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Barnier annonce que "300 entreprises" seront concernées par des hausses d'impôts, pendant un an ou deux

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Le projet de budget, qui doit être transmis au Parlement la semaine prochaine, divise la coalition gouvernementale entre le camp présidentiel et les Républicains (LR). Sur France 2, Michel Barnier n'a pas exclu de recourir au 49.3 pour adopter ce budget. Sur l’immigration, il a assuré que c’est lui “qui fixe la ligne” en tant que chef du gouvernement.

L'ESSENTIEL

  • Sur France 2, Michel Barnier a annoncé que "300 entreprises" seront concernées par les hausses d'impôts pendant "un an ou deux." Lire la brève
  • Le Premier ministre a assuré que c'est lui "qui fixe la ligne" sur l'immigration. Michel Barnier a déclaré "qu'il y aura des mesures rigoureuses pour maîtriser l'immigration, pour mieux contrôler les frontières européennes.” Lire la brève
  • Selon nos informations, Bruno Retailleau va recevoir les syndicats de police la semaine prochaine. L’occasion d’évoquer divers sujets comme les primes liées aux Jeux olympiques, ou encore la mise en place de courtes peines de prison. Lire l'article
  • Michel Barnier se rend demain au Sommet de l'élevage à Cournon-d'Auvergne (Puy-de-Dôme). Pour son second déplacement, le locataire de Matignon devra convaincre les agriculteurs qui l'attendent de pied ferme, après de très fortes mobilisations l'hiver dernier. Lire la brève

Hausse d'impôts: Barnier annonce que "300 entreprises" seront concernées pendant "un an et peut-être deux ans"

Le gouvernement travaille sur les derniers arbitrages pour le budget 2025. Soucieux de redresser les comptes publics, l'exécutif compte mettre à contribution les très grandes entreprises en s'appuyant sur le levier fiscal.

Invité ce jeudi soir sur France 2, Michel Barnier a confirmé qu'un "effort exceptionnel" concernerait les sociétés réalisant au moins 1 milliard d'euros de chiffre d'affaires, réfutant toutefois préparer un "choc fiscal", comme l'accusent certains.

Ce direct est terminé, merci de nous avoir suivi sur BFMTV.com

Laurent Fabius rappelle que l'État de droit est "la condition de la démocratie"

L'État de droit est "la condition de la démocratie", a rappelé ce jeudi 3 octobre le président du Conseil constitutionnel Laurent Fabius après que le ministre de l'Intérieur Bruno Retailleau eut affirmé que celui-ci n'était "pas intangible ni sacré".

"Nos démocraties ont besoin d'autorité, de sécurité et d'efficacité. Face aux attaques portées sur ces terrains, il importe de montrer concrètement qu'elles peuvent satisfaire ces exigences et le faire dans le respect de l'État de droit. L'État de droit est la condition de la démocratie et ne doit pas être confondu avec l'état du droit, qui, lui, bien sûr, peut être modifié", a déclaré Laurent Fabius en ouvrant la 8e édition de la Nuit du droit, consacrée à "la démocratie et le droit".

Michel Barnier assure que c'est lui "qui fixe la ligne" sur l'immigration

Interrogé sur l'immigration, Michel Barnier a déclaré "que c'est une chance évidemment de pouvoir les intégrer." En guise d'exemples, le Premier ministre a estimé "qu'il y a tellement de sportifs, de musiciens, d'entrepreneurs qui donnent l'exemple et qui sont bien intégrés."

Sur une éventuelle divergence entre sa position et celle du ministre de l'Intérieur Bruno Retailleau, le Premier ministre a mis les choses au clair: "c'est moi qui fixe la ligne." Michel Barnier a déclaré "qu'il y aura des mesures rigoureuses pour maîtriser l'immigration, pour mieux contrôler les frontières européennes (...) et quand il le faudra nous contrôlerons nos propres frontières. Nous allons maîtriser notre immigration et nous pourrons accueillir plus dignement ceux que nous accueillons", a argumenté le locataire de Matignon.

"Oui c'est une chance": Michel Barnier se félicite d'avoir un gouvernement "pluraliste"

Interrogé sur les divergences politiques au sein même de son gouvernement, Michel Barnier a estimé qu'il s'agit "d'une chance d'avoir un gouvernement pluraliste, pluriel, d'hommes et de femmes qui ne viennent pas du même endroit."

