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Guerre en Ukraine: Macron estime qu'une "trêve" est possible dans les "semaines à venir"

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Une mission d'urgence. Emmanuel Macron est à Washington pour rencontrer Donald Trump pour tenter d'infléchir la position américaine, alors que la France met en garde contre un accord de cessez-le-feu "bâclé" en Ukraine.

L'ESSENTIEL

  • Il y a trois ans jour pour jour, la Russie envahissait l'Ukraine, entraînant un lourd bilan humain et des gains territoriaux minimes. Lire l'article
  • Emmanuel Macron était à Washington pour rencontrer Donald Trump, qui a opéré une rupture stratégique majeure à la mi-février en annonçant vouloir négocier seul la paix avec Vladimir Poutine. Lire l'article
  • Face à son homologue américain, Emmanuel Macron a plaidé pour des "garanties" pour la paix en Ukraine. Lire la brève
  • Ciblé par Donald Trump qui le qualifie de "dictateur", Volodymyr Zelensky a assuré être prêt à quitter son poste à condition que son pays adhère à l'Otan et que la Russie soit dissuadée de toute nouvelle agression. Lire l'article

Après son entretien avec Trump, Macron espère une trêve dans les "semaines à venir"

Ce direct consacré à l'actualité autour de la guerre en Ukraine est terminé. Le président de la République Emmanuel Macron a échangé avec Donald Trump au sujet de la guerre en Ukraine.

Le président américain, dont l'administration a repris les discussions avec les autorités russes, se dit "convaincu" que Vladimir Poutine "veut arriver à un accord" sur l'Ukraine.

Emmanuel Macron, lui, veut un "deal rapide, mais pas un accord fragile", jugeant qu'une "trêve" est possible entre les deux pays "dans les semaines à venir".

Macron estime qu'une "trêve" est possible entre l'Ukraine et la Russie dans les "semaines à venir"

Emmanuel Macron, dans un entretien accord à Fox News, pense qu'une "trêve" est possible entre l'Ukraine et la Russie dans les "semaines à venir".

Emmanuel Macron estime que le retour de Donald Trump marque "un point de bascule" dans la guerre en Ukraine

Dans un entretien accordé à Fox News, Emmanuel Macron a salué l'"initiative positive" de Donald Trump pour la guerre en Ukraine.

"Nous voulons la paix", a-t-il déclaré, appelant toutefois le président américain à "faire attention, il faut quelque chose de substantiel pour l'Ukraine et l'Europe."

Pour lui, le retour de Donald Trump marque "un point de bascule" dans la guerre en Ukraine.

Emmanuel Macron veut "un deal rapide, mais pas un accord fragile" sur l'Ukraine

Interrogé par notre journaliste BFMTV Ulysse Gosset sur la tenue de ses échanges avec Donald Trump à propos de l'Ukraine, Emmanuel Macron a souligné la "confirmation" de la part des États-Unis de "bâtir une proposition d'action" pour un accord.

"Trump a confirmé qu'il allait rencontrer rapidement Zelensky", a déclaré le chef de l'État, "il veut la paix, nous vuolons la paix, un deal rapide mais pas un accord fragile".

Donald Trump se dit "convaincu" que Vladimir Poutine "veut arriver à un accord" sur l'Ukraine

Donald Trump se dit "convaincu" que Vladimir Poutine "veut arriver à un accord sur l'Ukraine". Pour le président américain "c'est dans l'intérêt de la Russie" que d'arriver à un accord entre les deux pays.

Poutine estime que Zelensky devient une "figure toxique" en Ukraine

Vladimir Poutine estime que le président Volodymyr Zelensky devient une "figure toxique" en Ukraine.

Emmanuel Macron estime qu'un cessez-le-feu en Ukraine sans garanties de sécurité "ne tient pas"

Emmanuel Macron estime qu'un cessez-le-feu en Ukraine sans garanties de sécurité "ne tient pas".

"La paix ne peut pas signifier la capitulation de l'Ukraine", a-t-il ajouté.

Emmanuel Macron évoque des "avancées substantielles" lors ses échanges avec Donald Trump

Emmanuel Macron évoque ce soir des "avancées substantielles" lors ses échanges avec Donald Trump à propos de la guerre en Ukraine. Le président de la République a plaidé pour une "paix durable".

