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Inondations: Trois départements restent en vigilance orange crues, la décrue est amorcée

Les images aériennes de la ville de Limony au bord du Rhône inondée après les intempéries ce vendredi 18 octobre 2024

Les images aériennes de la ville de Limony au bord du Rhône inondée après les intempéries ce vendredi 18 octobre 2024 - BFMTV

Après les pluies "exceptionnelles" de jeudi 17 octobre, trois départements restent concernés par une vigilance orange crues ou inondations. Michel Barnier annonce que "2.300 interventions" ont permis de "sauver des vies" et l'activation du processus de catastrophes naturelles.

L'ESSENTIEL

  • Des pluies "exceptionnelles" se sont abattues ce jeudi 17 octobre sur le Centre-Est, le Sud-Est et l'Île-de-France. 3 départements restent placés en vigilance orange crues ce vendredi et pour toute la journée de samedi. Lire l'article
  • Le Premier ministre Michel Barnier, qui a révélé que "2.300 interventions" des secours ont permis de "sauver des vies" jeudi, a annoncé l'activation du processus de reconnaissance de catastrophe naturelle. Lire l'article.
  • La ministre de la Transition écologique et de la Prévention des risques, Agnès Pannier-Runacher a évoqué "un épisode inédit par son ampleur et sans doute une expression du dérèglement climatique". Lire la brève
  • L'heure est désormais à la décrue et à la constatation des dégâts pour les habitants sinistrés par les inondations. Lire l'article

Trois départements toujours en vigilance orange crues après un épisode pluvieux "inédit par son ampleur"

D'importantes précipitations se sont abattues sur la France, ce jeudi. Un épisode pluvieux "inédit par son ampleur", selon Agnès Pannier-Runacher. La ministre de la Transition écologique, en déplacement dans la Loire, a indiqué que l'état de catastrophe naturelle" va être activé "très rapidement".

Le Premier ministre Michel Barnier a évoqué le chiffre de "2.300 interventions" de la part des secours. Des opérations qui "ont sauvé des vies", selon le locataire de Matignon.

Trois départements restent en vigilance orange crues pour la journée de samedi. Il s'agit des Pyrénées-Atlantiques, des Landes et du Puy-de-Dôme. Si la décrue est amorcée sur l'ensemble du territoire, Vigicrues appelle tout de même encore à la prudence, estimant que "des inondations importantes sont (encore) possibles".

Ce live est désormais terminé, merci de nous avoir suivi sur BFMTV.com.

"L'épisode cévenol est désormais terminé", selon Vigicrues

"L'épisode cévenol est désormais terminé. La décrue est généralisée sur tous les tronçons", annonce Vigicrues dans son dernier bilan, publié ce soir. Néanmoins, la vigilance est toujours de mise car cette décrue est "lente et progressive".

"Une crue importante est toujours en cours de propagation sur l'Allier", note aussi Vigicrues qui appelle encore à la vigilance, estimant que "des inondations importantes sont (encore) possibles".

Trois départements restent placés en vigilance orange crues

Les Pyrénées-Atlantiques, les Landes et le Puy-de-Dôme sont toujours placés en vigilance orange crues, annonce Météo France dans son dernier bulletin, publié à 22 heures. La vigilance sera encore de mise demain.

Les Bouches-du-Rhône et le Gard faisaient partie jusqu'alors des cinq départements en vigilance orange. Les deux départements sont désormais en vigilance jaune.

12 écoles fermées, effondrement d'un muret: les dégâts des intempéries dans la métropole de Lyon

Les intempéries ont causé des dégâts dans plusieurs communes du sud-ouest de la métropole de Lyon, comme à Givors, Grigny, Oullins-Pierre-Bénite, Francheville, Saint-Genis-Laval. Aujourd'hui, la métropole de Lyon a dressé un nouveau bilan.

"La Métropole de Lyon est pleinement engagée face au grave épisode de pluie et d’inondation qui frappe le sud-ouest de notre territoire", précise Bruno Bernard, président de la métropole de Lyon, dans un communiqué.

Parmi les perturbations toujours en cours sur les axes routiers, la métropole indique que la D386 reste impactée suite à l’effondrement d’un muret.

Le récapitulatif complet est à lire ici.

Nice: le fleuve Magnan déborde, la ville fait évacuer un secteur

Le fleuve Magnan a débordé en haut du boulevard de la Madeleine à Nice (Alpes-Maritimes) en cet fin d'après-midi, a appris BFM Nice Côte d'Azur de la mairie. Cela fait suite aux récentes intempéries qui ont touché le département hier.

