Budget: Le Pen affirme que Barnier a "jusqu'à lundi" pour répondre aux "lignes rouges" du RN

L'ESSENTIEL
- Menacé par une motion de censure, Michel Barnier lâche du lest. Le Premier ministre a annoncé dans une interview au Figaro renoncer à la hausse des taxes sur l'électricité. Lire l'article
- Si Jordan Bardella a salué "une victoire" du RN, le patron du mouvement juge que "des lignes rouges demeurent". Lire la brève
- En cas de motion de censure qui ferait tomber Michel Barnier et son gouvernement dans les prochaines semaines, la France se retrouverait sans budget. Plusieurs options sont sur la table pour parvenir malgré tout à boucler le projet de loi de finances. Lire l'article
Barnier recule face à des exigences du RN pour éloigner la censure
Concession sur l'électricité, geste sur l'immigration : Michel Barnier tente de convaincre le Rassemblement national de renoncer à le censurer sans accéder à toutes les "lignes rouges" revendiquées par le parti lepéniste.
À quelques jours d'échéances cruciales sur les textes budgétaires à l'Assemblée nationale, le Premier ministre a déclaré qu'il renonçait à augmenter les taxes sur l'électricité au-delà de leur niveau d'avant le bouclier tarifaire contre l'inflation. Il accède aussi, en partie au moins, à la demande du RN de réduire l'aide médicale d'Etat pour les sans papiers.
Marine Le Pen a affirmé pour sa part que Michel Barnier a "jusqu'à lundi" pour répondre aux "lignes rouges" du RN sur le budget.
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LFI assure que la "bataille pour l’abrogation de la retraite à 64 ans continue"
Malgré l'échec de leur proposition de loi ce jeudi, les insoumis assure que "la bataille pour l’abrogation de la retraite à 64 ans continue". "La semaine prochaine, nous censurerons le gouvernement!" promet Manuel Bompard, coordinateur du mouvement.
Fin de la niche parlementaire de la France insoumise sans vote sur l'abrogation de la réforme des retraites
La niche parlementaire de la France insoumise, qui prévoyait notamment un vote sur l'abrogation de la réforme des retraites, a pris fin ce soir à minuit sans qu'il n'y ait eu de scrutin.
Le texte, soutenu théoriquement par une majorité de députés, avait cependant peu de chances d'être soumis au vote avant l'heure limite de minuit, marquant la fin de la "niche" LFI. Et ce, en raison de centaines d'amendements déposés par la droite et le centre afin de ralentir les travaux parlementaires.
"Sans l'intervention des huissiers, il m'en aurait mis une": le député Antoine Léaument raconte son altercation avec son collègue Modem Nicolas Turquois
La séance a été suspendue ce soir à l'Assemblée nationale après un incident survenu lors des débats autour de l'abrogation de la réforme des retraites dans le cadre de la niche parlementaire de la France insoumise.
Selon les premiers éléments, rapportés par plusieurs députés, un parlementaire Modem, Nicolas Turquois, a menacé le député PS Mickaël Bouloux, puis s'est rapproché de l'insoumis Antoine Léaument.
"Sans l'intervention des huissiers, il m'en aurait mis une", a déclaré le député LFI, estimant qu'il faut que des "sanctions" soient prononcées contre Nicolas Turquois.
"Extrêmement choquant": un député Modem manque d'en venir aux mains avec des élus du NFP
Le député LFI Antoine Léaument affirme avoir été menacé dans l'hémicycle de l'Assemblée nationale ce soir par son collègue Modem Nicolas Turquois. Un incident de séance survenu à l'issue d'une journée tendue dans l'hémicycle, qui débat de l'abrogation de la réforme des retraites.
François Ruffin reconnaît qu'"il n'y aura pas de vote ce soir" sur l'abrogation de la réforme des retraites
Parenthèse dans la tempête budgétaire en cours: La France insoumise disposait de la journée parlementaire annuelle réservée à ses textes. Avec une proposition phare: abroger la réforme des retraites de 2023, en ramenant l'âge légal de départ de 64 à 62 ans.
