Maréchal "prend acte" de son exclusion de Reconquête et dit ne pas être "en train de retourner au RN"

L'ESSENTIEL
- Trois jours après avoir annoncé la dissolution de l'Assemblée, Emmanuel Macron s'est exprimé lors d'une conférence de presse ce mercredi. Lire l'article
- Réagissant aux tractations en cours de part et d'autre de l'échiquier politique en vue des législatives, il a dénoncé des alliances "contre nature aux deux extrêmes" et dénoncé le "pacte du diable" d'Éric Ciotti. Lire l'article
- Le chef de l'État a exclu à nouveau l'idée d'une démission en cas de revers aux législatives anticipées des 30 juin et 7 juillet. Lire la brève
- Réunis en bureau politique cet après-midi, Les Républicains ont décidé d'exclure Éric Ciotti du parti. Lire la brève
- De leur côté, LFI et le PS ont confirmé un "accord de principe" sur la répartition des circonscriptions à gauche. Lire l'article
Ciotti rejette son exclusion de LR, rupture Zemmour-Maréchal à Reconquête
Eric Ciotti a été évincé du parti Les Républicains (LR), dont il était le président, après son alliance avec le Rassemblement national, tandis qu'à Reconquête la rupture est consommée entre le fondateur du parti Eric Zemmour et Marion Maréchal.
Après une réunion décisive tenue en présence de tous les cadres de LR, le parti héritier du gaullisme, Eric Ciotti a été exclu à l'unanimité.
À Reconquête, Eric Zemmour a annoncé dans la soirée l'exclusion de sa tête de liste aux élections européennes, Marion Maréchal, dénonçant une "trahison" de l'eurodéputée qui venait d'appeler à voter pour les candidats soutenus par le RN aux législatives anticipées.
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Le compte X du parti Les Républicains rétabli, un communiqué relayé par Eric Ciotti publié peu après minuit
Suspendu en fin de journée, le compte X des Républicains a été rétabli et semble être passé sous le contrôle d'Eric Ciotti. Un communiqué, relayé dans la journée par le député sortant des Alpes-Maritimes, a été publié.
Il indique que "le président des Républicains est et restera Eric Ciotti".
Des milliers de manifestants anti-RN de nouveau dans la rue
De nouvelles manifestations contre l'extrême droite mercredi soir dans plusieurs villes, dont Lille, Toulouse ou Lyon, ont réuni au total plus de 11.700 personnes, dont beaucoup de jeunes, selon une source policière à l'AFP.
"Tout le monde déteste Bardella", scandait la foule dans le centre de Lyon, où près de 4.500 personnes ont manifesté contre le Rassemblement national (RN), selon la préfecture.
Marion Maréchal "prend acte" de son exclusion de Reconquête et assure ne pas être "en train de retourner au RN"
Après son exclusion de Reconquête par Éric Zemmour, Marion Maréchal "prend acte" de cette décision, écrit-elle ce soir sur X.
"Je précise que je ne suis pas en train de retourner au RN mais de faire vivre la nécessaire union des droites pour battre Emmanuel Macron et sauver notre pays", ajoute-t-elle.
Jean-Luc Mélenchon Premier ministre? "On ne va pas passer cette campagne éclair là-dessus", répond Sandrine Rousseau
"Il a fait acte de candidature", a réagi Sandrine Rousseau aux propos de Jean-Luc Mélenchon qui ne s'"élimine pas" mais ne s'"impose" pas pour aller à Matignon.
"On ne va pas passer cette campagne éclair là-dessus", a ajouté la députée EELV de Paris.
"Tous ceux qui aiment la France sont les bienvenus": le président des Jeunes Républicains défend l'alliance avec le RN
"On veut bâtir une coalition avec le Rassemblement national (...) Tous ceux qui aiment la France sont les bienvenus", a affirmé Guilhem Carayon, le président des Jeunes Républicains, sur BFMTV.
"On estime que le RN est le parti le mieux placé pour que se déroule une transition avec une majorité à l'Assemblée nationale", a-t-il déclaré, défendant l'alliance avec le Rassemblement national.
Exclusion d'Éric Ciotti des LR: "Le bureau politique qui a eu lieu aujourd'hui est parfaitement illégal", affirme Guilhem Carayon (président des Jeunes Républicains)
"Le bureau politique qui a eu lieu aujourd'hui est parfaitement illégal", a affirmé Guilhem Carayon (président des Jeunes Républicains) sur BFMTV.
"C'est le président du parti qui convoque le bureau politique (...) donc, oui, il est parfaitement illégal".
Une "prise de position courageuse": Marine Le Pen salue la décision de sa nièce Marion Maréchal de soutenir d'alliance Ciotti-RN
Après son exclusion de Reconquête, Marion Maréchal va-t-elle retourner chez le Rassemblement national? Marine Le Pen a en tout cas "salué" la "prise de position courageuse qui renforcera la dynamique patriote" de sa nièce, qui a appelé à soutenir l'alliance Ciotti-RN.
"Face à la gravité des enjeux, Marion Maréchal a fait le choix dans le contexte exceptionnel que connaît le pays, de privilégier l’intérêt national aux considérations partisanes, en appelant à soutenir les candidats du Rassemblement National", a ajouté Marine Le Pen.
Des milliers de manifestants anti-RN de nouveau dans la rue ce soir
De nouvelles manifestations contre l'extrême droite ont eu lieu ce soir dans plusieurs villes, dont Lille, Toulouse ou Lyon, où quelque 4.500 manifestants anti-RN sont descendus dans la rue, selon la préfecture.
À Toulouse, plusieurs centaines de personnes sont descendues dans la rue, alors que la préfecture avait interdit toute manifestation.
À Lille, quelque 700 manifestants anti-RN, dont beaucoup de jeunes, ont rejoint le cortège hebdomadaire des sans-papiers, scandant entre autres "Bardella casse-toi, l'Assemblée n'est pas à toi!".
Chaos chez LR, accord à gauche, prise de parole de Macron... Ce qu'il faut retenir de cette folle journée politique
Trois jours après l'annonce d'Emmanuel Macron d'une dissolution de l'Assemblée nationale et de la convocation de législatives anticipées, la classe politique est en ébullition.
Alliances, trahisons, disputes, accords... Les rebondissements sont nombreux et se multiplient jour après jour. Voici ce qu'il faut retenir de cette journée du mercredi 12 juin.
CARTE. Renaissance dans l'ouest, PS dans l'est... Comment les Parisiens ont-ils voté aux européennes?
Qui est arrivé en tête dans votre bureau de vote parisien? La capitale a placé la liste de Raphaël Glucksmann (Parti socialiste-Place Publique) devant lors des élections européennes ce dimanche 9 juin, avec 22,86 %. Suivent les listes de Valérie Hayer (Renaissance) qui recueille 17.72% des voix, et de Manon Aubry (La France Insoumise) avec 16,76 %.
Le ministère de l'Intérieur a dévoilé les résultats par bureau de vote. La couleur politique des circonscriptions et des bureaux de vote reste gobalement marquée à gauche dans l'est parisien.
Éric Ciotti dénonce l'"ambiguïté" des LR "avec la Macronie"
Le président déchu des Républicains Éric Ciotti a dénoncé sur X la "pantalonnade" de son parti, qui a "tué la dynamique d’une campagne des européennes en étant ambiguë avec la macronie".
Éric Zemmour sur Marion Maréchal: "Je préfère être naïf que traître"
"Je préfère être naïf que traître", a déclaré Éric Zemmour sur notre plateau, évoquant la "trahison" de Marion maréchal, qu'il a exclue du parti.
"Je préfère faire confiance aux gens mais je m'expose à être berné", a-t-il reconnu.
Éric Zemmour annonce l'exclusion de Marion Maréchal de Reconquête
Sur BFMTV, Éric Zemmour annonce l'exclusion de Marion Maréchal de Reconquête.
"Elle s'exclut d'elle-même du parti", a-t-il lancé, répondant ensuite que "bien sûr", elle était exclue, se disant "écoeuré et blessé".
Éric Zemmour "prêt" à "retirer" ses candidats Reconquête en cas d'"accord" avec le RN
"Je suis pour l'union". Le président de Reconquête Éric Zemmour s'est dit "prêt" sur BFMTV "à retirer (ses) candidats" en cas d'"accord" avec le Rassemblement national.
Marion Maréchal: Éric Zemmour évoque un "record du monde de la trahison"
"Les gens ne sont pas forcément intéressés par la vie interne des partis politiques". Invité de BFMTV ce soir, Éric Zemmour a réagi à la sortie de Marion Maréchal, qui a appelé à soutenir les candidats de l'alliance entre Éric Ciotti et le RN.
Éric Zemmour a fustigé un "record du monde de la trahison" de la part de Marion Maréchal.
Elle "a négocié quelque place misérable pour elle et ses amis et son clan au sein du Rassemblement national".