En l'espace de 1h30, il est tombé 70 millimètres de pluie sur le secteur, ce qui a entraîné une réaction forte et soudaine du Magnan. Le sol était saturé et face à la situation, la ville a demandé aux riverains d'évacuer le secteur ou de se mettre en hauteur.

Sur son compte X, Christian Estrosi a indiqué que les équipes sont en train d'"équiper l’école de la Madeleine Supérieure pour accueillir les familles qui souhaiteraient être mises à l’abris le temps de la fin du phénomène."

Fortes pluies: à quoi faut-il s’attendre pour les prochains jours en termes de précipitations ?

De nouvelles précipitations à venir? Après plusieurs jours de pluies torrentielles qui ont provoqué des inondations dans plusieurs départements, la situation reste préoccupante en France. Alors que les prochains jours s’annoncent décisifs pour les habitants des zones déjà sinistrées, une nouvelle perturbation pluvieuse circulera principalement sur la moitié ouest du pays entre ce vendredi soir et samedi. Les précipitations devraient toutefois être de faibles à modérées.

D’après Météo-France, de dimanche à lundi ce sera au tour des régions du Nord-Ouest d’être concernées par les précipitations avec un vent fort prévu le long des côtes de la Manche. Si des cumuls de pluies sont à envisager du côté de la Bretagne, le temps restera sec dans le reste du pays.

Notre article complet est à retrouver ici.

"Nous sommes dans une phase où l'objectif est d'accélérer le retour à la normale", explique le colonel Alexandre Jouassard (Sécurité Civile)

"Nous sommes dans une phase où l'objectif est d'accélérer le retour à la normale. Il faut pomper l'eau, évacuer les carcasses automobiles", a détaillé sur BFMTV le colonel Alexandre Jouassard, adjoint du centre opérationnel de gestion des crises de la Sécurité Civile.

"L'objectif est d'enlever les stigmates" des inondations. Les équipes de secours sont désormais engagés comme "support à la population". "Le travail des équipes de secours est aussi ce travail de l'après", a-t-il expliqué.

A47 coupée: selon le ministre des Transports, la circulation devrait reprendre "dès demain matin"

Frédéric Durovray, ministre délégué aux Transports, est en déplacement dans le Rhône, département très touché par les intempéries pour faire le point sur les travaux à réaliser.

Alors qu'un tronçon de l'A47, qui relie Lyon à Saint-Étienne est toujours coupé, le ministre a annoncé que "normalement", "dès demain matin 6 heures, sauf mauvaise surprise, les automobilistes pourront emprunter cette autoroute".

"Au total, ce sont 50-60 personnes qui ont été mobilisées" pour remettre l'autoroute en état, a-t-il ajouté.

Quant à la ligne ferroviaire entre Lyon et Saint-Étienne, qui a également essuyé des dégâts, "les travaux dureront plusieurs semaines" sur la ligne de fret. Sur la ligne pour les usagers, "nous espérons une reprise de la circulation à partir de lundi, mais de façon dégradée".

Michel Barnier sur les inondations: "C'est une souffrance, une vraie tragédie pour beaucoup de familles"

Le Premier ministre Michel Barnier, en déplacement à Menton, dans les Alpes-Maritimes, s'est brièvement exprimé sur les inondations qui ont touché l'Hexagone.

Le locataire de Matignon a exprimé la "solidarité du gouvernement à l'égard des milliers de personnes qui sont touchées par ces intempéries".

"C'est une souffrance, une vraie tragédie pour beaucoup de familles, et nous sommes engagés à soutenir ces familles dans l'urgence", a-t-il ajouté.

Crues, inondations... Comment expliquer un épisode pluvieux aussi "exceptionnel"?

Un épisode climatique "exceptionnel". De nombreux départements français ont été touchés cette semaine par de fortes pluies qui ont fait déborder les cours d'eau et provoqué de graves inondations ce jeudi 17 octobre, particulièrement dans le Centre-Est du pays.

La ministre de la Transition écologique Agnès Pannier-Runacher a évoqué une situation "inédite par son ampleur. 600 millimètres d'eau sur l'Ardèche, c'est du jamais vu de mémoire d'homme".

Comment alors expliquer un épisode pluvieux aussi "exceptionnel"?

Vigilance crues: la Loire rétrogradée en jaune, le Puy-de-Dôme passe en orange

Cinq départements sont toujours en vigilance orange pour crues, selon le dernier bilan actualisé de Météo-France. Il s'agit du Puy-de-Dôme, du Gard, des Bouches-du-Rhône, ses Landes et des Pyrénées-Atlantiques.

La Loire, elle, repasse en jaune.

Les mêmes départements resteront en vigilance orange demain.

