La France n'est pas une race, mais a des "racines chrétiennes" pour Nicolas Sarkozy. Quelques minutes avant l'intervention télévisée de Nadine Morano jeudi dernier, le président du parti Les Républicains a pris ses distances avec la députée européenne dans un discours à Béziers, tout en optant pour un discours décomplexé sur ces terres du Front national. "J'ai été le premier à revendiquer les racines chrétiennes de la France (…) Personne ne portera le drapeau de ma famille en prétendant que la France est une race", a déclaré sévèrement l'ancien chef de l'État.
C'est la boulette. Trompé par un texte peu clair, l'eurodéputé Jean-Luc Schaffhauser a voté pour l'application de la peine de mort contre les homosexuels. Avant de modifier son vote.
Nicolas Sarkozy a pris ses distances, jeudi avec Nadine Morano dans un discours à Béziers, tout en affirmant que la France n'était pas une race. Le président du parti Les Républicains avait donné un ultimatum à la députée européenne: elle devait s'excuser pour conserver son investiture en tant que tête de liste pour le Grand Est aux élections régionales. "C'est lui qui met le trouble dans ma famille politique en ayant laissé faire un lynchage tel que celui-là. Il aurait mieux fait de calmer tout de suite le jeu", a affirmé Nadine Morano au micro de RMC vendredi.
Gênée, la ministre de l'Ecologie a démenti la rumeur qui la donne au quai d'Orsay, en remplacement de Laurent Fabius, donné partant à la fin de l'année.
Effrayés à la perspective de perdre la région Nord-Pas-de-Calais-Picardie, Matignon et l'état major du PS poussent la maire de Lille à être candidate aux régionales. En vain.
Après avoir fait la rencontre d'un SDF, sur les Champs Élysées à Paris, Jean-Louis Debré choisit d'écrire un livre avec ce quarantenaire. Jean-Marie Roughol, 47 ans, raconte la rue et pourquoi c'est quasiment mission impossible pour en sortir.
"Si des Français ont été blessés" par mes propos sur la "race blanche", "je m'en excuse auprès d'eux", a affirmé Nadine Morano au 20 heures de TF1 jeudi sans pour autant les renier.
Le maire de Bordeaux et le ministre de l'Economie sont cités comme les personnalités politiques préférées des Français, selon un sondage Elabe pour Les Echos.
Interviewé par CNN sur les violences qui ont marqué le CCE d'Air France, le ministre de l'Economie a pointé du doigt des des "personnes stupides" mais "isolées".
Le président de l'UMP a donné un discours jeudi soir à Béziers et a précisé sa position au sujet de la polémique autour des propos polémiques de Nadine Morano. "Alors je vous le dis du fond du cœur, tant que je serai président de notre famille, personne ne portera le drapeau de ma famille en prétendant que la France c'est une race. La France, c'est une idée, c'est un idéal, c'est une espérance, c'est une langue, c'est une histoire, c'est une culture. Est Français tous ceux qui aiment la France, qui parlent le français, qui respectent les lois de la République française et qui aiment la culture française sans aucune distinction de couleurs, de races", a-t-il déclaré.
Le président de Les Républicains s'exprime manière publique, ce jeudi soir, lors d'une réunion à Béziers. Une première prise de parole, depuis que Nadine Morano a été désinvestie de Meurthe-et-Moselle à la suite de ses propos polémiques sur la race blanche.
C’est à Paris Match que le plus jeune des fils de Nicolas Sarkozy a choisi de donner sa première interview. Sa jeunesse américaine, ses vacances à l’Elysée, ses rencontres hors du commun… Entretien avec un jeune homme loin d’une vie "normale" qui se livre notamment sur sa passion pour les armes.