Donald Trump appelle à "mettre fin à une guerre horrible"

Donald Trump, qui se dit "ravi d'accueillir le président Macron" à la Maison Blanche, a déclaré travailler avec son homologue et d'autres dirigeants sur "la nécessité de mettre fin à une guerre horrible (...) le conflit le plus destructif et mortel depuis la Seconde guerre mondiale".

Il a également assuré que la guerre en Ukraine "ne se serait jamais passé (s'il avait) été président à l'époque".

Des ministres européens de la Défense chercher à trouver une position commune face à l'offensive diplomatique américano-russe

Seon l'AFP, une douzaine de ministres européens de la Défense ainsi que leur homologue ukrainien se sont réunis par visioconférence pour coordonner leurs positions face à l'offensive diplomatique américano-russe, dont leurs pays sont exclus, en vue de mettre fin aux hostilités.

Cette visioconférence avait pour objectif de "faire converger" la vision des Européens sur les conditions d'une paix durable et des garanties de sécurité associées.

Une conférence de presse conjointe d'Emmanuel Macron et Donald Trump à suivre dans une heure

Après leur entretien en tête-à-tête au bureau ovale de la Maison Blanche, Emmanuel Macron et Donald Trump tiendront une conférence de presse conjointe à 15h, soit 21h à Paris.

Des hommages organisés à travers le monde pour commémorer trois ans de guerre

La Tour Eiffel illuminée aux couleurs du drapeau ukrainien pour marquer le troisième anniversaire de l'invasion de l'Ukraine par la Russie, à Paris, le 24 février 2025.
La Tour Eiffel illuminée aux couleurs du drapeau ukrainien pour marquer le troisième anniversaire de l'invasion de l'Ukraine par la Russie, à Paris, le 24 février 2025. © Behrouz MEHRI / AFP
Une manifestation pro-Ukraine devant la porte de Brandebourg, illuminée aux couleurs du drapeau ukrainien, trois ans après l'invasion russe, à Berlin, le 24 février 2025.
Une manifestation pro-Ukraine devant la porte de Brandebourg, illuminée aux couleurs du drapeau ukrainien, trois ans après l'invasion russe, à Berlin, le 24 février 2025. © RALF HIRSCHBERGER / AFP
Une manifestation pro-Ukraine à Sydney, en Australie, le 24 février 2025.
Une manifestation pro-Ukraine à Sydney, en Australie, le 24 février 2025. © SAEED KHAN / AFP
Des membres de #StandWithUkraine lors d'une manifestation devant l'ambassade de Russie à Pretoria, le 24 février 2025, à l'occasion du troisième anniversaire de l'invasion de l'Ukraine par la Russie.
Des membres de #StandWithUkraine lors d'une manifestation devant l'ambassade de Russie à Pretoria, le 24 février 2025, à l'occasion du troisième anniversaire de l'invasion de l'Ukraine par la Russie. © Marco Longari / AFP

Européens, Canada et Turquie avec l'Ukraine au troisième anniversaire de l'invasion russe

Une vingtaine de dirigeants étrangers -européens, mais aussi le Premier ministre canadien et le président turc- ont participé, à distance où sur place, à un sommet autour de Volodymyr Zelensky pour les trois ans de l'invasion russe de l'Ukraine.

 Ursula von der Leyen, Volodymyr Zelensky, Justin Trudeau, et Antonio Costa avec les dirigeants du G7 par visioconférence à Kiev, à l'occasion du troisième anniversaire de l'invasion de l'Ukraine par la Russie, le 24 février 2025.
Ursula von der Leyen, Volodymyr Zelensky, Justin Trudeau, et Antonio Costa avec les dirigeants du G7 par visioconférence à Kiev, à l'occasion du troisième anniversaire de l'invasion de l'Ukraine par la Russie, le 24 février 2025. © Handout / UKRAINIAN PRESIDENTIAL PRESS SERVICE / AFP

La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a averti que malgré l'ouverture de discussions unilatérales entre Washington et Moscou, Vladimir Poutine n'allait selon elle pas reculer.

"Son objectif reste la capitulation de l'Ukraine", a-t-elle déclaré lors du sommet à Kiev.

Donald Trump dit que l'intégrité territoriale de l'Ukraine "fait partie des négociations"

L'Ukraine pourra-t-elle récupérer les territoires perdus face à l'invasion russe? "On verra, c'est une négociation qui ne fait que commencer", répond Donald Trump.

"Il y a déjà beaucoup de territoires qui ont été pris, on va voir ce que ça va donner, ça fait partie des négociations", poursuit-il.

