A Hénin-Beaumont, le Front national a fait un score de 60%. Pourtant la présidente frontiste, Marine Le Pen, ne l'a pas emporté dans le Nord-Pas-de-Calais-Picardie. Les habitants de la ville gérée par l'extrême droite sont déçus mais donnent rendez-vous en 2017. Ils espèrent transformer l'essai pour l'élection présidentielle. "Je pensais qu'il y allait avoir un peu de changements, mais ce n'est pas encore pour aujourd'hui (…) Je me dis qu'il y a encore 2017 pour se rattraper", a confié un habitant.
Fait rarissime à Bonnevaux, deux bulletins FN ont été glissés dans l'urne. Ca n'était pas arrivé depuis une quinzaine d'années.
Si le FN n'a remporté aucune région dimanche, Jean-Marie Le Pen retient néanmoins le record historique du nombre de voix obtenues. Pour le fondateur du Front national, "il faut devenir majoritaire" en 2017. En référence à un livre de Michel Houellebecq, le patriarche dit craindre "l’ouverture d’un gouvernement du président Mustapha".
Au lendemain d'élections régionales sans vainqueur véritable et marquées par une forte poussée du Front national, même si le parti de Marine Le Pen a échoué dans sa conquête d'une région, chaque camp se projette déjà vers la présidentielle de 2017. Et affine sa stratégie.
Nathalie Kosciusko-Morizet paie sa critique du ni-ni de Nicolas Sarkozy au lendemain du second tour des élections régionales. La vice-présidente déléguée des Républicains a appris qu'elle était évincée de la nouvelle direction du parti annoncée en janvier. "Croire que le parti se renforce en s'épurant, c'est une vieille idée stalinienne", lâche-t-elle. La cadre des Républicains estime, qu'au moment où on annonce un débat sur la ligne de pensée, "évincer ceux qui ne sont pas d'accord, c'est presque dangereux. C'est du débat dont on a besoin au lendemain où le Front national a fait son plus haut score de l'histoire".
L'actuelle numéro deux des Républicains, Nathalie Kosciusko-Morizet, a appris ce lundi matin qu'elle était sur la sellette, alors que le parti va se doter d'une nouvelle direction en janvier. La députée de l'Essonne avait vivement critiqué la ligne du "ni PS ni FN" défendu par Nicolas Sarkozy au second tour des régionales.
Arrivé en tête dans six régions au premier tour, le FN n’en a finalement remporté aucune dimanche soir. Une victoire pour le Premier ministre socialiste, qui avait personnellement appelé entre les deux tours à voter pour la droite dans trois régions pour contrer le parti de Marine Le Pen?
Lors du bureau politique des Républicains, Nicolas Sarkozy a annoncé lundi au lendemain du second tour des régionales un remaniement de la direction du parti. L'ancien chef de l'Etat va par ailleurs évincer Nathalie Kosciusko-Morizet, actuelle numéro 2, qui avait ouvertement critiqué la ligne "ni retrait, ni fusion".
Le vice-président du Front national convoite les électeurs de Nicolas Dupont-Aignan. Florian Philippot, candidat malheureux dans le Grand Est, verrait de bon augure une alliance avec Debout la France, qui a comptabilisé quelque 3,8% des voix lors du premier tour des élections régionales. "Rien ou presque rien" ne les différencie, selon le vice-président du FN.
Le vote des Parisiens au second tour des élections régionales confirme une séparation nette entre l'ouest et l'est de la capitale, respectivement remportés par la droite et la gauche.
Au lendemain du second tour des élections régionales, Jean-Marie Le Pen s’est félicité des résultats du Front national même si aucune région n’a été remportée par le parti. "Nous avons un corps de doctrine, il faut qu’il soit majoritaire aux prochaines élections", a déclaré le fondateur du Front national. "Il nous reste 18 mois pour gommer les difficultés et rassembler toute la famille nationale autour du FN pour la bataille décisive", a conclu Jean-Marie Le Pen, toujours en froid avec sa fille, Marine.
Matignon et Bercy travaillent sur un "plan d'urgence" de "mesures choc" destinées à relancer l'emploi. Il sera présenté dès la fin du mois de janvier.
Les résultats des élections régionales sont une défaite pour le FN, arrivé en tête au premier tour, le parti de Marine Le Pen n'a gagné aucune région dimanche. L'histoire se répète pour le Front qui échoue constamment au second tour des élections. Mais cet échec est en forme de trompe l'œil, car le FN a réalisé le meilleur score de son histoire avec plus de 6,8 millions de votes. Le parti d'extrême droite poursuit également son ancrage localement. Il est dorénavant présent dans l'ensemble des conseils régionaux avec 358 conseillers sur les 1.722 sièges des treize régions, soit un élu sur cinq. Le Front national a déjà donné rendez-vous à ses électeurs en 2017.
