Discours de politique générale: le PS menace de censurer Bayrou sans "réponse claire" sur les retraites

L'ESSENTIEL
- Dans son discours de politique générale, François Bayrou a dénoncé le poids de la dette, une "épée de Damoclès" pour la France - "tous les partis de gouvernement" ont "une responsabilité dans la situation" selon lui. Regarder la vidéo
- La réforme des retraites va être "remise en chantier", pour un "temps bref". François Bayrou assure que la question de l'âge légal de départ - qui doit être reporté à 64 ans - n'est pas un "totem". Lire l'article
- Alors que la France insoumise et les Écologistes ont annoncé vouloir censurer le gouvernement, le PS demande encore au Premier ministre "une réponse claire" sur les retraites. Lire l'article
Le PS agite la menace de censurer le gouvernement après le discours de François Bayrou
Ce direct consacré à la déclaration de François Bayrou devant les députés est terminée. Le Premier ministre a tenu son discours de politique générale devant l'Assemblée nationale cet après-midi.
François Bayrou s'est résolu à revenir sur la réforme des retraites d'Emmanuel Macron, en annonçant un "conclave" de renégociation de trois mois "sans aucun tabou" sur le départ à 64 ans.
Malgré les différentes annonces du chef du gouvernement, la France insoumise et les Écologistes ont d'ores et déjà annoncé qu'ils le censureront tandis que le Parti socialiste attend encore "une réponse claire" de François Bayrou sur cette question pour prendre une décision. Merci de nous avoir suivi sur BFMTV.com.
Réforme des retraites: Manuel Bompard estime que François Bayrou "a donné un droit de veto au Medef"
Le coordinateur national de la France insoumise Manuel Bompard estime que François Bayrou "a donné un droit de veto au Medef" en annonçant une "remise en chantier" de la réforme des retraites plutôt qu'une suspension de celle-ci.
"Faut pas prendre des gens pour des imbéciles (...) sur la question centrale de l'âge de départ à la retraite, vous savez que les représentants du patronat vont s'y opposer", a-t-il déclaré sur BFMTV.
"Nous censurerons, si besoin est": le député Laurent Jacobelli rappelle les lignes rouges du RN
"Nous censurerons, si besoin est, lorsque nous verrons le budget", a déclaré le député RN Laurent Jacobelli sur BFMTV, rappelant les lignes rouges de son parti pour ne pas voter la censure du gouvernement.
"Ne pas toucher au pouvoir d'achat des Français, ne pas les matraquer fiscalement, laisser les TPE et PME respirer et prendre en compte l'aspérité à plus de sécurité et moins d'immigration", a détaillé le député sur notre antenne.
"Remise en chantier" de la réforme des retraites: Marine Tondelier estime que "les dés sont pipés"
Marine Tondelier, secrétaire nationale des Écologistes, estime que "les dés sont pipés" concernant la réforme des retraites, non suspendue mais "remise en chantier" par François Bayrou qui charge les partenaires sociaux de trouver un accord.
"Les dés de cette pseudo-discussion sont pipés, il nous dit dès le départ que si aucun accord n'est trouvé entre les partenaires sociaux alors on reviendra au statu quo", a-t-elle déclaré sur BFMTV.
Retraites: pour Manon Aubry, François Bayrou "essaie de gagner du temps"
Pour Manon Aubry, "François Bayrou essaie de gagner du temps" en annonçant une conférence sociale sur la réforme des retraites.
Le Premier ministre va organiser "un conclave" avec les partenaires sociaux pendant les prochains mois sur la retraite à 64 ans.
"S'il avait vraiment voulu prendre la pente de l'abrogation de la réforme des retraites, il aurait pu le faire", tance encore l'insoumise sur BFMTV.
Pendant ce temps, le chef du gouvernement espère parvenir à faire voter les budgets de l'État et de la sécurité sociale grâce aux voix des socialistes.
"Un peu comme Mandela": François Rebsamen affirme que François Bayrou veut réconcilier les Français
François Rebsamen, ministre de l'Aménagement des territoires, fait le service après-vente du discours de politique générale de François Bayrou.
"Il a en lui la conviction que la réconciliation des Français est possible, il y croit", juge l'ex socialiste, le comparant "un peu à Nelson Mandela" sur BFMTV.
"Il faut sortir de cet esprit de confrontation auquel nous sommes trop habitués", avance encore l'ancien ministre de François Hollande. "Quand il y a l'intérêt général, une forme de synthèse s'opère".
Sans avancée de Bayrou sur les retraites, Vallaud "n'exclut pas" de voter la motion de censure
Boris Vallaud ne juge pas suffisant le pas de François Bayrou vers les socialistes sur la question des retraites.
"Au moment où on parle, j'attends que le compte y soit", juge le président des députés PS au micro BFMTV.
Interrogé sur sa volonté de voter ou non la motion de censure, il indique que cette option "est ouverte". "Je n'exclus rien", avance encore Boris Vallaud.
Le Premier ministre a annoncé une conférence sociale pour "trouver un accord d'équilibre et de meilleure justice". À défaut, "c'est la réforme actuelle qui continuerait de s'appliquer", a avancé François Bayrou.
Les socialistes demandaient la suspension ou l'abrogation de la réforme des retraites.
"On est heureux que le Premier ministre nous ait entendus": le député LR Vincent Jeanbrun se félicite de la non-suspension de la réforme des retraites
Dénonçant l'"obsession" des socialistes de vouloir suspendre la réforme des retraites en échange d'une non-censure du gouvernement, Vincent Jeanbrun s'est félicité de la décision prise par François Bayrou de seulement.
Le Premier ministre a annoncé lors de sa déclaration de politique générale un "conclave" de trois mois pour rediscuter de cette réforme avec les partenaires sociaux.
"On est heureux que le Premier ministre nous ait entendus. Cette avancée fait du bien, cela montre qu'on groupe comme le nôtre a son utilité", a ajouté le député LR.
"Sans réponse claire" de François Bayrou sur les retraites dans les deux jours, les socialistes le censureront
Les concessions faites par le Premier ministre sur la réforme des retraites ne sont pas jugées suffisantes pour les socialistes.
"Sans réponse claire" de sa part en la matière, "nous le censurerons", annonce le patron des socialistes Olivier Faure sur TF1.
Une motion de censure sera examinée ce jeudi à l'Assemblée.
