Budget: Barnier n'est pas "dans l'état d'esprit" d'un ultimatum mais du "respect" et du "dialogue"

L'ESSENTIEL
- Menacé par une motion de censure, Michel Barnier lâche du lest. Le Premier ministre a annoncé renoncer à la hausse des taxes sur l'électricité. Il accède aussi, en partie au moins, à la demande du RN de réduire l'AME pour les sans-papiers Lire l'article
- "Il y a encore des difficultés", assure Marine Le Pen, qui laisse "jusqu'à lundi" au Premier ministre pour répondre aux "lignes rouges" de l'extrême droite sur le budget. Lire l'article
- À l'Assemblée nationale, les débats ont été tendus ce jeudi. Le député MoDem Nicolas Turquois a été menaçant et a tenté d'agresser physiquement l'insoumis Antoine Léaument. Lire l'article
- La vice-présidente de l'Assemblée nationale, Naïma Moutchou, accuse Manuel Bompard de l'avoir menacée. Lire l'article
C'est la fin de ce direct
Menacé par une motion de censure, le Premier ministre Michel Barnier déclare ne pas avoir fait de "concessions" au Rassemblement national en faisant machine arrière sur la hausse de la taxe de l’électricité.
"Je ne suis pas dans cet état d'esprit (d'un ultimatum) à l'égard des forces politiques du Parlement, le Sénat et l'Assemblée nationale. Nous sommes dans l'état d'esprit de respect et de dialogue", a affirmé le Premier ministre.
Dans le même temps, le coordinateur de La France insoumise (LFI) Manuel Bompard a écrit une lettre au ministre de l'Intérieur Bruno Retailleau pour s'assurer de "la bonne tenue d'une présidentielle anticipée".
C'est la fin de ce direct consacré à l'actualité politique du jour, merci de l'avoir suivi.
"Qu'est ce qu'elle a dans la tête": la stratégie de Marine Le Pen et du RN déboussole les ministres
Plusieurs ministres estiment que Marine Le Pen ne déclenchera pas la censure du gouvernement de Michel Barnier, estimant qu'elle n'a aucun intérêt à passer à l'action et que son gain politique serait limité.
"Elle a plus intérêt à aller à une présidentielle qu’à des législatives", juge un ministre. "Or, le président ne démissionnera pas. Donc la censure n’est pas dans son intérêt immédiat.
"Le RN, ils vont jouer avec la censure comme le chat avec une souris", prédit un président de groupe. "Mais après tout ce qu’elle a dit, je ne la vois pas ne pas appuyer sur le bouton", parie-t-il.
Un ministre espère de son côté encore arrimer le parti d'extrême droite via une réécriture partielle des textes budgétaires: "Si on ne cède sur rien, on est sûrs de prendre la balle. Et ça coûtera toujours moins cher de lâcher quelques trucs plutôt que de finir l’année sans budget."
"Le Premier ministre va-t-il lâcher beaucoup de choses? Ça dépend s’il veut vivre ou mourir", s’amuse un autre.
Retrouvez l'intégralité de notre papier sur les réactions des ministres face à la menace de censure brandie par le RN ici.
Renoncement à la hausse de la taxe sur l'électricité: Michel Barnier se défend d’avoir fait des "concessions” au RN
Le Premier ministre déclare ne pas avoir fait de “concessions” au Rassemblement national en faisant machine arrière sur la hausse de la taxe de l’électricité.
"Je n'ai pas fait de concessions, j'ai écouté le Parlement", se défend Michel Barnier depuis Limoges où il est en déplacement. "Si on parle de concessions, c'est des concessions pour aider les Français".
Il assure qu'il veut tenir compte des "demandes des différents groupes et pas d'un seul groupe".
Menace de censure: Barnier n'est pas "dans l'état d'esprit" d'un ultimatum mais du "respect" et du "dialogue"
"L'ultimatum, c'est celui de la France qui doit travailler, qui doit réduire sa dette", déclare Michel Barnier, interrogé par la presse lors d'un déplacement à Limoges, sur l'ultimatum posé par le Rassemblement national pour lui éviter une motion de censure.
