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Régionales: le FN améliore son score dans les villes frontistes

Régionales: le FN améliore son score dans les villes frontistes

Dans toutes les villes remportées par le Front national aux élections municipales de 2014, le parti de Marine Le Pen a amélioré ses scores lors du premier tour des élections régionales. La plus forte progression a lieu à Beaucaire, commune du Gard gagnée par Julien Sanchez. Il peut se vanter d'une progression de 26,84 points dans sa ville. Louis Aliot y a obtenu dimanche 59,68% des voix. À Fréjus, la plus grande ville dirigée par l’extrême droite en France, la liste de Marion Maréchal-Le Pen a obtenu 50.4% des voix. Les habitants ont salué notamment la bonne gestion financière du maire David Rachline. Dans ces deux communes, l'opposition a lancé un appel en faveur du front républicain pour faire barrage au FN.

Régionales: en région Paca, le barrage au FN ne prend pas

Régionales: en région Paca, le barrage au FN ne prend pas

Manuel Valls a appelé lundi soir à voter pour la droite dans les trois régions où le Parti socialiste a retiré ses candidats, comme en région Paca. Mais beaucoup de militant socialistes se posent encore des questions. Nombreux sont ceux qui préfèrent voter blanc plutôt que de voter pour le candidat des Républicains, Christian Estrosi. Pour certain socialistes, le vote, c’est à gauche ou rien. Pour les autres, c'est à contrecœur qu'ils iront voter dimanche. Tous auraient préféré une fusion de toutes les listes de gauche. Avec le retrait de la liste socialiste, la région Paca n’aura aucun élu de gauche au conseil régional ces six prochaines années.

Valls: "Voter Front national ne sert à rien"

Valls: "Voter Front national ne sert à rien"

"Votez pour la France que vous aimez". A son arrivée à la réunion du groupe PS à l'Assemblée nationale mardi, Manuel Valls a appelé les Français à voter dimanche prochain pour le second tour des élections régionales. "Je suis clair contrairement à Nicolas Sarkozy, nous nous situons à la hauteur des évènements, nous ne sommes pas là pour défendre des intérêts de boutique", a-t-il déclaré tout en concédant qu'il n'était "pas facile" d'appeler à voter pour la droite dans trois régions. "Rien ne justifie de voter pour un parti d'extrême droite", "voter Front national ne sert à rien", a-t-il ajouté.

Régionales: la gauche espère conserver la région Centre-Val de Loire

Régionales: la gauche espère conserver la région Centre-Val de Loire

La gauche espère conserver la région Centre-Val de Loire malgré la troisième place obtenue au soir du premier tour des élections régionales, dimanche. Le candidat du Front national Philippe Loiseau est arrivé en tête avec 30,5% des voix, contre 26,2% pour le candidat républicain et 24,3% pour le candidat socialiste, François Bonneau, le président sortant. Avec le jeu des reports de voix, c'est la liste socialiste qui semble pouvoir l'emporter au second tour, mais la triangulaire s'annonce indécise dans ce bastion socialiste: les trois partis espèrent attirer les abstentionnistes car la moitié des électeurs ne s’est pas déplacée dimanche dernier.

Régionales: le FN réunit presque autant qu'à la dernière présidentielle

Régionales: le FN réunit presque autant qu'à la dernière présidentielle

En mobilisant plus de six millions d’électeurs dimanche, le Front national a réalisé une performance inédite dans son histoire. Jamais le parti n’avait su rassembler autant dans une élection locale. À la présidentielle de 2012, Marine Le Pen avait réuni 6,4 millions d'électeurs, record absolu pour son parti. Longtemps réputé pour sa volatilité, l’électorat du FN s’est fidélisé. Mais Le FN ne dispose pas d’une grande réserve de voix, le parti veut donc mobiliser de nouveaux électeurs d’ici à 2017. Et espère qu’il pourra prouver sa capacité à gérer un exécutif à l’issue du second tour des élections régionales.