Retraites: "avec ou sans accord" des partenaires sociaux, Faure demande à Bayrou de permettre aux députés de voter
Olivier Faure répond à François Bayrou sur la réforme des retraites.
"Je lui demande d'être clair. Qu'il y ait accord ou pas, que le Parlement soit saisi sur la base des propositions des partenaires sociaux", a lancé le premier secrétaire du parti socialiste sur TF1.
François Bayrou a proposé une renégociation avec les partenaires sociaux avant septembre, date à laquelle l’âge de départ doit être rehaussé de 3 mois. Sans accord, c'est la loi actuelle qui continuera de s'appliquer.
L'Assemblée nationale n'a jamais pu se prononcer sur ce texte puisqu'Élisabeth Borne avait dégainé le 49.3 qui a permis son adoption sans vote.
La réponse de François Bayrou aux oppositions s'achève, il va dîner avec Gérard Larcher
Après une heure de réponse aux oppositions, François Bayrou est en train de quitter l'Assemblée nationale.
Le Premier ministre va maintenant échanger avec le président du Sénat Gérard Larcher autour d'un dîner.
François Bayrou annonce que "le nombre de postes d'enseignants" au concours ne baissera pas
Le gouvernement de Michel Barnier voulait supprimer 4.000 postes d'enseignants dans le budget 2025.
"Le nombre de postes qui sera mis au concours ne baissera pas", avance désormais François Bayrou.
François Bayrou annonce que les dépenses de santé augmenteront de 3,3% au lieu de 2,8% prévus
Le Premier ministre annonce que les dépenses de santé augmenteront de 3,3% en 2025 au lieu de 2,8% prévus par Michel Barnier.
"Ce sont des milliards supplémentaires pour les hôpitaux et les Ehpad", a encore affirmé le Premier ministre.
"Ça va dans le bon sens": un proche du président réagit à la remise en chantier de la réforme des retraites
"S’il y a, dans le même cadre de contraintes financières, un itinéraire bis qui est trouvé et qui garantisse la stabilité, ça va dans le bon sens", a déclaré un proche du président de la République à BFMTV à propos de la remise en chantier de la réforme des retraites annoncée par le Premier ministre François Bayrou.
Cette même source est revenue sur la position tenue par le Parti socialiste vis à vis du gouvernement de François Bayrou: "le PS est à la croisée des chemins, parti de gouvernement qui a une existence autonome ou parti absorbé par la radicalité de LFI."
"Le Premier ministre n’a pas manqué d’habileté, dans un réseau de contraintes pourtant très marqué", ajoute le membre de l'entourage du président.
François Bayrou annonce "travailler sur une taxe anti-optimisation pour les hauts patrimoines"
Tancé par la gauche sur sa politique fiscale, François Bayrou annonce "travailler sur une taxe anti-optimisation pour les hauts patrimoines".
Elle pourrait être inclus dans le budget 2025.
François Bayrou ironise sur "le sens de la nuance" de Mathilde Panot
Après les propos de la présidente des députés LFI Mathilde Panot, qui a accusé François Bayrou de "ne rien respecter", François Bayrou lui répond avec ironie.
"Je veux rendre hommage à votre sens de la nuance. Je veux vous remercier de la modération de vos propos par les temps qui courent", grince le Premier ministre.
François Bayrou revient à la tribune pour répondre aux oppositions
Après avoir écouté avec attention les oppositions, le Premier ministre reprend la parole.
François Bayrou devrait répondre à Boris Vallaud qui juge que le "compte n'y est pas" sur la réforme des retraites. Laurent Wauquiez a demandé de son côté un référendum sur les prestations sociales pour les étrangers.
Pour Fabien Roussel, "si rien ne bouge" sur la réforme des retraites, les communistes censureront Bayrou
Les propos de François Bayrou sur la réforme des retraites n'ont pas convaincu les communistes.
"Si rien ne bouge, on va le censurer", a lancé le patron du PCF Fabien Roussel sur BFMTV.
Le Premier ministre a annoncé un délai de 3 mois de discussions avec les partenaires sociaux pour "rechercher une voie de réforme nouvelle". Les socialistes et les communistes réclamaient une suspension ou une abrogation de la retraite à 64 ans.
Jean-Luc Mélenchon menace d'investir des candidats face aux députés NFP qui ne votent pas la censure
Le fondateur de La France insoumise hausse le ton face aux socialistes. Le président des députés PS a assuré que "le compte n'y était pas" sur la réforme des retraites après le discours de François Bayrou.
Mais il s'est gardé d'évoquer son soutien ou non à une motion de censure.
"Tous ceux qui ne votent pas la censure sortent de l'accord du Nouveau front populaire. On met des options sur leurs circonscriptions", en cas de nouvelles législatives, a tancé Jean-Luc Mélenchon auprès de BFMTV.
Mélenchon accuse les socialistes d'avoir "mis à terre le Nouveau Front populaire"
Les discussions entre les socialistes et le gouvernement sur la réforme des retraites ne passent pas auprès de Jean-Luc Mélenchon.
Les socialistes ont "mis à terre le Nouveau Front populaire", a regretté le fondateur de La France insoumise auprès de BFMTV.
Laurent Wauquiez refuse la proportionnelle qui "ferait du désordre politique" "la règle"
François Bayrou a proposé d'avancer "sur la réforme du mode de scrutin législatif", avec "un principe de proportionnelle". Il n'a cependant guère donné de détails, alors qu'une telle réforme nécessiterait un changement de la Constitution.
Le président des députés LR Laurent Wauquiez refuse ce dispositif qui ferait du "désordre politique" actuel à l'Assemblée nationale "la règle".
Wauquiez exige un référendum pour conditionner l'accès aux prestations sociales pour les étrangers
Le président des députés LR demande à François Bayrou l'organisation d'un référendum pour conditionner l'accès aux prestations sociales à 3 ans de résidence régulière.
Le sujet n'a pas été abordé par le Premier ministre dans son discours de politique générale. Emmanuel Macron a cependant ouvert la porte le 31 décembre dernier à l'opportunité de faire "trancher" certains sujets par les Français.
Laurent Wauquiez ne votera pas la censure mais sera "un soutien exigeant" de François Bayrou
Le président des députés LR "choisit la responsabilité" et "prend la forme d'un soutien exigeant" à François Bayrou.
"Nous ne voterons pas la censure", défend Laurent Wauquiez. La droite compte actuellement une dizaine de ministres dans le gouvernement.