"Des pluies qui sont arrivées sur des sols déjà détrempés": Frédéric Long, prévisionniste chez Météo-France, explique l'ampleur des intempéries

"On a eu un épisode pluvieux marqué, qui a concerné beaucoup de régions, qui a donné des cumuls parfois exceptionnels", a expliqué sur BFMTV Frédéric Long, prévisionniste chez Météo-France.

Comment expliquer l'ampleur du phénomène? Les "pluies sont arrivées sur des sols déjà détrempés" par la dépression Kirk, "ce qui explique la réaction rapide des cours d'eau".

Cinq départements toujours en vigilance orange

Cinq départements sont toujours en vigilance orange pour crues, selon le dernier bilan actualisé de Météo-France. Il s'agit de la Loire, le Gard, les Bouches-du-Rhône, les Landes et les Pyrénées-Atlantiques.

Les mêmes départements resteront en vigilance orange demain.

En déplacement dans la Loire, Agnès Pannier-Runacher annonce que "l'état de catastrophe naturelle" va être activé "très rapidement"

Agnès Pannier-Runacher, ministre de la Transition écologique, est en déplacement dans la Loire aujourd'hui, auprès des sinistrés.

"Il y a eu 600 millimètres qui sont tombés à quelques endroits, c'est l'équivalent de toute une année de pluie à Paris", a-t-elle rappelé, depuis la commune de Chavanay.

"L'état de catastrophe naturelle" va être activé "très rapidement", a annoncé la ministre après les intempéries.

Cet épisode d'intempéries, qui a été "inédit par son ampleur" est "sans doute une expression du dérèglement climatique", a souligné la ministre, ajoutant que ces "épisodes vont être appelés à se répéter et il faut qu'on ajuste notre niveau de jeu".

Ce que l'on sait de la mort d'un homme tué par la chute d'un arbre dans le 19e arrondissement

Un homme a été tué par la chute d'un arbre tombée sur la chaussée, à Paris, ce jeudi 17 octobre, a appris BFMTV de source policière.

Les faits sont survenus aux alentours de 20h au 17, rue Curial, dans le 19e arrondissement de la capitale. Deux enfants ont également été blessés et transportés en urgence relative. Leur mère, victime d'un malaise, a également été hospitalisée.

Notre article complet est à lire ici.

Le ministre des Transports en visite dans le Rhône cet après-midi

François Durovray, ministre des Transports, va se rendre dans le Rhône cet après-midi, a annoncé son ministère.

Le ministre viendra "témoigner du soutien du gouvernement auprès des sinistrés, remercier les agents des routes, de la SNCF, territoriaux, les services de l’État et l’ensemble des forces de sécurité et secours".

Le département a particulièrement été touché par les intenses intempéries. Une partie de l'A47 notamment est toujours fermée.

4.000 foyers toujours privés d'électricité

Le gouvernement a annoncé qu'il déclarerait "au plus vite" l'état de catastrophe naturelle, qui permet d'enclencher les indemnisations des victimes par les assurances, a assuré sur France Info le ministre délégué chargé de la sécurité du quotidien, Nicolas Daragon, en évoquant un délai d'une "dizaine de jours".

Quelque 4.000 foyers sont encore privés d'électricité, selon un bilan d'Enedis, publié ce vendredi matin.

Dans les régions les plus touchées par les intempéries, les dommages sont considérables.

"Comme un mini-tsunami (...) Un torent d'eau a traversé le restaurant. On a tout perdu: mobilier, matériel et toutes les denrées alimentaires...", se désole Olivier , propriétaire d'un restaurant à Annonay, en Ardèche.

3.000 pompiers toujours mobilisés sur le territoire

Près de 3.000 pompiers restent mobilisés vendredi 18 octobre, ainsi que des forces de l'ordre. Un hélicoptère de la gendarmerie fait des vols de reconnaissance au-dessus des zones sinistrées pour évaluer les dégâts.

"On est face à quelque chose de massif", a commenté sur BFM TV/RMC la ministre de la Transition écologique Agnès Pannier-Runacher, qui doit se rendre sur place dans la journée. Il faut, selon elle, se préparer à la recrudescence de ce type d'épisodes "liés au dérèglement climatique".

"Tout le monde est là pour aider": les habitants organisent le nettoyage en Haute-Loire

Après les inondations, le nettoyage. En Haute-Loire, département particulièrement touché par les intempéries de ces derniers jours, les habitants, les agents municipaux et les pompiers s'organisent pour déblayer la boue et les dégâts causés par les pluies et les crues.

"Il y avait à peu près 30cm de boue (...) Tout le monde est là pour aider, pour le bien de la communauté, c'est rassurant", témoigne Roland, habitant de la commune de Brives-Charensac, où la Loire est sortie de son lit et a pris la population par surprise.