Invité sur BFMTV, l'ancien président du Conseil général de Vendée, Philippe de Villiers, est revenu sur la une de Charlie Hebdo avec Nadine Morano et le général de Gaulle. Il a qualifié la caricature d'acte raciste, "d'un racisme particulier qui s'appelle le racisme chromosomique". La une du journal caricature des enfants trisomiques, chose insupportable pour Philippe de Villiers qui y voit "une résurgence de l'astre noir de l'eugénisme nazi".
Philippe de Villiers était l'invité de Ruth Elkrief jeudi soir sur BFMTV. Il a réagi à l'éviction de Nadine Morano de la tête de liste des Républicains aux régionales en Meurthe-et-Moselle après ses propos sur la France, "pays de race blanche". "Beaucoup de Français l'a soutiennent parce qu'ils comprennent ce qu'elle a voulu dire. Je trouve curieux qu'un parti gaulliste condamne l'un de ses membres parce que l'un de ses membres a cité une phrase du général de Gaulle", a-t-il expliqué. " Ma famille c'est toujours battu contre la logique de la race. La France elle est multi-ethnique, la Martinique était française avant la Corse, mais elle est uni-culturelle (…) et moi je vous regarde dans les yeux et je vous dis: je ne veux pas que la France devienne la fille aînée de l'islam", a-t-il ajouté.
Le Premier ministre et le ministre de l'Economie avaient tout pour s'entendre. Et pourtant, la nouvelle popularité du second irrite le locataire de Matignon. Suffisant pour y voir la naissance d'une rivalité qui pourrait agiter le PS jusqu'en 2022. Au moins.
Il est toujours à deux pas du président de la République. A seulement 36 ans, Gaspard Gantzer est le conseiller en communication de François Hollande. Et son influence est grandissante. Au point même de faire jaser certains, notamment parmi les ministres... Grand Angle - BFMTV s'est intéressé à cette figure incontournable du pouvoir.
A 36 ans Gaspar Ganzer est le conseiller en communication de François Hollande. Au cœur du pouvoir, il a pour rôle d'être entre le président et les médias. Pourtant l'homme est très discret et son influence commence à faire jaser. Efficace et réactif, il est devenu incontournable mais refuse catégoriquement de répondre aux questions sur sa mission.
Dans le fief de Nadine Morano à Toul en Meurthe-et-Moselle, les réactions sont différentes après son éviction des élections régionales par son parti, Les Républicains,. D'un côté, il y a ceux qui la soutiennent, pour eux, l'eurodéputée est "droite dans ses bottes, elle dit tout haut ce qu'on pense tout bas". Mais pour les autres "c'est bien fait pour elle, elle n'avait qu'à pas raconter des bêtises". Mais tous s'accordent sur le fait que Nadine Morano suit une stratégie bien précise.
Nadine Morano ne sera pas tête de liste en Meurthe-et-Moselle pour les élections régionales. Son parti, Les Républicains, lui a retiré son investiture à la suite de ses propos polémiques sur la France, "pays de race blanche". L'Eurodéputée a refusé d'écrire une lettre d'excuses après ces propos. Muette et discrète depuis la décision de son parti, elle s'exprimera au journal de 20h de TF1 ce jeudi. En coulisses, Nadine Morano prépare sa réponse, elle réunit ses soutiens et brandit la menace d'organiser un grand meeting.
L'eurodéputée Les Républicains a reçu jeudi le soutien Bruno Gollnisch, dans les couloirs du Parlement européen à Strasbourg, et sous le regard amusé de Marine Le Pen.
Nadine Morano avait décidé de garder le silence jeudi dans les couloirs du Parlement européen. Et alors que la presse la suivait en espérant obtenir des réponses, l'eurodéputée Les Républicains a reçu le soutien inattendu de Bruno Gollnisch. L'eurodéputé FN lui a lancé un "tiens bon Nadine" au lendemain du retrait de son investiture dans l'Est pour ses propos sur la "race blanche". La scène a fait sourire la présidente du FN, Marine Le Pen, également présente à Strasbourg.