Le Premier ministre a notamment cité les noms du ministre de l'Intérieur Bruno Retailleau et du garde des Sceaux Didier Migaud pour illustrer les divergences d'opinion de ses ministres. "J'aurais voulu que ce gouvernement soit encore plus pluriel", a même déclaré Michel Barnier.

Michel Barnier annonce vouloir ouvrir le chantier de "l'allocation sociale unique"

Michel Barnier a annoncé vouloir "ouvrir un chantier qui va prendre un peu de temps" et "ne sera pas immédiat pour l’année prochaine", celui de l'allocation sociale unique, a-t-il annoncé ce soir sur le plateau de France 2 dans l'émission L'Événement.

"Il faut que le travail paie plus. Il faut 'débureaucratiser' cette masse d’allocations qui sont réparties parmi les Français", a-t-il ajouté.

Il s'agit d'une proposition que le locataire de Matignon avait déjà faite lors de la présidentielle en 2022. Il souhaitait, en effet, créer une aide sociale unique pour remplacer les aides sociales actuelles, conditionnée à une disponibilité du bénéficiaire notamment pour "effectuer des activités utiles à la collectivité ou en entreprise".

Michel Barnier n'exclut pas d'utiliser l'article 49.3 de la Constitution pour adopter le budget

Michel Barnier n'exclut pas de se servir de l'article 49.3 de la Constitution pour adopter le prochain budget. "Il n'y a pas de majorité ni contre ni pour un budget. Moi, je souhaiterais qu'il puisse être adopté par l'Assemblée nationale. Ce sera un budget difficile, sérieux et responsable", a estimé le Premier ministre. "Si on n'y arrive pas, on utilisera le 49.3 qui est un outil de la Constitution", a annoncé Michel Barnier, sur France 2.

Michel Barnier annonce que "300 entreprises" seront concernées par les hausses d'impôts pendant "un an ou deux"

Sur France 2, le Premier ministre a assuré que les hausses d'impôts envisagées par le gouvernement concerneront "300 entreprises." Il s'agira "des impositions nouvelles ciblées, exceptionnelles, temporaires sur les plus grosses sociétés qui font un milliard de chiffre d'affaires ou plus."

Un effort fiscal qui durera "un an, peut-être deux ans", a affirmé Michel Barnier. "Il n'y aura pas de choc fiscal", a assuré le locataire de Matignon.

"Je ne négocie pas avec madame Le Pen ni avec les partis d'extrême gauche": Michel Barnier évoque les relations avec l'opposition

Invité de l'émission "L'Événement" sur France 2, Michel Barnier a évoqué la situation de l'Assemblée nationale. Sans majorité absolue, le Premier ministre a évoqué les relations qu'il entretiendra avec une partie de l'opposition.

"Je ne négocie pas avec madame Le Pen ni avec les partis d'extrême gauche qui ont dès le départ dit qu'ils ne souhaitaient pas s'associer au gouvernement (...) S'ils (la gauche et l'extrême droite) s'associent, je quitte mes fonctions", a rappelé Michel Barnier, sous la menace d'une motion de censure.

La confiance des Français en Emmanuel Macron est à son plus bas niveau depuis son élection en 2017

Jamais le président Emmanuel Macron n'avait atteint un aussi bas niveau de confiance depuis sa première élection en mai 2017.

Seulement 22% des Français accordent leur confiance au président de la République pour "affronter efficacement les problèmes qui se posent au pays", selon le dernier baromètre Elabe pour Les Échos publié ce jeudi 3 octobre.

Marine Tondelier candidate à sa réélection à la tête des Écologistes

Marine Tondelier annonce dans un courrier envoyé aux adhérents de son parti être candidate à sa réélection lors du prochain congrès des Écologistes au printemps prochain.

"J'aurai bientôt l'occasion de solliciter à nouveau votre confiance, comme je l'ai fait il y a deux ans au congrès de Rungis", écrit la secrétaire nationale dans ce courrier consulté par l'Agence France presse.

Dans cette lettre, Marine Tondelier rappelle le cap qui était alors le sien: "construire un nouveau parti écologiste, affirmer notre identité politique, contribuer au rassemblement des forces de gauche et écologistes dans la perspective de 2027, nouer des liens plus solides avec la société civile et renforcer notre base militante et sympathisante".

INFO BFMTV. Bruno Retailleau va recevoir les syndicats de police la semaine prochaine

Tout juste nommé ministre de l'Intérieur, Bruno Retailleau et ses équipes, ont, selon les informations de BFMTV, déjà prévu de rencontrer les organisations syndicales policières. 

