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Mayotte: Marine Le Pen estime que les annonces de Bayrou "vont incontestablement dans le bon sens"

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Le chef du gouvernement, accompagné de cinq ministres, est arrivé ce matin sur l'archipel dévasté par le cyclone Chido il y a plus de deux semaines. François Bayrou a annoncé différentes mesures dans le cadre d'un plan intitulé "Mayotte Debout."

L'ESSENTIEL

  • Depuis Mayotte, François Bayrou a promis des "solutions concrètes" et annoncé la présentation d'un plan, dont le nom sera "Mayotte debout". Lire l'article
  • Le chef du gouvernement a promis que "l'électricité doit être rétablie dans chaque foyer fin janvier". Lire la brève
  • Parmi les annonces du Premier ministre, la mise en place de prêts garantis par l'État à destination des Mahorais. Lire la brève
  • François Bayrou a indiqué que "la loi d'urgence" pour soutenir Mayotte sera présentée en Conseil des ministres ce vendredi. Lire la brève

Depuis Mayotte, François Bayrou dévoile les contours de son plan pour aider l'archipel

En déplacement à Mayotte, plus de deux semaines après le passage dévastateur du cyclone Chido, le Premier ministre François Bayrou a dévoilé le contenu de son plan "Mayotte debout."

Parmi les principales annonces, le chef du gouvernement a indiqué que l'électricité sera rétablie dans chaque foyer d'ici "fin janvier." François Bayrou a aussi annoncé la mise en place de prêts garantis par l'État à destination des Mahorais ou l'augmentation des effectifs de gendarmerie.

Ce direct est désormais terminé, merci de l'avoir suivi sur BFMTV.com

Orange déplore le manque de reconnaissance du gouvernement

L'opérateur téléphonique Orange a regretté le manque de reconnaissance du gouvernement, et notamment de François Bayrou. Le chef du gouvernement a annoncé le déploiement de 200 terminaux Starlink et n'a pas évoqué le rétablissement progressif du réseau sur l'archipel.

"Pas un mot pour les opérateurs et surtout, leurs collaborateurs sur place qui assurent le rétablissement des réseaux alors que comme tous à Mayotte, ils ont été impactés par le cyclone, et doivent aussi s’affairer à calfeutrer leur habitat, à trouver à boire et à manger", a regretté Laurentino Lavezzi, directeur des affaires publiques du groupe Orange.

Ce dernier indique que "le réseau mobile Orange est passé de 25% de couverture de la population à 75%."

"Mais nous sommes heurtés par une communication du gouvernement qui axe ses annonces sur du wifi provisoire by Starlink, pourtant bien moins couvrant et performant qu’un réseau mobile", a écrit Laurentino Lavezzi.

Marine Le Pen estime que les annonces de Bayrou "vont incontestablement dans le bon sens"

Sur ses réseaux sociaux, la cheffe de file des députés du Rassemblement national estime que "les annonces faites par le Premier ministre pour Mayotte vont incontestablement dans le bon sens."

"Nous formons le vœu que les espoirs des Mahorais ne soient pas à nouveau trahis et que ce plan soit mis en œuvre et respecté", a écrit Marine Le Pen.

Parmi les annonces de François Bayrou, le chef du gouvernement a indiqué que la "loi d'urgence" pour aider l'archipel sera présentée en Conseil des ministres ce vendredi. "Comme députés, nous veillerons, bien sûr, au respect de la parole donnée", a prévenu la député d'extrême droite.

Le professeur de sport qui a interpellé Élisabeth Borne estime que "l'État ne fait absolument rien"

Sur BFMTV, Yann Pagan, professeur à Mamoudzou, est revenu sur son échange avec Élisabeth Borne au sujet de l'aide alimentaire et la distribution d'eau potable dans les bidonvilles.

"Des enfants qui vont à l'école de la République se débrouillent par eux mêmes depuis 16 jours", a-t-il déploré, estimant que "l'État ne fait absolument rien" pour venir en aide aux Mahorais de certains quartiers.