"Je l'espère, mais ce n'est pas quelque chose de facile, ça sera un sujet de discussion", ajoute Donald Trump.

Face à Donald Trump, Emmanuel Macron dit que l'Europe est prête à "renforcer" sa défense

L'Europe est prête à "renforcer" sa défense, dit Emmanuel Macron à Donald Trump.

"Notre objectif commun", déclare le président français, "c'est de construire une paix solide et durable" en Ukraine, ajoutant qu'il espérait une implication américaine "forte" pour la garantir.

Il estime aussi que l'Ukraine "devait être impliquée" dans les pourparlers pour mettre fin à la guerre.

Donald Trump ne s'oppose pas à l'envoi de troupes européennes en Ukraine pour des missions de maintien de la paix

Alors qu'un potentiel envoi de troupes européennes en Ukraine après une trêve pour maintenir la paix divise en Europe, Donald Trump n'y voit "pas de problème.

"Des missions de maintien de la paix, ça sera une bonne chose plutôt que tous ces morts", affirme-t-il.

Le président américain estime qu'il faudra un "appui fourni d'une manière ou d'une autre" mais que les Européens "seront là".

"Une fois que la paix sera signée, la Russie retournera à ses affaires et l'Ukraine et l'Europe aussi", déclare-t-il.

Selon lui, Vladimir Poutine acceptera des troupes européennes de maintien de la paix en Ukraine. De son côté, Emmanuel Macron dit espérer une implication américaine "forte" pour garantir la paix.

Donald Trump affirme que Volodymyr Zelensky pourrait venir à la Maison Blanche "cette semaine ou la suivante"

Donald Trump affirme que Volodymyr Zelensky pourrait venir à la Maison Blanche "cette semaine ou la suivante".

Selon lui, la guerre en Ukraine pourrait prendre fin "d'ici quelques semaines".

"On a rien reçu en retour": Donald Trump veut "récupérer l'argent investi en Ukraine"

Revenant sur l'accord sur les minerais avec l'Ukraine, Donald Trump affirme qu'un accord est "très proche".

"Il faudrait qu'on récupère l'argent investi en Ukraine: on a investi 350 milliards de dollars pour sa défense et on a rien reçu en retour", déclare-t-il, accusant l'administration Biden d'être "coupable de ça".

"Une fois qu'on aura signé l'accord, je pense qu'il n'y aura plus de guerre en Ukraine, ça sera le cadet de nos soucis", ajoute Donald Trump.

"Je suis ici en ami": face à Donald Trump, Emmanuel Macron veut des "garanties" pour la paix en Ukraine

Depuis le bureau ovale de la Maison Blanche, Emmanuel Macron réaffirme sa volonté de bâtir une paix "durable et solide" en Ukraine. "C'est de ça dont il va être question lors de notre entretien (avec Donald Trump, NDLR)", explique le président français.

"Il faut des garanties pour que la paix soit solide et que la situation soit stable", ajoute-t-il.

"Je suis ici en ami", assure le chef de l'État à son homologue américain Donald Trump.

Emmanuel Macron accueilli à la Maison Blanche par Donald Trump

Emmanuel Macron est reçu à la Maison Blanche par son homologue américain Donald Trump. Les deux présidents ont échangé une poignée de main avant de rentrer à l'intérieur.

Ils doivent s'entretenir en tête-en-tête. Cette rencontre sera suivie d'un déjeuner et d'une conférence de presse conjointe.

Trump évoque des discussions sur des accords économiques "majeurs" avec Poutine

Donald Trump se félicite de "solides discussions" avec son homologue Vladimir Poutine quant au règlement de la guerre en Ukraine ainsi qu'à propos d'accords économiques "majeurs" avec la Russie.

"J'ai de solides discussions avec le président russe Vladimir Poutine concernant la fin de la guerre et aussi des opérations majeures de développement économique entre les États-Unis et la Russie. Les discussions se passent très bien!", déclare Donald Trump.

L'Assemblée générale de l'ONU réaffirme son soutien à l'intégrité territoriale de l'Ukraine

L'Assemblée générale de l'ONU adopte une résolution réaffirmant son soutien à l'Ukraine et à son intégrité territoriale, trois ans jour pour jour après l'invasion russe du pays.

Le texte préparé par l'Ukraine et ses alliés européens a recueilli 93 voix pour, 18 contre dont les États-Unis, et 65 abstentions.