Nord: portrait d'une conseillère régionale qui doit se retirer

Nord: portrait d'une conseillère régionale qui doit se retirer

Jean-Christophe Camabadélis avait parlé dimanche soir de "sacrifice" en décidant du retrait de sa liste dans la région Nord-Pas-de-Calais-Picardie. Le PS a donc fait le choix de n’avoir aucun élu dans la future assemblée régionale. Une première dans cette région où, depuis 30 ans, le Parti socialiste et ses alliés régnaient sans partage. Tous les conseillers de gauche perdent donc leurs postes. Une décision difficile à accepter pour certains. BFMTV a rencontré Françoise Dal élue de gauche depuis 29 ans, elle s'apprête à faire ses cartons alors que le second tour n'a pas commencé et regrette la décision prise par le PS de retirer la liste socialiste en Nord-Pas-de-Calais-Picardie.

Xavier Bertrand: "Je ne supporte plus la politique nationale"

Xavier Bertrand: "Je ne supporte plus la politique nationale"

Invité de Jean-Jacques Bourdin ce mardi matin sur BFMTV et RMC, Xavier Bertrand a vivement critiqué la classe politique. "Je ne supporte plus la politique nationale, cette politique où tout le monde pense à son nombril, tout le monde dit j'ai compris et ils font rien" a déclaré l'ancien ministre du Travail, candidat LR en Nord-Pas-de-Calais-Picardie. Il a également critiqué les consignes de votes entre les deux tours des élections régionales. "Qui on est pour donner des conseils aux gens alors qu'on n'a pas été capables de sortir la France de ses difficultés?" s'est interrogé Xavier Bertrand

Régionales: la décision de Jean-Pierre Masseret divise les militants

Régionales: la décision de Jean-Pierre Masseret divise les militants

Alors qu'il ne reste que quelques heures avant le dépôt officiel des listes du second tour, Jean-Pierre Masseret, la tête de liste socialiste dans le Grand Est, refuse de se retirer. Il ne souhaite pas renoncer à sa candidature pour faire barrage au FN malgré les consignes de Solférino et le rappel à l’ordre de Manuel Valls lundi soir. Mais si la moitié de ses colistiers cèdent aux pressions et se désistent, Jean-Pierre Masseret sera disqualifié automatiquement. S’il se maintient jusqu’au bout, Solférino a d’ores et déjà prévenu que ce serait sans l’étiquette socialiste.

Régionales dans le Grand Est: Cambadelis appelle à voter pour Philippe Richert

Régionales dans le Grand Est: Cambadelis appelle à voter pour Philippe Richert

Jean-Christophe Cambadelis était l'invité de Ruth Elkrief ce lundi soir sur BFMTV afin de commenter les résultats du premier tour des élections régionales. Le premier secrétaire du Parti socialiste a appelé les listes socialistes à se retirer si elles étaient en troisième position et risquaient de faire passer le Front national, notamment dans le Grand Est, où Jean-Pierre Masseret résiste. Il appelle donc à voter pour son opposant Philippe Richert. "Bien sûr, si on se retire, c'est pour que l'autre gagne", a affirmé le député.

Florian Philippot: l'arrêt des subventions au planning familial "ne fait pas partie de mes idées"

Florian Philippot: l'arrêt des subventions au planning familial "ne fait pas partie de mes idées"

Florian Philippot, tête de liste Front national dans le Grand Est, était l'invité de BFMTV ce lundi soir. Le vice-président du Front national a commenté les résultats du premier tour des élections régionales de la veille, notamment son bon score puisqu'il est arrivé en tête dans sa région. Le bras droit de Marine Le Pen a affirmé qu'il ne couperait pas les subventions au planning familial, contrairement à Marion Maréchal-Le Pen. "Cela ne fait pas partie de mes idées, ni de mes priorités", a expliqué le candidat d'extrême droite.

Régionales dans le Grand Est: Masseret rencontre au moins un désistement sur sa liste socialiste

Régionales dans le Grand Est: Masseret rencontre au moins un désistement sur sa liste socialiste

Arrivé en troisième position au premier tour des élections régionales dans le Grand Est, Jean-Pierre Masseret a décidé de maintenir sa liste socialiste au second tour, contre la ligne adoptée par le parti. L'un de ses colistiers a annoncé ce lundi qu'il ne souhaitait pas le suivre dans cette direction. "Je ne peux accepter qu'on favorise, d'une certaine façon, le Front national en se maintenant", a déclaré le maire PS de Verdun, Samuel Hazard.