Yann Pagan a estimé que les aides de l'État n'avaient pas encore touchées tout le territoire de Mayotte.

"On ne va pas me faire croire qu'en 16 jours les forces de l'État ne sont pas capables d'atteindre ces quartiers là. Ce qu'on remarque c'est que seuls des bénévoles (...) portent secours à leurs semblables", a-t-il déclaré sur BFMTV.

"Je n'attends rien de l'État, on a bien vu que la plupart des actions étaient menées par des bénévoles", a indiqué Yann Pagan.

Un représentant mahorais dit "comprendre la colère d'une partie de la population"

Saïd Salim, président de l'Union départementale des centres communaux de Mayotte, a dit "comprendre la colère d'une partie de la population qui n'arrive pas à avoir accès à ces besoins primaires et vitaux."

"Il y a beaucoup de gens qui n'ont pas d'électricité depuis le 14 décembre. Il y a beaucoup de gens qui n'ont pas l'eau potable ou des denrées alimentaires", a-t-il constaté sur BFMTV.

"Ce n'est que les actes qui, à un moment donné, feront qu'on pourra dire 'oui c'est fait'. Il faut que tout ça se traduise par des actes sur le terrain", a-t-il indiqué au sujet du plan "Mayotte debout", présenté par François Bayrou.

Annonces de Bayrou: un maire de Mayotte salue des "bonnes initiatives" mais "attend des actions"

Sur BFMTV, Mikidache Houmadi, le maire de Dzaoudzi-Labattoir, a estimé que "l'essentiel des mesures prises par le Premier ministre" correspondent à "ce qu'on attendait."

"Maintenant, c'est la mise en place de ces mesures qui nous préoccupe. On a déjà entendu plusieurs fois des bonnes initiatives mais c'est des initiatives qui n'ont jamais vu le jour", a tempéré l'élu mahorais.

"On attend des actions", a-t-il indiqué, notant "une situation exceptionnelle."

François Bayrou se félicite d'avoir répondu aux "préoccupations" des élus mahorais

Pour François Bayrou, les élus mahorais "ont exprimé les mêmes préoccupations", estimant que "c'est à ces préoccupations que nous avons répondues."

"Vous avez entendu les applaudissements des élus, ce n'est pas fréquent. Vous avez entendu leurs réactions qu'ils ont indiqué, en disant que les réponses apportées (...) correspondaient à leurs attentes", s'est félicité le Premier ministre.

François Bayrou veut un "plan" mobilisant armée et gendarmerie pour protéger les écoles

François Bayrou a annoncé le lancement d'un "plan vigilance" à Mayotte associant armée et gendarmerie pour "surveiller" les établissements scolaires face aux menaces d'incendie et de pillage.

"On ne peut pas laisser les écoles, les collèges et les lycées être chaque jour pillés ou pire encore, brûlés, puisque c'est le cas de ce que nous avons vu aujourd'hui", a déclaré le Premier ministre.

Quelques minutes auparavant, le maire de Mamoudzou Ambdilwahedou Soumaila avait déploré que l'on ait "brûlé une école de la République", transformée depuis quinze jours en centre d'hébergement d'urgence.

La "loi d'urgence" sera présentée en Conseil des ministres ce vendredi

François Bayrou a annoncé la présentation, en Conseil des ministres ce vendredi, d'un projet de "loi d'urgence" pour le département de Mayotte, dévasté par le cyclone Chido.

Le texte sera présenté puis débattu au Parlement "sous quinze jours", a ajouté le Premier ministre. En outre, un projet de "loi programme de refondation" de l'archipel "préparé et conçu avec les élus de Mayotte, sera mis au point dans les trois mois", a ajouté le Premier ministre.

François Bayrou indique que l'État va "empêcher la reconstruction des bidonvilles"

L'État et les pouvoirs publics locaux se sont engagés à "empêcher la reconstruction des bidonvilles" à Mayotte, a affirmé le Premier ministre François Bayrou, précisant que ces dispositions pourront être "inscrites dans la loi".