Le projet de résolution concurrent préparé par les États-Unis, qui initialement appelait à une fin rapide du conflit sans référence à l'intégrité territoriale ukrainienne, a été largement modifié par l'adoption de plusieurs amendements de pays européens introduisant cette référence à l'intégrité territoriale et réclamant une "paix juste".

Emmanuel Macron affirme que l'accueil à la Maison Blanche par Donald Trump a été "très bon, très amical"

Emmanuel Macron affirme que l'accueil par Donald Trump a été "très bon, très amical", alors qu'il quittait la Maison blanche pour Blair House, la résidence officielle des invités du président américain.

Emmanuel Macron assure que le soutien de la France à l'Ukraine "restera inébranlable"

Emmanuel Macron assure que le soutien de la France à l'Ukraine "restera inébranlable". Dans une publication sur le réseau social X, il salue également le "courage" de l'Ukraine face à l'"agresseur" russe.

"Je suis à Washington pour le rappeler et avancer avec le Président Trump et nos alliés", écrit-il.

À l'ONU, les États-Unis appellent l'Ukraine et la Russie à soutenir leur texte pour la paix

Les États-Unis appellent l'Ukraine, la Russie et le reste des États membres de l'ONU à soutenir leur projet de résolution "historique" réclamant une fin rapide du conflit sans mention de l'intégrité territoriale de l'Ukraine.

"C'est ce dont nous avons besoin maintenant, et nous appelons tous les États membres, y compris l'Ukraine et la Russie, à nous rejoindre dans cet effort. Une déclaration simple et historique de l'Assemblée générale, qui regarde vers l'avenir, pas le passé, une résolution qui se concentre sur une idée simple, mettre fin à la guerre, un chemin vers la paix", déclare l'ambassadrice américaine par intérim Dorothy Shea.

Washington précise qu'il mettra son veto à tout amendement à sa résolution à l'ONU.

Kiev affirme qu'"aucun pays n'est en sécurité" si l'on justifie l'agression russe en Ukraine

"Aucun pays n'est en sécurité" si l'agression est justifiée et la victime "blâmée", déclare devant l'Assemblée générale de l'ONU la vice-ministre ukrainienne des Affaires étrangères Mariana Betsa.

"C'est un moment de vérité, un moment historique non seulement pour l'Ukraine, non seulement pour l'Europe, un moment historique pour le monde entier", ajoute-t-elle avant le vote prévu de deux résolutions concurrentes présentées par l'Ukraine et ses alliés européens d'un côté, les États-Unis de l'autre.

L'Union européenne tentera de s'accorder sur une nouvelle aide militaire à l'Ukraine le 6 mars

Les dirigeants européens vont tenter de conclure un accord sur une nouvelle enveloppe militaire pour l'Ukraine lors d'un sommet spécial convoqué le 6 mars, indique la cheffe de la diplomatie de l'UE Kaja Kallas.

Kaja Kallas a proposé que les 27 États membres s'engagent à fournir de nouvelles armes dès que possible, notamment des missiles, des systèmes de défense antiaérienne et des obus d'artillerie. Les ministres des Affaires étrangères de l'UE réunis lundi à Bruxelles "ont largement soutenu" cette nouvelle initiative, assure la cheffe de la diplomatie européenne.

Les discussions sont toutefois rendues difficiles en raison de l'opposition de la Hongrie, restée proche de Moscou, à toute nouvelle aide militaire à Kiev.

Les Européens ont déjà fourni quelque 134 milliards d'euros d'aide à l'Ukraine, dont un peu moins de 50 milliards d'euros au titre du soutien militaire.

Kiev et Washington en phase "finale" des négociations sur un accord sur les minerais

L'Ukraine et les États-Unis sont en phase "finale" de négociations sur un accord qui donnerait à Washington l'accès aux minerais ukrainien en échange d'une protection, qui a été au cœur de tensions entre Kiev et Washington, déclare le gouvernement ukrainien.

Ce dossier a déclenché de vives tensions avec l'administration de Donald Trump qui fait pression sur l'Ukraine pour signer cet accord, ce que Kiev a refusé citant l'absence de garanties de sécurité du côté américain et des conditions financières défavorables.

Après s'être aligné sur la position russe qui juge l'Ukraine responsable du déclenchement du conflit et avoir ouvert des pourparlers avec Moscou sans participation ukrainienne ou européenne, Donald Trump insiste sur sa volonté de récupérer le montant de l'aide fournie depuis cette date en obtenant un accès aux ressources minières ukrainiennes.