Réforme des retraites: pour le président des députés socialistes, "le compte n'y est pas"
Très attendu sur la réforme de la retraite, François Bayrou n'a pas évoqué sa suspension ou son abrogation, contrairement aux attentes des socialistes.
"Le compte n'y est pas", juge Boris Vallaud, le président des députés socialistes, laissant planer le vote d'une motion de censure.
"Notre objectif reste l'abrogation de la réforme. Nous demandons que cela revienne devant l'Assemblée nationale", avance encore l'élu PS.
Boris Vallaud n'a cependant pas indiqué s'il comptait voter ou non une motion de censure dès jeudi.
Le Premier ministre a annoncé un délai de 3 mois de discussions avec les partenaires sociaux pour "rechercher une voie de réforme nouvelle".
Pour le socialiste Boris Vallaud, la politique de François Bayrou ne sera "jamais la sienne"
Après la main tendue de François Bayrou au PS sur la réforme des retraites, c'est au tour de Boris Vallaud de prendre la parole.
"Votre politique ne sera jamais la nôtre", juge le président des députés socialistes qui assure "ne pas le rejoindre".
Les socialistes demandaient "la suspension" de la retraite à 64 ans.
Mathilde Panot juge que le budget de François Bayrou "sera encore pire que celui de Michel Barnier"
Mathilde Panot s'inquiète d'un budget défendu par François bayrou "encore pire que celui de Michel Barnier".
Peu disert sur le contenu du budget de l'État et de la sécurité sociale, le Premier ministre a évoqué la fin de la baisse de 5% du remboursement des médicaments et le chantier de la "débureaucratisation" de l'État.
Pour Mathilde Panot, "la fête" pour François Bayrou sera "de courte durée"
Mathilde Panot dénonce vivement le discours de politique générale de François Bayrou.
"Vous ne respectez rien", juge la présidente des députés La France insoumise, assurant que "la fête" pour lui "sera de courte durée".
Gabriel Attal juge que si les socialistes ne votent pas la censure, "les Français pourront reprendre espoir"
François Bayrou a tendu la main aux socialistes sur la réforme des retraites. Cela serait-il suffisant pour éviter la censure ? Gabriel Attal l'espère.
"Si vous vous engagez à ne pas voter la censure, les Français pourront reprendre espoir", lance le président des députés Renaissance à la tribune.
Réforme des retraites: Gabriel Attal n'est "pas un adepte du saut en parachute, surtout sans parachute"
François Bayrou donne trois mois aux partenaires sociaux pour "rechercher une voie de réforme nouvelle" sur la retraite à 64 ans.
L'annonce agace Gabriel Attal.
"Nous ne sommes pas des adeptes du saut en parachute surtout quand il n'y a pas de parachute", tance le président des députés macronistes, s'inquiétant du coût financier en cas de nette évolution de la réforme.
"Une femme au parcours exemplaire": Borne lit au Sénat une phrase de Bayrou qui parle d'elle
Présente au Sénat pour lire le discours de politique générale de François Bayrou, Élisabeth Borne a elle-même annoncé que le gouvernement allait remettre "en chantier" la réforme des retraites.
C'était pourtant elle qui avait porté ce texte dans un contexte politique particulièrement ardu, avant de déboucher sur un 49.3.
Salué à deux reprises dans le discours de François Bayrou comme "une femme au parcours exemplaire", Élisabeth Borne a lu ce passage, sans montrer d'émotion particulière.
Pour Gabriel Attal, "la stabilité politique est l'assurance-vie de la France"
Très discret ces dernières semaines, Gabriel Attal réagit à son tour à la déclaration de politique générale de François Bayrou.
"L'intérêt du pays est la stabilité. La stabilité, c'est l'assurance-vie de la France", juge le président des députés Renaissance.
Jean-Philippe Tanguy accuse François Bayrou de "mentir sur tout sur Mayotte"
"Vous mentez sur tout à Mayotte", accuse le député RN Jean-Philippe Tanguy.
François Bayrou qui s'est longuement exprimé sur le cas de Mayotte, a prévenu qu'"aucun débat n'est tabou", "notamment celui sur les conditions d'exercice du droit du sol" sur l'archipel français.
L'ex insoumis Alexis Corbière veut censurer François Bayrou "à ce stade"
Le député Alexis Corbière, longtemps proche de Jean-Luc Mélenchon, avance "qu'à ce stade, il censurera" François Bayrou au micro de BFMTV.
Celui qui siège désormais parmi les écologistes devrait donc voter pour renverser le Premier ministre jeudi lors de l'examen d'une première motion de censure.
Jean-Philippe Tanguy demande à François Bayrou de "rompre avec le macronisme"
C'est au tour du député RN Jean-Philippe Tanguy de réagir au discours de François Bayrou.
Le député de la Somme regrette "l'indifférence" du Premier ministre vis-à-vis de "la souffrance des Français".
"Il est temps de rompre avec le macronisme", tance encore ce proche de Marine Le Pen, qui affiche "sa déception".
Les écologistes "voteront la censure dans deux jours" contre François Bayrou
Interrogée à la sortie du discours de politique générale de François Bayrou, la présidente des députés écologistes Cyrielle Chatelain s'exprime.
"Dans deux jours, nous voterons la censure" contre le Premier ministre, assure-t-elle.
Éric Ciotti accuse François Bayrou d'être "dans le renoncement"
Le président des députés UDR Éric Ciotti appelle François Bayrou à "faire le choix de la clarté et du courage".
L'allié de Marine Le Pen accuse le Premier ministre d'être "dans le renoncement" et "non dans le sursaut".
Après le discours de François Bayrou, Jordan Bardella l'accuse d'être "l'homme de la continuité molle"
"Au terme d'un discours lénifiant, François Bayrou a démontré qu'il n'était pas l'homme de la rupture, mais celui de la continuité molle, du bavardage et de la concertation 'sans fin'", s'agace le patron du Rassemblement national sur X.
"La vie des Français est la grande absente de cette allocution pour rien", tance encore Jordan Bardella.
Les députés communistes "n'attendaient rien" de François Bayrou mais "sont quand même déçus"
Après le discours de François Bayrou, c'est maintenant aux tours des oppositions de prendre la parole.
"Nous n'attendions rien mais nous sommes quand même déçus", regrette le député communiste Stéphane Peu.
"Nous demandons que le Parlement puisse travailler collectivement à un projet de loi abrogeant la réforme des retraites, sans 49.3", avance encore l'élu PCF.