"L'État et les pouvoirs publics locaux s'accordent pour interdire et empêcher la reconstruction des bidonvilles", a déclaré François Bayrou.

François Bayrou annonce la "mobilisation de la réserve sanitaire de Santé publique France"

Depuis Mayotte, François Bayrou a annoncé la "mobilisation de la réserve sanitaire de Santé publique France" afin de maintenir "la continuité des soins."

Le Premier ministre a indiqué le lancement d'un "parrainage de l'hôpital de Mayotte pour les centres hospitaliers volontaires dans l'Hexagone."

François Bayrou a aussi annoncé la "mobilisation des infirmiers libéraux avec une soixantaine d'équipes santé-secours pour faire de la médecine (...) au plus près des besoins de la population." Le chef du gouvernement a aussi indiqué des mesures de soutien financier pour le personnel hospitalier comme "des avances de trésorerie."

François Bayrou évoque "une scolarisation temporaire dans l'Hexagone" pour ceux le désirant

"La rentrée ne pouvant se faire dans des conditions normales, elle aura lieu selon les modalités adaptées établissement par établissement à partir du 13 janvier", a annoncé le nouveau chef du gouvernement.

Une attention particulière sera portée aux élèves dans les classes ayant un examen final comme le Bac, le brevet ou le CAP", a poursuivi François Bayrou.

"Pour les familles qui le souhaiteront, une scolarisation temporaire dans l'Hexagone pourra être organisée", a annoncé François Bayrou.

Des prêts garantis par l'État seront mis en place à destination des familles mahoraises

Le Premier ministre François Bayrou a annoncé "qu'un financement par des prêts garantis par l'État" sera mis en place pour la population mahoraise.

Ces prêts seront "assumés par la Banque des territoires, dans des conditions exceptionnelles réservées aux catastrophes naturelles de grande ampleur comme Chido."

"La gravité du sinistre étant analysée, des taux d'intérets seront bonifiés avec cinq années de différés d'amortissement, c'est à dire zéro euro par mois pendant cinq ans, et ensuite 25 années de remboursement", a développé le chef du gouvernement.

François Bayrou annonce que "l'électricité doit être rétablie dans chaque foyer fin janvier"

Le Premier ministre François Bayrou, en déplacement à Mayotte aujourd'hui, a annoncé que "l'électricité doit être rétablie dans chaque foyer fin janvier."

Pour cela, le nouveau chef du gouvernement compte sur des "des moyens humains et logistiques considérables", comme le renfort d'agents d'EDF ou la mise en place de 200 groupes électrogènes.

“Personne n’est venu” dans les bidonvilles: Élisabeth Borne prise à partie à Mayotte

"Dans tous les bidonvilles ici, Petite-Terre, Grande-Terre, Kawéni, personne n'est venu, personne. La réalité est là", s'exclame un professeur bénévole devant la ministre de l'Éducation, Élisabeth Borne, en déplacement avec François Bayrou sur l'île.

"La réalité est qu'il y a des distributions, elles existent. Peut-être que les gens ne sont pas bien informés", répond Élisabeth Borne.

Ce à quoi réagit un deuxième professeur: pour aller au point relais, "c'est cinq kilomètres à pied aller, cinq kilomètres à pied retour, en plein cagnard, sans eau, ni nourriture, c'est impossible, infaisable".

Sans rebondir, l'ancienne Première ministre a tourné le dos avant de partir.

Le ministère de l'Intérieur alerte sur les fausses cagnottes en ligne

Dans un communiqué diffusé sur ses réseaux sociaux ce lundi 30 décembre, le ministère de l'Intérieur alerte les personnes souhaitant aider Mayotte après le passage du cyclone Chido avec des dons à se méfier des fausses cagnottes pouvant fleurir sur Internet.

"Pour donner en toute sécurité, rapprochez-vous des organismes spécialisés", est-il ajouté dans le communiqué, qui cite la Croix-Rouge française, la Protection civile et la Fondation de France pour "faire un don sans risque."