Le texte, soutenu théoriquement par une majorité de députés, a cependant peu de chances d'être soumis au vote avant l'heure limite de minuit, en raison de centaines d'amendements déposés par la droite et le centre afin de ralentir les travaux parlementaires.
"On ne va arriver à aucun vote, au rythme où on va", a reconnu François Ruffin sur BFMTV, "l'obstruction opérée par la macronie fonctionne pleinement".
Le député a ajouté qu'"il y a une très large majorité du pays qui veut une abrogation de cette réforme des retraites".
François Ruffin estime qu'Emmanuel Macron "devrait réfléchir à sa démission"
Face à la menace d'une censure du gouvernement et devant la difficulté de voter le budget sans recours à l'article 49.3 de la Constitution, François Ruffin estime qu'Emmanuel Macron, "le seul responsable", "devrait réfléchir à sa démission".
François Ruffin s'interroge sur l'absence de l'abrogation de la réforme des retraites parmi les "lignes rouges" du RN
Pour le député de la Somme, c'est une "forme de chantage" que fait le Rassemblement national avec ses "lignes rouges" imposées à Michel Barnier qui a fait des concessions ce soir sur le budget.
"Michel Barnier a été installé là parce qu'il était compatible avec le Rassemblement national", a déclaré François Ruffin évoquant l"ultimatum" lancé par Marine Le Pen ce soir.
"Comment ça se fait que madame Le Pen ne place pas la retraite à 60 ans après 40 annuités, qu'elle ne place l'abrogation de la réforme des retraites Macron parmi ses lignes rouges et dans sa liste de courses?", a encore déclaré François Ruffin sur BFMTV.
"Marine Le Pen demande, Michel Barnier exécute": Marine Tondelier critique l'annonce du Premier ministre sur l'AME
La secrétaire nationale des Écologistes Marine Tondelier a critiqué le souhait du Premier ministre de revoir "sensiblement" à la baisse les soins pris en charge pour les sans-papiers dans le cadre de l'Aide médicale de l'État.
"Marine Le Pen demande, Michel Barnier exécute", écrit-elle.
Le Pen affirme que Barnier a "jusqu'à lundi" pour répondre aux "lignes rouges" du RN sur le budget
Marine Le Pen, dans un entretien accordé au Monde, affirme que Michel Barnier a "jusqu'à lundi" pour répondre aux "lignes rouges" du RN sur le budget.
"Il y a encore des difficultés", a insisté la cheffe des deputés du parti d'extrême droite.
Jean-Luc Mélenchon affirme que "dans six jours, le gouvernement sera tombé"
Jean-Luc Mélenchon, chef de file de la France insoumise, affirme que "dans six jours, le gouvernement sera tombé".
"Quand il y a un blocage institutionnel, ce sont les électeurs qui décident comment on débloque le verrouillage, eh bien il n'y a qu'une seule et unique solution: que le président s'en aille", a-t-il déclaré ce soir lors d'un rassemblement à Paris.
Le RN votera la motion de censure en cas de non indexation des retraites et de hausse du coût du travail
Le député RN Jean-Philippe Tanguy annonce que si Michel Barnier refuse l'indexation intégrale des retraites à partir du 1er janvier 2025 et s'il ne renonce pas à toute hausse du coût du travail, son parti votera la motion de censure.
"Absolument", a-t-il assuré face à notre journaliste Benjamin Duhamel, "c'est inacceptable que les retraités soient spoliés."
"Cela ne suffit pas": le député RN Jean-Philippe Tanguy réagit aux annonces de Michel Barnier sur l'électricité et l'AME
Jean-Philippe Tanguy, député du Rassemblement national, est l'invité de BFMTV après les concessions faites par Michel Barnier sur l'annulation de la hausse des taxes sur l'électricité et une baisse "sensible" des soins pris en charge pour les sans-papiers.
