoute-t-il.

"Assez pathétique": Coquerel revient sur l'interview de Barnier

Éric Coquerel évoque l'interview accordée par Michel Barnier à TF1 et France 2 ce mardi soir. "Je l'ai trouvé assez pathétique dans cette manière de vouloir manifestement s'accrocher à ce poste de Premier ministre, dont il disait que ce n'est pas forcément lui qu'il l'avait voulu, mais qu'il répondait à une espèce de mission", tacle le député insoumis sur BFMTV-RMC.

Il portera la motion de censure du Nouveau Front populaire sur le budget de la Sécurité sociale cet après-midi.

Bardella assure avoir été "constructif jusqu'au bout"

"Nous avons été constructifs jusqu'au bout: mais quand le Premier ministre nous présente un budget de récession, de punition (...) alors il est de mon devoir de le rejeter", a déclaré Jordan Bardella au micro de France Inter.

"Je ne peux pas retourner devant mes électeurs et leur dire que j'ai laissé passé" un tel texte. "J'ai pris des engagements, je dois les faire respecter", a ajouté le président du Rassemblement national.

>> Notre article sur les déclarations de Jordan Bardella avant le vote de la motion de censure

Bruno Retailleau dénonce une "mélenchonisation du RN"

Invité de CNews/Europe 1, Bruno Retailleau estime que "rien n'est terminé tant qu'on n'a pas voté et décompté les votes mais on voit bien qu'on s'achemine vers une censure".

"Chacun se disait que la raison prédominera mais on a quitté ce cadre pour l'irrationnel", affirme le ministre de l'Intérieur.

Il dénonce notamment le fait que le RN a annoncé qu'il votera la motion de censure du NFP. "On va voir le RN voter une motion de censure de LFI qui les insulte", affirme Bruno Retailleau.

Il pointe ce qu'il appelle une "mélenchonisation du RN". "Marine Le Pen accepte la domination politique et idéologique des Insoumis en apportant les voix de son groupe", déclare-t-il.

"Nous n'avons pas d'autres solutions": pourquoi Copé soutient une démission d'Emmanuel Macron

Au micro de RTL, Jean-François Copé explique pourquoi il est favorable à une démission d'Emmanuel Macron. "Si j'ai pris la responsabilité de poser cette question, ce n'est pas par hasard. C'est parce que (...) la gouvernance que nous vivons est aujourd'hui totalement dysfonctionnelle", avance le maire LR de Meaux (Seine-et-Marne).

Estimant que "nous n'avons pas d'autres solutions que de remettre dans l'ordre le calendrier présidentiel et législatif", l'ancien patron de l'UMP poursuit: "Il faudra qu'à partir des mois de février et mars, il y ait la question d'une présidentielle anticipée, ça dure 50 jours."

Et de justifier cette hypothèse: "à partir du mois de mars, 50 jours ça nous amène au délai possible d'une nouvelle dissolution."

1962, cette seule fois où une motion de censure a fait tomber un gouvernement

Un cas unique, mais plus pour longtemps? En 1962, un gouvernement était renversé pour la première et l'unique fois jusqu'ici, sous la Ve République. Dans un contexte évidemment très différent de celui auquel fait face Michel Barnier, confronté à une censure presque inéluctable.

On revient sur cette motion de censure, adoptée au sortir de la guerre d'Algérie

Éric Coquerel et Jean-Philippe Tanguy invités de BFMTV et RMC

Non pas un mais deux invités. Le député insoumis, Éric Coquerel, puis celui du Rassemblement national, Jean-Philippe Tanguy, seront invités du "Face-à-face" présenté sur BFMTV-RMC par Apolline de Malherbe ce mercredi à partir de 8h30.

Gérard Larcher appelle les députés à faire "preuve d'un vrai sens républicain"

Gérard Larcher interpelle les députés dans une tribune pour Le Figaro, cherchant à les mettre devant leurs responsabilités avant le vote de la motion de censure sur le budget de la Sécurité sociale.

"Vont-ils, par leur vote, mettre en péril la vie quotidienne de nos concitoyens, notre souveraineté, notre économie et les indispensables réformes, pour des intérêts strictement partisans, de socle électoral ou de calendriers présidentiels?", interroge le président du Sénat.

Soutien de Michel Barnier, membre de LR comme lui, Gérard Larcher écrit encore: "J’appelle au sursaut pour montrer que nous sommes à la hauteur des responsabilités que les Français nous ont confiées. J’appelle au sursaut car c’est de la France dont il s’agit. Et si nous faisions enfin preuve d’un vrai sens républicain?" 

Emmanuel Macron ne "peut pas croire" à la censure du gouvernement de Michel Barnier

Ce mardi, Emmanuel Macron a assuré qu'il "ne peut pas croire au vote d'une censure", expliquant "faire confiance à la cohérence des gens."

"Le Rassemblement national, qui dépose sa motion de censure et qui la vote, je comprends très bien. Mais je ne peux pas croire qu’il aille voter la motion de censure de Nouveau Front populaire qui, dans les motivations, insulte ses électeurs et dénonce son programme! Ou alors ça serait un vote d’un cynisme insoutenable", a-t-il déclaré devant les journalistes, depuis l'Arabie Saoudite.

Notre article

Le Pen assure que le RN "n'est pas là pour défendre (ses) petites perspectives politiques personnelles"

Un RN irresponsable? Un RN trop gourmand? Un RN qui chamboule ses plans en pleine tempête judiciaire? Marine Le Pen a balayé les critiques ce mardi, défendant la décision de sa formation d'extrême droite de censurer le gouvernement de Michel Barnier sur le budget de la Sécurité sociale.  

"On n'est pas là pour défendre nos petites perspectives politiques personnelles. On est là pour défendre la France et les Français. C'est pour cela que nous sommes élus", s'est-elle justifiée. 

"C'est de la politique fiction": Emmanuel Macron rejette l'idée d'une démission

Le président de la République a jugé ce mardi 3 décembre que les appels à sa démission correspondaient à "de la politique fiction." "Ça n’a pas de sens. C’est franchement pas à la hauteur de dire ces choses-là. Si je suis devant vous c’est que j’ai été élu deux fois par le peuple français", a déclaré le chef de l'État depuis l'Arabie Saoudite où il est en déplacement depuis ce lundi.

Du Rassemblement national à La France insoumise, de nombreux responsables politiques ont appelé au départ d'Emmanuel Macron, ces derniers jours.

Michel Barnier estime qu'il reste "possible" que son gouvernement ne soit pas censuré

Michel Barnier, dans une interview accordée au 20 heures de TF1 et France 2 ce mardi, estime qu'il "est en effet possible" que son gouvernement ne soit pas censuré demain par les députés.

Le chef du gouvernement appelle à un "réflexe de responsabilité (...) au-delà des différences politiques".

L'Assemblée nationale s'apprête à censurer le gouvernement Barnier

Bonjour à toutes et à tous, et bon réveil. Bienvenue sur ce direct consacré au suivi de l'actualité politique et parlementaire de ce mercredi 4 décembre.

Moins de six mois après le coup de massue de la dissolution, l'Assemblée nationale s'apprête à censurer le gouvernement de Michel Barnier, un geste inédit depuis 1962 qui plongerait le pays dans une grande incertitude politique et budgétaire.

Les députés examineront à partir de 16 heures les motions de censure déposées par le Nouveau front populaire (NFP) quasi au complet et l'alliance entre le Rassemblement national et des ciottistes, pour faire chuter le Premier ministre, nommé le 5 septembre. Celle de la gauche a toutes les chances d'être adoptée, le RN ayant promis de la voter.

BFMTV