Premier déplacement de campagne de Gabriel Attal dans le Pas-de-Calais demain
Le Premier ministre Gabriel Attal effectuera son premier déplacement de campagne pour les élections législatives demain à Boulogne-sur-Mer, dans le Pas-de-Calais, fief électoral du Rassemblement national, a annoncé ce soir Matignon.
Après un passage sur la radio France Inter, il ira "sur le terrain, au contact des Français" en soutien de Jean-Pierre Pont, candidat de la majorité dans la 5e circonscription du Pas-de-Calais pour le scrutin des 30 juin et 7 juillet.
Le député Renaissance sortant Jean-Pierre Pont avait remporté les législatives de 2022 de justesse, avec 51,03% des voix, devant le candidat du Rassemblement national Antoine Golliot (48,97%).
"C'était devenu un lieu de honte": pour Gérald Darmanin, la dissolution de l'Assemblée nationale "était extrêmement nécessaire"
Invité sur TPMP, le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin estime ce soir que la dissolution de l'Assemblée nationale était "extrêmement nécessaire".
"L'Assemblée nationale était devenue un lieu de honte (...) je n'ai jamais vu une Assemblée comme ça où les gens s'insultent, ne s'écoutent plus, s'invectivent", a-t-il dénoncé, estimant avoir une "différence de nature" avec le comportement des députés LFI et du RN.
Une députée proche d'Éric Ciotti non investie par le parti affirme être "la seule candidate LR légitime" dans sa circonscription des Alpes-Maritimes
Christelle D'intorni, une députée LR proche d'Éric Ciotti, n'a pas été investie par le parti dans sa circonscription des Alpes-Maritimes. Dans un communiqué, elle dit sa "suprise" et sa "déception".
"Je reste la seule et unique candidate LR légitime", affirme-t-elle.
"D'accord sur à peu près tout": Jean-Luc Mélenchon affirme que la gauche unie a "jeté la rancune à la rivière"
"La règle que nous nous sommes donnée, c'est de jeter la rancune à la rivière". Jean-Luc Mélenchon affirme que les membres du Front populaire se mettent "à la hauteur des événements (...) car on est menacé d'avoir un gouvernement d'extrême droite".
"Nous ne sommes pas identiques mais nous sommes d'accord sur à peu près tout", ajoute l'insoumis.
"Ou bien vous allez perdre votre temps à élire des gens qui vont créer des guerres de racisme ou bien des gens qui essaient de faire que, dans ce pays, on vive mieux", lance-t-il aux électeurs.
Jean-Luc Mélenchon salue par ailleurs le fait que la gauche soit parvenue à l'union en 24 heures et ait tranché la répartition des circonscriptions en 48 heures.
"Ce qui compte c'est ce que nous allons faire", conclut-il, citant des mesures sur les retraites, l'écologie ou encore les services publics.
Éric Ciotti ne pourra plus accéder au siège des Républicains
En plus de l'exclusion d'Éric Ciotti décidée ce mercredi après-midi par les membres des Républicains "à l'unanimité", des dispositions ont été prises par les cadres du parti pour empêcher son accès au siège de LR situé sur la Place du Palais-Bourbon, a appris BFMTV auprès de sources concordantes. Ces dispositions prendront effet dans les prochaines heures.
Gérard Larcher appelle Emmanuel Macron à "rester dans un rôle d'arbitre" plutôt qu'en "directeur de campagne"
Interrogé sur TF1 sur la main tendue par Emmanuel Macron aux LR ce mercredi en conférence de presse en veu des législatives, le président LR du Sénat a appelé le chef de l'Etat à "rester en rôle d'arbitre" plutôt que de se "transformer en directeur de campagne". "Il est l'auteur du chaos qu'il a créé dimanche", a ajouté Gérard Larcher.
"Les Français ont dit qu'ils ne voulaient plus de la même politique, Les Républicains représenteront leurs candidats pour répondre à leur projet (...) nous porterons un projet devant les Français, il sera le notre" a-t-il déclaré, ajoutant que "depuis 2022 Emmanuel Macron a eu l'occasion de tendre la main à LR? il ne l'a jamais fait".
"La ligne est claire, nous irons sous nos couleurs, autonomes, indépendants".
"Je ne m'élimine pas, mais je ne m'impose pas": Jean-Luc Mélenchon affirme se "sentir capable" d'être Premier ministre
"Je ne m'élimine pas, mais je ne m'impose pas". Jean-Luc Mélenchon affirme sur France 2 se "sentir capable" d'être Premier ministre mais explique qu'il faut qu'il y ait une discussion parmi les membres du Front populaire et ne se dit pas "candidat".
"Nous avons dans nos rangs de quoi faire", ajoute-t-il.
Jean-Luc Mélenchon assure que dès le lendemain d'une victoire du Front populaire, les décrets de la retraite à 64 ans seront annulés
Invité de France 2, Jean-Luc Mélenchon assure que dès le lendemain d'une victoire du Front populaire, les décrets de la retraite à 64 ans seront annulés.
"Dès le lendemain, tout ceux qui ont 62 ans s'en vont à la retraite", explique l'ancien leader insoumis, qui ajoute que l'objectif à terme est la retraite à 60 ans.
Éric Ciotti exclu: François-Xavier Bellamy assure que LR a "respecté les règles"
Alors qu'Éric Ciotti a dénoncé une "violation flagrante des statuts" après son exclusion par les membres du parti, François-Xavier Bellamy, qui va assurer l'intérim avec Annie Genevard, assure qu'ils ont "respecté les règles".
"Nous avons seulement acté une chose simple, Eric Ciotti a pris une décision seule, sans en parler à personne sans consulter personne, qui consiste non pas à unir mais à dissoudre une famille politique dans le RN" a-t-il déclaré sur LCI.
Il a aussi réaffirmé que seulement deux députés LR ont décidé de rejoindre l'alliance avec le RN, Eric Ciotti et Christelle D'Intorni, contrairement à ce qu'affirme l'ancien président du parti qui parle de 80 élus.
Éric Ciotti affirme qu'autour de 80 candidats LR seront soutenus par le RN aux élections législatives
"Autour de 80" candidats LR, "qui porteront les couleurs de ma famille politique", seront soutenus par le RN aux élections législatives, affirme sur CNews Éric Ciotti, alors que de son côté, la direction des LR a annoncé ce jour présenter des candidats de manière indépendante, en dehors d'une alliance avec l'extrême droite.
Après avoir apporté son soutien à Éric Ciotti, une eurodéputée salue la décision de LR de l'exclure
Après avoir apporté son soutien à Éric Ciotti, l'eurodéputée LR Céline Imart salue la décision du bureau politique du parti d'exclure son président.
"Je salue le sens des responsabilités de notre mouvement afin que la campagne puisse se lancer dans les meilleures conditions au plus vite", écrit-elle dans un communiqué de presse.
Céline Imart apporte ainsi son soutien "à nos candidats Les Républicains.
"Front populaire": Ruffin appelle à la "fumée blanche" dans les négociations pour faire face à "l'union des racistes et des nantis"
François Ruffin, qui avait initialement lancé l'idée sur BFMTV d'un "front populaire" à gauche au soir de la dissolution de l'Assemblée nationale, estime ce mercredi qu'il y a "urgence à ce que sorte la fumée blanche" dans les négociations.
"J'ignore aujourd'hui où en sont les négociations à Paris, mais il y a urgence à ce que sorte la fumée blanche et que face à l'union des racistes et des nantis entre Ciotti, Maréchal et Le Pen, on ait un front populaire qui incarne une gauche généreuse et joyeuse", déclare l'élu LFI de la Somme sur BFMTV, en marge de son lancement de campagne.
Interrogé sur sa place dans cette alliance, il indique en être "un visage". Quant à celle de Jean-Luc Mélenchon, "il n'apparait pas qu'il soit un sujet dans les négociations".
Pour Éric Ciotti, "les Français ne regardent plus LR comme une force claire"
Pour Éric Ciotti, lors des élections européennes, "les Français ne regardaient plus LR comme une force claire" et estime que son alliance avec le RN est une bonne chose pour "sa famille politique".
"On m'en sera reconnaissant dans quelques années", affirme-t-il au micro de CNews.
Selon lui, une alliance avec le RN est une "coalition où LR reste soi-même". Éric Ciotti admet avec "des idées communes" avec le parti de Jordan Bardella, notamment sur la sécurité.
Après son exclusion, Éric Ciotti assure qu'il a "très majoritairement" la confiance des militants LR
Exclus par le bureau politique de son parti, Éric Ciotti estime sur CNews que "seuls les militants pourraient (lui) refuser sa légitimité" de président de LR.
"Je sais que j'ai la confiance des militants très majoritairement", assure-t-il.
Éric Ciotti "assume" et "revendique" son choix de s'allier avec le RN pour les élections législatives. "Il faut ouvrir un chemin nouveau, ma famille politique était tiraillée (...) et j'ai décidé de donner un coup de pied dans la fourmilière".