"Nous avons demandé d'autres mesures", a-t-il déclaré sur notre antenne, "cela ne suffit pas."
Pour le député Jerôme Guedj, Michel Barnier "essaye d'obtenir les bonnes grâces du Rassemblement national"
"Ce gouvernement a décidé lui même de se placer sous surveillance du Rassemblement national". Le député socialiste Jérôme Guedj a réagi ce soir au renoncement de Michel Barnier d'augmenter les taxes sur l'électricité, une mesure défendue par le RN qui menace de voter une censure contre le gouvernement.
"Sur le fond aucun problème, mais la forme est désastreuse, puisqu'elle ne procède pas d'une discussion (...) elle donne terriblement l'impression que c'est en urgence, dans la panique, pour essayer d'obtenir les bonnes grâces du Rassemblement national", déclaré-t-il.
Après les annonces de Michel Barnier, Manuel Bompard juge qu'il aura à la fois "le déshonneur et la censure"
Les concessions faites au RN ne passent pas dans les rangs de LFI.
" Vous voulez éviter la censure au prix du déshonneur. Vous avez le déshonneur et vous aurez la censure", juge Manuel Bompard, le dirigeant de La France insoumise, sur X.
Michel Barnier annonce "dès l'an prochain une réforme de l'aide médicale d'État"
"Nous allons engager dès l’an prochain une réforme de l’AME pour éviter les abus et les détournements", annonce Michel Barnier dans les colonnes du Figaro.
Peu précis sur le dispositif envisagé, le Premier ministre évoque le rapport de Claude Evin et Patrick Stefanini sur le sujet publié en décembre dernier.
Le rapport, qui soulignait "l'utilité sanitaire" de l'AME, pointait également les "limites et risques" de son remplacement par une "aide médicale d'urgence" plus restrictive.
Il proposait cependant toutefois un renforcement des contrôles et des "critères d'éligibilité", notamment au regard de la situation familiale.
Aide médicale d'État: Michel Barnier veut "sensiblement" baisser les soins pris en charge pour les sans-papiers
Jordan Bardella a demandé dans un communiqué de presse une "baisse drastique du budget de l’AME".
Sa demande a été entendue. Le Premier ministre dit vouloir baisser "sensiblement" les soins pris en charge dans une interview au Figaro.
Dans le budget 2025, le gouvernement avait prévu d'augmenter l'enveloppe des crédits de l'AME avant de décider de les geler.
En cas de censure, Barnier voudrait qu'on garde de lui l'image d'un "honnête homme et un patriote"
Interrogé par Le Figaro, Michel Barnier évoque le risque d'une motion de censure dans les prochains jours qui pourrait le faire tomber.
Dans cette hypothèse, "je voudrais que les Français gardent ce que je suis, celle d'un honnête homme, d'un patriote et d'un Européen qui sert dignement son pays", avance le Premier ministre.
Annulation des taxes sur l'électricité: Bardella évoque une "victoire" du RN
Le président du RN Jordan Bardella salue une "victoire" du Rassemblement national après le renoncement de Michel Barnier à augmenter les taxes sur l'électricité.
"Le Rassemblement national vient de remporter une victoire en obtenant de Michel Barnier l’annulation de la taxe de 3 milliards d'euros sur l’électricité. Grâce à notre action déterminée, les prix de l’énergie n'augmenteraient pas pour les Français en 2025, si cette promesse est bien respectée et si elle n'est pas financée par d'autres hausses d'impôts et de taxes. Nous serons vigilants", écrit Jordan Bardella, qui ajoute cependant: "Mais nous ne pouvons en rester là. D'autres lignes rouges demeurent".
Le RN salue la mesure de Barnier sur l'électricité mais appelle à "revoir sa copie" budgétaire plus largement
Le RN se félicite de l'annonce du Premier ministre sur la fin de l'augmentation des taxes sur l'électricité.
"Michel Barnier recule", avance ainsi Laure Lavalette, députée et porte-parole du groupe RN à l'Assemblée nationale.