Retrouvez notre article sur l'alerte émise par le ministère de l'Intérieur sur les fausses cagnottes en ligne ici.

"On revient au Moyen Âge": dévasté, un village de Mayotte n'a toujours pas reçu d'aide et vit sans eau ni électricité

Depuis le 14 décembre dernier, les habitants du village de Mtsangadoua ont l'impression de vivre en autarcie, privés d'eau et d'électricité. Dévastée par le passage du cyclone Chido, la commune fait partie des plus touchées à Mayotte.

Et si certaines habitations ont été détruites, la priorité n'est pas la reconstruction des infrastructures: la population demande avant tout un accès à l'eau et un raccordement rapide à l'électricité.

"On revient au Moyen Âge", commente Houzainya, qui vit à Mtsangadoua.

"J'ai un robinet mais pas d'eau courante qui coule. Mon réfrigérateur n'est pas du tout allumé, ce qui est normal puisque je n'ai pas d'électricité", décrit-elle au micro de BFMTV.

Retrouvez l'intégralité de notre article sur ce village dévasté à Mayotte ici.

Les acteurs économiques réclament d'être "au coeur du plan de reconstruction"

Dans une lettre adressée à François Bayrou, en déplacement à Mayotte, les acteurs économiques de l'île "réclament d'être au coeur du plan de reconstruction".

"Passées les étapes d'état des lieux des urgences humanitaires, nous demandons l'organisation d'un temps d'échange réservé au monde économique, représenté par notre groupement", écrivent la chambre de Commerce et d'Industrie de Mayotte, la Confédération des petites et moyennes entreprises et l'Union des métiers des industries et de l'hôtellerie.

"Nous les acteurs économiques de Mayotte, devons prendre part aux débats et aux décisions qui concernent sa reconstruction (...) Nous sommes convaincus que les entrepreneurs de Mayotte demeurent le principal levier pour redresser le département de ce chaos", ajoutent-ils joignant à leur demande une liste de mesures qui "requièrent un soutien urgent".

La présidente du collectif des citoyens de Mayotte appelle à "mettre fin aux bidonvilles"

La présidente du collectif des citoyens de Mayotte, Safina Sula, affirme au micro de BFMTV que si François Bayrou veut "reconquérir le coeur de la population mahoraise, il faut d'abord un discours fort pour mettre fin aux bidonvilles".

"Les gens qui sont morts aujourd'hui, c'est la reponsabilité de l'État parce qu'on a alerté à plusieurs reprises pour leur dire qu'il y avait un danger", ajoute-t-elle.

"Nous avons été oubliés depuis trop d'années, nous n'avons pas été compris", estime Safina Sula. "On a tellement souffert qu'on n'a plus confiance en qui que ce soit".

Bayrou déclare que "Mayotte était déjà très fragile" avant le passage du cyclone Chido

"Mayotte était déjà très fragile, et c'est cette île fragile que le cyclone Chido a frappée", a déclaré le Premier ministre François Bayrou devant le conseil départemental de Mayotte en début d'après-midi.

Avant d'ajouter: "Cet immense chantier (de reconstruction, NDLR) intervient au moment où la crise des finances publiques est telle qu'on se trouve devant une accumulation de contraintes auxquelles nous devons faire face".

Immigration à Mayotte: Bayrou déclare ne pas vouloir "éluder cette question"

Devant le conseil départemental de Mayotte, le Premier ministre François Bayrou dit ne pas vouloir "éluder la question" de l'immigration.

"La situation des Mahorais est profondément déstabilisée par la forte présence et le flux continu de personnes, de femmes et d'hommes qui viennent du voisinage", a-t-il déclaré.

Reconstruction: la porte-parole de l'ONG Outre-mer solidarités catastrophes appelle à une "concertation avec les Mahorais"

La porte-parole de l’ONG Outre-mer solidarités catastrophes, Catoucia Pulval-Dady, appelle sur le plateau de BFMTV à une "concertation avec les Mahorais, les élus locaux" et des "experts".