Jordan Bardella "salue l'appel de Marion Maréchal" à soutenir les candidats de l'alliance entre Ciotti et le RN
Dans un tweet, Jordan Bardella "salue l'appel de Marion Maréchal" qui appelle à voter pour les candidats de l'alliance entre Ciotti et le RN plutôt que ceux de Reconquête, le parti d'Éric Zemmour.
"C’est une déclaration responsable qui va dans le sens d’une dynamique patriote pour gagner et pour agir demain", écrit le président du RN.
Marion Maréchal appelle à soutenir "l'union des droites" et dénonce une "faute" d'Éric Zemmour
Marion Maréchal, tête de liste de Reconquête aux élections européennes, regrette qu'Éric Zemmour ait décidé "de présenter un maximum de candidats" face à la coalition des droites menée par le Rassemblement national pour les élections législatives.
Elle estime qu'il s'agit d'une "faute" et appelle à soutenir et à voter pour les candidats de cette union d'extrême droite et non pour les candidats de Reconquête.
"Nous ne pouvons pas passer à côté de cette opportunité (...). Faisons passer l'intérêt de la France avant l'intérêt des partis", ajoute Marion Maréchal.
Législatives: le RN en tête des intentions de vote, devant l’alliance de gauche et Renaissance
La majorité présidentielle arrive en troisième position avec 18% des intentions de vote au premier tour selon notre sondage Elabe pour BFMTV et La Tribune Dimanche, loin derrière le Rassemblement national et le "Front populaire" initié par les partis de gauche.
Retrouvez l'intégralité de ce sondage dans cet article dédié.
Tous les députés LR sortants investis, sauf Éric Ciotti et une de ses proches dans les Alpes-Maritimes
Tous les députés LR sortants, sauf Éric Ciotti et une de ses proches dans les Alpes Maritimes, sont investis par le parti en vue des élections législatives.
Cela signifie que 59 députés LR sur les 61 seront candidats LR et ne suivent pas Éric Ciotti dans sa volonté d'alliance avec le RN.
L'ancien ministre Olivier Dussopt n'est pas candidat aux législatives
L'ancien ministre du Travail et député de l'Ardèche Olivier Dussopt (Renaissance) ne sera pas candidat aux législatives, a-t-il affirmé à l'AFP, confirmant une information du Dauphiné.
"J'avais décidé de ne pas me représenter en 2027 en considérant que quatre mandats c'est bien", a-t-il expliqué, en constatant que la décision du président de la République de dissoudre l'Assemblée nationale a "accéléré" les choses.
Contre "les pires pulsions de violence et de haine", Gabriel Attal appelle à voter pour défendre "nos valeurs, celles de l’humanisme et de la tolérance"
Réagissant aux propos d'un membre du GUD Paris, une organisation d'extrême droite, ayant affirmé "Vivement dans trois semaines, on pourra casser du PD autant qu’on veut", Gabriel Attal appelle à voter contre l'extrême droite aux élections législatives.
"Libérer les pires pulsions de violence et de haine: voilà ce qu’inspire à certains la perspective de l’extrême droite au pouvoir", écrit le Premier ministre.
"Le 30 juin et le 7 juillet prochains, défendons nos valeurs, celles de l’humanisme et de la tolérance", conclut-il.
Des cadres des LR sont retournés au siège du parti
Éric Ciotti avait fermé le siège du parti des LR plus tôt dans la journée, demandant à tout le personnel de quitter les lieux. Après la tenue du bureau politique qui a tranché pour une exclusion du président du mouvement, des cadres sont retournés au siège, à l'instar d'Annie Genevard ou d'Aurélien Pradié.

François-Xavier Bellamy estime que les candidats LR sont "le barrage le plus efficace pour faire face à ce chaos "
Après l'exclusion d'Éric Ciotti du parti, les Républicains annoncent présenter des candidats lors des élections législatives anticipées. "Le barrage le plus efficace pour faire face à ce chaos, ce sont les candidats de la droite qui défendront nos couleurs dans cette élection", affirme François-Xavier Bellamy.
"Nous avons une ligne à tenir, c'est notre responsabilité de retrouver cette clarté", ajoute-t-il.
L'eurodéputé assurera avec Annie Genevard l'intérim à la présidence du parti "pour mener cette campagne et, demain, pour pouvoir reconstruire une droite qui, à la hauteur de ses responsabilités, rende à la France le débat démocratique auquel elle a le droit".
Annie Genevard affirme qu'Éric Ciotti "est en rupture totale avec la ligne portée par LR"
"Menant des négociations secrètes, sans concertation avec notre famille politique et les militants, Éric Ciotti est en rupture totale avec les statuts et la ligne portée par LR", détaille Annie Genevard, qui assure l'intérim depuis l'exclusion d'Éric Ciotti.
"Notre conviction est que la France a besoin d'une parole forte et indépendante, distincte de l'impuissance du 'en même temps' et du saut dans l'inconnu du RN", poursuit-elle.
"Refusant les combinaisons d'appareils et les alliances contre-nature, les LR présenteront des candidats aux Français dans la clarté et l'indépendance", assure la secrétaire générale du parti.
"Je suis et reste le président": Éric Ciotti réagit à son exclusion des LR
"Je suis et reste le président de notre formation politique, élu par les adhérents", réagit Éric Ciotti alors que le bureau politique des LR a décidé de son exclusion ce mercredi après-midi.
"La réunion organisée cet après-midi a été mise en œuvre en violation flagrante de nos statuts", écrit-il dans un communiqué.
Aucune des décisions prises à cette réunion n’emporte de conséquence légale. Elle peut avoir des conséquences pénales", conclut-il.
Info BFMTV. Le bureau politique des LR décide à l'unanimité de l'exclusion d'Éric Ciotti du parti
Le bureau politique des LR décide à l'unanimité de l'exclusion d'Éric Ciotti du parti, a appris BFMTV de sources concordantes.
L'intérim du président des LR est assurée par Annie Genevard, secrétaire générale du mouvement, et François-Xavier Bellamy, tête de liste lors des élections européennes.
"Pendant ce temps, la gauche et les écologistes travaillent": Marine Tondelier réagit à la situation des LR et d'Éric Ciotti
"Les images du délitement du parti Les Républicains pourraient nous faire rire si elles n'étaient pas aussi dramatiques", écrit dans un tweet Marine Tondelier.
"Pendant ce temps, en responsabilité car le moment nous l'impose, la gauche et les écologistes travaillent. Pour l'avenir du pays", poursuit la secrétaire nationale des Écologistes (ex-EELV).
"On dit que les insoumis c'est le chaos mais là il y a Ciotti enfermé dans le siège de son parti et les dirigeants de LR qui ne savent pas comment le déloger. Le chaos est à droite", a également écrit le député insoumis Antoine Léaument.
"Tu fais honte à notre ville": le maire de Nice Christian Estrosi attaque Éric Ciotti
"Éric Ciotti, vu que tu as décidé de t'allier avec le Rassemblement national, alors, vas-y", lance sur X Christian Estrosi au président des LR.
"Enfermé dans ton siège parisien, tu n’entends pas les Niçois. Ils sont dégoutés par ton attitude", écrit le maire de Nice, qui ajoute:
"Tu fais honte à notre ville".
"Irresponsable de faire autrement": Danièle Obono affirme que "tout le monde a le sens des responsabilités" au sein du Front populaire
"Nous sommes satisfaits car ça aurait été irresponsable de faire autrement", assure sur BFMTV la députée sortante LFI Danièle Obono, alors que la gauche unie a confirmé "un accord de principe" sur la répartition des circonscriptions pour ces élections législatives.
Ce nouveau Front populaire et la répartition des circonscriptions "n'existent pas pour sauver la place de qui que ce soit mais pour faire barrage à l'extrême droite", ajoute-t-elle, estimant qu'il y a un "grave danger" aujourd'hui.
"Toutes les discussions et les désaccords ne sont pas réglés mais tout le monde a le sens des responsabilités dans ce moment et nous devons être à la hauteur", conclut Danièle Obono.
Jordan Bardella "salue le courage" d'Éric Ciotti et appelle à "la coalition républicaine la plus large"
Devant le siège du Rassemblement national, Jordan Bardella "salue le courage" d'Éric Ciotti et estime que ce dernier est "le seul légitime dans ces contestations car il est le fruit d'une élection interne".
"Moi j'appelle à la coalition républicaine la plus large contre ce nouveau péril de gauche qui est en train de se dresser autour de La France insoumise", ajoute Jordan Bardella.
"Pas de place pour les traîtres": Valérie Pécresse veut que "la droite républicaine continue de s'incarner" aux législatives
Le message est clair: "Pas de place pour les traîtres ou les putschs à la petite semaine". La présidente de la région Ile-de-France Valérie Pécresse s'insurge contre Éric Ciotti, qui veut une alliance électorale avec le RN et qui a fermé les portes du siège des LR.
"Je veux que la droite républicaine continue de s'incarner autour de ses valeurs, contre tous les extrêmes et en alternative à Emmanuel Macron", estime Valérie Pécresse.