"Le gouvernement a trois jours pour revoir sa copie et présenter un budget de la sécurité sociale 2025 sans hausse de charges pour les entreprises et sans déremboursement des médicaments", fait cependant savoir l'élue du Var.
Marine Le Pen compte donc encore pousser son avantage pour pousser le Premier ministre à d'autres concessions.
Taxe sur l'électricité: les précisions de Matignon sur les propos de Michel Barnier
L'annonce de Michel Barnier va éviter seulement une partie de la hausse des tarifs de l'électricité, comme le précise Matignon.
Le gouvernement va permettre seulement "ce que prévoit le droit sans intervention supplémentaire", soit un retour à une situation fiscale pré-bouclier tarifaire.
Le bouclier tarifaire avait permis de limiter la hausse des prix de l'électricité à 15% en 2023
Michel Barnier renonce à augmenter les cotisations patronales sur les bas salaires
Après avoir renoncé à augmenter les taxes sur l'électricité, les allègements des cotisations patronales sur les salaires jusqu'à 2,2 SMIC (soit 2.800 euros brut par mois) ne seront pas réduits, annonce Michel Barnier au salon Impact PME à Paris.
Le patron des députés Renaissance Gabriel Attal n'avait pas caché ces dernières semaines sa colère face à cette mesure qui est souvent considéré comme "une trappe à bas salaire".
Barnier renonce aux taxes sur l'électricité, Guetté juge qu'il "s'achète la mansuétude" de Le Pen
Le Premier ministre a annoncé cette après-midi renoncer à l'augmentation des taxes sur l'électricité.
La députée LFI Clémence Guetté dénonce un geste qui "vise à s'acheter la clémence et la mansuétude de l'extrême droite" sur BFMTV.
"Presque tous m'ont demandé d'évoluer": Barnier juge avoir répondu "à la majorité" et aux "oppositions" sur les taxes sur l'électricité
Le RN avait fait de la hausse des taxes sur l'électricité un motif pour censurer Michel Barnier en décembre. Le Premier ministre a décidé d'abandonner la mesure cette après-midi, comme il l'annonce au Figaro.
Mais le chef du gouvernement réfute tout cadeau fait à Marine Le Pen.
"Que ce soit dans ma majorité ou dans l'opposition: presque tous m'ont demandé d'évoluer", défend Michel Barnier.
Michel Barnier renonce à augmenter les taxes sur l'électricité
Le Premier ministre "a décidé de ne pas augmenter les taxes sur l'électricité" dans une interview au Figaro publiée cette après-midi.
Michel Barnier accède à une demande de Marine Le Pen qui avait fait de ce sujet "une ligne rouge" justifiant pour elle la censure de Michel Barnier.
"Cela permettra une baisse des prix de 14%", défend le locataire de Matignon auprès du quotidien.
Retraite à 64 ans: Jean-Philippe Tanguy dénonce "la morgue de classe" de la macronie
En plein débat sur l'abrogation de la réforme des retraites, Jean-Philippe Tanguy a vivement critiqué Renaissance qui est opposée au retour à la retraite à 62 ans.
"Cette morgue de classe, il ne faut pas gratter longtemps pour voir le parti des petits boirgeois qui n'ont jamais travaillé et qui préentent qu'on peut travailler jusqu'au bout. Jamais, jamais", a lancé le député RN dans l'hémicycle.
La scène a provoqué les huées des députés Renaissance et un recadrage de la présidente de séance Naïma Moutchou (Horizons).
Électricité, impôts sur les très riches... Ce que réclament le RN et la gauche
Le gouvernement espère toujours convaincre Marine Le Pen de ne pas censurer Michel Barnier. Bercy pourrait lâcher du lest sur certaines "lignes rouges" fixées par le RN. Les gestes à l'égard de la gauche se font, eux, presque inexistants.
"La France ce n'est pas la Grèce": pourquoi il n'y a pas (encore) de raison de paniquer
Il y a des gradations dans l'inquiétude mais ce n'est pas encore la panique. C'est le message qu'a tenu à faire passer ce jeudi sur BFMTV le ministre de l'Economie Antoine Armand.