Si tous les détails de cette rencontre n'ont pas encore été calés, une date a déjà été arrêtée, et la rencontre aura lieu place Beauvau vendredi prochain, le 11 octobre.

Si aucun ordre du jour n'est officiellement acté à ce stade, de nombreux sujets pourraient être mis sur la table, notamment la question des versements des primes liées aux Jeux olympiques, la santé de la filière investigation dans la police ou encore la mise en place de courtes de peines de prison. 

Michel Barnier au chevet des agriculteurs au Sommet de l'élevage demain

Michel Barnier se rend demain au Sommet de l'élevage à Cournon-d'Auvergne (Puy-de-Dôme).

Le Premier ministre, dont ce sera le deuxième déplacement hors de Paris après le congrès des pompiers à Mâcon samedi, sera accompagné par la nouvelle ministre de l'Agriculture Annie Genevard, déjà sur place aujourd'hui.

Le chef du gouvernement, qui fut lui-même ministre de l'Agriculture de 2007 à 2009 va devoir convaincre les agriculteurs qui l'attendent de pied ferme, après de très fortes mobilisations l'hiver dernier.

Emmanuel Macron inaugure un salon de la francophonie à Paris

Le président est de retour sur le terrain française cette après-midi. Emmanuel Macron inaugure le salon Francotech à la Station F (Paris), un campus de start-ups créé par Xavier Niel.

Cet évènement réunit 1.500 acteurs économiques de la francophonie. Le chef de l'État est notamment accompagné de Geoffroy Roux de Bézieux, l'ex patron du Medef.

170 parlementaires LR soutiennent Bruno Retailleau après ses propos sur "l'État de droit"

Une tribune signée par 170 députés et sénateurs LR soutient Bruno Retailleau, empêtré dans une polémique sur "l'État de droit" qu'il a jugé dimanche "ni sacré ni intangible".

"L'État de droit est essentiel à la démocratie mais il n'a jamais été figé", jugent ces signataires dans un texte publié par Le Figaro.


Ils appellent notamment dans cette tribune à "surmonter tout jugement des cours européennes susceptible de porter atteinte à notre ordre constitutionnel" en matière d'immigration.

Hier soir, devant la Commission des Lois, Bruno Retailleau a jugé ses propos "volontairement coupés". "J'ai simplement dit qu'il fallait déplacer le curseur dans l'État de droit, comme nous l'avons fait au moment du terrorisme et du Covid", a-t-il encore avancé.

Pressenti cet été pour Matignon, le maire de Saint-Ouen, Karim Bouamrane, lance son mouvement

Figure montante du socialisme, le maire de Saint-Ouen lance ce jeudi 3 octobre son mouvement "La France humaine et forte". Il souhaite se nourrir "de compromis, d'apaisement, d'espoir et d'espérance".

"L'objectif c'est de faire en sorte que la gauche soit en responsabilité en 2027", a expliqué Karim Bouamrane, un temps pressenti pour Matignon, sur BFMTV.


Vols groupés, réciprocité avec l'Algérie... Comment Bruno Retailleau veut faciliter les expulsions des sans-papiers

Le ministre de l'Intérieur a avancé plusieurs mesures ce mercredi 2 octobre devant les députés pour expulser plus facilement les personnes sans titre de séjour.

Bruno Retailleau veut multiplier les vols vers les pays de retour et tente de leur mettre la pression, en piochant du côté de Gérald Darmanin et de Nicolas Sarkozy.

On vous explique tout sur la méthode de Bruno Retailleau pour faciliter les expulsions dans notre article.

Bruno Retailleau en déplacement en Vendée vendredi

Le ministre de l'Intérieur Bruno Retailleau va se déplacer vendredi en fin d'après-midi au groupement de gendarmerie de La Roche-sur-Yon (Vendée), comme l'indique le ministère.

"J'en rêve": Sandrine Rousseau répond à Claude Malhuret qui l'imagine ministre des "Finances et de la Décroissance"

Après le discours au ton moqueur du sénateur Claude Malhuret ce mercredi 2 octobre au Sénat qui évoquait l'imaginaire gouvernement de Lucie Castets à Matignon, citant Sandrine Rousseau à Bercy, la députée écologiste s'en est amusée.

"Je rêverais d'avoir ce ministère! Finances et décroissance", a écrit l'élue de Paris sur X (anciennement Twitter).