Plus d'informations ici.
"Éric Ciotti n'a pas le sens de l'honneur": Xavier Bertrand dénonce un "accord électoral scélérat avec le RN"
Alors que les cadors des LR se réunissent dans le 7e arrondissement de Paris, Xavier Bertrand veut "très vite qu'on passe à autre chose mais dans la clarification" après l'annonce de la volonté d'Éric Ciotti de s'allier avec le RN pour les élections législatives.
"On a compris qu'il n'avait pas le sens de l'honneur ou du courage et plutôt le sens de la traîtrise", lance Xavier Bertrand.
"On est chez les dingues": le député Aurélien Pradié réagit à la fermeture du siège des LR par Éric Ciotti
"On est chez les dingues", déplore Aurélien Pradié, député LR, avant la réunion du bureau politique du parti, alors qu'Éric Ciotti a fait fermer le siège du mouvement.
"On est dans une démocratie: les gens qui s'enferment dans un bureau et qui disent 'je ne sortirai jamais', ça n'existe pas", affirme-t-il.
"Il y a des Français qui sont en train de bosser comme des cons, qui tous les jours espèrent croire en la démocratie et qui voient ce spectacle de fou donc maintenant ça suffit", ajoute le député.
"On appellera Jordan Bardella pour le sortir de son bureau", conclut-il en ironisant.
Le premier adjoint à la mairie de Paris Emmanuel Grégoire candidat dans la 7e circonscription de Paris
"Le sursaut est impératif." Emmanuel Grégoire, premier adjoint à la mairie de Paris, annonce être candidat aux législatives dans la 7e circonscription de Paris. En 2022, c'est l'ancien ministre de Transports Clément Beaune qui avait été élu dans cette circonscription.
Vous pouvez retrouver un article dédié sur la candidature d'Emmanuel Grégoire dans cet article.
Olivier Faure accuse Emmanuel Macron d'être "la cause du chaos actuel" et veut "œuvrer à en sortir"
Le Premier secrétaire du Parti socialiste accuse Emmanuel Macron d'être "la cause du chaos actuel" et veut "œuvrer à en sortir". Olivier Faure dénonce "les contre vérités historiques, les fake news (et) les caricatures" du chef de l'État lors de sa conférence de presse.
Pour Olivier Faure, Emmanuel Macron "mobilise tous les moyens de communication tout en expliquant qu’il ne fait pas campagne".
La secrétaire générale des LR convoque "une réunion en urgence du bureau politique"
Pour éviter la tenue d'un bureau politique, au cours duquel des cadres LR en tendent le destituer, Éric Ciotti, président des Républicains, a fait fermer ce mercredi matin le siège du mouvement.
Dans un message envoyé aux conseillers nationaux du parti, Annie Genevard, secrétaire générale des LR, affirme vouloir organiser "une réunion en urgence du bureau politique".
Elle s'inquiète de "la situation extrêmement grave que vit (le) mouvement" des Républicains.
Ce bureau politique est convoqué à 15 heures ce jour, non loin du siège du parti à Paris.
Éric Ciotti et Jordan Bardella s'insurgent contre la présence du NPA au sein du Front populaire
"La prochaine étape du prétendu 'Front populaire', c’est l’alliance directement avec le Hamas?", écrit Jordan Bardella sur X, réagissant à la présence du Nouveau Parti anticapitaliste de Philippe Poutou et d'Olivier Besancenot à l'alliance de gauche.
"La menace du 'Front populaire' s'accentue avec désormais l’élargissement au NPA. La seule réponse est l’union des républicains et des patriotes face au péril d’extrême gauche", affirme de son côté Éric Ciotti, dans un tweet retweeté par le président du Rassemblement national.
"De quoi tu nous parles mec?": Sandrine Rousseau réagit aux propos d'Emmanuel Macron
Sandrine Rousseau réagit aux propos d'Emannuel Macron qui a affirmé que "l'extrême gauche" s'est "rendue coupable d'antisémitisme". "Nous prenons l’engagement de lutter contre toutes les formes d’antisemitisme", assure la députée écologiste.
"Les héritiers du FN sont ceux du détail de l’histoire, les services d’ordre ont des tatouages nazis, un député négationniste", poursuit-elle.
"Oui nous avons des progrès à faire. Mais penser qu’il y aura moins d’antisémitisme avec le RN au pouvoir est au mieux naïf, au pire malhonnête. Et surtout dangereux", ajoute Sandrine Rousseau.
Elle a également déploré que le chef de l'État parle de l'exposition des jeunes aux écrans alors que "le fascisme est aux portes du pouvoir". "De quoi tu nous parles mec?", a-t-elle lancé.
Ce qu'il faut retenir de la conférence de presse d'Emmanuel Macron
Emmanuel Macron s'est exprimé pendant 1h30 aujourd'hui, évoquant le programme de la majorité présidentielle pour les législatives et justifiant son choix de dissoudre l'Assemblée nationale.
Il a vivement critiqué les alliances qui se négocient à gauche comme à l’extrême droite en vue des législatives du 30 juin et 7 juillet. Nous vous résumons ce qu'il faut retenir de sa conférence de presse dans cet article.
Les membres de l'union de la gauche ont trouvé "un accord de principe" sur la répartition des circonscriptions
Un "accord de principe" a été trouvé sur la répartition des circonscriptions par les partis unis à gauche.
Ce sont 229 circonscriptions qui ont été accordées à LFI, 175 à PS-Place Publique, 92 pour les Écologistes et 50 pour le PC.
"Cet accord acte la progression des socialistes mais n'oublie pas la présidentielle", indique le député LFI Paul Vannier.
Les négociations démarrent désormais pour la question des investitures.
Pour conclure son discours, Emmanuel Macron promet de "gouverner différemment", "avec respect"
Dans son propos de conclusion, Emmanuel Macron reconnaît qu'il lui faudra "de toute façon gouverner différemment" après le 7 juillet, sans évoquer une possible cohabitation. Il assure tenir à l'avenir la gestion du pouvoir "avec respect, avec calme, avec dignité, au service du pays".
Macron tend la main aux électeurs de Glucksmann
Interrogé sur une éventuelle consigne de vote en cas de duel entre le "Front populaire" et le RN au second tour des législatives, Emmanuel Macron demande "comment les électeurs qui ont par exemple suivi monsieur Glucksmann aux élections européennes peuvent-ils soutenir une alliance qui donne 300 circonscriptions à la France insoumise?". Il salue au passage la campagne "vraiment respectable" de Raphaël Glucksmann pour le PS aux européennes.
Cette alliance des partis de gauche proposerait "par définition" Jean-Luc Mélenchon comme Premier ministre, dénonce-t-il.
Selon les informations de BFMTV, les circonscriptions prévues pour la France insoumise dans cet accord sont moins nombreuses que le chiffre de 300 donné par le chef de l'État.
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Emmanuel Macron suppose que Jean-Luc Mélenchon pourrait être le Premier ministre désigné par la gauche
En cas de majorité de l'union à gauche, qui siégera à Matignon pour représenter l'opposition? Emmanuel Macron perçoit dans ce rôle Jean-Luc Mélenchon.
À ce stade, le Front populaire en consolidation n'a pas choisi de tête d'affiche. Raphaël Glucksmann avait suggéré le nom du syndicaliste Laurent Berger.
Jordan Bardella sera-t-il envoyé à Matignon? Emmanuel Macron se range derrière la Constitution
En cas de majorité du Rassemblement national à l'Assemblée, Emmanuel Macron dit se ranger derrière la Constitution en ce qui concerne la nomination de son futur Premier ministre. Il pourrait donc être mené à choisir le candidat désigné du RN, Jordan Bardella.
"Front populaire": Macron estime que "Léon Blum doit se retourner dans sa tombe"
Emmanuel Macron estime que l'alliance "Front populaire" en cours de constitution entre le PS, le PCF, EELV et LFI "n'est même pas baroque" mais "indécente".
"S'il y en a un qui doit se retourner dans sa tombe aujourd'hui, c'est Léon Blum, en pensant qu'on a appelé 'Front populaire' une alliance électorale qui permettra de donner 300 circonscriptions à LFI, et donc à des gens qui ont assumé très clairement de ne pas condamner l'antisémitisme: c'est pas ça, le Front populaire, ça a un sens dans notre histoire, ça a un rôle, ça a une dignité", fustige le chef de l'État.
"Je n'ai pas l'esprit de défaite": Emmanuel Macron revendique être un "indécrottable optimiste"
Emmanuel Macron entrevoit-il la victoire du RN et la déroute de la majorité présidentielle? "Je n'ai pas l'esprit de défaite", insiste le président. "Je suis un indécrottable optimiste".
Macron admet sa "responsabilité" de ne pas avoir "apporté une réponse" suffisante aux "inquiétudes"
"Si je pensais que j'avais tout bien fait, je ne serais pas là devant vous aujourd'hui, je n'aurais pas fait de dissolution", souligne Emmanuel Macron.
