BFMTV
Gouvernement

Le Premier ministre désigne la "santé mentale" comme "la grande cause nationale" de 2025

Le Premier ministre Michel Barnier lors d'un déplacement à Reims (Marne), le 11 septembre 2024.

Le Premier ministre Michel Barnier lors d'un déplacement à Reims (Marne), le 11 septembre 2024. - FRANCOIS NASCIMBENI / AFP

Michel Barnier, invité de France 2 ce dimanche 22 septembre au lendemain de la nomination de son gouvernement, a fixé le cap de son action. Il entend notamment faire de la santé mentale "la grande cause nationale" de 2025.

Le Premier ministre Michel Barnier a annoncé ce dimanche 22 septembre soir qu'il souhaitait faire de la "santé mentale" la "grande cause nationale" de l'année 2025, lors d'un entretien sur France 2.

"J'ai une mère qui a pendant 35 ans été présidente d'une association en Savoie (...) l'Union nationale de familles et amis de personnes malades mentaux (...) Je voudrais que la santé mentale soit la grande cause nationale en 2025", a expliqué le chef du nouveau gouvernement.

La psychiatrie subit une crise grave et persistante en France: un tiers des postes de praticiens hospitaliers sont vacants et le volume de lits diminue, alors que le nombre de patients a été multiplié par deux ces vingt dernières années.

Un Conseil national de la refondation (CNR) consacré à la santé mentale, très attendu, était programmé cet été mais avait été annulé après la dissolution de l'Assemblée nationale, décidée par Emmanuel Macron.

Activité sportive, féminicides, harcèlement...

Chaque gouvernement fixe tour à tour son grand cap. En 2024, la Grande cause nationale était l'activité physique et sportive, dans la logique de l'arrivée des Jeux olympiques et paralympiques de Paris cet été.

Pour son premier quinquennat, Emmanuel Macron avait désigné comme action prioritaire la lutte contre les violences faites aux femmes et les féminicides. Et, plus récemment, l'ancien Premier ministre Gabriel Attal avait, lui, mis l'accent sur la lutte contre le harcèlement scolaire - et plus généralement l'école.

T.K. avec AFP