Le maire PS de Saint-Ouen, Karim Bouamrane, lance son mouvement "La France humaine et forte"

Le rendez-vous est donné ce jeudi 3 octobre au stade Bauer de Saint-Ouen, à 18h30. Le maire socialiste de la commune de Seine-Saint-Denis, Karim Bouamrane, s'apprête à lancer officiellement son mouvement "La France humaine et forte", avec l'envie de proposer une "autre voie".
"L'objectif c'est de faire en sorte que la gauche soit en responsabilité en 2027. Aujourd'hui, avec les partis de gauche, on n'y arrivera pas. Avec les mouvements citoyens uniquement, on n'y arrivera pas. C'est la convergence des luttes qui nous permettra de revenir en responsabilité", explique Karim Bouamrane sur BFMTV mardi 2 octobre.
"Compromis, apaisement, espoir"
L'idée "de type de mouvement, 'La France humaine et forte', c'est faire (de voir) comment on arrive à se coordonner, comment on arrive à réfléchir ensemble, comment on arrive à agir", détaille-t-il.
"Comment faire en sorte que derrière, on se retrouve, on crée, on se retrouve, on agit. Sans pour autant se retrouver dans les structures partisanes traditionnelles qui, malheureusement, sont marquées par un entre-soi", déplore le maire socialiste, précisant ne pas pour autant quitter le PS.
L'édile assure ne pas vouloir se nourrir de "radicalité", mais "de compromis, d'apaisement, d'espoir et d'espérance". Sur le site de son mouvement, il précise vouloir "offrir à notre pays une autre voie, celle du progrès partagé et de l’espoir. Celle du goût du bonheur, retrouvé pendant les Jeux olympiques".
Olivier Faure présent au lancement
Olivier Faure, le premier secrétaire du PS, a indiqué mercredi matin sur Sud Radio qu'il sera bien présent à Saint-Ouen pour le lancement de ce nouveau mouvement. "Il m’a invité, donc j’irai. Karim est un ami donc il n’y a pas de raison de ne pas y aller", a-t-il déclaré.
Critique de la France insoumise et figure montante du Parti socialiste, Karim Bouamrane est maire de Saint-Ouen, sa ville d'origine, depuis 2020. L'élu a gagné en notoriété cet été, alors que son nom était mentionné pour Matignon au même titre que d'autres figures de la gauche modérée comme Bernard Cazeneuve. Sur le plateau de TF1 le 30 août dernier, il s'était dit "en capacité" d'être Premier ministre, à condition que les forces politiques du Nouveau Front populaire lui accordent leur soutien.
Au final, Michel Barnier, figure de la droite, été nommé premier ministre, "bien que le NFP soit la première force politique de l’alliance républicaine au Parlement", une situation "inacceptable, inadmissible, intolérable", pour Karim Bouamrane.