Il reconnaît une "responsabilité" dans une absence de réponse "assez rapide et radicale" aux "inquiétudes" des Français, comme le "malaise qui existe dans la ruralité" ou le "sentiment de déclassement qui existe dans certains de nos quartiers".
Macron affirme que Ciotti a "fait un pacte du diable"
Emmanuel Macron "salue" les responsables LR qui ont contesté l'annonce de Ciotti d'une alliance avec le RN.
Ciotti a "fait un pacte du diable" alors que de nombreux élus LR ont "dit pas nous", ils "ne se retrouvent pas dans la ligne de leur parti, eux-mêmes, ils vont avoir un élément de clarification à faire", juge le président de la République.
"Je pense que cette réforme est bonne": le président garde le cap de la réforme de l'assurance-chômage du 1er juillet
Le gouvernement va-t-il renoncer à sa réforme de l'assurance-chômage prévue pour le 1er juillet? "Je pense que cette réforme est bonne, et donc je l'assume", tranche Emmanuel Macron. Il dit toutefois rester prêt à ouvrir des "discussions", mais pas un retrait.
Fin de vie, congé de naissance... Emmanuel Macron espère que les projets de loi pourront "être repris"
Plusieurs projets de loi étudiés à l'Assemblée nationale ont été mis en pause lors de la dissolution. Emmanuel Macron dit souhaiter que ceux-ci "puissent être repris" par la prochaine législature.
"Le projet fin de vie était attendu, comme le congé de naissance", assure-t-il.
Le chef de l'État n'a pas évoqué la question des commissions d'enquête, qui, elles aussi, ont été mises à l'arrêt.
Nouvelle-Calédonie: Macron affirme "suspendre" la réforme électorale contestée
Emmanuel Macron a "décidé de suspendre" le projet de loi constitutionnelle qui a été voté concernant la Nouvelle-Calédonie: "on ne peut pas laisser d'ambiguïté dans la période pour donner toute sa force au dialogue sur place et au retour à l'ordre".
Le projet de réforme, qui a provoqué des violences sans précédent depuis les années 1980 sur le "Caillou", vise à élargir le corps électoral - gelé depuis 2007 - aux scrutins provinciaux, cruciaux sur le territoire. Après les votes du Sénat le 2 avril et de l'Assemblée le 14 mai, le projet doit encore être adopté par le Parlement réuni en Congrès à Versailles.
Emmanuel Macron refuse de "donner les clés du pouvoir à l'extrême droite" pour 2027
Emmanuel Macron assure qu'il ne veut "pas donner les clés du pouvoir à l'extrême droite en 2027".
"Je veux qu'il y ait un gouvernement qui puisse agir pour répondre à leur colère, à leurs urgences", a-t-il encore fait valoir. "Si les gens ont peur" qu'un Premier ministre d'extrême droite soit nommé à Matignon, "eh bien le sursaut, c'est pour maintenant!"
Macron affirme que le projet du RN "ne permettra pas de répondre à l'insécurité"
Emmanuel Macron affirme avoir "entendu" la colère exprimée par les résultats des européennes: "mais le projet que porte le Rassemblement national, c'est un projet qui ne permettra pas de répondre à l'insécurité que vous vivez", dit-il à ceux qui ont voté pour le RN.
Le RN "explique qu'il faudrait sortir des traités, bouger notre Constitution pour y répondre. Mais c'est quoi la réponse concrète qu'ils ont? Ils n'en ont pas!", déclare-t-il.
Emmanuel Macron estime que le RN pourrait mener à un appauvrissement des foyers
Le président de la République s'attaque au projet économique du Rassemblement national, qui ne recueille pas un bon accueil des marchés financiers.
En cas d'élection, "l'accès au crédit coûtera plus cher, le taux pour accéder au logement sera plus cher" assure l'ancien ministre de l'Économie. Il prévoit un appauvrissement des foyers dans un climat économique instable.
Emmanuel Macron "ne fera pas campagne aux législatives" et ne débattra pas avec Marine Le Pen
Emmanuel Macron assure qu'il "ne fera pas campagne aux législatives". "Le président de la République, il doit donner un cap, une vision. Mais il n'est pas là pour faire campagne aux législatives", estime-t-il.
"Je n'entends pas faire campagne davantage que je l'ai fait en 2017 et en 2022", explique le chef de l'État, jugeant néanmoins "important" de "donner le cap".
Il ne fera pas non plus de débat avec Marine Le Pen, qui, avant les européennes, a affirmé qu'elle n'accepterait que s'il mettait sa démission "sur la table". Dans ces conditions, le président dit "non".
"C'est absurde": Emmanuel Macron exclut à nouveau l'idée d'une démission en cas de revers
Comme il l'avait fait hier, Emmanuel Macron assure qu'il ne démissionnera pas après le résultat des législatives. "Je tords le cou à ce canard qui n'a jamais existé, c'est absurde", assure-t-il.
Macron accuse le RN d'"ambiguïté" à l'égard de la Russie
Emmanuel Macron accuse le Rassemblement national d'entretenir une "ambigüité à l'égard de la Russie", fustigeant également "la sortie de l'OTAN" prônée par les lepénistes.
"A l'extrême gauche, c'est une vision balkanisée de notre politique, de notre diplomatie", ajoute le chef de l'État, estimant qu'elle n'était "d'ailleurs pas possible, ni vis-à-vis de l'Ukraine, ni par rapport au Proche Orient".
Macron juge qu'il aurait été "irresponsable" de "faire comme si de rien n'était" après les européennes
Macron justifie sa décision de dissoudre l'Assemblée nationale en affirmant qu'il aurait été "irresponsable", de "se dire, 'il y a une colère qui a été exprimée mais on va faire comme si de rien n'était'" après la victoire du Rassemblement national aux européennes.
"L'écrasante majorité du système politique" préfère "l'ambiguïté", dénonce-t-il.
Emmanuel Macron assure que "deux tiers des Français comprennent et veulent cette dissolution", sondage à l'appui
Les Français étaient-ils opposés à une dissolution de l'Assemblée nationale? Emmanuel Macron, citant plusieurs sondages, assure que "deux tiers des Français comprennent et veulent cette dissolution".
Le président assume avoir "déchiré l'hypocrisie et les malentendus qui étaient à l'oeuvre" après le résultat du scrutin européen.
Macron se dit "prêt à intégrer les propositions de sociaux-démocrates" ou de "la droite gaulliste"
Emmanuel Macron souhaite que le programme de la majorité soit bâti dans une "logique d'ouverture et de construction avant et après l'élection".
"Nous sommes prêts à intégrer les propositions de sociaux-démocrates comme de responsables venant de la droite gaulliste ou d'écologistes", annonce-t-il.
Il souhaite accueillir "toutes celles et ceux qui sincèrement, ne peuvent pas se retrouver dans les alliances avec les extrêmes des deux côtés" pour une "refondation de la vie politique".
Emmanuel Macron veut "rouvrir la question des grandes régions"
Vers un nouveau découpage des régions françaises? Emmanuel Macron dit vouloir "rouvrir" la "question des grandes régions" réformées depuis le 31 décembre 2015.
Le président veut "laisser le choix à nos compatriotes (...) s'ils veulent revenir sur ce sujet".
Macron affirme que les retraites "seront bien indexées sur l'inflation"
Emmanuel Macron affirme que les retraites "seront bien indexées sur l'inflation". "Le pouvoir d'achat des retraités, ce n'est pas une variable d'ajustement pour nous", a-t-il indiqué.
Après la question litigieuse de la réforme de ce système de retraites, alors que plusieurs partis proposent de revenir sur cette loi, Emmanuel Macron assure qu'il n'y "a pas de recette miracle" pour pérénniser le système.
"Nous n'avons pas assez avancé": Macron fait son "mea culpa" sur "l'accès au logement des jeunes"
Emmanuel Macron souhaite une "vraie réponse sur l'accès au logement des jeunes".
"Je fais mon mea culpa sur ce sujet, c'est un sujet sur lequel nous n'avons pas assez avancé, et où la réponse a été trop timide et j'en porte la responsabilité", reconnaît-il.
"Améliorer le quotidien de ceux qui travaillent": le président veut que les entreprises accordent plus de primes non taxées
Emmanuel Macron s'exprime sur la question du pouvoir d'achat, qu'il veut voir amélioré grâce au travail. Pour "améliorer le quotidien de ceux qui travaillent", le président de la République appelle les entreprises à se saisir davantage des primes exceptionnelles non-imposables, comme la prime dite "Macron".
Macron promet des "décisions claires" sur l'exposition des enfants aux écrans
Sur "la question des écrans", Emmanuel Macron promet des "décisions claires" du gouvernement: "d'abord, en ne permettant pas l'usage des téléphones avant 11 ans et surtout, l'accès aux réseaux sociaux et à leur usage avant l'âge de 15 ans".