"La France ce n'est pas la Grèce, a-t-il insisté alors que le taux de l'obligation française à 10 ans dépassait brièvement ce mercredi celui de la Grèce. La France a une économie, la France une situation d'emploi, d'attractivité, une puissance économique et démographique bien supérieure qui fait que nous ne sommes pas la Grèce."
Sur le strict plan macroéconomique, les deux pays ne boxent en effet pas dans la même catégorie. On vous en parle dans notre article
François Hollande veut que la prochaine présidentielle se tienne en 2027
Si plusieurs responsables politiques évoquent une démission d'Emmanuel Macron au moment où le RN agite plus que jamais la menace de censurer Michel Barnier, François Hollande n'est pas de ceux-là.
Interrogé sur France Inter, l'ancien chef de l'État ne souhaite pas une élection présidentielle anticipée "dans ce contexte d'instabilité et de péril sur les marchés".
Le RN "votera pour" la proposition de loi de LFI
Pour le Rasseblement national, c'est oui. À l'Assemblée nationale, le député Kevin Pfeffer a confirmé que son groupe "voter[ait] pour" le texte d'abrogation de la retraite à 64 ans présenté par LFI. L'élu d'extrême droite a mis en avant la ligne de conduite de sa formation, "sans secterarisme, dans l'unique intérêt des Français".
Tout en s'en prenant à la gauche, qui n'avait pas voté en commission, en octobre, pour le texte du RN consistant à abroger la réforme des retraites - à une exception communiste près - participant à le vider de sa substance avant son examen dans l'hémicycle.
"Vous ne travaillez pas pour les Français, vous travaillez pour vous, pour vos propres victoires", a-t-il accusé.
Les socialistes entendent modifier une partie du texte de LFI
Si les socialistes soutiennent la proposition de loi de LFI visant à abroger la réforme des retraites, ils espèrent en modifier une partie. Et plus précisément la mesure visant à passer de 43 à 42 annuités la durée de cotisation nécessaire pour prendre sa retraite. Une disposition qui revient à abroger la réforme portée en 2013 par la ministre socialiste Marisol Touraine.
Le groupe socialiste va ainsi "défendre un amendement pour retirer l'abrogation de la réforme Touraine", explique le député Arthur Delaporte dans l'hémicycle. Les élus du PS souhaitent se concentrer sur l'abrogation du report de l'âge légal de départ à la retraite à 64 ans.
"Aucune obstruction" mais "une volonté de débat": le gouvernement répond à LFI
"Non, il n'y a aucune obstruction, il y a simplement une volonté de débat", a répondu le ministre chargé du budget Laurent Saint-Martin à La France insoumise depuis la tribune de l'Assemblée nationale où est actuellement débattu le texte des insoumis pour abroger la réforme des retraites.
Il a évoqué les "quelques centaines" d'amendements du gouvernement, avant de les opposer aux "19.000" déposés par La France insoumise sur le projet de réforme des retraites défendu par le gouvernement d'Édouard Philippe en 2020.
Laurent Saint-Martin a également fait référence à l'obstruction des insoumis sur la réforme des retraites de 2023: "C'est vous qui avez voulu bloquer les débats (...) quand les partenaires sociaux voulaient eux-mêmes aller au vote."
Questionnée sur ce sujet, l'insoumise Clémence Guetté a souligné une "différence fondamentale" sur France 2: "Nous nous sommes dans l'opposition. Nous avons une journée par an, de 9h à minuit, pour discuter de nos textes."
"Honte à vous": à l'Assemblée, Ugo Bernalicis s'en prend à "l'obstruction" du socle gouvernemental
Rapporteur de la proposition de loi des insoumis pour abroger la retraite 64 ans, l'insoumis Ugo Bernalicis s'est exprimé en ouverture des débats à l'Assemblée nationale.
