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DIRECT. Vote de confiance: Mathilde Panot estime que "le mouvement du 10 septembre aura eu la tête du gouvernement"

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À la veille du vote de confiance qu'il a convoqué et de sa chute plus que probable, François Bayrou poursuit, ce dimanche 7 septembre, sa tournée médiatique, alors que Marine Le Pen a fait sa rentrée politique dans son fief d'Hénin-Beaumont, dans le Pas-de-Calais. Les Républicains continuent leurs universités à Port-Marly où le ministre Bruno Retailleau s'est exprimé, rejetant l'idée d'un Premier ministre socialiste.

L'ESSENTIEL

  • Les Républicains continuent leur rentrée ce dimanche à Port-Marly, dans les Yvelines, avec leur université d'été. Bruno Retailleau, présent sur place, a pris la parole pour réaffirmer qu'il "est hors de question" que la droite accepte la nomination d'un Premier ministre socialiste. Lire l'article
  • François Bayrou, lui, continue sa tournée médiatique avec une interview accordée à Brut, dans laquelle il a assuré avoir fait "ce qu'(il) était certain qu'il fallait faire". Lire la brève
  • Invitée de BFM Politique ce dimanche, l'eurodéputée Reconquête Sarah Knafo a estimé qu'une "élection présidentielle anticipée est ce qui peut arriver de mieux". Lire la brève
  • Marine Le Pen a fait sa rentrée politique, ce dimanche, dans son fief d'Hénin-Beaumont, dans le Pas-de-Calais. Elle a assure que les élus RN refuseront le "piteux chantage du vote de confiance". Lire la brève

François Bayrou a convié ses ministres demain soir à Matignon

Le Premier ministre François Bayrou a convié ses ministres à Matignon demain soir, a appris BFMTV de sources concordantes.

Les ministres ont rendez-vous à 20h30, soit après le vote de confiance, qui fera probablement chuter ce gouvernement.

Vers une censure de LFI si le PS arrive à Matignon? "Ça sera une politique qui vise à continuer la politique de malheur d'Emmanuel Macron", répond Mathilde Panot

"Nous ne voulons pas d'une énième personne qui continue la même politique", a déclaré Mathilde Panot, présidente du groupe La France insoumise à l'Assemblée, sur BFMTV, interrogée sur une éventuelle censure d'un Premier ministre socialiste.

"Il y a un problème quand le PS renoue avec la politique de François Hollande", a-t-elle expliqué, ajoutant: "si vous avez Olivier Faure à Matignon, ça sera une politique qui vise à continuer la politique de malheur d'Emmanuel Macron".

"Le mouvement du 10 septembre, avant même d'avoir commencé, aura eu la tête d'un gouvernement", se félicite Mathilde Panot

Mathilde Panot, présidente du groupe La France insoumise à l'Assemblée nationale et députée du Val-de-Marne, s'est félicitée sur BFMTV que "le mouvement du 10 (septembre), avant même d'avoir commencé, aura eu la tête d'un gouvernement".

"La pression populaire" a conduit François Bayrou à "accélérer le calendrier", a-t-elle assuré.

RN, LFI, PS... Comment les groupes parlementaires se positionnent face au "risque" d'une dissolution

Alors que le vote de confiance se tient le 8 septembre prochain, le spectre d'une nouvelle dissolution se rapproche. Ce "risque", sur lequel seul Emmanuel Macron a autorité, est préparé par chacun des groupes parlementaires et continue de diviser.

L'entourage du président de la République fait savoir à BFMTV qu'une dissolution n'est "pas son souhait" mais qu'Emmanuel Macron ne "se privera pas, a priori, d'un pouvoir constitutionnel".

Une porte légèrement ouverte qu'avait déjà pointé le Premier ministre, en déclarant que la dissolution "reste une hypothèse", lors d'une réunion à Matignon avec le socle commun.

Comment se positiennent les différents groupes parlementaires? Notre article complet est à retrouver ici.

"Supprimer deux jours fériés sans gagner plus, c'est le pompon", jusge Bruno Retailleau

"Supprimer deux jours fériés sans gagner plus, c'est le pompon" a estimé le ministre de l'Intérieur Bruno Retailleau, lors de la rentrée LR. "Il faut que le travail paye plus", a-t-il martelé.

"Il est hors de question" que la droite accepte la nomination d'un Premier ministre socialiste, prévient Bruno Retailleau

"Il est hors de question" que la droite accepte la nomination d'un Premier ministre PS, a prévenu Bruno Retailleau lors de la rentrée politique du parti LR.

"Nous sommes entrés au gouvernement pour faire barrage à la gauche mélenchonniste. Ce n'est pas pour qu'elle revienne par la fenêtre", a-t-il martelé.

