"Ni dans le déni ni dans le catastrophisme": Emmanuel Macron affirme que le "défi" budgétaire "peut être relevé"

Une rentrée ministérielle animée. Ce mercredi 27 août s'est tenu le Conseil des ministres au palais de l'Élysée, placé sous le signe du vote de confiance au Premier ministre François Bayrou prévu le 8 septembre prochain. Il doit se tenir en réponse aux mesures du gouvernement annoncées en juillet dernier pour le budget 2026, visant à faire 40 milliards d'euros d'économies.
Un casse-tête financier qu'Emmanuel Macron assume, le président assurant qu'il peut être résolu. Lors du Conseil des ministres, le chef de l'État assure que "le défi peut être relevé", a indiqué la porte-parole du gouvernement Sophie Primas à son issue.
"Nous ne devons être ni dans le déni ni dans le catastrophisme. Nous avons réussi à redresser les finances publiques entre 2017 et 2019, tout en créant des emplois et en baissant les impôts", rappelle-t-il.
Macron appelle les parlementaires à la "responsabilité"
Le président de la République a également réitéré son "soutien total" à son Premier ministre et son gouvernement, ainsi qu'aux choix budgétaires présentés par le gouvernement.
Emmanuel Macron "est en parfaite osmose, en parfait accord et en parfait soutien sur les questions de produire plus et de dépenser mieux l'argent public", a insisté Sophie Primas.
Le choix d'un vote de confiance est pour lui "un vote de lucidité et de responsabilité". "Il ne faut pas se dire déjà vaincu", a lancé Emmanuel Macron à ses ministres, selon les informations de BFMTV. Le chef de l'État appelle ainsi les parlementaires à faire le choix de la "responsabilité".
"Le gouvernement est combatif (...) et continue d'expliquer aux parlementaires et aux politiques, ceux qui veulent demain, après 2027, gouverner la France, que pour leur crédibilité et notre crédibilité, il faut réfléchir au sens du vote du 8 septembre", a rapporté Sophie Primas.
La porte-parole a également expliqué qu'aucun scénario post-8 septembre n'a été réfléchi "en cas de réponse négative" du parlement lors du vote de confiance concernant François Bayrou.