Rencontre de responsables américain et russe mardi à Ryad, selon une source diplomatique

Des responsables américain et russe doivent tenir demain à Ryad une "réunion de suivi", une semaine après une rencontre des chefs de diplomatie des deux pays, indique une source diplomatique à l'AFP.

Lors de leur rencontre le 18 février, Marco Rubio et Sergueï Lavrov se sont entendus pour établir un "mécanisme de consultation" destiné à régler leurs contentieux et à nommer des négociateurs sur la guerre en Ukraine.

Le Royaume-Uni annonce plus d'une centaine de sanctions contre les soutiens de "la machine militaire russe"

Le gouvernement britannique annonce plus d'une centaine de nouvelles sanctions contre des personnes et entités en Russie et dans d'autres pays, dont la Chine ou la Corée du Nord, accusées de "continuer à soutenir l'invasion" russe de l'Ukraine.

Ces sanctions visent "la machine militaire russe et des entités dans des pays tiers qui la soutiennent".

Parmi les cibles figurent des entreprises produisant des équipements, en particulier électroniques, utilisés par l'armée russe.

Londres sanctionne également le ministre de la Défense nord-coréen et d'autres généraux de ce pays, qui a envoyé "plus de 11.000" troupes pour se battre au côté de l'armée russe.

Une quarantaine de navires, accusés de faire partie de la "flotte fantôme" transportant du gaz russe sont aussi visés, portant à 133 le total de tankers désormais visés par Londres.

Emmanuel Macron est à la Maison Blanche pour un appel avec les membres du G7

Emmanuel Macron a rejoint son homologue américain Donald Trump à la Maison Blanche afin de participer à un appel avec les membres du G7.

Les pays nordiques et baltes s'engagent à accroître leur aide à l'Ukraine

Les pays nordiques et baltes s'engagent à augmenter leur aide militaire à l'Ukraine, trois ans après le début de l'invasion russe.

Cette annonce intervient au moment où les dirigeants de ces pays sont à Kiev avec d'autres dirigeants européens pour réitérer leur soutien à l'Ukraine.

"L'issue de la guerre aura des effets fondamentaux et durables sur la sécurité européenne et transatlantique", déclarent dans un communiqué commun les présidents de la Finlande, de la Lettonie, de la Lituanie et de l'Ukraine, ainsi que les Premiers ministres du Danemark, de l'Estonie, de l'Islande, de la Norvège et de la Suède.

Ce groupe de pays s'engage à apporter un soutien supplémentaire à l'Ukraine, notamment "en fournissant des équipements et une formation pour une unité modulable de la taille d'une brigade", et en investissant dans l'industrie de la défense ukrainienne.

Le Conseil de l'Europe réaffirme son "entier soutien" à l'Ukraine

Le Conseil de l'Europe a marqué le troisième anniversaire de l'invasion russe de l'Ukraine en réaffirmant son "entier soutien" à Kiev, dont l'avenir est "européen".

"Le Conseil de l'Europe est aux côtés de l'Ukraine pour obtenir des réparations, pour lutter contre les crimes de guerre et pour lutter contre l'impunité, pour renforcer la démocratie, pour protéger les enfants d'Ukraine, pour que l'Ukraine continue d'exister", a déclaré le secrétaire général du Conseil, Alain Berset, lors d'une cérémonie organisée sur le parvis de l'institution (46 Etats membres) à Strasbourg.

La présidente de la Commission européenne affirme que la "capitulation" de l'Ukraine est toujours l'"objectif" de Poutine

La présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen, a déclaré à Kiev que Vladimir Poutine était déterminé à faire capituler l'Ukraine et annoncé l'octroi à cette dernière d'une nouvelle aide de 3,5 milliards d'euros.

"La guerre en Ukraine reste la crise la plus centrale et la plus lourde de conséquences pour l'avenir de l'Europe. Poutine essaie plus que jamais de gagner cette guerre sur le terrain. Son objectif reste la capitulation de l'Ukraine", a-t-elle dit lors du sommet à Kiev.

La Russie dit avoir négocié avec l'Ukraine une évacuation d'habitants de la région russe de Koursk

La Russie a affirmé avoir trouvé un accord avec l'Ukraine pour évacuer des habitants de la région russe de Koursk, partiellement occupée par l'armée ukrainienne, et que ceux-ci se trouvent déjà dans la région ukrainienne de Soumy, selon les agences de presse de l'Etat russe.