Régionales: Pécresse appelle à un "vote sanction de la gauche" en Ile-de-France

Régionales: Pécresse appelle à un "vote sanction de la gauche" en Ile-de-France

La tête de liste Les Républicains en Ile-de-France, Valérie Pécresse était l'invitée d'Olivier Truchot sur BFMTV lundi soir. "C'est un séisme, pour la première fois en 17 ans, nous allons peut-être battre la gauche", s'est réjouie la députée des Yvelines. Elle a souhaité appeler à un "vote sanction de la gauche", dont elle juge le bilan calamiteux. "En Ile-de-France, je suis la seule capable de changer l'Ile-de-France", a-t-elle assuré. Sur les reports de voix, la candidate aux régionales pense que les électeurs "aujourd'hui, ne veulent entendre de consignes de vote".

Juppé: "Il n'y a jamais été question de fusion" avec les listes de gauche

Juppé: "Il n'y a jamais été question de fusion" avec les listes de gauche

Alain Juppé a pris la parole à la sortie du bureau politique des Républicains organisé au lendemain des élections régionales. Le maire de Bordeaux a affirmé qu'aucun candidat des Républicains n'allait fusionner avec une liste de gauche pour faire barrage au Front National. "Il n'a jamais été question de fusion, le problème se pose nulle part" a déclaré l'ancien Premier ministre. Il a également souligné que Dominique Reynié, tête de liste en Languedoc-Roussillon-Midi-Pyrénées arrivé en troisième position, n'allait pas se retirer. "Nous avons été quasi unanime pour demander à notre liste de se maintenir ", a révélé Alain Juppé.

Régionales: un électorat FN plutôt jeune et ouvrier

Régionales: un électorat FN plutôt jeune et ouvrier

Le Front national, arrivé en tête dans six régions aux élections de ce dimanche, a élargi son électorat qui est plus important parmi les jeunes et les ouvriers. On peut toutefois différencier le vote des jeunes en fonction de leur profil. "Il y a les jeunes qui sont très insérés socialement, qui sont étudiants notamment dans l'éducation supérieure et qui eux votent assez peu Front national. Il y a aussi les jeunes qui ont peu fait d'études, qui travaillent déjà et qui eux votent massivement pour le FN, notamment parce qu'ils sont très touchés par le chômage", a expliqué Bruno Jambart, directeur adjoint d'Opinion Way.

Régionales: pourquoi le FN ne perce pas en Bretagne

Régionales: pourquoi le FN ne perce pas en Bretagne

Le Front national n'a pas réussi à percer en Bretagne lors du premier tour des élections régionales de ce dimanche. Jean-Yves Le Drian, avec le Parti socialiste, arrive en tête avec plus de 34%, devant les partis Les Républicains et le Front national. "La situation socio-économique en Bretagne est plutôt meilleure que dans le reste de la France. Le chômage est plus bas. Pendant longtemps, la Bretagne n'a pas été une terre d'immigration, donc celle extra-européenne est plus faible que dans le reste de la France", a expliqué Romain Pasquier, professeur à Sciences Po Rennes.

Régionales dans le Grand Est: Masseret affirme que "C'est par l'affrontement qu'on fera reculer le FN"

Régionales dans le Grand Est: Masseret affirme que "C'est par l'affrontement qu'on fera reculer le FN"

Jean-Pierre Masseret, candidat socialiste à la région Grand Est, est arrivé troisième aux élections de ce dimanche, loin derrière le Front national et le parti Les Républicains. Contrairement aux consignes de son parti, la tête de liste a annoncé son maintien au deuxième tour. "La politique d'évitement conduite depuis des années ne donne pas les résultats. Ne faut-il pas en tenir compte? C'est par l'affrontement et non le retrait qu'on fera reculer le FN", a affirmé le candidat.

Régionales dans le Grand Est: Richert "ne comprend pas" le maintien de Masseret

Régionales dans le Grand Est: Richert "ne comprend pas" le maintien de Masseret

Alors que le candidat socialiste Jean-Pierre Masseret a confirmé ce lundi midi le maintien de sa liste pour le deuxième tour en Alsace-Champagne-Ardenne-Lorraine, Philippe Richert, tête de liste à droite, a déclaré "ne pas comprendre ses motivations" sur BFMTV. "Le parti socialiste est présent par ses parlementaires, par ses conseillers départementaux et par ses grands élus", a commenté le candidat (UD), qui n’approuve pas les arguments de son rival.