"Nous ne sommes pas macronistes", affirme Bruno Retailleau

"Nous sommes différents et nous tenons à notre singularité, sinon nous sommes morts", a affirmé le ministre de l'Intérieur et président LR Bruno Retailleau dans un discours lors de la rentrée politique du parti.

"Nous ne sommes pas macronistes, nous appartenons à un gouvernement", a-t-il souligné, considérant toutefois que les LR ont "eu raison de participer au gouvernement".

Bruno Retailleau décrit une "curieuse décision" de François Bayrou qui met LR "dans l'embarras"

Le ministre de l'Intérieur et président des Républicains Bruno Retailleau s'exprime, lors de la rentrée politique du parti. Évoquant le vote de confiance, il a décrit "cette curieuse décision du Premier ministre qui nous a mis dans l'embarras".

Le ministre a toutefois redit qu'il votera pour la confiance, contre les "ingénieurs du chaos".

"C'est une sorte d'engagement": Bruno Retailleau posera ses conditions au prochain Premier ministre si François Bayrou tombe

Le patron de LR Bruno Retailleau proposera un accord de gouvernement au prochain Premier ministre si François Bayrou tombe lundi, assurant que la droite ne veut pas rester au sein de l'exécutif "à n'importe quelle condition".

Cet accord, qui pourrait également s'appeler "contrat ou engagement", contiendra deux priorités qui sont le budget et "une partie régalienne", a-t-il déclaré à la presse en marge de la rentrée politique des Républicains où il doit prendre la parole vers 15 heures.

"C'est une sorte d'engagement" pour vérifier que les conditions d'entrée dans le prochain gouvernement seront "compatibles avec l'idée que l'on se fait du redressement de la France", a ajouté l'actuel ministre de l'Intérieur, qui appelle la droite à voter la confiance à François Bayrou.

"Si demain nous devons gouverner (...) on aura besoin des voix de toute la gauche", estime Olivier Faure

"Je pense que demain si nous devons gouverner (...) on ne peut pas refuser d'avance les suffrages d'un tel ou d'un tel", a expliqué sur le plateau de France 3 le numéro un du PS, Olivier Faure.

"On aura besoin des voix de toute la gauche", a-t-il insisté, ajoutant: "sur un nombre de sujets, on se retrouve, malgré nos divergences", notamment avec LFI.

Le gouvernement veut faire "peur" sur le 10 septembre, dénonce Sophie Binet (CGT)

Le gouvernement tente de rendre "impopulaire" le mouvement appelant à "bloquer" le pays le 10 septembre en faisant "peur" aux Français en évoquant des risques de violences, a dénoncé la numéro un de la CGT, Sophie Binet.

"La dernière cartouche qui reste au gouvernement c'est de rendre impopulaires les mobilisations, c'est de faire peur", a commenté la syndicaliste sur France 3.

"Et c'est le discours que va tenter de faire monter monsieur Retailleau en faisant passer celles et ceux qui se mobilisent pour des personnes violentes".

"Si on ouvre les yeux, on prendra le bon chemin": François Bayrou évoque le thème de son discours de ce lundi

"L'avenir est ouvert. C'est à portée de la main de s'en sortir", a déclaré François Bayrou sur Brut, interrogé sur le message qu'il veut faire passer aux Français, à la veille de sa probable chute. "Il faut tourner le dos aux divisions", a-t-il ajouté.

"Si on ouvre les yeux, on prendra le bon chemin. Encore faut-il les ouvrir", a-t-il encore dit, résumant le thème de son discours de demain.

"Est-ce que bloquer le pays, ça résout les difficultés du temps?": François Bayrou revient sur le mouvement du 10 septembre

"Tous les moyens pour éviter le blocage du pays et les violences" vont être mobilisés, a déclaré François Bayrou, sur le mouvement du 10 septembre.

"L'État est là pour prendre des précautions en toutes circonstances (...) Est-ce que bloquer le pays, ça résout les difficultés du temps?", a-t-il ajouté.

Manuel Valls veut éviter "un suicide politique pour nos institutions et pour notre régime"

Invité de RTL, ce dimanche 7 septembre, Manuel Valls, ministre d'État des Outre-mer, confie son inquiétude à la veille du vote de confiance sollicité par le Premier ministre, François Bayrou.

"J'espère que nous éviterons un suicide politique pour nos institutions et pour notre régime", déclare le ministre.

Sarah Knafo pense que le 10-Septembre sera "extrêmement violent" et annonce ne pas soutenir le mouvement

Sur le plateau de BFM Politique, Sarah Knafo, assure ne pas soutenir le mouvement du 10-Septembre qui selon elle est devenu une manifestation d'"ultragauche" et que sera "extrêmement violent".