"Il y a des gens (des habitants de la région de Koursk, ndlr) qui se trouvent déjà à Soumy aujourd'hui. Un accord a été conclu avec la Croix-Rouge et la partie ukrainienne pour qu'elles soient évacuées vers la Russie via la Bélarus", a déclaré la médiatrice russe pour les droits humains, Tatiana Moskalkova, citée par Ria Novosti et Tass.

La Russie affirme avoir "informé" le président chinois des discussions avec les États-Unis

Le Kremlin a annoncé que le président russe Vladimir Poutine avait "informé" son homologue et allié chinois Xi Jinping des discussions russo-américaines qui ont débuté la semaine dernière, notamment sur le conflit en Ukraine.

Vladimir Poutine "a informé le président chinois des récents contacts entre la Russie et les États-Unis. La partie chinoise a exprimé son soutien au début du dialogue entre la Russie et les États-Unis ainsi que sa volonté d'aider à la recherche d'un règlement pacifique du conflit en Ukraine", a indiqué la présidence russe dans un communiqué.

Xi Jinping salue les efforts de la Russie et d'autres pays "pour résoudre la crise"

Le président chinois Xi Jinping a salué lundi lors d'un appel téléphonique avec son homologue russe Vladimir Poutine les efforts de la Russie et d'autres pays pour résoudre la guerre en Ukraine, selon un média d'Etat.

"La Chine est contente de voir les efforts positifs déployés par la Russie et les autres parties concernées afin de résoudre la crise", a déclaré Xi Jinping à Vladimir Poutine, d'après l'agence de presse Chine nouvelle.

Le même média a indiqué un peu plus tôt que le président chinois s'est entretenu avec Vladimir Poutine par téléphone.

Alerte aérienne pendant la visite d'une douzaine de dirigeants occidentaux à Kiev

Une alerte aérienne a été déclenchée sur l'ensemble de l'Ukraine alors que 13 dirigeants occidentaux sont présents à Kiev lundi, jour du troisième anniversaire de l'invasion de l'Ukraine par la Russie.

"Danger de missiles sur tout le territoire de l'Ukraine!", a écrit sur Telegram l'armée de l'air ukrainienne, évoquant le décollage d'un avion russe Mig-31, transporteurs de missiles.

Pour la Turquie, les négociations doivent associer "les deux parties"

Les négociations de paix entre l'Ukraine et la Russie doivent associer "les deux parties" en guerre, a déclaré le ministre turc des Affaires étrangères, Hakan Fidan, lors de la conférence de presse conjointe à Ankara avec son homologue russe, Serguei Lavrov.

"Alors que nous entrons aujourd'hui dans la quatrième année de la guerre (...) nous attachons une grande importance à la nouvelle initiative américaine. Nous pensons qu'une solution peut-être trouvée par le biais de négociations auxquelles les deux parties participeront", a insisté Hakan Fidan.

La Russie "cessera les hostilités" quand elle aura obtenu ce qu'elle veut des "négociations"

Le chef de la diplomatie russe a déclaré que la Russie ne cessera les combats en Ukraine que lorsqu'elle aura obtenu ce qu'elle veut des négociations sur la fin du conflit que les présidents russe et américain veulent lancer.

"Nous ne cesserons les hostilités que lorsque ces négociations aboutiront à un résultat ferme et durable qui conviendra à la Fédération de Russie", a déclaré Sergueï Lavrov devant la presse, lors d'un déplacement à Ankara en Turquie.

Moscou réclame de facto une reddition de l'armée ukrainienne, que Kiev lui cède cinq régions entièrement ou partiellement occupées, son renoncement à rejoindre l'Otan et la mise en place de nouvelles autorités.

Bardella juge que la France n'est "plus perçue une puissance diplomatique, libre autonome et indépendante"

Le président du Rassemblement national, Jordan Bardella, s'exprime sur la guerre en Ukraine au moment où Emmanuel Macron doit rencontrer Donald Trump pour tenter d'infléchir la position du président américain qui entend négocier la paix directement avec la Russie.

"Ce que je déplore, c'est que la France depuis le début de ce conflit n’est plus entendue et n'est plus perçue par les grands de ce monde comme une puissance diplomatique, libre, autonome et indépendante", déclare-t-il depuis le Salon de l'Agriculture.

BFMTV avec des blessés du front trois ans après le début de la guerre en Ukraine

BFMTV a pu se rendre dans un dispensaire situé à une quinzaine de kilomètres des combats sur le front du Donbass, où les blessés affluent sans cesse en raison des nombreux bombardements et attaques de drones russes.