Emmanuel Macron confirme vouloir "huit nouveaux réacteurs nucléaires"
Emmanuel Macron confirme vouloir "huit nouveaux réacteurs nucléaires". Le 16 janvier, celui-ci avait projetté cette annonce pour l'été.
"La France est l'un des pays d'Europe qui a l'énergie la plus décarbonée grâce au nucléaire. Il y a six ans, personne n'était d'accord sur le nucléaire", déclarait-il à l'époque.
>> Plus d'informations dans notre article.
Macron veut une action gouvernementale qui s'inscrit "dans le sérieux budgétaire"
Emmanuel Macron veut "reduire le déficit" par "l'ambition économique".
"L'action gouvernementale devra continuer de s'inscrire dans le sérieux budgétaire, sous peine de céder à l'affaiblissement du pays et l'apauvrissement des épargnants que promettent l'extrême droite et l'extrême gauche", poursuit-il.
Macron propose "plus de fermeté, mais dans la République et par la République"
Emmanuel Macron propose "plus de fermeté, mais dans le cadre de la République et de ses valeurs". Il pointe "l'extrême gauche" qui veut une "réponse par le communautarisme et le laxisme" et "l'extrême droite" qui veut une "réponse à l'insécurité par la sortie de la République et de ses valeurs",
"C'est dire, 'je vais répondre à l'immigration en ne respectant plus le principe de l'asile': hors sujet!", martèle-t-il.
"Plus de fermeté, mais dans la République et par la République", résume le chef de l'État.
Macron promet d'ouvrir "un grand débat sur la laïcité" pour prendre "des mesures claires"
Le président de la République s'exprime sur la question de la laïcité. Il promet d'ouvrir "un grand débat" menant à "des mesures claires" sur cette thématique.
"Nous devons, comme le président Chirac l'avait fait d'ailleurs il y a 20 ans de cela, rouvrir un grand travail apaisé, exigeant, républicain dans la nation et parler avec tous les élus, les bénévoles, les associations qui vivent seules, les entreprises qui vivent cela au quotidien".
Emmanuel Macron veut "plus de sécurité, plus de fermeté"
Emmanuel Macron dit vouloir "agir pour plus de sécurité, plus de fermeté" en France. Il appelle notamment à "réduire l'immigration illégale" par l'application des textes de lois déjà votés.
Le chef du pays veut une "reprise en main par l'État" de "la question des mineurs non accompagnés". Il veut également se pencher davantage sur la question de la violence des mineurs.
Le chef de l'État promet globalement "plus d'autorité à tous les étages".
Macron souhaite le rassemblement des personnes qui "auront ensemble su dire non aux extrêmes"
"Cette majorité présidentielle actuelle, je souhaite que ses dirigeants puissent aller dialoguer avec des forces et des personnalités qui n'en sont pas membres aujourd'hui", déclare le chef de l'État.
Macron affirme vouloir le rassemblement des personnes qui "auront ensemble su dire non aux extrêmes", "avant ou après" les législatives.
"Nous ne sommes pas parfaits": Emmanuel Macron reconnaît des erreurs mais loue le bilan de son camp
Critiquant des "alliances de bricolage" à gauche et à droite, le président de la République pose la majorité de gouvernement comme troisième voie. "Nous ne sommes pas parfaits, nous n'avons tout pas bien fait, mais nous avons des résultats", reconnaît Emmanuel Macron.
Emmanuel Macron assure que "l'extrême gauche s'est rendue coupable d'antisémitisme" pendant sa campagne
Le chef de l'État estime que durant la campagne des européennes "l'extrême gauche" s'est "rendue coupable d'antisémitisme", sans préciser l'objet de ses propos.
Macron affirme que depuis dimanche, "les masques tombent"
"Depuis dimanche soir, les masques tombent et la bataille des valeurs éclate au grand jour", estime Macron, visant notamment la proposition de Ciotti d'une alliance LR-RN aux législatives.
La dissolution est "une épreuve de vérité entre ceux qui choisissent de faire prospérer leur boutique et ceux qui veulent faire prospérer la France", ajoute le chef de l'État.
Il pointe des alliances "contre-nature" aux "deux extrêmes", LFI et le RN.
Le président assure que la situation politique "imposait une dissolution"
Emmanuel Macron assure que les résultats des européennes et la conjecture politique ne pouvaient pas être suivis d'un changement de gouvernement ou de Premier ministre. Elle "imposait une dissolution" de l'Assemblée nationale actée dimanche soir.
"Elle permet, seule, la clarification des choses", a-t-il assuré.
Macron accuse LFI d'avoir "créé un désordre parfois constant" et "inquiétant" à l'Assemblée nationale
Débutant sa conférence de presse à Paris, Emmanuel Macron affirme que la majorité relative dont il dispose "a rendu l'action moins lisible et ne nous a pas permis de bâtir des coalitions durable".
Il pointe "l'attitude de certains députés de la France insoumise" semant un "désordre parfois constant" à l'Assemblée nationale.
Il ajoute que la victoire du Rassemblement national aux éuropéennes est "un fait politique qu'on ne saurait ignorer"
Emmanuel Macron prend la parole
Le président de la République débute sa conférence de presse au pavillon Cambon à Paris.
Du retard avant le démarrage de la conférence du président
La conférence du président de la République devait débuter à 11 heures. Celle-ci n'a pas encore commencé. À 10h58, le chef de l'État n'avait pas encore quitté l'Élysée. Le Premier ministre vient, pour sa part, d'arriver dans la salle.
Dupond-Moretti juge que Ciotti "a livré sur un plateau d'argent le parti gaulliste à l'extrême droite"
Arrivant à la conférence de presse d'Emmanuel Macron, le ministre de Justice, Eric Dupond-Moretti estime qu'en proposant une alliance entre les Républicains et le Rassemblement national aux législatives, Éric Ciotti "a livré sur un plateau d'argent le parti gaulliste à l'extrême droite".
Éric Ciotti ne participera pas au bureau politique de LR
Secrétaire générale de LR, Annie Genevard a annoncé la convocation d'un bureau politique de LR, prévu à 15h ce mercredi. L'immense majorité des élus LR - dont les cadres du mouvement - souhaitent à cette occasion démettre Éric Ciotti de ses fonctions de président du parti, après l'annonce d'une alliance avec l'extrême droite pour les élections législatives.
Problème: Éric Ciotti réfute la tenue de ce bureau politique, comme l'indique un communiqué de presse, relayé par un journaliste du Parisien sur X. Il se range derrière deux articles des statuts de LR, estimant que bureau convoqué ce jour-ci "ne respecte aucune de ces deux procédures".
Le président de LR ne se rendra pas au bureau politique, a appris BFMTV auprès de son entourage.
La porte-parole du gouvernement assure que la majorité forme un bloc "uni et soudé"
Priscat Thevenot, la porte-parole du gouvernement, assure que la majorité présidentielle forme en vue des législatives un bloc "uni et soudé".
Que vont faire les députés LR sortants pour les législatives?
Éric Ciotti affirme avoir le soutien de "plusieurs dizaines de parlementaires" après avoir proposé un accord avec le RN pour les législatives. Mais au sein de son parti, l'annonce provoque beaucoup plus d'indignation que d'adhésion. Pour l'instant, seule une députée sortante, sur les 62 qui composaient le groupe LR jusqu'ici, lui a apporté son soutien.
Édouard Philippe absent de la conférence de presse d'Emmanuel Macron
Édouard Philippe ne viendra pas à la conférence de presse d'Emmanuel Macron, pourtant présentée comme cruciale pour le président de la République. L'ancien Premier ministre justifie cette absence par des "raisons d'agenda".
Il sera représenté par Christophe Béchu, ministre de la Transition écologique et secrétaire général de son parti, Horizons.
Ce qu'il faut attendre de la conférence de presse d'Emmanuel Macron
La conférence de presse d'Emmanuel Macron se déroulera à 11h au Pavillon Cambon Capucines à Paris et doit durer près de 90 minutes. Gabriel Attal et une vingtaine de ministres seront présents, selon nos informations. Tous les chefs de partis de la coalition sont invités, a également appris BFMTV.
Le président devrait revenir sur son choix d'avoir opté pour la dissolution après le revers essuyé par la liste Renaissance aux élections européennes et le score historique du Rassemblement national.
Selon les informations de BFMTV, Emmanuel Macron évoquera notamment "le réarmement des grands services publics", "le réarmement moral du pays" ou encore son "projet d'émancipation". Objectif? "Donner les engagements qui seront les siens pour les 2 années et demi à venir".
Pour le gouverneur de la Banque de France, le nouveau gouvernement devra "vite" clarifier sa stratégie économique
Le gouvernement qui sera nommé à l'issue des élections législatives anticipées des 30 juin et 7 juillet devra rapidement clarifier sa stratégie économique et budgétaire, estime le gouverneur de la Banque de France , François Villeroy de Galhau
Les taux d'intérêt sur la dette française "ont remonté" depuis l'annonce dimanche de la dissolution de l'Assemblée nationale, "parce que les investisseurs n'aiment pas l'incertitude", note-t-il sur Radio Classique. Or "une période électorale s'accompagne toujours d'incertitudes, c'est le jeu de la démocratie", poursuit-il.