Elle déclare qu'il faut "reconstruire sur la durée pour faire face aux catastrophes qui vont arriver" en prévoyant notamment des "normes anticycloniques".

"Aujourd'hui, on a besoin que le gouvernement apporte des solutions pérennes à Mayotte", lance Catoucia Pulval-Dady.

Pour la porte-parole de l'ONG Outre-mer solidarités catastrophes, "39 morts, c'est impossible"

Catoucia Pulval-Dady, porte-parole de l’ONG Outre-mer solidarités catastrophes estime sur le plateau de BFMTV que le bilan actuel des 39 morts à Mayotte est "impossible". "Il est difficile aujourd'hui de pouvoir dire qu'il n'y a que 39 morts", ajoute-t-elle.

Elle évoque notamment les tôles qui n'ont pas encore été déblayées et qui peuvent cacher des victimes ou encore les familles qui enterrent rapidement leurs proches sans le signaler en raison de leur croyance.

Le ministre de la Santé assure que "tout est mis en place pour éviter la propagation des épidémies"

Interrogé par BFMTV, le ministre de la Santé, Yannick Neuder, assure depuis Mayotte que "tout est mis en place pour éviter la propagation des épidémies". Il déclare qu'une attention particulière est portée à la possession des "bonnes doses de vaccination contre le choléra" ou le tétanos.

Il rappelle également que l'hôpital militaire, installé temporairement à Mamoudzou pour soulager l'hôpital de Mayotte, est "ouvert à tout le monde".

Enfin, le ministre Yannick Neuder affirme qu'il y a "une prise en charge sanitaire pour rendre l'eau potable", comme la distribution "à certains endroits de doses de chlore" si les habitants sont toujours dépourvus d'électricité et ne peuvent ainsi pas faire bouillir l'eau comme il est recommandé.

Le ministre de la Santé veut "reconstruire le système sanitaire" sur l'île

En déplacement aux côtés de François Bayrou à Mayotte, le ministre délégué de la Santé, Yannick Neuder, affirme au micro de BFMTV vouloir "éviter une crise sanitaire pour envisager dans de bonnes conditions la reconstruction" de l'île dévastée par le cyclone Chido. Une reconstruction qui passera par celle "du système sanitaire".

Quel bilan de l'aide de l'État?

BFMTV.com fait le point sur l'aide apportée à Mayotte par l'État depuis le passage dévastateur du cyclone Chido.

Depuis le 19 décembre, jusqu'à ce samedi 28 décembre, 685.520 litres d'eau ont été distribués, selon l'Élysée, qui évoque 74,5 tonnes de distributions alimentaires pour la même période.

Concernant les habitations, 2.000 bâches auraient été distribuées; 4.000, arrivées jeudi dernier sont en cours de distribution.

Enfin, 48,5% des clients (26.132) qui possèdent l'électricité à Mayotte ont été raccordés à l'heure actuelle.

Pour Bayrou, "quiconque prétendrait qu’il n’y a pas de probleme d’immigration brûlant à Mayotte est irresponsable"

"Quiconque prétendrait qu’il n’y a pas de probleme d’immigration brûlant à Mayotte est irresponsable", a jugé le Premier ministre François Bayrou depuis l'archipel, ajoutant:

"Notre devoir c’est de poser la question et tenter d’apporter des réponses. Ça se fera (...) par des propositions de loi qui isoleront des sujets."

Une membre de l'association des Mahorais d'Île-de-France pointe une mauvaise répartition de l'aide humanitaire

"Mes proches me disent que l'aide humanitaire est mal distribuée" à Mayotte, rapporte Sitti Nourdine, membre de l'association des Mahorais d'Île-de-France, à BFMTV.

"Tous les gens qui vont là-bas pour aider vont tous vers les bidonvilles, alors que (d'autres) mahorais ont besoin (d'aide)", dit-elle.