Sandrine Rousseau avait pourtant pris ses distances avec cette notion pendant la primaire écologiste.

La députée Stella Dupont quitte le groupe macroniste et dénonce la ligne droitière du gouvernement

Stella Dupont, députée de l'aile gauche de la macronie, a annoncé hier au Parisien son départ du groupe Ensemble pour la République (ex-Renaissance), invoquant un désaccord avec la "ligne" du gouvernement sur la justice et l'immigration, et avec "la ligne du groupe" sur la justice fiscale.

Il s'agit du quatrième départ en moins d'un mois du groupe macroniste, qui comptera donc 95 députés.

Vols groupés, réciprocité avec l'Algérie... Comment Retailleau veut faciliter les expulsions des sans-papiers

Presque 36 heures après la déclaration de politique générale de Michel Barnier, la lutte contre l'immigration illégale se précise. Son ministre de l'Intérieur, Bruno Retailleau, a dévoilé son plan d'action devant les députés hier. Nous vous expliquons en quoi il consiste dans cet article.

Cazeneuve accuse Faure d'avoir empêché "avec jubilation" sa nomination à Matignon

L'ancien Premier ministre socialiste Bernard Cazeneuve accuse la direction du PS d'avoir empêché "avec jubilation" sa nomination à Matignon.

Quand son nom a circulé, "Olivier Faure et Boris Vallaud sont tombés visiblement avec jubilation" dans "le piège tendu par Emmanuel Macron", en "refusant de s'engager clairement à ne pas censurer un gouvernement dont j'aurais pris la tête lorsque Emmanuel Macron les a interrogés sur leurs intentions", affirme-t-il dans un entretien au Monde.

Bernard Cazeneuve veut ajourd'hui contribuer au "rassemblement de la gauche de gouvernement" en vue de l'élection présidentielle.

Gérald Darmanin juge "inacceptable" le projet de budget esquissé par Michel Barnier

Le député Ensemble pour la République Gérald Darmanin affirme qu'il ne votera pas le budget 2025 tel qu'il a été présenté par Michel Barnier, critiquant les augmentations d'impôts qui ne sont pas accompagnées selon lui de propositions de réformes structurelles.

"Je ne voterai aucune augmentation d'impôt", assure-t-il sur Franceinfo. L'ex-ministre juge "inacceptable" le projet de budget présenté par le Premier ministre et compte sur le débat parlementaire pour "discuter" de cette "trajectoire".

"Il faut expliquer ce qu'on va faire du pays", a expliqué celui qui a également été ministre des Comptes publics entre 2017 et 2020.

Lors de sa déclaration de politique générale mardi, Michel Barnier a annoncé qu'une participation "exceptionnelle" sera demandée aux "grandes entreprises qui réalisent des profits importants" et aux "Français les plus fortunés".

Budget 2025: "0,3%" des foyers français concernés par la contribution "exceptionnelle" pour les Français les plus fortunés

Sur France 2, le ministre chargé du Budget et des Comptes publics, Laurent Saint-Martin, affirme que "0,3%" des foyers français seront concernés par la contribution "exceptionnelle" pour les Français les plus fortunés que le gouvernement souhaite mettre en place dans le cadre du projet de budget 2025.

Il cite l'exemple "d'un ménage sans enfant qui touche des revenus d'à peu près 500.000 euros par an."

Interrogé par l'AFP, son ministère a précisé que la mesure concernerait environ 65.000 ménages en France, qui en comptait 30,6 millions en 2021 selon l'Insee.

Antisémitisme: Bruno Retailleau alerte sur "un mois de dangers" en octobre pour les juifs

Le ministre de l'Intérieur, Bruno Retailleau, alerte sur le fait que "ce mois d'octobre est un mois de dangers" pour les juifs en France, en raison des un an de l'attaque du 7 octobre en Israël, des fêtes juives qui doivent avoir lieu ce mois-ci et de la crise au Proche-Orient.

"Cette conjonction peut créer une arc électrique favorable" à des passages à l'acte terroristes, avertit le ministre sur RTL.

Les actes antisémites ont quasiment triplé depuis le début de l'année, avec "887 faits" recensés au premier semestre, alors qu'ils étaient 304 au cours de la même période en 2023, avait indiqué en août Gérald Darmanin, alors ministre de l'Intérieur.