Sarah Knafo appelle à une "union des droites" en cas de législatives anticipées

Invitée de BFM Politique, ce dimanche 7 septembre, l'eurodéputée Reconquête, Sarah Knafo a rappelé que son parti était partisan d'une "union des droites".

"On appelle, et aujourd'hui, nous sommes les seuls, à une union des droites", indique-t-elle.

"J'ai fait ce qu'il fallait faire": François Bayrou n'a pas "d'angoisse" de quitter le pouvoir

"Je n'ai pas d'angoisse sur ce sujet", a réagi le Premier ministre François Bayrou, interrogé sur ses éventuelles dernières heures à Matignon, pour le média en ligne Brut.

"Je fais ce que je suis certain qu'il fallait faire", a-t-il martelé, et d'ajouter: "si vous croyez que vous êtes avec quelqu'un qui va pleurer des larmes de crocodiles, vous vous trompez d'interlocuteur".

"Il y a pire dans la vie que d'être à la tête d'un gouvernement et que ce gouvernement (..) soit renversé", a-t-il ajouté.

Sarah Knafo indique qu'elle n'aurait pas voté la confiance si elle avait été députée

Sur le plateau de BFM Politique, Sarah Knafo, eurodéputée Reconquête, indique qu'elle n'aurait pas voté la confiance envers François Bayrou si elle avait été députée.

François Bayrou dénonce les partis politiques en "guerre civile" qui vont "s'allier pour abattre le gouvernement"

"À quoi ça sert d'abattre le gouvernement?", s'est interrogé François Bayrou, dans une interview accordée au média en ligne Brut.

À la veille du vote de confiance, le Premier ministre a fustigé les partis politiques, "en guerre civile" en temps normal, comme LFI et le Rassemblement national, qui "vont s'allier pour abattre le gouvernement".

Sarah Knafo estime qu'une "élection présidentielle anticipée est ce qui peut arriver de mieux"

Invitée de BFM Politique, ce dimanche 7 septembre, l'eurodéputée Reconquête, Sarah Knafo, estime qu'une "élection présidentielle anticipée est ce qui peut arriver de mieux" pour le pays.

Concernant une possible dissolution, elle estime qu'elle "ne résoudra rien".

Marine Le Pen voit en Jordan Bardella "un futur Premier ministre pugnace"

Alors que le siège de Premier ministre pourrait être bientôt libre, Marine Le Pen a déclaré voir en Jordan Bardella "un futur Premier ministre pugnace".

Marine Le Pen déclare qu'Emmanuel Macron a fait de la France une "post-démocratie"

Lors de sa prise de parole pour marquer sa rentrée politique, ce dimanche 7 septembre, Marine Le Pen désigne à plusieurs reprises Emmanuel Macron comme le responsable de "la crise politique" que traverse la France.

"Emmanuel Macron a fait du berceau de la démocratie une post-démocratie", a-t-elle cinglé.

Marine Le Pen réclame "une alternance aussi rapide que possible, parce qu'il y a urgence"

Lors de son discours de rentrée, Marine Le Pen réclame depuis Hénin-Beaumont "une alternance aussi rapide que possible, parce qu'il y a urgence".

"Notre devoir est de proposer un chemin de redressement à des millions de Français qui observent avec colère et parfois désespoir leur pays", déclare l'ancienne candidate aux élections présidentielles.

Marine Le Pen assure que les élus RN refuseront le "piteux chantage du vote de confiance"

À la veille du vote de confiance sollicité par François Bayrou, Marine Le Pen a confirmé que le RN ne votera pas la confiance envers le Premier ministre. Une échéance qu'elle qualifie de "piteux chantage du vote de confiance".

Marine Le Pen déclare que "la France est l'homme malade de l'Europe"

Durant son discours de rentrée à Hénin-Beaumont, Marine Le Pen a déclaré que la France est devenue "l'homme malade de l'Europe".

Une situation qui est, selon elle, liée au "bourbier économique" que le pays serait devenu par la faute d'Emmanuel Macron.

Marine Le Pen estime que la France est en "situation d'asphyxie politique"

Lors de sa rentrée politique à Hénin-Beaumont, Marine Le Pen indique que la France est en "situation d'asphyxie politique". Pour l'ancienne candidate aux présidentielles, Emmanuel Macron est le principal responsable de la "crise" actuelle.

Laurent Wauquiez estime "qu'une moitié" des députés LR votera la confiance

Invité de LCI, ce dimanche 7 septembre, Laurent Wauquiez, est revenu sur les votes de confiance des députés de son parti.