Les images impressionnantes des inondations en Ardèche

Dégager la boue et les branches d'arbre: l'heure est au nettoyage vendredi 18 octobre après les dégâts causés la veille dans de nombreuses communes du Centre-Est par des pluies exceptionnelles qui ont atteint jusqu'à 700 millimètres en Ardèche.

La commune de Limony, en Ardèche, s'est réveillée sous les eaux vendredi 18 octobre 2024
La commune de Limony, en Ardèche, s'est réveillée sous les eaux vendredi 18 octobre 2024 © BFMTV

La vigilance rouge "crue" ou "pluie-inondation" a été levée dans les six départements touchés (Rhône, Loire, Haute-Loire, Ardèche, Lozère et Alpes-Maritimes), mais 10 de la moitié sud restent concernés par une vigilance orange, selon Météo-France.

La France n'avait pas connu "d'épisode cévenol d'une telle violence depuis 40 ans", a relevé le Premier ministre Michel Barnier. Les pompiers ont effectué au total plus de 2.300 interventions et ont permis de "sauver des vies", a-t-il ajouté.

Dans le département de l'Ardèche, particulièrement touché par les inondations causées par les pluies diluviennes de ces derniers jours, les cumuls dépassent nettement 600 mm en deux jours. Du jamais vu depuis le début du XXème siècle.

Les images avant/après les inondations en Ardèche

La ministre de la Transition écologique Agnès Pannier-Runacher qualifiait jeudi 17 octobre l'épisode des pluies torrentielles qui a frappé certaines zones de l'Ardèche d'"absolument massif" et a évoqué une "situation inédite".

"Nous faisons face à une situation qui est inédite par son ampleur. 600 millimètres d'eau sur l'Ardèche, c'est du jamais vu de mémoire d'homme", a indiqué la ministre lors d'un point presse. "600 millimètres, c'est plus de 60 centimètres d'eau qui sont tombés en 48 heures. C'est absolument massif."

Après les inondations, place aux premières estimations des dégâts causés par la montée des eaux. Et les images sont impressionnantes, notamment sur les communes d'Annonay ou de Saint-Martin-d'Ardèche.

L'Ardèche, tout comme le Rhône, la Haute-Loire, la Loire, la Lozère et les Alpes-Maritimes, avaient été placés en vigilance rouge aux inondations ou aux crues par Météo-France.

En Ardèche, la ville d'Annonay engloutie et évacuée

Des pluies "exceptionnelles" se sont abattues sur le Centre-Est de la France, où six départements ont été placés en vigilance rouge inondations ou crues par Météo-France.

En Ardèche, où tous les établissements scolaires resteront fermés jusqu'à vendredi soir, les pompiers sont intervenus à plusieurs centaines de reprises, notamment par hélicoptère pour secourir des automobilistes en difficulté.

"On a eu un phénomène exceptionnel, des pluies diluviennes qui ont rempli le barrage qui a débordé", explique Simon Plenet, maire PS de la ville. Selon lui, "au moins une quarantaine de commerces" a été touchée.

"On aura besoin du soutien de l'État", pour réparer les dégâts causés par les intempéries, martèle l'élu.

Une poignée d'habitants a pu se réfugier dans un gymnase, situé en contre-haut de la Deûme et mis à disposition par la mairie, en attendant de pouvoir regagner leurs domicile.

Le préfet de la Haute-Loire annonce que "la situation évolue favorablement"

"La situation évolue favorablement depuis cette nuit. La décrue est amorcée, elle a été ralentie par des pluies cette nuit, mais elles étaient moins intenses que les jours précédents", s'est réjouit Yvan Cordier, préfet de Haute-Loire, au micro de BFMTV.

"Nous pouvons nous féliciter d'un bilan humain qui pour l'instant en Haute-Loire est de zéro victime, c'est tout a fait remarquable compte tenu de l'intensité de l'événement", ajoute-t-il.

Un soulagement certes, mais qui a reposé sur "un effort collectif" et de "la mise à disposition par l'État d'outils très performants pour prévenir les personnes", notamment le nouveau dispositif FR-Alert, permettant d'envoyer des SMS aux populations à risque.

Michel Barnier assure que la priorité est le rétablissement du trafic routier et ferroviaire

Depuis le Centre opérationnel de gestion interministérielle des crises, aux côtés du ministre de l'Intérieur Bruno Retailleau, le Premier ministre Michel Barnier a exprimé sa "solidarité et son soutien" aux personnes sinistrées par les intempéries.