Dimanche soir, après la défaite des candidats frontistes au second tour des élections régionales, l'ancien président du parti d'extrême droite a bien essayé de joindre les cadres du parti qu'il a fondé. Mais pas un, ni sa fille ni sa petite-fille, n'a décroché.
Nicolas Sarkozy espérait un vague bleue lors de l’annonce des résultats du second tour des élections régionales. Mais avec sept régions remportées sur treize la vague attendue n'a pas eu lieu. Certains cadres du parti ont pris publiquement leurs distances avec l'ancien chef de l'État comme Nathalie Koscsiusko Morizet. L'ancien président a également enchainé les erreurs de communication dimanche soir. Une prise de parole pendant le discours de Marine Le Pen, une fin de soirée électorale passée au parc des princes à regarder un match de football. Une escapade mal venue pour le président des Républicains, avant le bureau politique du parti, prévu ce lundi, où sa stratégie sera au centre des débats.
Après le premier tour, Manuel Valls n’avait pas souhaité s’avancer sur la part de responsabilité de son gouvernement dans le haut score de l’extrême droite. Dimanche, le Premier ministre a annoncé avoir tiré des leçons des régionales. Il souhaite entre autre que l'exécutif agisse plus vite. Mais à gauche, certains veulent agir différemment. Les députés frondeurs ont repris leurs critiques dès l’entre-deux-tours, après plusieurs mois de discrétion. Pour eux, la menace d’une élimination de la gauche à la présidentielle est devenue trop forte. Certains demandent une nouvelle équipe ministérielle, plus ouverte à l’ensemble de la gauche. Mais du côté de l’Élysée, l’hypothèse d’un remaniement rapide est exclue. Pour François Hollande, l’objectif qui s’impose pour répondre à l’exaspération, c’est la baisse du chômage, condition préalable à son éventuelle candidature en 2017.
Jean-Yves Le Drian a largement été réélu à la tête de la région Bretagne. Avec 51,4% des voix, le ministre-candidat, 68 ans, signe le meilleur score de la gauche et de toutes les triangulaires du second tour. Mais devenu chef de guerre face à Daesh, Jean-Yves Le Drian devrait également conserver son poste au sein du gouvernement.
Sur les trois têtes de liste centristes négociées avec Les Républicains, l’ancien ministre Hervé Morin est ressorti, dimanche au second tour des régionales en Normandie, comme le seul victorieux. En Centre Val-de-Loire et en Bourgogne-Franche-Comté, Philippe Vigier et François Sauvadet ont eux été défaits.
Les résultats de la droite ne sont pas ceux escomptés pendant la campagne de ces régionales. Mais ils permettent à Nicolas Sarkozy de valider sa stratégie en interne, et d'asseoir encore son leadership face à ses détracteurs.
Largement devancé au soir du premier tour des régionales par Marion Maréchal-Le Pen, Christian Estrosi a finalement profité du retrait du candidat socialiste pour remporter la région Paca au seconde tour. Dans la dernière ligne droite de sa campagne, il a infléchi son programme pour récolter les voix socialistes, une stratégie payante. Christian Estrosi a donc tenu à remercier les électeurs de gauche qui ont voté pour sa liste et fait barrage au Front national. En reportant la région Paca, le maire de Nice, a mis un terme à 18 ans de présidence socialiste en succédant à Michel Vauzelle.
Les régionales étaient les dernières élections avant la présidentielle de 2017. Une échéance électorale déjà dans toutes les têtes. A l’annonce des résultats du second tour des élections régionales, Marine Le Pen a été la première à l'évoquer quelques minutes seulement après sa défaite dans le Nord-Pas-de-Calais-Picardie. Chez les socialistes, le ton était plus grave, l’heure est venue de se remettre en question avant la prochaine échéance. À droite, la bataille pour la présidentielle a bel et bien commencé. Dimanche soir, le candidat à la primaire Alain Juppé appelait au changement de stratégie. François Bayrou a également affirmé que si Nicolas Sarkozy se présentait en 2017, il se présenterait contre lui.
Valérie Pécresse a remporté la région Île-de-France dimanche lors du second tour des élections régionales. Sa victoire face à Claude Bartolone avec 44% des voix a fait basculer la région, après 17 ans de majorité socialiste, malgré une gauche réunie au second tour. Une revanche pour Valérie Pécresse qui avait été largement battue par le socialiste Jean-Paul Huchon en 2010. De son côté, Claude Bartolone a indiqué qu'il allait remettre son poste de président de l'Assemblée nationale entre les mains des députés socialistes.
Le Front national ne dirigera pas de région, le parti de Marine Le Pen n'a pas réussi à confirmer ses scores du premier tour. Il a été battu dans l’ensemble des régions, dimanche. A l’annonce des résultats, les militants du Front national étaient déçus et fiers à la fois. Malgré la défaite électorale, le Front national a augmenté son nombre de voix entre les deux tours, un motif de satisfaction pour les militants qui se tournent déjà vers 2017 et la prochaine présidentielle.