"Moi, l'ultimatum que j'entends aujourd'hui, c'est celui d'abord de tous les travailleurs, les ingénieurs, les agriculteurs qui me disent 'on a besoin de stabilité'", a-t-il souligné.
"Je ne suis pas dans cet état d'esprit (d'un ultimatum) à l'égard des forces politiques du Parlement, le Sénat et l'Assemblée nationale. Nous sommes dans l'état d'esprit de respect et de dialogue", a affirmé le Premier ministre.
Accusé de menaces envers la vice-présidente de l'Assemblée, Bompard dénonce une “attaque mensongère”
Le coordinateur de La France insoumise, Manuel Bompard, “confirme” sur X avoir indiqué à ”Naïma Moutchou lors d’une suspension de séance qu’elle aurait à assumer électoralement sa participation au blocage organisé de l’abrogation de la retraite à 64 ans”.
Avant d’ajouter: “Aucun d’entre nous n’a jamais proposé de régler les différents politiques autrement que par le vote. Cette démarche de victimisation qui vise à faire croire l’inverse est détestable”.
Le député insoumis dénonce une “attaque mensongère” qui “n’a qu’un seul objectif: servir de contre-feu après les violences physiques dont s’est rendu coupable hier dans l’hémicycle un député macroniste récidiviste”.
Le président de la FNSEA déclare que “l’agriculture française a besoin d’un budget”
Le président de la FNSEA, Arnaud Rousseau, appelle sur X “tout le réseau de la Fédération nationale des syndicats d'exploitants agricoles à “engager le dialogue avec (leurs) députés sur les conséquences de leur vote”.
“Votre mobilisation est déterminante”, déclare-t-il. “L'agriculture française a besoin d'un budget, de réponses d'urgence, mais aussi de stabilité et de visibilité.”
Après les échanges tendus avec deux élus du NFP, le député Nicolas Turquois dit qu'il "assumera les conséquences"
Le député MoDem Nicolas Turquois présente ses "excuses" aujourd'hui dans un communiqué et dit se tenir "à l'entière disposition du bureau de l'Assemblée nationale pour répondre à l'ensemble de leurs interrogations et assumer les conséquences" après les échanges physiques tendus survenus la veille avec l'insoumis Antoine Léaument et le socialiste Michaël Bouloux.
Il explique avoir "perdu son calme" face à "l'interpellation de (ses) proches" par des députés insoumis qui lui reprochent un nombre trop important d'amendements déposés dans les débats sur l'abrogation de la réforme des retraites.
"Ce comportement, de la même manière que la mise en cause de mes proches, n'est pas approprié en démocratie", déclare-t-il.
"Un triste spectacle": Braun-Pivet condamne "fermement les incidents survenus" à l'Assemblée
La présidente de l'Assemblée nationale Yaël Braun-Pivet dénonce ce matin le "triste spectacle donné aux Français" en séance hier soir, alors que les députés se penchaient sur l'abrogation de la réforme des retraites portée à l'occasion de la niche des parlementaires insoumis.
Elle "condamne fermement les incidents survenus" et rappelle "que les invectives et altercations n'ont pas leur place dans l'hémicycle", alors qu'un député Modem a failli en venir aux mains avec des élus du NFP.
"La présidente prend acte des regrets et des excuses exprimées par le député Nicolas Turquois. Elle réunira prochainement le bureau de l’Assemblée nationale afin qu’il se prononce sur une éventuelle sanction à son encontre, après l’avoir entendu", peut-on encore lire.
"Tu vas payer": Manuel Bompard accusé d'avoir "menacé" la vice-présidente de l'Assemblée nationale
Dans un communiqué de presse partagé ce midi, la vice-présidente Horizons de l'Assemblée nationale Naïma Moutchou accuse Manuel Bompard de "menaces directes".
Dans son communiqué, elle assure avoir été victime de "pressions et d'intimidations personnelles" de son homologue:
"À l'occasion d'une suspension de séance, Manuel Bompard m'a jeté à la figure à plusieurs reprises ce qui suit: 'Tu vas le payer, tu vas payer ce que tu es en train de faire, tu es complice, oui, tu paieras ça oui oui, y compris électoralement".
La vice-présidente estime qu'une "ligne rouge a été franchie".