Retrouvez notre reportage ici

L'UE adopte de nouvelles sanctions contre la Russie

L'Union européenne a imposé ce lundi un 16e train de sanctions contre la Russie à l'occasion du troisième anniversaire de l'invasion de l'Ukraine.

"Depuis trois ans, la Russie bombarde sans relâche l'Ukraine, espérant s'approprier des terres qui ne lui appartiennent pas", a dénoncé la cheffe de la diplomatie de l'UE Kaja Kallas dans un communiqué. "Chaque paquet de sanctions prive le Kremlin des fonds nécessaires pour mener cette guerre", a-t-elle assuré.

Ces nouvelles sanctions, formellement adoptées par les ministres des Affaires étrangères de l'Union européenne, ciblent notamment 73 nouveaux pétroliers "fantômes", utilisés par la Russie pour contourner les sanctions déjà existantes destinées à limiter les exportations de pétrole russe.

Sébastien Chenu juge qu'Emmanuel Macron agit "avec un temps de retard"

Le député RN Sébastien Chenu juge sur BFMTV-RMC qu'Emmanuel Macron agit "avec un temps de retard" sur la guerre en Ukraine à quelques heures de la rencontre entre le président français et son homologue américain Donald Trump.

"Cela fait longtemps que nous disons que la voix de la France manque. La France avait des possibilités à travers un certain nombre de partenaires, je pense par exemple à l’Inde qui est en bonnes relations aussi avec la Russie et avec la France. On a loupé probablement un coche", déclare l'élu d'extrême droite.

La cheffe de la diplomatie de l'UE va se rendre aux États-Unis mardi

La cheffe de la diplomatie de l'UE Kaja Kallas a annoncé qu'elle se rendrait aux États-Unis mardi pour échanger avec le secrétaire d'État Marco Rubio.

"Je pense qu'il est important que nous ayons autant d'interactions avec la nouvelle administration américaine que possible", a-t-elle déclaré, en référence à la visite lundi du président français Emmanuel Macron à Washington.

Une raffinerie de pétrole en feu au sud de Moscou après une attaque de drones

Une raffinerie de pétrole a pris feu ce lundi à Riazan, au sud de Moscou, après une attaque de drones ukrainiens, ont indiqué les autorités et les médias locaux.

Kiev a intensifié ses attaques aériennes contre les installations énergétiques et militaires russes ces derniers mois, une campagne décrite comme une réponse aux bombardements incessants de la Russie contre ses villes et son réseau énergétique.

"Les systèmes de défense antiaérienne du ministère russe de la Défense ont détruit deux drones au-dessus de la région de Riazan", a écrit lundi sur Telegram le gouverneur de la région, Pavel Malkov.

"La chute des débris (des drones) a provoqué un incendie sur le territoire d'une entreprise", a-t-il précisé, en soulignant que "personne n'a été blessé".

Volodymyr Zelensky salue "trois ans de résistance" ukrainienne

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky salue sur les réseaux sociaux la "résistance" ukrainienne à l'occasion du troisième anniversaire de l'invasion russe alors que plusieurs dirigeants étrangers sont arrivés à Kiev pour réaffirmer leur soutien à l'Ukraine au moment où le revirement des États-Unis a changé la donne du conflit.

"Trois ans de résistance. Trois ans de gratitude. Trois ans d'héroïsme absolu des Ukrainiens", a écrit Volodymyr Zelensky.

Le ministre français de l'Europe appelle à "assurer un rapport de force avec la Russie"

Présent à Kiev où il doit participer à un sommet autour du président ukrainien Volodymyr Zelensky, le ministre délégué en charge de l'Europe, Benjamin Haddad, s'exprime sur BFMTV.

"Ce qui se passe ici engage notre sécurité. Donc, c'est le moment de vraiment rester unis, déterminés, d'assurer un rapport de force avec la Russie", déclare-t-il, avant de marteler:

"Il ne peut pas y avoir de paix juste, durable, une stabilité de l'Europe, sans garanties de sécurité. C'est pour cela que l'on refuse toute forme de cessez-le-feu bâclé, toute forme de capitulation."

La porte-parole du gouvernement assure que le soutien de la France à l'Ukraine est "total"

Le soutien de la France à l'Ukraine est "total", explique la porte-parole du gouvernement, Sophie Primas, au micro de RTL. "C’est-à-dire que nous considérons que l’Ukraine a été le pays, agressé par la Russie", développe-t-elle.