François Bayrou a annoncé vouloir mettre la réforme des retraites, qui n'a jamais été votée par l'Assemblée nationale, "en chantier avec les partenaires sociaux, pour un temps bref".
François Bayrou conclut son discours en évoquant les Français comme "un peuple de ressources"
François Bayrou finit son discours de politique d'une heure et demi par une touche d'optimisme.
"Nous sommes aujourd’hui le plus jeune des pays européens" estime François Bayrou, qui voit dans les Français "un peuple de ressources".
François Bayrou promet le remboursement à 100% des fauteuils roulants "dès 2025"
Emmanuel Macron avait promis en 2024 de rembourser intégralement les fauteuils roulants. La promesse est depuis au point mort.
François Bayrou promet qu'ils soient remboursés "dès 2025".
Bayrou met fin à la baisse du remboursement des médicaments prévue dans le budget 2025
Dans le budget 2025, les médicaments prescrits devaient voir leur remboursement baisser de 5%.
La mesure de déremboursement de certains médicaments et des consultations ne sera finalement pas reprise, comme l'annonce François Bayrou.
François Bayrou confirme que la santé mentale sera la grande cause nationale en 2025
Conformément à la volonté de Michel Barnier, François Bayrou compte faire de la santé mentale la grande cause nationale de 2025.
François Bayrou appelle à "remettre en question" les normes agricoles et les contrôles administratifs
Face à la colère des agriculteurs, François Bayrou appelle à "remettre en question notre pyramides de normes en donnant l’initiative aux usagers".
"Ce que l’on contrôle doivent avoir leur mot à dire sur les contrôles – et s’il faut des remises en cause nous les conduirons avec eux dans un temps bref", avance le Premier ministre.
Les représentants du monde agricole se plaignent depuis des mois des règles administratives liées à leurs exploitations.
Bayrou promet "un plan de développement" pour les départements ultra-marins
Crise de la vie chère en Martinique, crise institutionnelle en Nouvelle-Calédonie après la chute de son gouvernement local, reconstruction de Mayotte... Face à la diversité des situations des territoires ultra-marins, François Bayrou annonce "un plan de développement" spécifique pour chaque département d'outre-mer.
Dans ce cadre, François Bayrou invitera en janvier les forces politiques calédoniennes à "ouvrir des négociations" à Paris sur leur statut.
Pour François Bayrou, "le plus grand de nos échecs" est le niveau scolaire en France
François Bayrou évoque maintenant la question de l'Éducation nationale.
"Les enseignants de notre université dépeignent des étudiants de première année qui ne parviennent pas à écrire un texte simple, compréhensible avec une orthographe acceptable. C’est le plus grand de nos échecs", regrette le Premier ministre.
Hué par la gauche qui a évoqué "l'échec de Parcoursup", François Bayrou a reconnu que le logiciel d'orientation pour les bacheliers était "une question".
Bayrou juge que l'immigration irrégulière "provoque le même rejet partout, à Calais comme à Mayotte"
François Bayrou regrette que "93% des obligations de quitter le territoire (OQTF) ne soient pas exécutées".
Pour une meilleure coordination entre les services de l'État, le Premier ministre compte "réactiver le comité interministériel du contrôle de l'immigration".
Le centriste juge encore que "les bidonvilles et la misère" liés à l'immigration irrégulière "provoquent le même rejet partout", "à Calais comme à Mayotte".
Pour François Bayrou, "l'immigration est une question de proportion"
François Bayrou aborde maintenant la question de l'immigration.
"J’ai la conviction profonde que l’immigration est une question de proportion", juge le Premier ministre.
"L’installation d’une famille étrangère dans un village pyrénéen ou cévenol, c’est un mouvement de générosité qui se déploie. (...) Mais que trente familles s’installent et le village se sent menacé", avance encore le chef du gouvernement.
Le Premier ministre compte utiliser les doléances des cahiers des Gilets jaunes "pour reprendre leurs attentes"
François Bayrou veut utiliser "les doléances des cahiers des Gilets jaunes" pour "reprendre les attentes des milieux sociaux exclus du pouvoir".
Michel Barnier avait également promis de s'en emparer.
Bayrou veut lancer "une nouvelle promesse française" fondée sur "la lucidité, le courage, l'espérance"
François Bayrou veut créer "une nouvelle promesse française" qui suppose "lucidité, courage et espérance".
"C'est une œuvre de refondation républicaine" que compte proposer le Premier ministre.
Bayrou juge que "la lourdeur administrative" rend "parfois fou" et compte lancer une opération "débureaucratisation"
Le Premier ministre juge "la bureaucratie trop lourde" en France.
"La lourdeur administrative, ce sont ces normes dont chacun sait combien elles peuvent le brider, parfois le rendre fou", regrette François Bayrou.
"Le gouvernement s’engagera donc dans un puissant mouvement de débureaucratisation. Le projet de loi de simplification de la vie économique qui a commencé à être examiné doit être adopté rapidement", précise encore le chef du gouvernement.
François Bayrou promet que la réforme du statut de la Corse sera effective "fin 2025"
Au point mort depuis depuis plusieurs mois, François Bayrou revient sur la situation institutionnelle en Corse. Emmanuel Macron avait promis une réforme constitutionnelle de son statut.
Le Premier ministre promet de "respecter" le calendrier "pour aboutir à une évolution constitutionnelle fin 2025"
Cumul des mandats: Bayrou appelle à "reposer la question" de la possibilité d'être à la fois maire et député
François Bayrou appelle à "reposer en même temps la question de l’exercice simultané d’une responsabilité locale et nationale". Le cumul d'un mandat de maire et de député n'est plus possible depuis 2014.
Le Premier ministre propose également l'instauration de la proportionnelle aux législatives, sans toutefois préciser s'il souhaite la déployer en partie ou de façon intégrale.
Financement des campagnes politiques: Bayrou "souhaite la création d'une banque de la démocratie"
Le Premier ministre "souhaite la création d'une banque de la démocratie pour que les financements de campagne ne dépendent pas des banques privées" mais "d'organismes publics".
Le patron du Modem a déjà évoqué à plusieurs reprises cette question, citant le cas de Marine Le Pen. La présidente des députés RN Marine Le Pen n'avait pas pu faire financer sa campagne présidentielle en 2017 par une banque française.
Bayrou "n'approuve pas la stratégie de Mélenchon de tout conflictualiser"
François Bayrou passe maintenant à sa vision du monde politique et de la démocratie.