Bompard envoie une lettre à Retailleau pour s'assurer de "la bonne tenue d'une présidentielle anticipée"
Faire pression sur le gouvernement. Alors que plusieurs élus RN, LFI et Liot ont appelé cette semaine pour une démission d'Emmanuel Macron afin de sortir de la crise politique actuelle, entraînant de facto une présidentielle anticipée, le coordinateur de La France insoumise (LFI) Manuel Bompard a écrit une lettre au ministre de l'Intérieur Bruno Retailleau au nom de son parti que BFMTV a pu consulter ce vendredi.
"Je souhaite vous demander d'informer les différentes forces politiques des modalités d’organisation d’une élection (présidentielle anticipée)", demande-t-il dans son courrier.
"Aujourd'hui", le RN voterait la censure
Le RN va-t-il censurer Michel Barnier, malgré ses concessions sur le budget? "Tout est possible", juge Sébastien Chenu, vice-président du parti, au micro de France Info. Pour l'instant, "ça ne va évidemment pas assez loin, c'est plutôt de l'ordre du bricolage", estime le député du Nord.
À ce stade, voterait-il la censure? "Aujourd'hui, oui", répond l'élu d'extrême droite.
"Pression sur mes proches": le député Modem à l'origine de l'incident à l'Assemblée revient sur les faits
Nicolas Turquois, qui s'est montré menaçant envers deux députés, l'un du PS, l'autre de LFI, ce jeudi à l'Assemblée, revient sur cet incident intervenu en plein débat sur un texte des insoumis pour abroger la retraite à 64 ans.
"Depuis deux jours, il y a une liste de députés qui ont déposé des amendements, dont je fais partie. J'avais déposé 85 amendements", explique l'élu du Modem sur BFMTV. "Cette liste a été largement diffusée par les réseaux de La France insoumise, y compris envoyée à mes proches. (sic)"
LFI avait affiché des députés du socle gouvernemental. Le mouvement les accusait de vouloir empêcher le vote sur la réforme des retraites en multipliant les amendements, alors que les débats devaient se terminer, quoi qu'il arrive, à minuit.
"Que j'assume en responsabilité mes décisions politiques, c'est une chose, qu'on mette la pression sur mes proches en est une autre", déplore Nicolas Turquois. S'il dit "regrette(r)" son attitude et concède avoir "pété un câble", le député précise: "J'ai été humain. En face de moi il y a des charognards qui sont prêts à mettre (la) pression (sur) votre entourage."
Thevenot salue le geste du gouvernement sur l'électricité mais demande "quelle est la contrepartie"
Le fait que Michel Barnier ait renoncé à une partie de la hausse de la taxe sur l'électricité dans son projet de budget est "une bonne chose", juge Prisca Thevenot sur RTL.
Néanmoins, "quelle est la contrepartie financière", demande la députée Ensemble pour la République (EPR, ex-Renaissance) et ancienne porte-parole du gouvernement.
Et de rappeler "l'objectif" de "départ": "avoir un budget de redressement des comptes publics."
Manuel Bompard assure que la réforme des retraites sera "tôt ou tard abrogée"
Ce jeudi, LFI a dénoncé l'"obstruction" du socle gouvernemental, alors que son texte d'abrogation de la retraite n'a pas pu être adopté, faute de temps. Le coordinateur du mouvement, Manuel Bompard, assure sur BFMTV-RMC:
"Évidemment que nous allons continuer à (essayer) d'abroger cette réforme."
Si son groupe a échoué dans sa tentative de la veille, Manuel Bompard se félicite d'avoir démontré que "cette réforme est minoritaire à l'Assemblée nationale et dans le pays."
Et le député des Bouches-du-Rhône de promettre que "tôt ou tard, cette réforme sera abrogée."
Bompard estime que "Barnier a choisi le déshonneur pour éviter la censure"
Manuel Bompard aborde désormais la question de l'Aide médicale d'État à laquelle ont droit les sans-papiers. Alors que Michel Barnier a annoncé que "le 'panier de soins' pris en charge va être sensiblement diminué", en réponse à une demande du RN, le coordinateur de LFI tacle sur BFMTV-RMC:
"Monsieur Barnier a choisi le déshonneur pour éviter la censure."