Et de conclure: "Il sera important que quelle que soit l'issue du scrutin, la France puisse clarifier vite sa stratégie économique et en particulier sa stratégie budgétaire."
Le maire de L'Haÿ-les-Roses "quitte ses fonctions de porte-parole" de LR
"Dégoût", "trahison", "capitulation", "soumission"... Autant de mots qui décrivent, selon le maire LR Vincent Jeanbrun, "ce qu'a fait Éric Ciotti", président du parti, ce mardi en annonçant une alliance avec le RN pour les législatives.
Interrogé sur LCI, le désormais médiatique édile de L'Haÿ-les-Roses - qui a gagné en notoriété lors des émeutes de l'été dernier - juge qu'Éric Ciotti a "renoncé à tous ses principes".
"Il est clair que moi je ne peux pas rester porte-parole tant qu'Éric Ciotti sera président de cette formation politique", dit-il appelant à la démission de ce dernier.
Agnès Evren affirme qu'Éric Ciotti sera "destitué" de ses fonctions de président de LR cet après-midi
"Éric Ciotti ne sera plus président des Républicains à 15h", déclare la sénatrice LR Agnès Evren sur BFMTV, expliquant que ce dernier va être "destitué" à l'occasion du "bureau politique" du parti qui aura lieu cet après-midi.
Après l'alliance nouée avec l'extrême droite, Éric Ciotti "n'a plus aucune légitimité pour être président et incarner la droite républicaine", considère-t-elle.
"Vous ne pourrez pas destituer les électeurs", lui répond Laurent Jacobelli, porte-parole du RN et député sortant.
Après Bardella, un porte-parole du RN affirme à son tour que son parti soutiendra "plusieurs dizaines" de candidats LR
"Oui il y aura plusieurs dizaines de candidats Les Républicains soutenus par le Rassemblement national", déclare le porte-parole du RN Laurent Jacobelli sur BFMTV, précisant: "Il y aura des sortants, il y aura des nouveaux."
Mardi soir, Jordan Bardella a déclaré que "plusieurs dizaines" de députés Les Républicains, "sortants ou investis", seront "soutenus par le Rassemblement national" aux législatives du 30 juin et du 7 juillet.
Du côté de LR, les cadres rappellent que l'immense majorité des élus sont opposés à l'accord noué par Éric Ciotti avec l'extrême droite. Pour l'instant, seule une députée LR sortante a affiché clairement son soutien à la décision d'Éric Ciotti.
Laurent Jacobelli oppose aux élus récalcitrants un "vrai élan" des militants LR.
Gabriel Attal sera sur les affiches des candidats Renaissance qui en font la demande
Mardi, BFMTV a appris que de nombreux députés Renaissance ont demandé à Gabriel Attal de prendre la pose à leurs côtés sur leurs affiches de campagne. Le Premier ministre, qui sera de nouveau candiat dans les Hauts-de-Seine, a indiqué mardi qu'il "mènerait" la bataille des législatives
Dans la soirée, le député de la première circonscription du Rhône, Thomas Rudigoz, a présenté un premier visuel de campagne sur lequel il figure aux côtés du Premier ministre. Selon l'entourage de ce dernier, les autres affiches devraient être sur le même modèle.
Comme l'a encore appris BFMTV de l'entourage de Gabriel Attal, ces affiches en compagnie du Premier ministre se feront uniquement à la demande des candidats.
En revanche, sauf si l'Élysée en décide autrement, aucun visuel où figurerait Emmanuel Macron n'est prévu.
"C'est lui le fauteur de troubles": Xavier Bertrand s'en prend à Emmanuel Macron
Xavier Bertrand commente la conférence de presse d'Emmanuel Macron, prévue cet après-midi. "Il n'a rien compris, c'est lui le fauteur de troubles depuis des années", déclare le président LR des Hauts-de-France sur BFMTV-RMC.
"À chaque fois qu'il a parlé, il a donné un point au Rassemblement national".
Xavier Bertrand estime qu'"il n'y a pas de fatalité à avoir une cohabitation avec le RN"
"Il n'y a pas de fatalité à avoir une cohabitation avec le Rassemblement national", déclare Xavier Bertrand sur BFMTV-RMC.
Aux législatives, "plus on aura de voix pour nous, plus on aura d'élus, plus on pourra imposer à monsieur Macron une cohabitation", dit-il, évoquant en plus de LR "d'autres élus".
Bertrand souhaite que "les adhérants de LR disent clairement ce qu'ils pensent de l'accord scélérat" avec le RN
Xavier Bertrand souhaite "aller plus dans la clarification" et ne pas s'arrêter à l'exclusion des élus LR qui acceptent l'accord avec l'extrême droite, noué par Éric Ciotti.
Le président LR des Hauts-de-France souhaite que "les adhérants de LR disent clairement ce qu'ils pensent" de cet "accord scélérat".
"Dehors!": Bertrand enjoint Ciotti à "quitter ses fonctions de président"
Xavier Bertrand charge Éric Ciotti après sa décision de faire alliance avec l'extrême droite aux élections législatives. Invité de BFMTV-RMC le patron LR des Hauts-de-France estime que le président de son parti à "trahi pour une circonscription, pour être ministre de madame Le Pen".
"Dehors", dit-il, estimant que ce dernier "doit quitter ses fonctions de président" et qu'il ne "peut plus être adhérant de LR". Un mot d'ordre qui vaut également pour les candidats qui seront soutenus par le RN aux législatives, précise Xavier Bertrand.
Olivier Marleix avance qu'il y aura un candidat LR face à Gilles Bourdouleix dans le Maine-et-Loire
"Il sera le candidat du Rassemblement national, un point c'est tout, il n'aura pas l'investiture des Républicains", dit Olivier Marleix au sujet de Gilles Bourdouleix.
Ce dernier, maire de Cholet, a annoncé qu'il serait candidat dans le Maine-et-Loire avec le soutien de LR et du RN, après l'accord avec l'extrême droite annoncé par Éric Ciotti.
Le président de LR sera-t-il également confronté à un candidat de son parti? "Oui bien sûr, il doit y avoir un candidat des Républicains pour porter nos couleurs", juge Olivier Marleix.
Olivier Marleix affirme qu'Éric Ciotti "s'est engagé tout seul" dans son alliance avec le RN
Olivier Marleix, chef des députés LR avant la dissolution de l'Assemblée, assure sur BFMTV qu'une "seule députée a suivi" Éric Ciotti dans son alliance avec le Rassemblement national pour les élections législatives. Il s'agit de Christelle D'Intorni, élue dans les Alpes-Maritimes.
"Cet accord n'existe pas", affirme Olivier Marleix, jugeant qu'Éric Ciotti "s'est engagé tout seul dans cette voie" et "n'a plus vocation à être président du parti".
Mardi soir, Jordan Bardella a déclaré que "plusieurs dizaines" de députés Les Républicains, "sortants ou investis", seront "soutenus par le Rassemblement national" aux législatives du 30 juin et du 7 juillet. "
"Monsieur Bardella ne dit pas exactement la vérité, après, libre à lui de soutenir des députés s'il trouve que ce sont les meilleurs", répond Olivier Marleix sur BFMTV.
Aurélien Pradié estime qu'Éric Ciotti "n'est plus le chef" de LR
Éric Ciotti "n'est plus [depuis qu'] il a pris cette décision folle, le chef du parti gaulliste", juge Aurélien Pradié, même si ce dernier a expliqué la veille qu'il restait le président de LR.
"S'il le faut, nous le sortirons du bureau qui est le bureau des héritiers du général de Gaulle", tance le député sortant du Lot sur France 2.
"Si cet individu n'est pas capable de garder le peu d'honneur qui lui reste, alors nous, nous allons prendre les décisions qu'il faut."
Aurélien Pradié considère qu'Éric Ciotti est un "traître"
À l'image des cadres de LR, Aurélien Pradié réclame le départ d'Éric Ciotti: "Dans la famille gaulliste, les traîtres ce sont eux qui partent. Et ce sont les résistants qui restent", lance le député sortant du Lot sur France 2.
Éric Ciotti est donc un traître aux yeux d'Aurélien Pradié? "Évidemment", répond l'intéressé. Et d'en remettre un couche: "Pendant des semaines, après la réforme des retraites, cet individu s'est roulé par terre pour devenir ministre d'Emmanuel Macron. Et aujourd'hui, il se roule par terre pour devenir ministre de Marine Le Pen."
Pradié a eu "envie de vomir" à l'annonce de l'alliance avec le RN
Que pense Aurélien Pradié de l'alliance nouée par Éric Ciotti avec le RN pour les élections législatives? "J'ai eu envie de vomir quand j'ai entendu le chef de ma famille politique, de la famille politique des gaullistes, aller se vendre au Rassemblement national" , répond le député sortant Les Républicains sur France 2, rejoignant ainsi la position de la grande majorité des élus de son camp.
