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Gouvernement

Éric Lombard, ministre démissionnaire, estime que "le projet de budget 2026 doit être discuté et amélioré"

Le ministre français de l'Économie Éric Lombard, le 27 février 2025 lors d'un déplacement en Afrique du Sud.

Le ministre français de l'Économie Éric Lombard, le 27 février 2025 lors d'un déplacement en Afrique du Sud. - RODGER BOSCH

Pour le ministre démissionnaire de l'Économie et des Finances Éric Lombard, le projet de budget 2026 qui visait à faire 44 milliards d'économies doit "être réduit" et "amélioré". Pour cela, il faut dialoguer, d'après lui.

Éric Lombard, ministre démissionnaire de l'Économie et des Finances, indique sur France 2 ce samedi 13 septembre, que "le projet de budget doit être discuté et amélioré".

Dans le projet de budget pour 2026 présenté en juillet par l'ancien Premier ministre François Bayrou, un objectif de 44 milliards d'économies était affiché. Pour Éric Lombard, "cet effort doit être réduit dans une dimension qui va être décidée par le Premier ministre, grâce au dialogue".

"Il faut prendre en compte ce que disent les Français"

Éric Lombard précise que les discussions qui vont être engagées seront importantes. "Il y a un nouveau Premier ministre qui a pour marque de fabrique le dialogue et d'ailleurs, il a engagé un dialogue avec l'ensemble des parties prenantes", a précisé le ministre démissionnaire.

Parmi les propositions faites pour réduire le déficit, l'ancien Premier ministre François Bayrou avait évoqué la suppression de deux jours fériés. Mais ce samedi, le nouveau locataire de Matignon Sébastien Lecornu a annoncé qu'il revenait sur cette proposition.

Selon Éric Lombard, il a eu raison. "Cela ne passait pas dans l'opinion publique. Quand on est dans le dialogue, il faut prendre en compte ce que disent les Français et les partis", a-t-il déclaré.

Un effort qui doit être partagé

Interrogé sur la taxe Zucman - une taxe sur les patrimoines les plus hauts -, le ministre démissionnaire a indiqué que le gouvernement allait "demander à chaque Français des efforts" et qu'ils devaient être "bien répartis et soutenables".

"Cet effort doit être porté par les plus favorisés, mais sur leur épargne, sur leurs actifs qui ne sont pas investis dans leur entreprise", a précisé Éric Lombard.

Astrid Bergere