Il a par ailleurs assuré que la "priorité" serait accordée au rétablissement du trafic routier et ferroviaire entre Saint-Étienne et Lyon, précisant que la ministre de la Transition écologique et de l'Énergie Agnès Pannier-Runacher et le ministre délégué à la Sécurité, Nicolas Daragon, se rendraient "aujourd'hui même en Ardèche et dans la Loire".

Michel Barnier annonce l'activation du processus de catastrophes naturelles

Le ministre de l'Intérieur "activera le processus de catastrophe naturelle dans les communes concernées par cet épisode cévenol" pour que "l'indemnisation puisse être mise en œuvre pour les personnes touchées", affirme Michel Barnier ce vendredi 18 octobre sur BFMTV.

"On va rentrer maintenant dans la période d’évaluation des dégâts qui sont considérables, des dépenses qu’il faut faire, à la fois sur des bâtiments publics et les biens privés", indique le locataire de Matignon.

Et de conclure: "On doit se préparer avec le changement climatique à faire face à des risques et à des catastrophes dans tous les domaines et de plus en plus souvent (...) la prévention coûte moins cher que la réparation."

Michel Barnier affirme que "2.300 interventions" ont permis de "sauver des vies"

"C'est un traumatisme que de subir des inondations", souligne Michel Barnier sur BFMTV depuis la cellule de crise du ministère de l'Intérieur où sont gérés "au niveau national, avec le ministre de l'Intérieur, les crises quand elles se produisent".

Selon le Premier ministre, il y a eu en France jeudi 17 octobre 2.300 interventions, notamment des sapeurs-pompiers, qui ont permis de sauver des vies.

Michel Barnier explique que le ministère de l'Intérieur a activé un nouveau logiciel de prévention: baptisé FR-Alert, ce système de prévention "permet d'adresser des SMS avec une sonnerie d'alerte à toutes les personnes concernées dans une zone soumise à un risque important."

Grâce à ces dispositifs, "on arrive à prévenir et à éviter le pire", se félicite le Premier ministre.

Plus d'informations ici.

Michel Barnier évoque "un épisode cévenol" jamais vu "depuis 40 ans"

Depuis la cellule de gestion de crise du ministère de l'Intérieur, le Premier ministre Michel Barnier s'exprime sur l'"épisode d'orages, de pluies massives" que vient d'essuyer la France, le qualifiant de "traumatisme".

"On n'a pas connu de mémoire d'homme et de service ici un épisode cévenol d'une telle violence depuis 40 ans", fait valoir le locataire de Matignon, aux côtés du ministre de l'Intérieur Bruno Retailleau.

"A cet instant, je pense au nom du gouvernement tout entier à toutes les personnes qui ont été touchées dans leur vie quotidienne", ajoute Michel Barnier.

Lire notre article.

10 départements maintenus en vigilance orange crues et pluie-inondations

Alors que 18 départements étaient maintenus en vigilance orange aux crues ou aux pluies-inondations à 6 heures, Météo France annonce que 10 sont désormais en alerte.

5 départements sont maintenus en vigilance orange pour crues: les Bouches-du-Rhône, le Gard, les Landes, la Loire et les Pyrénées-Atlantiques.

Le Gers, le Tarn-et-Garonne, la Haute-Garonne, l'Ariège, ainsi que le Tarn sont toujours en alerte orange pour "pluie-inondations", selon le dernier bulletin de Météo France et de Vigicrue.

"On avait peur pour nos vies", raconte une habitante sinistrée de Rive-de-Gier, dans la Loire

La rivière du Gier a connu une crue exceptionnelle jeudi 17 octobre, entraînant d'importantes inondations. Au lendemain de cette montée des eaux, les habitants de Rive-de-Gier, dans la Loire, se réveillent - pour ceux qui ont dormi - et découvrent l'étendue des dégâts. Au cœur de la ville, des voitures sont encastrées sur un rond-point.

"J'ai reçu un appel me disant que ma voiture s'était retrouvée ici (...) elle a été complètement saccagée, elle est inutilisable", déplore Mariana, propriétaire de l'un des véhicules encastrés, qu'elle avait garé il y a une semaine à plusieurs dizaines de mètres de là.

"Je n'ai pas dormi de la nuit, j'étais encore choquée, j'ai eu peur que ça recommence, que ça empire et on avait peur pour nos vies", ajoute la riveraine.

RER, autoroute... Les transports perturbés par les intempéries

En raison des fortes pluies qui ont touché l'Île-de-France et Paris jeudi 17 octobre, le trafic sur le RER E est totalement interrompu ce vendredi, indique la SNCF sur les réseaux sociaux.

"De fortes pluies ayant dégradé les installations à Magenta", la circulation des trains est interrompue toute la journée entre les stations Haussmann Saint-Lazare et Rosa Parks, est-il indiqué dans le communiqué. Le trafic est perturbé sur l'ensemble de la ligne et la gare de Magenta n'est pas desservie.