"C’est évidemment à l’Ukraine de décider quand la guerre s’arrêtera, dans quelles conditions elle doit s’arrêter et dans quelles conditions on peut envisager une paix", poursuit-elle, alors que Donald Trump a annoncé vouloir négocier seul la paix avec Vladimir Poutine.

"Naturellement, les Européens doivent être à la table des négociations", insiste Sophie Primas.

Le Danemark promet une aide humanitaire et pour la reconstruction de 54 millions d'euros

Le Danemark a annoncé ce dimanche s'engager à verser 405 millions de couronnes (54 millions d'euros) pour aider l'Ukraine en matière humanitaire et de reconstruction.

"Trois ans après l'invasion à grande échelle menée par la Russie, l'Ukraine doit faire face à d'énormes besoins en matière de reconstruction, les infrastructures et les capacités de production ayant été considérablement détruites", rappelle le ministère danois des Affaires étrangères dans un communiqué.

Il souligne que la situation humanitaire reste "très grave" dans le pays, citant une estimation des Nations unies selon laquelle près de 13 millions de personnes en Ukraine auront besoin d'une aide humanitaire en 2025.

Comment le conflit a changé de visage en trois ans?

Après des premiers mois d'intenses combats, les Russes se sont empêtrés dans une guerre d'usure en Ukraine. Jusqu'à ce que, outre-Atlantique, Donald Trump évoque ses intentions de paix entraînant une recrudescence des batailles. Après trois ans de guerre, le bilan humain est lourd, les gains territoriaux minimes et l'alliance transatlantique ébranlée.

Retrouvez les différentes évolutions de la guerre à travers notre analyse et nos cartes

Des manifestations en soutien à l'Ukraine

Des manifestations de soutien à l'Ukraine ont eu lieu ce dimanche à Paris, à Prague, à Vilnius, devant l'ambassade de Russie à Washington et dans plusieurs autres villes américaines. D'autres rassemblements sont prévus lundi, notamment à Londres.

À Paris, 3.500 personnes ont défilé, d'après la préfecture. D'autres manifestations de moins grande ampleur ont également eu lieu dans le reste de la France.

Un sommet organisé à Kiev pour le troisième anniversaire de l'invasion russe

Un soutien affiché à Kiev, trois ans plus tard. Les dirigeants de 13 pays se retrouvent ce lundi à Kiev afin de réaffirmer leur soutien à l'Ukraine en ce jour anniversaire de l'invasion russe et au moment où le revirement des États-Unis a changé la donne du conflit.

"Nous avons une rencontre importante demain, un sommet. Peut-être que ce sera un tournant", a déclaré dimanche le président ukrainien Volodymyr Zelensky à propos de cette réunion à laquelle 24 autres dirigeants se joindront par visioconférence.

Le Premier ministre espagnol Pedro Sanchez sera du voyage à Kiev, tout comme la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen. Cette dernière a dit avoir "fait le point" avec le président français Emmanuel Macron et le Premier ministre britannique Keir Starmer, qui se rendent aux Etats-Unis respectivement lundi et jeudi.

Les Français toujours favorables au maintien de l'aide à l'Ukraine

Bien qu'inquiets face au changement de position des États-Unis sur le front ukrainien, les Français font preuve de résilience. Une large majorité d'entre eux se dit toujours prête à apporter de l'aide à l'Ukraine pour lutter contre l'invasion russe, révèle un sondage Ipsos-Cesi école d'ingénieurs publié ce dimanche 23 février dans La Tribune Dimanche.

Notre article

Le programme d'Emmanuel Macron

Emmanuel Macron est arrivé dimanche soir dans la capitale américaine.

Le président français sera reçu par Donald Trump à la Maison Blanche à 12h, horaire local (18h à Paris), pour un entretien en tête-à-tête, suivi d'un déjeuner et d'une conférence de presse conjointe à 15h (21h horaire français).

Emmanuel Macron en négociation à Washington

Bonjour à toutes et à tous, bienvenue dans ce direct consacré la guerre en Ukraine. Ce lundi 24 février marque les trois ans de l'agression russe.

Dans ce direct, nous suivrons la rencontre entre Emmanuel Macron et Donald Trump qui ressemble à une mission d'urgence pour le président français, alors que son homologue américain a opéré une rupture stratégique majeure en annonçant vouloir négocier seul la paix avec Vladimir Poutine.

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