"C'est un non-sens économique, sanitaire, et c'est une honte morale", ajoute-t-il.
Manuel Bompard qualifie Michel Barnier de "Joe l'embrouille"
Invité de BFMTV-RMC, Manuel Bompard revient sur la concession de Michel Barnier qui a renoncé à augmenter significativement la fiscalité sur l'électricité.
La taxe, en question, la TICFE, augmentera mais pas au-delà du niveau qui prévalait avant le déploiement du bouclier tarifaire contre l'inflation, désormais assagie.
"Contrairement à ce que dit monsieur Barnier, cette décision n’est pas une annulation des augmentations prévues de la taxe sur l’électricité", souligne le coordinateur de LFI. Avant de tacler le Premier ministre:
"Michel Barnier, c’est un peu Joe l’embrouille. Il vous fait croire que les taxes sur l’électricité ne vont pas augmenter mais finalement elles vont augmenter un peu."
Maud Bregeon souligne que le pouvoir d'achat "n'est pas la chasse gardée de Marine Le Pen"
Renoncer à une partie de la hausse de la taxe sur l'électricité pour satisfaire le RN sur le budget? Le gouvernement refuse de faire cette analyse. Sa porte-parole, Maud Bregeon, déclare sur France 2:
"Nous entendons les 577 députés et à travers eux les 67 millions de Français. C'est une demande qui a été formulée par quasiment l'intégralité des groupes de l'Assemblée nationale."
Et d'ajouter: "Le pouvoir d'achat est une inquiétude du Rassemblement national, mais c'est une cause qui est partagée par l'ensemble des députés aujourd'hui. Ce n'est pas la chasse gardée de Marine Le Pen."
"Pour trouver des compromis, il faut être deux": la réponse du gouvernement au RN
"En renonçant à l'augmentation de la taxe sur l'électricité" ce jeudi, Michel Barnier a fait "un pas majeur", souligne Maud Bregeon sur France 2. Insuffisant pour le RN, qui menace toujours de le censurer, réclamant dans les projets de budget la revalorisation des pensions de tous les retraités au 1er janvier et l'annulation des déremboursements de médicaments prévus initialement.
"Pour trouver des compromis il faut être deux", répond Maud Bregeon. La porte-parole du gouvernement interroge: "Est-ce que madame Le Pen et le Rassemblement national souhaitent rééllement attribuer un budget à la France? Ou est-ce que Marine Le Pen et le Rassemblement national souhaitent envoyer la France dans le mur?"
>> Plus d'informations dans notre article dédié.
"Déplorable et affligeant": Maud Bregeon revient sur l'incident à l'Assemblée
Maud Bregeon s'exprime sur l'incident provoqué par un député Modem à l'Assemblée nationale jeudi durant les débats sur l'abrogation de la retraite à 64 ans.
"Je ne peux que trouver ça déplorable et affligeant", déclare la porte-parole du gouvernement sur France 2. "Je pense que ça fait beaucoup de mal à tous les politiques, à l'image que nous renvoyons."
Manuel Bompard invité de BFMTV et RMC
Le coordinateur national de La France insoumise, Manuel Bompard, est l'invité du "Face-à-face" présenté par Neïla Latrous sur BFMTV et RMC à 8h30.
Quelles sont les dernières "lignes rouges" du RN?
Si Michel Barnier a fait des concessions à l'extrême droite en écartant notamment une partie de la hausse des taxes sur l'électricité de son projet de budget, le RN continue de faire monter les enchères et n'écarte toujours pas la censure. Ses deux dernières lignes rouges?
La revalorisation des pensions de tous les retraités au 1er janvier et l'annulation des déremboursements de médicaments prévus initialement.
L'insoumis Antoine Léaument raconte l'altercation à l'Assemblée
Le député de La France insoumise Antoine Léaument a affirmé avoir été menacé physiquement dans l'hémicycle par son collègue Modem Nicolas Turquois lors des débats sur l'abrogation de la réforme des retraites.