Autre conséquence des intempéries sur les transports français: l'A47 entre Lyon et Saint-Étienne est toujours coupée au niveau de Givors dans les deux sens de circulation en raison des "fortes pluies tombées ces dernières heures"

"J'en tirerai les conclusions": Agnès Pannier-Runacher veut "avoir les moyens de (s)on action"

La ministre de la Transition écologique, de l'Énergie, du Climat et de la Prévention des risques Agnès Pannier-Runacher a martelé vendredi 18 octobre avoir besoin de moyens pour lutter contre les catastrophes naturelles à répétitions, après un nouvel épisode désastreux d'intempéries. Et lance au passage un avertissement à l'exécutif.

"Il faut un budget qui soit à la hauteur de la situation et ce n'est pas le cas aujourd'hui", a-t-elle déclaré, interrogée sur BFMTV/RMC. "Je veux surtout travailler à avoir les moyens de mon action (...) si je ne les ai pas, j'en tirerai les conclusions".

"Il faut ouvrir les yeux": Agnès Pannier-Runacher demande "un budget à la hauteur de la situation"

Face à la situation, comment peut-on lutter financièrement contre les dégâts causés par ces épisodes d'intempéries?

"Il faut un budget qui soit à la hauteur de la situation, ce n'est pas le cas aujourd'hui, tranche Agnès Pannier-Runacher au micro de BFMTV. J'attends de la représentation nationale de se saisir de ce sujet. Je ne sais pas s'il faut encore attendre des drames pour comprendre que c'est une absolue nécessité d'investir dans l'adaptation au changement climatique."

"Faut-il attendre que la situation devienne intenable pour agir? Je ne crois pas", martèle la ministre de la Transition écologique, de l’Énergie, du Climat et de la Prévention des risques.

Pour elle, la clé réside dans la réduction des émissions de gaz à effet de serre et l'adaptation au réchauffement climatique. Sur ces sujets, pour la ministre, "le compte n'y est pas. Je crois qu'il faut ouvrir les yeux."

Toutefois, Agnès Pannier-Runacher est certaine "que le Premier ministre prendra la mesure du sujet", notamment à l'approche du vote du budget au parlement. "Nous sommes aujourd'hui à un niveau inédit de catastrophes naturelles déclarées et nous avons encore deux mois et demi avant la fin de l'année", explique la ministre, rappelant que "le gros des catastrophes arrive en règle générale en fin d'année, pas au mois d'octobre".

Agnès Pannier-Runacher évoque "une difficulté à prévoir la rapidité de la montée des eaux"

Après un nouvel épisode d'intempéries désastreux, la question de la prévention de tels phénomènes se pose. "Nous avons déclaré très vite la vigilance rouge et c'était inédit", souligne Agnès Pannier-Runacher, ministre de la Transition écologique, de l’Énergie, du Climat et de la Prévention des risques invitée du Face à Face de BFMTV.

"On a les bonnes alertes. Mais on a une difficulté à prévoir la rapidité de la montée des eaux. C'est-à-dire que le régime d'eau aujourd'hui est beaucoup plus rapide que ce que nous modélisons. Tous les cours d'eau ne sont pas suivis non plus par Vigicrue", nuance-t-elle, avant de conclure: "On n'a pas d'historique. On ne connaît pas leur cinétique, parce qu'on n'a jamais eu ce problème."

La ministre concède que les "systèmes de modélisation, notamment des cours d'eau, sont dépassés par les éléments météorologiques. Ce qui arrive est tellement inédit que nous n'avons pas le recul historique, le recul scientifique pour correctement les matérialiser, les modéliser et avoir le niveau précis de vigilance."

Pour Agnès Pannier-Runacher, "l'adaptation au réchauffement climatique est une priorité absolue".

"Nous devons nous y habituer et nous armer": Agnès Pannier-Runacher parle d'un "épisode massif"

"Je veux leur dire tout mon soutien", commence Agnès Pannier-Runacher, ministre de la Transition écologique invitée du Face à Face de BFMTV, commentant un épisode d'intempérie "absolument gigantesque. On n'a pas de souvenirs de cela."

"On est face à quelque chose de massif (...) et à des épisodes qui sont liés au dérèglement climatique", souligne la ministre, insistant sur "la répétition, la diversité des épisodes".

Et de marteler: "Nous devons nous y habituer et nous armer pour y faire face."

Après ce nouvel épisode de pluies, de crues et d'inondations, l'heure est au premier bilan des dégâts pour les habitants des régions sinistrées, notamment dans le centre-est et le sud du pays.

