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Police-Justice

Un motard meurt après un choc frontal avec un camion, sa compagne retrouvée morte à leur domicile

Gendarmerie, illustration.

Gendarmerie, illustration. - GEOFFROY VAN DER HASSELT / AFP

Les secours ont découvert le corps de la femme en se rendant au domicile du motard dans le Loire-et-Cher. Les premiers éléments recueillis rendent "vraisemblable", à ce stade, la piste d'un homicide conjugal suivi d'un suicide.

Deux enquêtes distinctes ont été ouvertes par le parquet de Blois après la mort d'un sapeur-pompier dans un accident de moto puis la découverte du corps de sa femme à leur domicile ce lundi 29 septembre, a appris BFMTV auprès de Stéphane Javet, procureur de la République de Blois, confirmant une information de La Nouvelle République.

Lundi matin, un motard est mort dans un "choc frontal particulièrement violent" avec un camion, explique le parquet de Blois. Sur place, les services de secours sont parvenus à identifier la victime. Il s'agit d'un sapeur-pompier volontaire de 46 ans.

Les secours se sont rendus à Salbris pour annoncer son décès à sa compagne. En arrivant, ils ont retrouvé la jeune femme, née en 1995, morte. L'enfant du couple, âgé de deux ans, était également présent.

L'autopsie réalisée sur le corps de la jeune femme a conclu que cette dernière est morte "des suites d'une asphyxie consécutive à un mécanisme de strangulation", fait savoir le procureur de la République de Blois.

La piste d'un homicide conjugal suivi d'un suicide privilégiée

Deux enquêtes distinctes ont été ouvertes. La première pour "homicide involontaire par conducteur en flagrance" et la seconde pour "meurtre sur conjoint en flagrance" ont été ouvertes. Elles ont été confiées respectivement au peloton motorisé de Salbris et à la brigade de recherches de Romorantin.

Les premiers éléments recueillis rendent "vraisemblable", à ce stade, la piste d'un homicide conjugal suivi d'un suicide. Une hypothèse qui doit encore être confirmée.

L'Aide sociale à l'enfance a été saisie concernant l'enfant du couple. Une ordonnance de placement provisoire a été prise par le parquet en lien avec la direction de l'hôpital de Blois. "Des solutions de placement sont actuellement travaillées", conclut le procureur de la République de Blois.

Charlotte Lesage