Le député LFI intimait à ce dernier de quitter l'Assemblée car il venait déjà de menacer un élu socialiste. "Je lui disais 'si vous êtes violent, sortez'. Il est descendu, il est venu vers moi et a dit 'à cause de toi je suis menacé'", a indiqué Antoine Léaument à BFMTV, précisant:
"Il a évoqué l'envoi de mails de gens qui interpellent en ce moment les députés macronistes pour qu'ils retirent les amendements pour que nous puissions aller à un vote sur l'abrogation de la réforme des retraites à 64 ans."
En marge des débats, LFI a lancé une campagne d'affichage sur les députés du socle gouvernemental accusés de faire de "l'obstruction" pour empêcher un vote sur ce texte.
Incident dans l'hémicycle provoqué par un député du Modem
Vives tensions à l'Assemblée nationale. Durant les débats sur l'abrogation de la réforme des retraites à 64 ans un incident a eu lieu hors caméra ce jeudi, lors d'une suspension de séance.
Selon les premiers éléments, rapportés par plusieurs députés, un parlementaire Modem, Nicolas Turquois, a menacé un de ses collègues socialistes, puis s'est rapproché de l'insoumis Antoine Léaument.
Une fois la séance reprise, ce député LFI a affirmé avoir été menacé par Nicolas Turquois et a dénoncé un événement "extrêmement choquant".
Le président du groupe Démocrate, et lui-même membre du Modem, Marc Fesneau a reconnu être intervenu lors de l'altercation et a expliqué s'être mis "entre les deux hommes".
Ruffin s'interroge sur l'absence de l'abrogation de la retraite à 64 ans parmi les "lignes rouges" du RN
François Ruffin a feint de s'interroger ce jeudi depuis l'Assemblée nationale. "Comment ça se fait que madame Le Pen (...) ne place pas l'abrogation de la retraite Macron parmi ses lignes rouges et dans sa liste de courses qui est déjà longue?", a demandé le député du Nouveau Front populaire au micro de BFMTV.
Une allusion aux exigences brandies par le RN auprès de Michel Barnier en marge du budget, mais pas que, le parti d'extrême droite plaidant par exemple pour l'instauration de la proportionnelle ou une nouvelle loi sur l'immigration.
Un ensemble de revendications dans lequel ne figure pas l'abrogation de la réforme des retraites, même si l'extrême droite a présenté un texte en ce sens le 31 octobre.
"Marine Le Pen demande, Michel Barnier exécute": Marine Tondelier critique l'annonce du Premier ministre sur l'AME
La secrétaire nationale des Écologistes Marine Tondelier a critiqué le souhait du Premier ministre de revoir "sensiblement" à la baisse les soins pris en charge pour les sans-papiers dans le cadre de l'Aide médicale de l'État.
"Marine Le Pen demande, Michel Barnier exécute", écrit-elle.
À l'Assemblée nationale, la gauche échoue à abroger la réforme des retraites
Majoritaires dans l'hémicycle, la gauche et le RN ont échoué ce jeudi à faire voter une loi proposant d'abroger la réforme des retraites face à l'obstruction du camp présidentiel. La France insoumise avait placé en tête des textes une proposition de loi visant à abroger la réforme de 2023 qui a reculé l'âge légal de départ à la retraite de 62 à 64 ans.
Mais le texte n'a pu être voté, en raison de centaines d'amendements déposés par la coalition gouvernementale afin de ralentir les travaux qui devaient nécessairement se terminer à minuit, et de débats houleux marqués par de multiples rappels au règlement et suspensions de séance.
Le Pen met la pression sur Barnier
Bonjour à toutes et à tous, et bon réveil. Concession sur l'électricité, geste sur l'immigration : Michel Barnier tente de convaincre le Rassemblement national de renoncer à le censurer sans accéder à toutes les "lignes rouges" revendiquées par le parti d'extrême droite.
À quelques jours d'échéances cruciales sur les textes budgétaires à l'Assemblée nationale, le Premier ministre a déclaré qu'il renonçait à augmenter les taxes sur l'électricité au-delà de leur niveau d'avant le bouclier tarifaire contre l'inflation. Il accède aussi, en partie au moins, à la demande du RN de réduire l'AME pour les sans papiers.
Marine Le Pen a affirmé pour sa part que Michel Barnier a "jusqu'à lundi" pour répondre aux "lignes rouges" du RN sur le budget.