Évoquant les "860 amendements" des députés du "socle commun" sur le texte, le député du Nord a lancé: "Honte à vous par votre obstruction de faire obstacle à la volonté du peuple français dans les urnes."
Avec ces nombreux amendements, les troupes du socle commun pourraient gagner du temps et ainsi empêcher le vote sur cette proposition de loi hautement symbolique. En effet, les insoumis, qui portent ce texte dans le cadre de leur "niche parlementaire, n'auront plus la main sur l'ordre du jour de l'Assemblée à minuit.
Passé ce délai, le texte ne pourra être voté.
Karim Bouamrane appelle à "un gouvernement technique" pour remplacer Michel Barnier
Le maire de Saint-Ouen, un temps pressenti pour être nommé à Matignon, appelle ce matin à la mise en place d'un "gouvernement technique" en lieu et place de Michel Barnier et de ses ministres.
"Est-ce qu'on rejoue la même musique que cet été avec la valse des castings pour trouver un nouveau Premier ministre? Ça ne marche pas", analyse Karim Bouamrane ce matin sur BFMTV.
"Je propose donc de (nommer) des personnes complètement dépassées d'un calendrier électoral, on fait la paix des braves", espère encore l'élu socialiste.
Sylvain Maillard accuse Marine Le Pen de vouloir mettre "le chaos budgétaire"
Le député Renaissance Sylvain Maillard attaque la présidente des députés RN qui défend l'adoption d'une motion de censure à l'encontre de Michel Barnier.
"Marine Le Pen mettrait le pays dans une grande et grave difficulté, le chaos politique et budgétaire" , avance l'élu parisien ce matin sur France info.
"C'est probablement ce qu'elle recherche au fond, un pays sans budget, sans boussole, attaquable.", tance encore Sylvain Maillard.
Les députés RN ont déjà promis de "voter la motion de censure avec la gauche", comme l'a expliqué au micro de BFMTV Jean-Philippe Tanguy hier.
Pour Renaud Muselier, "la seule chose qui tient encore" en France, "c'est le président"
Le président de la Région Provence-Alpes-Côte d'Azur (Renaissance), défend Emmanuel Macron face aux appels à la démission qui se multiplient à LFI et au RN mais aussi à droite.
"La seule chose qui tient encore dans le cadre de nos institutions, c'est le président", défend l'élu régional sur TF1 ce matin.
"L'enjeu, c'est de pas couper le fonctionnement de notre pays", assume encore Renaud Muselier.
Panot juge qu'en cas de démission de Barnier, Macron n'aura pas d'autre choix que "de nommer Castets ou de s'en aller"
La France insoumise continue de mettre la pression avant une éventuelle motion de censure qui pourrait être adoptée dès la semaine prochaine.
"Quand le gouvernement Barnier va tomber, il ne restera que deux choix à Emmanuel Macron : soit de nommer Lucie Castets, soit de s'en aller", juge la présidente des députés Mathilde Panot ce matin sur France info.
Les insoumis défendent toujours la nomination de Lucie Castets à Matignon tandis que les socialistes ont pris leurs distances avec cette hypothèse ces dernières semaines.
Sébastien Chenu estime que Michel Barnier "n'a rien négocié" avec le RN
Sébastien Chenu revient sur la ligne du RN, qui menace très ouvertement de censurer Michel Barnier sur le budget:
"On lui a donné sa chance. Et puis finalement, il n'a rien négocié avec le Rassemblement national. Il n'a pas entrepris avec nous la volonté de construire un budget qui correspond aux lignes rouges qu'on a édictées", déclare le vice-président du parti d'extrême droite sur LCI.
François Hollande votera la censure de la gauche en cas de 49.3
Alors que le camp présidentiel met la pression sur le PS pour qu'il ne vote pas une motion de censure, François Hollande répond sur France Inter:
"Il y a eu un choix, que j'ai contesté, d'un gouvernement Barnier, avec l'assentiment du Rassemblement national. Cette majorité implicite ne tient même pas, il y a des surenchères tous les jours. Et on voudrait se retourner (...) vers le Parti socialiste en disant: 'mais pourquoi vous ne soutenez pas monsieur Barnier?'"