"Nous sommes dans le temps de la gestion d'urgence, il faut d'abord sécuriser les gens", souligne Agnès Pannier-Runacher, qui souhaite "prendre la mesure des dégâts et réparer", en appelant la population des zones toujours en alerte à la prudence.

"C'est la réalité qui nous attend désormais", alerte un météorologue après les intempéries

La ministre de la Transition écologique Agnès Pannier-Runacher a qualifié jeudi 17 octobre l'épisode des pluies torrentielles qui frappent certaines zones de l'Hexagone d'"absolument massif" et a évoqué une "situation inédite".

"Nous faisons face à une situation qui est inédite par son ampleur. 600 millimètres d'eau sur l'Ardèche, c'est du jamais vu de mémoire d'homme", a indiqué la ministre lors d'un point presse. "600 millimètres, c'est plus de 60 centimètres d'eau qui sont tombés en 48 heures. C'est absolument massif."

Un "phénomène conséquent", confirme Yann Amice, météorologue chez Weather & Co, qui n'est "pas une surprise, c'est juste la réalité de ce qui nous attend désormais, dans un cadre de réchauffement climatique".

Où la pluie est-elle le plus tombée en 48 heures en France ?

Une semaine après le passage de la dépression Kirk, la France a de nouveau essuyé d'impressionnantes intempéries, causant crues, inondations et dégâts partout dans le pays. Des pluies "exceptionnelles" qui se sont surtout abattues dans le Centre-est et le Sud-est de l'Hexagone, sur des sols déjà gorgés d'eau.

Les zones les plus touchées par la pluie ont été les Cévennes et le relief ardéchois, mais aussi les Alpes-Maritimes et les Pyrénées-Atlantiques. Le record est attribué à la commune de Vialas, en Lozère, où un cumul de 711 mm a été enregistré.

Qu'en est-il dans le reste de la France? Grâce aux données fournies par Météo-ciel et Météo-France, BFMTV.com vous propose de visionner les endroits où la pluie est le plus tombée entre le mercredi 16 et le jeudi 17 octobre dans notre article consacré.

18 départements en vigilance orange pour "crues" ou "pluie-inondations"

Plus aucun département ne se trouve ce vendredi matin en vigilance rouge "crues" ou "pluie-inondation", mais 18 de la moitié sud restent concernés par une vigilance orange, a indiqué Météo-France, après les pluies "exceptionnelles" qui se sont abattues jeudi sur le Centre-Est et le Sud-Est de la France.

La vigilance orange pour "crues" est en vigueur vendredi matin dans neuf départements: la Loire, le Puy-de-Dôme, la Haute-Loire, les Alpes-Maritimes, les Alpes-de-Haute-Provence, les Bouches-du-Rhône, le Gard, les Landes et les Pyrénées-Atlantiques.

Dix départements sont en alerte orange pour "pluie-inondation": la Dordogne, le Lot, le Lot-et-Garonne, le Tarn-et-Garonne, le Tarn, le Gers, la Haute-Garonne, l'Ariège, les Hautes-Pyrénées et les Pyrénées-Atlantiques - également en vigilance orange aux crues.

"On a entendu des hurlements": un témoin de la mort d'un homme après la chute d'un arbre s'exprime

Jeudi 17 octobre, dans la soirée, un homme est mort dans la chute d'un arbre dans le XIXe arrondissement de Paris. Pour l'heure, le lien avec les intempéries reste à confirmer, la capitale ayant été touchée par des pluies diluviennes en fin d'après-midi, alors qu'elle avait été placée en vigilance orange pluie-inondations.

"On a entendu les hurlements des gens et c’est là qu’on a compris que c’était grave. On s’est précipité dehors", raconte Karim à RMC, habitant de la résidence où s'est déroulé le drame.

"On entendait les enfants crier 'mon papa est mort'. Avec mon ami, on n’a pas cherché à comprendre, on est directement rentré sous les branches et la première chose que j’ai vue, c’est le monsieur, inconscient. De là, j’ai vu qu’il y avait des petites filles. J’ai essayé de casser des branches et j’ai réussi à en sortir une. Mon ami a réussi à sortir l’autre. C’est triste, c’est une tragédie", ajoute-t-il.

Lire l'article.

"Des milliers d'euros de frais": l'émotion d'un sinistré de Haute-Loire, dévasté par la montée des eaux

Après l'épisode de pluies diluviennes, d'importantes inondations ont eu lieu aux quatre coins du pays. En Haute-Loire, à Brives-Charensac et plus globalement dans les gorges de la Loire, le fleuve est véritablement entré en furie causant de nombreux dégâts et laissant les habitants désespérés.