"Je n'approuve pas la stratégie de Mélenchon de tout conflictualiser, de faire de tout sujet un conflit", tance le Premier ministre.
Bayrou vise désormais un déficit public à 5,4% du PIB et lance un fond "dédié à la réforme de l'État"
François Bayrou vise un déficit public à 5,4% du PIB, une fois le budget de la sécurité sociale et de l'État adoptés par le Parlement. Dans ce cadre, le Premier ministre promet la création d'un fond spécial "entièrement dédié à la réforme de l'État"
François Bayrou appelle à "des économies importantes" sur "les agences, organes et opérateurs" publics
Après la réforme des retraites, François Bayrou passe désormais aux questions liées aux budgets.
"Nous devons les repenser", juge le Premier ministre, tout en appelant à "des économies importantes".
"Et pour la suite c’est bien un puissant mouvement de réforme de l’action publique qu’il faut conduire", ajoute encore le patron du Modem évoquant notamment l'existence de "1000 agences, organes et opérateurs" publics.
Retraites: Bayrou va réunir "dès vendredi" les partenaires sociaux pour plancher sur "un accord d'équilibre"
François Bayrou compte organiser "un conclave" avec les partenaires sociaux qui seront réunis "dès vendredi". "S'ils trouvent un accord d’équilibre et de meilleure justice, nous l’adopterons", avance le Premier ministre.
"Si les partenaires sociaux ne s'accordaient pas, c'est la réforme actuelle qui continue de s'appliquer", met cependant en garde le centriste, sous les huées de la gauche.
François Bayrou n'a "ni totem ni tabou", pas même sur la question de l'âge légal de départ
François Bayrou promet de ne "pas avoir de totem ou de tabou, pas même" sur la question de l'âge légal de départ - qui doit progressivement être reporté à 64 ans, selon la réforme actuelle.
Le Premier ministre pose cependant une "condition": "Nous ne pouvons pas dégrader l’équilibre financier que nous cherchons et sur lequel presque tout le monde s’accorde."
"Ce serait une faute impardonnable contre notre pays", juge le chef du gouvernement.
Bayrou va remettre la réforme des retraites "en chantier avec les partenaires sociaux"
François Bayrou annonce remettre la réforme des retraites "en chantier avec les partenaires sociaux pour un temps bref, et dans des conditions transparentes".
François Bayrou reconnaît que la retraite à 64 ans "continue de tarauder" les Français
La question des retraites "continue de tarauder notre pays", reconnaît François Bayrou alors que le passage a 64 ans n'a jamais été voté à l'Assemblée nationale.
"La première urgence" est de donc de "répondre" à cette question "qui occupe le débat public".
Bayrou demande aux députés de "se ressaisir sans tarder" pour adopter les budgets de l'État et de la sécurité sociale
François Bayrou appelle les députés à "se ressaisir sans tarder pour adopter" les budgets de l'État et de la sécurité sociale.
Ils sont au point mort depuis le renversement de Michel Barnier en décembre dernier.
"Il est inutile de crier. On ne vous entend pas", a ensuite lancé le Premier ministre à l'adresse de la gauche.
Pour François Bayrou, l'État de droit "n'est pas l'État de faiblesse"
"L'État de droit n'est pas l'État de faiblesse pour lutter contre tous les séparatismes", lance le Premier ministre, sans plus de précision.
Bayrou défend son gouvernement qui va défendre "l'intérêt général de la France"
"Notre équipe gouvernementale porte un message: l'intérêt général de la France", défend François Bayrou qui déroule le CV de ses ministres.
Il évoque ainsi le cas d'Élisabeth Borne, désormais à la tête de l'Éducation nationale, à "la première place" des préoccupations du Premier ministre.
François Bayrou ne veut pas "entrer dans la soumission" vis-à-vis de Donald Trump
À quelques jours du retour de Donald Trump à la Maison-Blanche, François Bayrou prône une "Europe stratégique" pour ne "pas entrer dans la soumission" vis-à-vis des États-Unis.
"Bien obligé d'apprendre ce métier": François Bayrou se "mélange" dans les pages de son discours
Un quart d'heure à peine après le début de son discours de politique générale, François Bayrou s'est arrêté quelques secondes.
"Il y a eu un peu de mélange dans mes pages. Je suis un néophyte et donc je suis bien obligé d'apprendre ce métier", a expliqué le chef du gouvernement.
François Bayrou regrette que la France n'ait "jamais été aussi endettée"
François Bayrou revient sur la situation économique de la France alors que le déficit a explosé pour dépasser les 6% du PIB.
"La France n'a jamais été aussi endettée. La dette est une épée de Damoclèes", regrette le Premier ministre.
François Bayrou accuse "tous les partis de gouvernement" d'avoir "une responsabilité" dans le déficit
"Tous les partis du gouvernement ont une responsabilité, sans exception, dans la situation des dernières décennies", avance le Premier ministre à la tribune, évoquant notamment "la cascade de crises" traversées par Emmanuel Macron.
"Tous les partis d'opposition, demandant toujours des dépenses supplémentaires, ont dansé le tango fatal qui nous ont amené au bord du précipice", tance encore François Bayrou.
François Bayrou juge que "l'injonction" des Français est de "retrouver la stabilité" politique
"L'injonction que le pays nous assigne", c'est "de retrouver la stabilité", lance le Premier ministre.
Pour François Bayrou, la situation politique est "un atout" et "contraint au courage"
"La situation de ce gouvernement présente un avantage considérable", commence François Bayrou, en dépit d'un contexte politique très compliqué.
"Je crois que cette situation est un atout. Quand tout va bien on s'endort sur ses lauriers, et quand tout va mal on est contraint au courage", juge le Premier ministre.
François Bayrou commence son discours de politique générale
Le Premier ministre vient de monter à la tribune pour son discours de politique générale.
Éric Coquerel "espère que les socialistes" vont "suivre les insoumis" pour censurer François Bayrou
François Bayrou va annoncer une renégociation de la réforme des retraites sur trois mois, ce qui pourrait éviter une censure de la part des socialistes.
"Renégociation ça ne veut rien dire, c’est des mirages pour ceux qui veulent les croire", a jugé Éric Coquerel, le président de la Commission des finances au micro de BFMTV.
"Les Insoumis, les écologistes et les communistes vont déposer une motion de censure. Et j’espère que les socialistes vont nous suivre !", a encore jugé le député de Seine-Saint-Denis.