Immigration: Retailleau veut des "accords bilatéraux" avec des "pays d'origine mais aussi des pays de transit"

Le ministre de l'Intérieur, Bruno Retailleau, déclare sur RTL vouloir nouer "des accords bilatéraux pour que des pays d'origine mais aussi des pays de transit acceptent qu'on leur renvoie des ressortissants" qui se trouvent en situation irrégulière en France.

Il prend comme exemple le cas de la République démocratique du Congo: le ministre a annoncé hier avoir ordonné au préfet de Mayotte d'organiser des "vols groupés" pour reconduire les ressortissants de République démocratique du Congo dans leur pays.

Bruno Retailleau précise que des critères, "notamment en matière de sécurité" seront pris en compte: "il n'est pas question de renvoyer des êtres humains dans des situations qui pourraient les exposer à des problèmes".

Le ministre doit d'ailleurs participer à une réunion de ministres de l'Intérieur du G7 en Italie aujourd'hui.

Maud Bregeon reconnaît des "divergences" au sein de la coalition gouvernementale

La porte-parole du gouvernement, Maud Bregeon, a admis hier qu'il y avait "un temps de rodage" nécessaire entre Les Républicains et les macronistes, réunis au sein d'une majorité relative autour du Premier ministre Michel Barnier.

"La colocation avec les Républicains n'est pas évidente et n'est pas limpide. On a besoin d'apprendre à s'apprivoiser", a-t-elle reconnu sur BFMTV.

"Ça fait sept ans qu'on s'affronte lors des élections, qu'on a des divergences, qu'on n'est pas d'accord sur tout. Il y a un temps de rodage", a-t-elle encore plaidé.

Bruno Retailleau nuance ses propos "volontairement coupés" sur l'État de droit

Devant les députés de la Commission des Lois, Bruno Retailleau est de nouveau revenu hier sur ses propos au sujet de l'État de droit. Il s'est attiré cette semaine les foudres de la gauche et de la macronie en déclarant dans le JDD que l'État de droit n'est "pas intangible ni sacré".

"À aucun moment, je n'ai voulu abolir l'État de droit, à aucun moment", a martelé le ministre de l'Intérieur devant les députés, assurant qu'une partie de ses propos a "volontairement été coupée".

Emmanuel Macron favorable à une taxation "exceptionnelle" mais "limitée" des grandes entreprises

Emmanuel Macron a estimé hier qu'une "taxation exceptionnelle sur les sociétés", telle qu'annoncée par le gouvernement de Michel Barnier, était "bien comprise par les grandes entreprises" mais qu'elle devait être "limitée".

Face aux finances publiques dégradées de la France, "la solution ne doit pas être un ajustement de court terme en coupant des dépenses sociales (...) ni surtaxer car nous n'avons pas de grandes marges de manœuvres fiscales", a déclaré le président lors d'un forum à Berlin, au lendemain de la déclaration de politique générale du Premier ministre français.

Budget 2025: le gouvernement prévoit un effort massif de 60 milliards d'euros

Indexation des retraites reportée, dépenses de santé davantage maîtrisées, taxation des transports polluants: pour redresser les finances publiques, le gouvernement prévoit 60 milliards d'euros d'effort dans son projet de budget 2025, qu'il présentera le 10 octobre avec un retard inédit.

Plus des deux tiers du montant, soit 40 milliards d'euros, proviendront de réductions de dépenses et un peu moins

Mayotte: Retailleau ordonne des "vols groupés" de reconduite à la frontière

Le ministre de l'Intérieur, Bruno Retailleau, a annoncé ce mercredi avoir ordonné au préfet de Mayotte d'organiser des "vols groupés" pour reconduire les ressortissants de République démocratique du Congo dans leur pays.

"Dès ce mois d'octobre, le préfet de Mayotte -il en a l'instruction- organisera des vols groupés pour pouvoir reconduire les étrangers en situation irrégulière vers la République démocratique du Congo" (RDC), a déclaré Bruno Retailleau à l'Assemblée nationale lors des questions au gouvernement, interrogé par la députée RN Anchya Bamana.

Emmanuel Macron reçoit des chefs d'États en amont du sommet de la Francophonie

Avant le début du sommet de la Francophonie, Emmanuel Macron reçoit des chefs d'États ce jeudi 3 octobre. Il se rendra ensuite au salon des innovations FrancoTech à 16 heures.

Il s'entretiendra d'abord avec:

  • Le président de la Géorgie à 11 heures
  • Le roi du Cambodge à midi
  • Le Premier ministre arménien à 13 heures

Le président de la République doit égalemetn dîner avec le président du Bénin dans la soirée.

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