Et l'ancien président, redevenu député lors des dernières législatives, d'ajouter:
"Il y a encore eu hier une rencontre entre Michel Barnier et les présidents des groupes (parlementaires) socialistes. Ils ont fait des propositions. Aucune n'a été retenue. Donc la conséquence, s'il y a un 49.3, c'est une motion de censure. Et cette motion de censure, je la voterai."
Boris Vallaud plaide pour un "changement de ligne" et de "Premier ministre"
Boris Vallaud appelle à "changer de ligne politique" et de "Premier ministre" sur RTL, au lendemain de sa rencontre avec Michel Barnier. Après ce rendez-vous, dans le cadre des consultations du Premier ministre sur le budget, le PS a acté le vote d'une motion de censure en bureau national en cas de 49.3.
Chef de file des députés socialistes, Boris Vallaud questionne: "à quoi sert le débat parlementaire, cette promesse de changement de méthode si la réalité est qu'il n'y en a aucune?"
Dette, loi spéciale, article 47... Ce qui risque d'arriver si le budget du gouvernement Barnier ne passe pas
Depuis plusieurs jours, le gouvernement alerte en cas de censure du gouvernement de Michel Barnier en décembre. "Il y aura une tempête probablement assez grave", a menacé le Premier ministre lui-même sur TF1 ce mardi soir.
Même son de cloche pour Maud Bregeon, la porte-parole du gouvernement, qui s'inquiète que la France soit "envoyée dans le mur". Dramatisation ou inquiétude réelle, que se passerait-il si le budget du gouvernement Barnier était rejeté?
Antoine Armand se dit prêt à "des concessions" pour éviter une "tempête" à la France
Concernant le budget, "la porte de Michel Barnier a toujours été ouverte", assure Antoine Armand sur BFMTV-RMC, alors que le RN juge que ses revendications n'ont pas été entendues et menace de voter la censure du gouvernement, déjà promise par la gauche.
"Il y a eu des évolutions majeures sur les petites retraites, les allégements de cotisations", souligne le ministre de l'Économie, qui évoque également une "discussion" sur le relèvement de la taxe sur l'électricité, une "ligne rouge" du RN.
"Nous sommes évidemment prêts à des concessions", assure-t-il, expliquant vouloir éviter une "tempête" à la France.
Antoine Armand souligne que "la France n'est pas la Grèce"
"La France n'est pas la Grèce", déclare Antoine Armand, le ministre de l'Économie, sur BFMTV-RMC, alors que le taux d'emprunt français a brièvement dépassé le grec ce mercredi, dans une situation inédite témoignant des craintes des investisseurs quant à la situation politique française.
"La France a eu une économique, une situation d'emploi, d'activité, d'attractivité, une puissance écnomique et démographique bien supérieur qui fait que nous ne sommes pas la Grèce", liste-t-il.
Clémence Guetté accuse les macronistes de "bordéliser" la niche parlementaire de LFI
La députée LFI Clémence Guetté renverse l'accusation: "ce sont bien les macronistes qui bordélisent", dénonce-t-elle sur France 2, alors que les insoumis sont régulièrement ciblés par ces derniers pour leur attitude à l'Assemblée.
En cause: les nombreux amendements déposés par les troupes du socle gouvernemental sur une proposition de loi de LFI pour abroger la réforme des retraites. Les insoumis présentent ce texte ce jeudi dans le cadre de leur niche parlementaire, journée durant laquelle le groupe a la main sur l'ordre du jour de l'Assemblée nationale.
Ils accusent les députés du socle gouvernemental de vouloir "empêcher le vote" de leur texte. En effet, celui-ci ne pourra être adopté après minuit, heure à laquelle leur niche parlementaire prendra fin.
LFI, LR, RN, Liot... Qui demande la démission d'Emmanuel Macron?