François Bayrou attendu d'une minute à l'autre à l'Assemblée
Le Premier ministre devrait arriver dans les prochaines minutes à l'Assemblée nationale pour prononcer son discours de politique générale.
Braun-Pivet demande à Bayrou de remettre à l'agenda de l'Assemblée le projet de loi sur la fin de vie
Lors de ses voeux aux parlementaires, la présidente de l'Assemblée nationale a demandé à François Bayrou à ce que le projet de loi sur la fin de vie, à l'arrêt depuis la dissolution, soit remis à l'agenda.
Yaël Braun-Pivet réclame que le texte soit examiné à partir du 3 février à l'Assemblée, comme s'y était engagé Michel Barnier lorsqu'il était Premier ministre.
François Bayrou avait pris ses distances avec ce texte en 2023, en s'inquiétant de la création d'un "service public pour donner la mort".
Proportionnelle, cumul des mandats... Ce que François Bayrou devrait annoncer lors de son discours
Le Premier ministre devrait aller sur le terrain des questions institutionnelles lors de son discours de politique générale.
Devant des interlocuteurs ce matin, François Bayrou a évoqué la question de la proportionnelle aux élections législatives, un éventuel retour du cumul des mandats pour les députés et encore la création d'une banque de la démocratie pour financer les campagnes des candidats à la présidentielle.
Accord ou censure? Le député PS Arthur Delaporte "attend d'entendre" le discours
Un accord de non-censure se profite-t-il avec le Parti socialiste? Sur BFMTV, le député PS Arthur Delaporte joue la montre. "Je ne crois que ce que je vois. J'attends déjà d'entendre ce que va dire François Bayrou et à partir de là nous pourrons nous prononcer", explique-t-il.
"Je dois vous dire que ces dernières heures le chaud, le froid… Ça souffle un peu dans tous les sens et je ne sais pas trop où ça va retomber", a-t-il ajouté.
Laurent Wauquiez estime que le coup de pression de LR "a changé la donne en trois jours"
L'heure est au satisfecit pour Laurent Wauquiez. Le patron des députés de la Droite républicaine a salué l'influence de son parti, LR, après la décision de François Bayrou de ne pas suspendre ou abroger la réforme des retraites comme le réclamait la gauche.
"La pression que nous avons mise a changé la donne en trois jours", a-t-il estimé en réunion de groupe, selon des participants. Lui-même ainsi que d'autres cadres du parti, comme Gérard Larcher et Valérie Pécresse, avaient mis en garde contre les conséquences d'une telle décision. La présidente de la région Île-de-France allant jusqu'à estimer que LR devrait quitter le gouvernement si une telle décision était prise.
Alors que François Bayrou propose une renégociation de la réforme avec les partenaires sociaux, Laurent Wauquiez a martelé: "nous n’accepterons pas une remise en cause de la réforme s'il n'y a pas de piste alternative de financement."
Le PS en bureau national à 13h
Un bureau national du PS aura lieu ce mardi à 13 heures en visioconférence pour trancher sur le positionnement du parti face à François Bayrou et sa déclaration de politique générale.
Suivez l'émission spéciale de BFMTV à l'occasion du discours de politique générale de Bayrou
BFMTV vous propose un dispositif spécial dès 14h à l'occasion de la déclaration de politique générale du Premier ministre François Bayrou, prévue une heure plus tard. Nos journalistes Neïla Latrous et François Gapihan seront en direct de l'Assemblée nationale.
François Bayrou assure au "socle commun" qu'il n'y aura "pas de suspension" de la réforme des retraites
"Pas de suspension" de la réforme des retraites, a indiqué le Premier ministre François Bayrou lors du petit-déjeuner du "socle commun", selon les informations de BFMTV, confirmant celles de RTL.
Le Premier ministre va annoncer qu'il "charge les partenaires sociaux de proposer des évolutions et des ajustements d'ici l'automne".
Mathilde Panot assure que François Bayrou "tombera"
François Bayrou refusant "le vote de confiance", "nous lui imposerons jeudi" avec une "motion de censure", explique Mathilde Panot, cheffe de file des députés insoumis, depuis l'Assemblée nationale.
"Nous verrons qui est dans le soutien à ce gouvernement et qui est dans l'opposition", juge-t-elle. Si cette disposition devrait, a priori échouer, - les voix du reste de la gauche n'étant pas garanties, de même que celles du RN - Mathilde Panot assure que François Bayrou "tombera".
Elle évoque le budget, jugeant que celui que le Premier ministre est "en train de proposer est encore pire que celui" de son prédécesseur, Michel Barnier. À cette occasion, le chef du gouvernement pourrait être confronté à une nouvelle motion de censure.
Le coup de pression de la droite sur la réforme des retraites
Désunie pour soutenir le gouvernement durant l'examen de la réforme des retraites, la droite a cependant parlé d'une même voix ces derniers jours pour s'opposer à une potentielle "suspension" de cette loi. Celle-ci est réclamée par le PS pour parvenir à un accord de non-censure avec l'exécutif.
Gérard Larcher, Laurent Wauquiez et Valérie Pécresse sont montés au créneau. La présidente LR de la région Île-de-France est celle qui est allée le plus loin, en jugeant que la droite ne pourrait plus participer au gouvernement si une telle concession était obtenue par les socialistes.
De quoi accentuer la pression sur François Bayrou avant sa déclaration de politique générale.
Retour sur les différentes sorties des cadres de LR dans cet article
Panot juge "consternant" que Faure "laisse la primeur de l'annonce" d'un potentiel accord à Bayrou
"Consternant". C'est le mot choisi par Mathilde Panot à l'issue de l'interview d'Olivier Faure sur BFMTV-RMC. La cheffe des députés insoumis revient sur les tractations entre le reste de la gauche et le gouvernement, écrivant sur X:
"Interrogé ce matin, Olivier Faure est incapable de dire ce qu’il a négocié exactement. Il laisse la primeur de l’annonce à François Bayrou." Et de questionner: "À quoi bon renforcer Macron?"
Pour le RN, "l'absence de réforme sur les retraites" dans le discours de Bayrou ne serait "pas un objet de censure"
"L'absence de réforme sur les retraites" dans la déclaration de politique générale de François Bayrou ne serait "pas un objet de censure" pour le Rassemblement national, indique Jean-Philippe Tanguy, président délégué du groupe d'extrême droite à l'Assemblée nationale.