François Bayrou assure que "les rumeurs de milliers de morts ne sont pas fondées"

Toujours depuis l'hôpital de campagne de Mamoudzou, François Bayrou assure que "les rumeurs de milliers de morts ne sont pas fondées" après le passage du cyclone Chido à Mayotte. Les décès se comptent en "quelques dizaines ou quelques centaines", selon lui.

Selon un bilan de la prefecture de Mayotte, publié hier, le cyclone a causé la mort de 39 personnes et plus de 5.600 blessés.

Le préfet de Mayotte avait évoqué au lendemain de la catastrophe la possibilité qu'il y ait "plusieurs centaines" de morts. "Peut-être approcherons-nous le millier, voire quelques milliers", avait-il ajouté.

Reconstruire l'archipel en deux ans? François Bayrou martèle que c'est un "objectif qu'il faut se fixer"

François Bayrou maintient la volonté du gouvernement de reconstruire Mayotte en deux ans. "C'est un objectif qu'il faut se fixer", dit le Premier ministre devant les journalistes, à l'issue de sa visite de l'hôpital de campagne de Mamoudzou.

Plus d'informations ici.

François Bayrou salue "l'effort considérable" réalisé à l'hôpital de campagne

François Bayrou s'exprime devant les journalistes après sa visite de l'hôpital de campagne de Mamoudzou.

"C'est un établissement qui est prévu pour 100 patients par jour. Ici, ils sont à 300 patients par jour. Tout cela en liaison avec l'hôpital général de Mayotte qui est disponible, en marche, à 60%. C'est dire combien l'effort a été considérable".

En principe, cet hôpital de campagne, fonctionnel depuis le 25 décembre est "fait pour durer un mois, six semaines", précise-t-il.

Une députée de Mayotte indique que les élus mahorais n'ont "pas été consultés" sur le plan de Bayrou

Estelle Youssoufa, députée Liot de Mayotte, revient au micro de BFMTV sur le plan "Mayotte debout", annoncé par François Bayrou.

"Nous, les élus mahorais, n'avons pas été consultés sur les décisions du gouvernement. On va les découvrir avec la presse et le grand public. On verra si c'est adapté à nos besoins", dit-elle. Avant d'indiquer que "la première" des "urgences" est "la survie des Mahoraises et des Mahorais".

"Il y a toujours des zones qui n'ont pas reçu l'aide alimentaire, qui n'ont pas d'eau, pas d'électricité, pas de téléphone(...) Ces personnes-là, leur parler de reconstruction alors qu'elles ont le ventre vide, ce n'est pas possible", développe l'élue.

François Bayrou visite désormais l'hôpital de campagne

Après son passage au collège de Kaweni 2, François Bayrou est en visite dans l'hôpital de campagne installé après le passage du cyclone Chido. Il échange avec le directeur de l'agence régionale de santé de Mayotte, Sergio Albarello.

Les collectifs de citoyens mahorais souhaitent "un plan de reconstruction rapide et structuré"

C'est peu dire que François Bayrou est attendu au tournant à Mayotte.

Des collectifs de citoyens mahorais ont dénoncé dans une lettre ouverte ce samedi 28 décembre "l'insuffisance criante des mesures" de soutien après le passage du cyclone, et demandé "un plan de reconstruction rapide et structuré", la création d'un "fonds solidaire exceptionnel" pour indemniser les sinistrés, y compris les non-assurés, et la "suppression des impôts fonciers pour l'année en cours".

"Personne n'a gardé les lieux": le témoignage d'un professeur d'EPS auprès de François Bayrou

Actuellement au collège de Kaweni 2, à Mamoudzou, François Bayrou écoute le témoignage d'un professeur d'EPS.

"On ne comprend pas pourquoi les forces de l'ordre ne sont pas venues sur place" pour "veiller à ce que les établissements scolaires restent en bon état", dit-il, après avoir assuré que certains ont été "vandalisés".

"Personne n'a gardé les lieux. Au final, (pour) des établissements qui auraient pu imaginer avoir des rentrées le 13 (janvier), ce ne sera plus possible", regrette-t-il.