Invité ce lundi matin sur BFMTV et RMC, Jean-Pierre Raffarin est revenu sur les résultats des élections régionales, où la droite a finalement emporté 7 régions. "Il y a eu un sursaut républicain pour empêcher le Front national de conquérir une région. Ça c'est une très bonne nouvelle, le sursaut républicain a été très important. Et ça, pour l'image de la France, pour le combat de la République, je pense que c'est un point très important", a affirmé l'ancien Premier ministre. Puis, Jean-Pierre Raffarin a salué le retrait des candidats socialistes dans deux régions à la faveur des candidats Républicains. "La gauche a fait un coup de maître", a-t-il réagi. "Ce que demandent les électeurs à la politique, c'est d'être désintéressée. Et les socialistes ont dit ‘nous sacrifions nos candidats pour empêcher le FN’, c'est un acte désintéressé fort", a applaudi Jean-Pierre Raffarin.
Jean-Pierre Raffarin était l'invité de Jean-Jacques Bourdin ce lundi matin sur BFMTV et RMC. Le sénateur Les Républicains a réagi à la présence de Nicolas Sarkozy au Parc des princes pendant la soirée électorale: "Les jours où on ne gagne pas suffisamment, qu'on aille voir une équipe gagner, ça peut se comprendre", a déclaré ironiquement Jean-Pierre Raffarin. Il a ensuite voulu s'opposer au Front national : "Il faut qu'on constate qu'on est dans une impasse. On ne peut pas laisser le Front national se développer dans le pays" a affirmé l'ancien Premier ministre
Si le FN n’a finalement remporté aucune région lors des élections régionales, Florian Philippot s'est tout de même félicité des résultats de son parti, qui progresse dans quasiment toutes les régions en termes de voix, au lendemain du second tour.
Malgré que le FN n’ait remporté aucune région lors des élections régionales, le vice-président du parti s’est félicité des résultats au lendemain du second tour. "Nous avons des élus dans toute la France, ce qui est inédit", a déclaré Florian Philippot au micro de BFMTV, en duplex depuis Metz. Evoquant une "fausse triangulaire" dans sa région, Florian Philippot a dénoncé "un système coalisé". "Cela tiendra un temps, mais cela ne tiendra pas tout le temps", a-t-il mis en garde, confiant pour l'élection présidentielle de 2017.
Le président du parti Les Républicains a assisté au match PSG-OL, dimanche soir, juste après l'annonce des résultats du second tour des élections régionales. Une présence au Parc des princes très remarquée et raillée par certains au sein du parti.
Au lendemain du second tour des élections régionales, de nombreux cadres du parti Les Républicains -Alain Juppé et François Fillon en tête- ont appelé à un changement de stratégie pour le parti. Invité de BFMTV-RMC lundi matin, Jean-Pierre Raffarin a donné son point de vue sur la question , alors que 2017 est déjà dans toutes les têtes.
Nathalie Kosciusko-Morizet s’est félicitée dimanche soir, après les résultats du second tour des élections régionales, que le Front national n’emporte aucune région. Mais la numéro 2 en a profité pour égratigner Nicolas Sarkozy et sa politique du "ni-ni". "Si les électeurs dans le Nord-Pas-de-Calais-Picardie ou en région Paca s’en étaient tenus au ni-ni, ce ne seraient pas nos candidats qui auraient gagné. Ça aurait été probablement Marine Le Pen et Marion Maréchal-Le Pen", a estimé Nathalie Kosciusko-Morizet. "J’étais critique à l’égard de cette ligne, je le reste", a-t-elle assuré.
"Si je n’avais retiré ma liste, Marine Le Pen serait aujourd’hui présidente de notre région", a assuré ce lundi matin Pierre de Saintignon au micro de BFMTV. Le candidat socialiste, largement battu au premier tour des élections régionales dans le Nord-Pas-de-Calais-Picardie, avait choisi de se rétracter quelques minutes après la publication des résultats du premier tour. En cas de triangulaire, Marine Le Pen arrivée en tête avec plus de 40% des suffrages, aurait eu de fortes chances de l’emporter. "Et ça, il n’en était pas question", a commenté Pierre de Saintignon qui n’exprime "aucun regret".
Au lendemain du second tour des élections régionales, le candidat socialiste du Nord-Pas-de-Calais-Picardie tient à rappeler que son retrait à jouer en faveur de la droite et priver Marine Le Pen de la présidence.
Le parti de Marine Le Pen n’a emporté aucune région dimanche soir, mais a obtenu un nombre de votes sans précédent. Dans quasiment toutes les régions, la formation d’extrême droite a progressé en termes de voix entre les deux tours.
Au lendemain du second tour des élections régionales, le Front national repart bredouille malgré un nouveau score record. Un résultat entre soulagement et avertissement, pour la presse.
A l'issue du second tour des élections régionales, le Front national n'a finalement obtenu aucune région. La gauche limite la casse mais perd l'Île-de-France. Du côté de la droite, la direction du parti Les Républicains devrait être remaniée.