"Je pense que ça va se partager en moitié. Vous aurez une majorité de députés qui vont voter pour, et vous aurez une autre moitié, sans doute un peu moins, et auxquels je donne la liberté de vote. Car François Bayrou ne les a pas écoutés", assure-t-il avant de rappeler qu'il allait voter pour la confiance.

Le président de la région Auvergne-Rhône-Alpes est aussi revenu sur une possible entente à droite. "L'union des droites n'est pas inévitable, mais souhaitable", déclare-t-il.

Le RN lance un tract pour demander "de nouvelles élections"

Alors que Marine Le Pen fait sa rentrée politique, ce dimanche 7 septembre, dans son fief d'Hénin-Beaumont, dans le Pas-de-Calais, son parti a lancé un tract en demandant notamment de "nouvelles élections".

"Pour sortir de l'impasse macroniste et redresser la France, redonnons la parole au peuple en organisant dès maintenant de nouvelles élections !", écrit le parti sur X.

En cas de remaniement, Marc Ferracci, ministre de l’Industrie et de l’Énergie, estime qu'il "faut aller vite"

Invité de franceinfo, ce dimanche 7 septembre, à la veille du vote de confiance, Marc Ferracci, ministre de l’Industrie et de l’Énergie a abordé l'hypothèse d'un possible remaniement.

"On a besoin d’aller vite pour des raisons budgétaires et pour ne pas laisser durer cette situation d’incertitude. Des investissements sont suspendus, des plans sociaux s’accélèrent, des entreprises précipitent leurs décisions", déclare-t-il.

Emmanuel Macron souhaite "la stabilité du pays", selon des proches du président

À la veille du vote de confiance qui pourrait faire tomber le Premier ministre, François Bayrou, des proches du président de la République indique à BFMTV qu'Emmanuel Macron cherche à assurer "une stabilité au pays".

"La priorité du président de la République est la stabilité du pays. C'est ce qui guidera ses choix", indique l'un d'entre eux.

Concernant la nomination d'un nouveau Premier ministre, les choses devraient bouger rapidement. "Il peut y avoir une volonté d'avancer vite pour nommer un nouveau Premier ministre, tout en prenant le temps de consulter les forces politiques", souffle l'entourage du président à BFMTV. "Le premier enjeu, c’est de préserver l’unité du socle commun", ajoute-t-il. 

François Hollande estime qu'Olivier Faure "a vocation à revendiquer le pouvoir"

Olivier Faure "a vocation à revendiquer le pouvoir", a estimé François Hollande dans La Tribune Dimanche.

L'ancien président pose les conditions qui doivent amener, selon lui, les socialistes à un accord de non-censure: revenir sur le plan d'économies de 44 milliards voulu par le président du MoDem, "faire contribuer les détenteurs des plus hauts patrimoines" et "les entreprises à l'effort global de maîtrise de notre dette".

L'eurodéputée Sarah Knafo invitée de BFM Politique ce dimanche

Alors que son parti Reconquête a fait sa rentrée le week-end dernier, l'eurodéputée Sarah Knafo sera l'invitée de BFM Politique ce dimanche à midi.

Les Républicains continuent leur rentrée à Port-Marly

Les Républicains poursuivent leur congrès ce dimanche à Port-Marly, dans les Yvelines. Samedi, Bruno Retailleau a rappelé que "si la gauche est à Matignon, la droite sera dans l'opposition".

Le chef du parti s'exprime à nouveau à 15 heures lors d'un discours de clôture.

Un peu moins d'un Français sur deux soutient le mouvement du 10-Septembre, selon un sondage

Un peu moins d'un Français sur deux (46%) soutient le mouvement appelant à "bloquer" le pays le 10 septembre, tandis que 28% y sont opposés et 26% indifférents, selon un sondage publié par la Tribune Dimanche.

La première raison pouvant expliquer ce mouvement serait par ailleurs "la baisse du pouvoir d'achat", selon cette étude Ipsos-BVA-CESI (école d'ingénieurs) réalisée du 3 au 4 septembre auprès d'un échantillon de 1.000 personnes représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus.

Marine Le Pen fait sa rentrée politique à Hénin-Beaumont

Pour sa rentrée politique, Marine Le Pen s'exprime, ce dimanche, depuis son fief d'Hénin-Beaumont, dans le Pas-de-Calais, à la veille du vote de confiance de François Bayrou.

J-1 avant le vote de confiance de François Bayrou

Bonjour à tous et bienvenue sur ce direct consacré à l'actualité politique de ce dimanche 7 septembre en France.

Très présent dans les médias depuis qu'il a annoncé le 25 août, qu'il se soumettrait à un vote de confiance, le Premier ministre est l'invité de Brut à partir de midi.

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