Invité de Public Sénat, le député précise: "on considère que l'on peut abroger la réforme des retraites au Parlement, sans le gouvernement."
Pour l'instant, toutes les tentatives menées en ce sens, qu'elles soient issue du groupe indépendant Liot, du RN ou des insoumis, ont échoué.
Fabien Roussel demande "du concret"
Pendant qu'Olivier Faure juge un "accord possible" avec le gouvernement, Fabien Roussel refuse de s'arrêter sur "la sémantique", au micro de LCI
"Je veux du concret", dit le secrétaire national du Parti communiste français, avant d'évoquer la réforme des retraites: "le concret, c'est un calendrier le plus resserré possible pour que l'on puisse annoncer à des salariés qu'ils pourront partir en retraite dans 6, 7, 8 mois".
Si la suspension réclamée par les socialistes étaient techniquement possible, cela voudrait dire que les personnes nées en 1963 pourraient partir à 62 ans et 6 mois (avec une durée de cotisation de 42 ans et un trimestre) au lieu de 62 ans et 9 mois (avec une durée de 42,5 ans) comme prévu.
À terme, cette réforme doit atteindre un âge légal de départ à la retraite de 64 ans.
Élisabeth Borne lira la déclaration de politique générale de François Bayrou devant le Sénat
Pendant que François Bayrou prononcera sa déclaration de politique générale à l'Assemblée nationale, Élisabeth Borne sera chargée de la lire en parallèle au Sénat, où elle pourrait devoir faire des concessions sur sa propre réforme des retraites de 2023, adoptée à l'époque au forceps en utilisant l'article 49.3.
L'usage veut en effet que le numéro deux du gouvernement s'exprime devant la chambre haute à la même heure que le Premier ministre lors de sa déclaration de politique générale. Dans le gouvernement actuel, c'est Élisabeth Borne qui occupe cette place en tant que ministre de l'Éducation nationale, de l'Enseignement supérieur et de la Recherche.
Reste à voir cependant si un accord sera trouvé entre le PS et le gouvernement et quelles concessions celui-ci contiendra sur les retraites. "Nous sommes peut-être à quelques encablures, à quelques heures d’un accord possible", a déclaré le premier secrétaire des socialistes Olivier Faure sur BFMTV.
Quels textes seraient concernés par l'accord de non-censure que recherche le PS?
Si le Parti socialiste trouve un accord de non-censure avec le gouvernement, celui-ci ne s'appliquerait pas uniquement à l'issue de la déclaration de politique générale de François Bayrou, prévue cet après-midi. Il concernerait également "le budget de la Sécu et celui de l'État", indique Olivier Faure sur BFMTV-RMC.
"Est-ce que cela concerne toute l'œuvre à venir de ce gouvernement? Non", explique le Premier secrétaire du PS. Et de menacer de censurer à l'avenir si l'exécutif cherchait "à complaire à l'extrême droite".
Olivier Faure a "refusé d'entrer dans le gouvernement de François Bayrou"
"J'ai refusé d'entrer dans le gouvernement de François Bayrou", indique le premier secrétaire du PS sur BFMTV-RMC, qui souligne son appartenance à "l'opposition" depuis le début de l'interview, au moment où sa formation cherche un compromis avec le gouvernement.
Olivier Faure oppose la gauche "qui travaille" à celle "qui braille"
*Au micro de BFMTV-RMC, le premier secrétaire du PS oppose la "gauche qui travaille", la sienne, à celle "qui braille", représentée par les insoumis, selon lui.
Une déclaration de plus pour illustrer les tensions actuelles entre le PS et LFI, le mouvement de Jean-Luc Mélenchon reprochant à son allié de trahir le programme de l'alliance du Nouveau Front populaire en négociant un compromis avec le gouvernement.
La gauche "qui m'intéresse est celle qui rapporte des concessions, celle qui permet d'avancer", ajoute Olivier Faure.
Le PS a fait "une proposition" de compromis dans la nuit à François Bayrou
Après une réunion de la dernière chance à Matignon, les échanges se sont poursuivis entre le PS et le gouvernement par "téléphone", indique le premier secrétaire du PS Olivier Faure sur BFMTV-RMC.
Afin de trouver un accord de non-censure, "nous avons fait une proposition", précise-t-il, sans en détailler les contours. Selon lui, "si le Premier ministre l'accepte définitivement, c'est à lui de l'annoncer".
Olivier Faure assure que "les choses ont beaucoup avancé" avec le gouvernement "ces dernières heures"
Olivier Faure évoque les négociations des socialistes avec le gouvernement, qui semblaient dans l'impasse jusqu'ici, à quelques heures de la déclaration de politique générale de François Bayrou.
"Au moment où nous nous parlons, nous n’avons pas encore conclu. Vous savez que dans une négociation, il y a ce que l’on appelle le money time. Nous sommes dans ce fameux money time (...) Ce que je vois, c’est qu’entre hier à 14 heures et hier soir minuit, les choses ont beaucoup avancé et que nous sommes peut-être à quelques encablures, à quelques heures d’un accord possible", déclare le premier secrétaire du PS sur BFMTV-RMC.
Éric Coquerel juge que les socialistes "se sont fait berner" et appelle à l'unité sur la censure
Invité de TF1, Éric Coquerel estime que les socialistes "se sont fait berner" dans leurs négociations avec le gouvernement, alors que leur principale revendication, celle d'une "suspension" de la réforme des retraites, n'a pas été entendue jusqu'ici.
"Je n'ai pas envie de polémiquer", précise cependant le député insoumis et président de la commission des finances de l'Assemblée nationale, ajoutant:
"Ce que je souhaite, c'est que le Nouveau Front populaire se réunisse sur la motion de censure parce qu'on a besoin d'être plus forts pour imposer une nouvelle politique dans ce pays, que cela passe par un gouvernement NFP (...) ou par le départ de monsieur Macron."
Bompard estime que les parlementaires du NFP qui ne voteront pas la censure "auront rompu" avec l'alliance
Le coordinateur de La France insoumise, Manuel Bompard, met la pression sur ses partenaires de gauche pour voter cette semaine la censure promise par son mouvement à l'issue de la déclaration de politique générale de François Bayrou.
"Il est évident que les parlementaires élus sur l’étiquette du Nouveau Front populaire qui ne voteront pas la motion de censure auront rompu avec le Nouveau Front populaire. Précisément parce que (cette alliance) a été constituée comme alternative à la politique d’Emmanuel Macron et pas pour en garantir la continuité", déclare-t-il sur RTL.