Emmanuel Macron ira-t-il au terme de son second mandat présidentiel? Les appels à sa démission se font de plus en plus insistant alors que le RN menace de renverser Michel Barnier et son gouvernement en votant une motion de cesure de la gauche.
Clémence Guetté assure que le "gouvernement va tomber"
"Ce gouvernement va tomber", prédit l'insoumise Clémence Guetté au micro de France 2, alors que le RN menace plus que jamais de voter une censure de la gauche.
"Ce n'est qu'une étape", poursuit la vice-présidente de l'Assemblée nationale, qui mise également sur une démission du président de la République. Elle souligne au passage que les insoumis "ne sont pas les seuls à dire que Macron doit partir", avant de citer le député Liot Charles de Courson et le maire LR de Meaux Jean-François Copé.
Abroger la réforme des retraites? On en est encore loin
La France insoumise présente ce jeudi un texte à l'Assemblée pour abroger la réforme des retraites.
Cette première étape pourrait être franchie avec succès grâce au soutien du reste de la gauche et du Rassemblement national si les débats vont jusqu'à leur terme, les troupes du socle gouvernemental ayant déposé de nombreux amendements.
Quoi qu'il arrive, une adoption définitive est loin d'être actée.
Antoine Armand invité de BFMTV et RMC
Le ministre de l'Économie, Antoine Armand, est l'invité du "Face-à-face" présenté par Apolline de Malherbe ce jeudi sur BFMTV et RMC à 8h30.
Jordan Bardella assure que le gouvernement "tombera s'il s'entête"
Une nouvelle mise en garde du RN. "Si le gouvernement s'entête et ne veut pas discuter, alors ce gouvernement tombera", a prévenu Jordan Bardella, ce mercredi.
Le président du RN a rappelé les "revendications" du parti d'extrême droite, "à savoir une inquiétude sur le pouvoir d'achat" et l"alourdissement de la fiscalité sur les entreprises".
Le détail des déclarations de Jordan Bardella dans notre article.
Quand le gouvernement Barnier pourrait-il être censuré? Les différents scénarios
Michel Barnier est plus proche que jamais de la censure, alors que le RN prépare les esprits à une telle décision, même si l'option d'un maintien du gouvernement n'est pas totalement écartée à ce stade.
Si le Premier ministre devait être renversé, cette décision des députés interviendrait la semaine prochaine ou alors un peu plus tard, le 20 décembre.
Un accord entre les députés et les sénateurs sur le budget de la sécurité sociale
Une première étape de franchie, mais les obstacles sont toujours là pour Michel Barnier. Députés et sénateurs ont trouvé un compromis ce mercredi sur le budget de la Sécurité sociale.
Mais cette version du texte doit désormais être soumise à un ultime vote dans les deux chambres et à l'Assemblée nationale, le gouvernement pourrait tomber si le RN vote une censure de la gauche.
L'avenir de Barnier très incertain, l'abrogation de la réforme des retraites débattue dans l'hémicycle
Bonjour à toutes et à tous, bienvenue sur ce live consacré à l'actualité politique de ce jeudi 28 novembre. L'avenir de Michel Barnier comme chef du gouvernement est très incertain.
Mécontent de la copie actuelle des budgets de la Sécurité sociale et de l'État, le RN menace ouvertement de le renverser en votant une motion de censure de la gauche à l'Assemblée nationale.
Dès lors, le Premier ministre et son gouvernement pourraient chuter dès la semaine prochaine sur le budget de la Sécurité sociale. Ou fin décembre sur celui de l'État. Ou même pas du tout, si le RN se décide finalement à ne pas voter la censure, ce qui impliquerait un sacré changement de ton et donc un compromis.
En attendant, la tension devrait gagner l'Assemblée sur un tout autre sujet: l'abrogation de la réforme des retraites, texte présenté par LFI et objet de nombreux amendements des troupes du socle gouvernemental, accusées par les insoumis de faire de l'obstruction parlementaire.