"La politique ce n'est pas qu'une affaire de tactique, de petits calculs pour sauver sa peau, la politique c'est une question de code d'honneur", lâche l'élu du Lot, qui précise:
"Moi, je ne me vendrai à personne. Je ne suis ni lepéniste, ni mélenchoniste, ni macroniste. Il y a un espace dans cette vie politique, nous ne pouvons pas laisser les Français s'étouffer."
"C'est trop court pour s'organiser": ces Français bloqués malgré l'"urgence" d'aller voter aux législatives
La tenue de nouvelles législatives les 30 juin et 7 juillet prochains était loin d'être à l'agenda des Français, dont certains auront déjà pris la route des vacances d'été.
Quelques jours après l'annonce surprise d'Emmanuel Macron, des Français pris de court racontent à BFMTV.com la galère et leur organisation de dernière minute pour espérer aller voter.
Bardella "reviendra" sur la réforme des retraites en cas de victoire, mais "dans un second temps"
Le président du Rassemblement national, Jordan Bardella, qui espère obtenir le poste de Premier ministre après les législatives anticipées, a renvoyé à plus tard une éventuelle abrogation de la réforme des retraites, n'en faisant pas sa priorité dans l'immédiat.
Le patron du RN a expliqué mardi soir sur France 2 distinguer "l'urgence de l'importance", avec pour "priorité", le "pouvoir d'achat" et les "factures d'électricité".
En 2023, le RN avait mené la bataille contre la réforme des retraites en réclamant son abrogation.
Pendant la présidentielle 2022, Marine Le Pen avait édulcoré la proposition initiale du RN de retraite à 60 ans avec 40 annuités pour tout le monde, en réservant la mesure aux personnes entrées dans la vie active avant l'âge de 20 ans.
Dans une tribune, les cadres de LR jugent que "la position exprimée par Ciotti est une impasse"
Gérard Larcher, Laurent Wauquiez, Valérie Pécresse, Bruno Retailleau ou encore Olivier Marleix.... Les différents cadres de LR ont signé une tribune dans Le Figaro ce mardi pour réaffirmer conjointement leur désaccord avec "la position exprimée par Éric Ciotti", le président du parti.
Son choix de s'allier avec l'extrême droite pour les élections législatives est une "impasse", selon les signataires. "Oui, la France a besoin d'une autre politique, la France a besoin d'un profond changement, mais le pays ne sortira pas de l'impuissance en faisant le choix de l'incompétence", écrivent-ils, ajoutant:
"Aussi légitimes que soient les motifs de colère, donner un blanc-seing au Rassemblement national serait une profonde erreur qui ajouterait au désordre alimenté depuis des mois par l’extrême-gauche et creuserait encore davantage les fractures au sein de notre nation."
Signe de l'isolement d'Éric Ciotti: Michèle Tabarot, une très proche du président de LR, fait partie des signataires. Ce qui est loin d'être un détail, la députée des Alpes-Maritimes étant également présidente de la commission nationale d'investiture du parti.
Les électeurs de Macron entre scepticisme et attente
Si Gabriel Attal a annoncé qu'il mènerait la campagne du camp présidentiel pour les élections législatives, Emmanuel Macron ne sera pas en reste et envisage de s'exprimer trois fois par semaine. Une potentielle omniprésence qui divise ses électeurs.
"Là, il ne faut pas qu'il parle. Il a déjà annoncé dimanche qu'il dissolvait l'Assemblée", juge l'un d'eux, Frédéric, qui ajoute: "Il a une prégnance trop importante. Très honnêtement, je ne vois pas quelle annonce forte il peut faire pour mobiliser parce que les gens n'y croient plus."
D'autres comme François, considèrent que le chef de l'État doit "s'engager et défendre son bilan", tout en cherchant à "apaiser les tensions".
Le Front populaire s'élargit à gauche, les négociations se poursuivent
Du NPA de Philippe Poutou au PS de Carole Delga. L'union de la gauche, rassemblée derrière un nouveau "Front populaire", est de plus en plus large, 48 heures après l'annonce de la dissolution de l'Assemblée nationale par Emmanuel Macron. Face au risque d'une victoire de la droite unie à l'extrême droite, de plus en plus de personnalités et organisations de gauche plaident pour le rassemblement lancé par François Ruffin dimanche soir.
Édouard Philippe ne trouve "pas complètement sain" qu'Emmanuel Macron s'implique dans la campagne
Édouard Philippe s'est dit "pas sûr qu'il soit complètement sain que le président de la République fasse une campagne législative", alors qu'Emmanuel Macron doit lancer celle de la majorité lors d'une conférence de presse aujourd'hui, trois jours après avoir dissous l'Assemblée nationale.
Le président est "un acteur de la vie politique. Mais il est aussi président de la République", "dans un moment où, de toute évidence, les institutions vont être soumises à des turbulences, ce qui me paraît donc justifier qu'il soit totalement, complètement, sereinement président de la République", a déclaré l'ancien Premier ministre sur BFMTV.
Un bureau politique des LR convoqué cet après-midi
Les Républicains convoquent cet après-midi un bureau politique, a appris BFMTV de sources concondantes. Il se tiendra à 15 heures au Musée Social. Une conférence de presse pourrait se tenir à l'issue de la réunion.
Le bureau politique des LR est notamment composé d'Éric Ciotti (président), François-Xavier Bellamy (vice-président), Anne Genevard (secrétaire générale) et de Daniel Fasquelle (trésorier national).
Combien de députés LR vont accepter l'accord avec le RN? "Nos différents échanges montrent tout de même qu'il n'y a pas de mouvement d'ampleur sur la ligne d'Éric", a confié à BFMTV une cadre du parti.
Les personnes qui n'étaient pas inscrites sur les listes électorales le lundi 10 juin ne pourront pas voter
Les personnes qui n'étaient pas inscrites sur les listes électorales le lundi 10 juin ne pourront pas voter lors des élections législatives anticipées des 30 juin et 7 juillet, a indiqué mardi le ministère de l'Intérieur.
"L'élection aura lieu à partir des listes électorales arrêtées à la date du décret, soit le 9 juin 2024. Cela signifie donc qu'il n'y a pas de délai supplémentaire pour s'inscrire sur les listes", a répondu le ministère, sollicité par l'AFP.
Selon le droit électoral, une personne peut voter si elle est inscrite avant le sixième vendredi précédant le premier tour de l'élection. "L'élection étant annoncée, le délai du 6e vendredi précédant l'élection comme date limite d'inscription ne peut être mis en oeuvre", a souligné la place Beauvau.
Macron va prendre la parole aujourd'hui pour dévoiler son plan de bataille
Le président, qui avait promis de revenir très vite devant les Français après sa décision surprise dimanche de dissoudre l'Assemblée nationale au soir d'européennes catastrophiques pour son camp, donne une conférence de presse à 11 heures au Pavillon Cambon Capucines à Paris.
"J'y vais pour gagner", a-t-il martelé hier dans Le Figaro Magazine, disant vouloir "tendre la main à tous ceux qui sont prêts à venir gouverner" avec lui et excluant toute démission quelle qu'en soit l'issue du scrutin.
Séisme chez LR, le RN dit non à Reconquête... Ce qu'il faut retenir de la folle journée politique d'hier
Deux jours après la dissolution de l'Assemblée nationale annoncée par Emmanuel Macron et la convocation de législatives anticipées, le jeu des alliances bat son plein.
Les Républicains avec le Rassemblement national? La gauche sauf Raphaël Glucksmann et Place publique? Le Rassemblement national sans Reconquête? La journée de ce mardi 11 juin a été riche en rebondissements. BFMTV.com fait le point sur ce qu'il s'est passé aujourd'hui, et ce qui se joue en vue du scrutin.
Ciotti fait alliance avec le RN et fait exploser Les Républicains
Bonjour à toutes et à tous, et bon réveil. Bienvenue sur ce direct consacré au suivi de l'actualité politique ce mercredi 12 juin. Le président de LR Eric Ciotti a provoqué un séisme au sein de son parti en appelant à s'allier avec le Rassemblement national, sans parvenir à entraîner avec lui pour l'instant d'autres dirigeants du parti, ulcérés pour la plupart par sa décision.
"C'est moi qui mènerai cette campagne" des élections législatives anticipées pour la majorité, a annoncé de son côté le Premier ministre Gabriel Attal, jugeant "soudaine" voire "brutale" la décision du président Emmanuel Macron de dissoudre l'Assemblée nationale.
À gauche, les quatre principaux partis (LFI, PS, Ecologistes, PCF), ainsi que le mouvement Place publique de Raphaël Glucksmann et Générations, appellent à "des candidatures uniques dès le premier tour", dans le cadre d'un nouveau Front populaire.