Le président François Hollande a déclaré jeudi que "la République ne connaît pas de races ni de couleurs de peau", dans une allusion aux propos polémiques de Nadine Morano (Les Républicains) sur la France "pays de race blanche". "La République ne connaît pas de races ni de couleurs de peau. Elle ne reconnaît pas de communautés. Elle ne connaît que des citoyens, libres et égaux en droit. Et ce n'est pas négociable", a-t-il déclaré lors d'un discours prononcé au Camp des Milles, à Aix-en-Provence.
"Si c'est la voix qui est choisie par Nicolas Sarkozy et une partie des dirigeants des ex UMP, il y aura de plus en plus de ce type de dérapages, il y en a qui sont moins malins que les autres", a commenté jeudi au micro de BFMTV l'eurodéputé EELV Yannick Jadot, au sujet des propos de Nadine Morano sur la "race blanche".
Le gouvernement présentera "d'ici à la fin de l'année" un texte pour faire de "toute inspiration raciste ou antisémite" une "circonstance aggravante pour une infraction", a annoncé jeudi le président de la République.
Ils sont membres du gouvernement, mais pour combien de temps encore? Certains ministres semblent déjà penser à leur départ. François Hollande, lui, envisage un remaniement après les régionales.
Le discours de Marine Le Pen au Parlement Européen, mercredi, a été condamné par Les Républicains et l'UDI. Tous évoquent une "honte" pour les propos tenus par la présidente du Front national sur François Hollande.
Nadine Morano avait promis de "dézinguer" Nicolas Sarkozy si son investiture lui était retirée. Chez les Républicains, on craint désormais que l'eurodéputée devienne incontrôlable.
Invité de Jean-Jacques Bourdin jeudi matin sur RMC et BFMTV, l'historien Patrick Weil a réagi aux propos de Nadine Morano sur la "France, pays de race blanche". "Au-delà du jugement que l'on peut porter sur ces propos, je pense que c'est le signe d'une grande ignorance de Nadine Morano. Elle ne connaît pas l'Histoire de France", a jugé l'historien.
L'ultimatum est tombé. Nadine Morano a été exclue, mercredi soir, de la tête de liste dans le grand Est pour les régionales pour ne pas s'être excusée de ses propos sur la France, "pays de race blanche". L'issue était inattendue puisque l'entourage de Nicolas Sarkozy aurait tout fait pour que la députée européenne s'excuse. "On a laissé dix jours de discussion. Je pense que maintenant, il fallait trancher", a estimé Christian Jacob, président du groupe Les Républicains à l'Assemblée nationale.
Derrière Yves Jégo, plusieurs parlementaires proposent que le menu végétarien soit obligatoirement proposé dans les cantines scolaires.
Manuel Valls n'a pas hésité à recadrer sèchement Emmanuel Macron, que les récentes prises de position agacent.
Nadine Morano avait jusqu'à 18h30, ce mercredi, pour présenter une lettre de "regrets" à Nicolas Sarkozy après ses propos polémiques sur la France, pays de "race blanche". Une action qui aurait pu lui permettre de conserver son investiture Les Républicains en Meurthe-et-Moselle, pour les régionales de décembre prochain. Sauf qu'il n'en a rien été, et que l'eurodéputée a entretenu le flou jusqu'au bout. Récit.
Nadine Morano n'a pas voulu céder: elle a donc été privée ce mercredi de son investiture pour les régionales, après son refus d'envoyer une lettre d'excuses pour ses propos controversés sur la France, "pays de race blanche". Des dires qui pourraient à terme conduire à son exclusion du parti, si elle persiste, à en croire le députe des Républicains, Thierry Solère, qui était invité de BFMTV ce mercredi soir.
Le député des Républicains, également chargé de l'organisation de la primaire de 2016, a lancé un avertissement à Nadine Morano, après que cette dernière n'a pas présenté d'excuses pour ses propos polémiques sur la "race blanche", perdant par la même occasion son investiture aux élections régionales.