"On n'a pas de temps à perdre. On n'a pas encore un mois à faire semblant de savoir si on va avoir un budget ou non", ajoute le député des Bouches-du-Rhône.
Boris Vallaud demande "des réponses" au gouvernement
Boris Vallaud, chef de file des députés socialistes, confirme sur France 2 que les négociations entre le gouvernement et le PS sont actuellement dans l'impasse, expliquant que jusqu'ici "le compte n'y est pas".
"Pour l'instant", le PS n'a toujours "pas obtenu" de suspension de la réforme des retraites, explique-t-il. Avant le discours de politique générale de François Bayrou, il "n'y pas d'autres rendez-vous prévus" mais il y aura "sans doute encore des échanges, des discussions", précise ensuite le député des Landes.
Au-delà de ce sujet, il demande au gouvernement "des réponses" sur les "moyens de l'hôpital", ceux de "l'éducation nationale", en vue du prochain projet de budget.
Faute d'être entendu, la censure est "une des perspectives qui se grossissait", menace Boris Vallaud.
Les retraites au centre des négociations
Dans les négociations menées par le gouvernement avec la gauche, hors LFI, un sujet cristalise les tensions: la réforme des retraites. Les socialistes demandent sa suspension immédiate pour renégocier ce texte dans une période envisagée sur six mois.
Si cette pause était techniquement faisable, cela voudrait dire que les personnes nées en 1963 pourraient partir à 62 ans et 6 mois (avec une durée de cotisation de 42 ans et un trimestre) au lieu de 62 ans et 9 mois (avec une durée de 42,5 ans) comme prévu.
Mais cette suspension divise le camp présidentiel tandis que la droite menace de quitter le gouvernement. Certains semblent prêts à l'accepter, comme prix de la stabilité politique, à l'instar de Yaël Braun-Pivet qui a affirmé "ne pas être opposée par principe" au fait d'"arrêter" brièvement la réforme des retraites pour en "rediscuter".
D'autres en revanche s'y opposent, faisant valoir son coût, estimé autour de 3 milliards d'euros pour la seule année 2025.
Olivier Faure invité de BFMTV-RMC
Au moment où les négociations entre les socialistes et le gouvernement semblent dans l'impasse, à quelques heures du discours de politique générale de François Bayrou, le premier secrétaire du PS Olivier Faure est l'invité de BFMTV-RMC ce mardi 14 janvier.
Rendez-vous à 8h30 dans le "Face-à-face" présenté par Apolline de Malherbe.
Les Écologistes n'ont "toujours pas trop d'arguments" pour "ne pas voter la censure"
Comme les socialistes, Les Écologistes sont loin d'être convaincus par la teneur des négociations avec le gouvernement, même si celui-ci a multiplié les pourparlers.
"Ils donnent l'impression de se démener, mais à la fin c'est maigre", a résumé auprès de l'AFP la secrétaire nationale du parti, Marine Tondelier, qui a échangé par téléphone avec Éric Lombard (Économie), Catherine Vautrin (Travail et Santé) et Amélie de Montchalin (Comptes publics).
"Je n'ai toujours pas trop d'arguments" pour "ne pas voter la censure", a-t-elle ajouté. "Il n'y a pas d'avancées", a complété la députée écologiste Sandrine Rousseau sur BFMTV, estimant que le gouvernement a cherché à "gagner du temps" et à "fracturer le Nouveau Front populaire".
À quoi sert la déclaration de politique générale?
Qu'est-ce qu'une déclaration de politique générale? Comment se déroule-t-elle? Un vote de confiance est-il obligatoire? Avant le discours de François Bayrou, nous vous présentons cette étape traditionnelle pour les chefs de gouvernement lors de leur entrée en fonction.
François Bayrou "attendu au tournant", même au Modem
Installé depuis à peine quatre petites semaines à Matignon, François Bayrou suscite déjà de la perplexité parmi les siens. De son déplacement au conseil municipal de Pau en pleine crise à Mayotte à son tweet après la mort de Jean-Marie Le Pen où il évoquait les "polémiques" suscitées par le cofondateur du FN, le Premier ministre doit avancer après plusieurs épisodes jugés maladroits dans son propre camp.
Le chef du gouvernement va désormais s'atteler à convaincre lors de sa déclaration de politique générale.
"Il joue sa peau", résume un député Modem auprès de BFMTV.com. "Il ne peut pas rester flou. On doit voir qu'il est prêt à diriger la France et qu'il a un plan pour sortir de ce bordel. Il est attendu au tournant."
La France insoumise "demande" un vote de confiance
La cheffe de file des députés de la France insoumise Mathilde Panot a réitéré hier soir sur BFMTV sa demande que le gouvernement de François Bayrou "demande un vote de confiance" à l'issue du discours de politique générale du Premier ministre.
"Nous défendons un principe: le gouvernement ne peut pas être le fait du prince, le gouvernement ne peut pas être un gouvernement de perdants des élections, qui continue une politique battue trois fois dans les urnes", s'est-elle justifiée sur notre antenne.
"Une farce": le PS pas satisfait des négociations avec le gouvernement sur la réforme des retraites
Le député socialiste de l'Eure et vice-président de la commission des Finances Philippe Brun a affirmé lundi soir sur BFMTV que les ministres ont fermé la porte à toute suspension de la réforme des retraites: "Cet après-midi on nous dit: 'Non finalement il n'y aura pas de suspension, seulement une grande discussion'."
Le secrétaire général du PS Pierre Jouvet a, lui, déploré sur BFMTV l'absence "d'avancée significative" et de "garantie concernant la suspension" de la réforme des retraites réclamée à cor et à cri par la gauche, estimant que François Bayrou s'était fait "rattraper par la patrouille" située "à sa droite".
Le Premier ministre Bayrou attendu à 15 heures pour son discours de politique générale
Bonjour et bienvenue dans ce direct consacré à l'actualité politique de cette journée marquée par le discours de politique générale de François Bayrou.
Le Premier ministre doit prendre la parole cet après-midi à 15 heures à l'Assemblée nationale. Un moment de clarification pour le chef du gouvernement qui doit notamment préciser sa position concernant la réforme des retraites.
Il a d'ores et déjà fait savoir qu'il ne sollicitera pas de vote de confiance des députés.