L'heure est au premier bilan pour les habitants de cette région. "Tout est bousculé, tout est mort (...) Il faut tout refaire, il y en a pour des milliers d'euros de frais", se désole Jean, sinistré, habitant à Brives-Charensac, en Haute-Loire.

En l'espace d'une matinée, la Loire a gonflé de 7 mètres, surprenant les habitants vivant aux alentours. "J'ai pas les moyens d'aller à l'hôtel", explique Jean, qui vivait dans sa maison depuis 38 ans et qui espère pouvoir y revenir bientôt.

"Le changement climatique fait qu'on ne va pas pouvoir rester dans des maisons comme ça, on sera obligés de partir, parce que les assurances ne vont plus nous assurer et vont nous faire payer plein pot", ajoute-t-il.

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1.000 interventions des secours, 900 personnes mises en sécurité

Face au déluge de pluie qui a causé de nombreuses inondations et dégâts dans plusieurs régions françaises, plus de 1.000 interventions ont ainsi été effectuées par les secours, d'après un communiqué de presse publié jeudi soir par le ministère de l'Intérieur, dont "25 sauvetages de personnes".

"Près de 900 personnes ont également pu être mises en sécurité", est-il précisé.

Le locataire de la place Beauvau Bruno Retailleau a également déclaré dans son communiqué que 1.500 sapeurs-pompiers ont été déployés pour faire face aux intempéries et que cinq hélicoptères de la sécurité civile sont engagés dans des opérations de secours.

"La ville était sous l'eau en 3h30": le sud de la France frappé par des pluies diluviennes

Dans la journée de jeudi 17 octobre, le déluge aux quatre coins du pays. Dans le sud-ouest et sud-est de la France, des cumuls de précipitations impressionnants ont été enregistrés, causant localement des inondations et de nombreux dégâts.

À Givors, dans le Rhône, 47 personnes ont été bloquées plusieurs heures dans un centre commercial.

"La ville était sous l'eau en 3h30", raconte le maire de la commune, Mohamed Boudjellaba, au micro de BFMTV.

"J'ai déjà vu des inondations mais pas d'une telle ampleur", témoigne l'édile, qui précise que 400 personnes ont été accueillies dans des centres d'hébergement d'urgence.

Un homme tué à Paris dans la chute d'un arbre

Un homme a été tué par la chute d'un arbre sur la chaussée, entraînée par les intempéries qui s'abattent sur Paris, jeudi 17 octobre, a appris BFMTV de source policière. La victime a succombé à ses blessures.

Deux fillettes, âgés de 3 et 5 ans, ont également été touchées et ont été pris en charge en urgence relative. La mère des deux enfants a été transportée à l'hôpital après avoir fait un malaise.

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Crues, pluie-inondation: la vigilance rouge levée, 18 départements en vigilance orange

Si l'épisode cévenol qui a frappé le sud du pays cette semaine semble être terminé, les autorités appellent à la plus grande prudence. Météo-France a levé ce vendredi 18 octobre la vigilance rouge crues qui concernait le Rhône, la Loire, la Haute-Loire et la Lozère.

Toutefois, 18 départements sont toujours placés en vigilance orange pour crues ou pluie-inondation. Des vigilances qui vont être levées tout au long de la journée, territoire par territoire, selon les prévisions de Météo-France.

Ardèche, Lozère, Alpes-Maritimes... Où la pluie est-elle le plus tombée en 48h en France? Partager Partager Voir plus

Un déluge. Des pluies "exceptionnelles" se sont abattues ce jeudi 17 octobre sur le Centre-Est et le Sud-Est de la France et se poursuivaient tôt ce vendredi sur des sols gorgés d'eau. D'intenses précipitations ont frappé le pays depuis le milieu de la semaine, Météo-France ayant placé, au plus fort de l'épisode, 6 départements en vigilance rouge et 34 en vigilance orange.

Mais où a-t-il le plus plu? Grâce aux données fournies par Météo-ciel et Météo-France, BFMTV.com vous propose de visionner les endroits où la pluie est la plus tombée entre le mercredi 16 et le jeudi 17 octobre.

"Une situation qui est inédite par son ampleur": des pluies "exceptionnelles" en France

Bonjour à toutes et à tous, et bon réveil. Bienvenue sur ce direct consacré ce vendredi 18 octobre au suivi des intempéries en France.

Ce jeudi, la ministre de la Transition écologique Agnès Pannier-Runacher a évoqué une "situation qui est inédite par son ampleur. 600 millimètres d'eau sur l'Ardèche, c'est du jamais vu de mémoire d'homme". Liant "ces épisodes au dérèglement climatique", elle a jugé qu'il fallait "se préparer" à leur recrudescence, en développant "une culture du risque".

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