François Bayrou avait créé la polémique sur Mayotte à ses débuts comme Premier ministre

Alors qu'il venait d'être nommé à Matignon, François Bayrou a connu une première et intense polémique en se rendant à Pau lundi 16 décembre pour présider le conseil municipal de la ville dont il est le maire depuis 2014, deux jours après le cyclone Chido à Mayotte.

L'annonce de la composition de son gouvernement lundi 23 décembre, journée décrétée de deuil national, a également été critiquée.

Une rentrée scolaire le 20 janvier à Mayotte? Une enseignante a un "énorme doute"

Le gouvernement table sur une rentrée scolaire à Mayotte le 20 janvier prochain, ce qui revient à un report d'une semaine. Un objectif réaliste? Isabelle Romand, professeure en BTS au lycée de Petite-Terre, a un "énorme doute".

"Nous mêmes nous n'avons plus de logements. Comme beaucoup de profs à Mayotte, nous sommes hébergés chez des collègues qui ont vu leur famille rentrer en métropole en urgence", explique-t-elle à BFMTV.

Quant aux élèves, "nous n'avons pas de nouvelles pour la bonne et simple raison que la plupart n'ont pas de connexion là où ils habitent", ajoute-t-elle.

François Bayrou attendu dans un collège

Après la visite de l'usine de dessalement de Petite Terre, François Bayrou se rend au collège de Kaweni 2, partiellement détruit par le cyclone. L'éducation est l'une des priorités pour la reconstruction, alors que de nombreuses écoles ont été endommagées ou détruites par le cyclone.

Le gouvernement s'est fixé comme objectif une rentrée des classes pour l'ensemble des enfants pour le 20 janvier prochain.

Un plan "Mayotte debout" va être présenté pour apporter des "solutions concrètes"

Depuis Mamoudzou à Mayotte, François Bayrou dit vouloir apporter des "solutions concrètes". "Après une journée de dialogue, nous annoncerons ce soir un plan qui va s'appeler 'Mayotte debout'". "Un plan qui concerne absolument tous les points que nous avons identifiés [pour] apporter des réponses rapides", explique-t-il.

Viendra ensuite une "deuxième phase d'ici quelques mois", précise le Premier ministre, parlant d'un "plan à long terme".

Le programme de François Bayrou

Pour François Bayrou, ce déplacement à Mayotte commence par la visite de l'usine de dessalement de Petite Terre, suivie de celle du collège de Kaweni 2 à Mamoudzou et de l'hôpital de campagne installé après le cyclone.

Plusieurs rencontres sont prévues avec les acteurs économiques, du monde de l'éducation, les forces de sécurité et les élus locaux, ainsi qu'une cérémonie d'hommage au capitaine de gendarmerie Florian Monnier décédé en intervention après le passage du cyclone.

Élisabeth Borne et Manuel Valls accompagnent François Bayrou

François Bayrou est venu à Mayotte avec une imposante délégation ministérielle. Il est notamment accompagné des deux anciens Premiers ministres Élisabeth Borne et Manuel Valls, respectivement chargés de l'Éducation nationale et des Outre-Mer dans son gouvernement.

Valérie Létard (Logement), Yannick Neuder (Santé) et Thani Mohamed Soilihi (Francophonie et Partenariats internationaux), ex-sénateur de l'île, sont également du voyage.

François Bayrou à Mayotte, le gouvernement attendu au tournant

Bonjour à toutes et à tous, bienvenue sur ce direct consacré à l'actualité de ce lundi 30 décembre. Nous suivrons ici le déplacement de François Bayrou à Mayotte, un peu plus de deux semaines après que l'archipel a été dévasté par le cyclone Chido, qui a causé la mort de 39 personnes et plus de 5.600 blessés, selon un bilan de la préfecture de Mayotte publié hier.

Le chef du gouvernement, accompagné de cinq ministres, est attendu de pied ferme par les habitants qui demandent des réponses concrètes.

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