Législatives: Eric Ciotti fait alliance avec le RN et fait exploser Les Républicains

L'ESSENTIEL
- Les partis de gauche ont appelé à créer un "nouveau Front populaire" et veulent "des candidatures uniques" dans "chaque circonscription" au premier tour des élections législatives anticipées convoquées par Emmanuel Macron. Lire l'article
- Le patron des Républicains, Éric Ciotti, a appelé à un accord avec le Rassemblement national, suscitant la colère de nombreux cadres du mouvement. Lire l'article
- Marion Maréchal annonce que le parti Reconquête n'a pas abouti à un accord avec le Rassemblement national. Lire l'article
Ciotti fait alliance avec le RN et fait exploser Les Républicains
Le président de LR Eric Ciotti a provoqué un séisme au sein de son parti en appelant à rejoindre le Rassemblement national, sans parvenir à entraîner avec lui pour l'instant d'autres dirigeants du parti, ulcérés pour la plupart par sa décision.
"Il y aura un accord entre le Rassemblement national et Les Républicains" pour les législatives, avec "des dizaines" de députés LR, dont des sortants, qui seront "investis" ou "soutenus", a pour sa part annoncé Jordan Bardella.
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L'union de la gauche de plus en plus large, le NPA annonce rejoindre le Front populaire
Le parti NPA-L'Anticapitaliste annonce rejoindre la coalition lancée par François Ruffin qui regroupe déjà le PCF, EELV, LFI et le PS. "L'urgence est à l'unité contre le fascisme!" écrit le mouvement sur X. Une annonce confirmée par Philippe Poutou sur le même réseau social.
Emmanuel Macron va rencontrer Ursula von der Leyen après sa conférence de presse ce mercredi
Après sa conférence de presse ce mercredi, Emmanuel Macron déjeunera avec la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, à l’Élysée, a appris BFMTV, confirmant une information du Parisien.
François Ruffin revendique "400.000 signataires en 24 heures" pour un Front populaire à gauche
"Les partis ont signé un accord de principe, c’est une victoire! Les négociations avancent sur les mesures, sur les circonscriptions. Ça va le faire, mais le temps presse. Chaque jour compte désormais. Continuez à pousser, pousser!" écrit François Ruffin sur X.
L'insoumis de la Somme revendique 400.000 signataires sur la plateforme qu'il a lancé hier.
Des milliers de personnes manifestent contre le RN à Rennes et Orléans
Plusieurs milliers de personnes ont manifesté ce soir à Rennes et Orléans notamment, pour exprimer leur rejet du Rassemblement national et leur refus de voir l'extrême droite prendre la tête du gouvernement.
À Rennes, les manifestants - 6.000 selon les syndicats, 3.000 selon la préfecture - défilaient pour la deuxième fois en deux jours, cette fois à l'appel d'une intersyndicale.
À Orléans, un millier de manifestants, avec drapeaux de la France insoumise, du syndicat étudiant Unef ou de la Palestine, avaient répondu à l'appel de plusieurs partis de gauche.
Un bureau politique des LR convoqué demain après-midi
Les Républicains convoquent demain après-midi un bureau politique, a appris BFMTV de sources concondantes. Il se tiendra à 15h au Musée Social. Une conférence de presse pourrait se tenir à l'issue de la réunion.
Le bureau politique des LR est notamment composé d'Éric Ciotti (président), François-Xavier Bellamy (vice-président), Anne Genevard (secrétaire générale) et de Daniel Fasquelle (trésorier national).
Combien de députés LR vont accepter l'accord avec le RN? "Nos différents échanges montrent tout de même qu'il n'y a pas de mouvement d'ampleur sur la ligne d'Éric", a confié à BFMTV une cadre du parti.
Éric Ciotti dit avoir "reçu des milliers de messages de soutien au rassemblement des droites"
Après le tollé provoqué par son annonce d'alliance avec le RN, la patron des LR Éric Ciotti dit avoir "reçu des milliers de messages de soutien au rassemblement des droites" aujourd'hui.
"Les Républicains seront au rendez-vous pour éviter l’arrivée au pouvoir de la NUPES, mettre fin au chaos migratoire, sécuritaire et budgétaire et remettre nos idées au pouvoir après 12 ans d’absence", a-t-il écrit sur X.
"Merci pour votre confiance!", a-t-il ajouté.
Séisme chez LR, le RN dit non à Reconquête... Ce qu'il faut retenir de cette folle journée politique
Deux jours après la dissolution de l'Assemblée nationale annoncée par Emmanuel Macron et la convocation de législatives anticipées, le jeu des alliances bat son plein.
Les Républicains avec le Rassemblement national? La gauche sauf Raphaël Glucksmann et Place publique? Le Rassemblement national sans Reconquête? La journée de ce mardi 11 juin a été riche en rebondissements. BFMTV.com fait le point sur ce qu'il s'est passé aujourd'hui, et ce qui se joue en vue du scrutin.
David Lisnard estime qu'Éric Ciotti "ne pourra pas rester" président de LR et appelle à un "renouveau"
Invité du journal de 20 heures de France 2 ce mardi 11 juin, David Lisnard (LR) a estimé que le député des Alpes-Maritimes ne pouvait pas rester à la tête du parti.
"À partir du moment où une telle décision, qui engagerait le parti, n'a pas été concertée, je pense que de lui-même, parce que je le connais et c'est quelqu'un qui a de l'honneur, ne pourra pas rester [président], je le crois profondément", a expliqué le président de l'association des maires de France.
"Je voudrais que ce soit une première étape vers un renouveau et que l'on apporte une espérance pour tous ceux qui veulent que l'on réforme vraiment l'Etat pour le rendre au service des gens, qu'enfin on s'attaque aux vraies causes des problèmes français", a lancé le maire (LR) de Cannes.
François Ruffin va lancer sa campagne demain
François Ruffin, député LFI de la Somme, va lancer sa campagne demain à Amiens, annonce-t-il dans un communiqué.
"En musique, dans la joie, et avec un but: gagner. C'est un défi à relever. La pente est rude à remonter", indique le député. Dans sa circonscription, la première de la Somme "l'extrême droite atteint les 44 %, presque deux fois plus que le total de la gauche, à 26%".
"En deux semaines, dans l'urgence, porte après porte, rue après rue, nous allons mener la bataille. Ici comme ailleurs, il n'y a pas de fatalité, nous pouvons l'emporter", ajoute le candidat.
Deux recours déposés devant le Conseil Constitutionnel
Deux recours ont été déposés devant le Conseil Constitutionnel contre le décret organisant le scrutin des élections législatives et La France Insoumise a annoncé en déposer prochainement un troisième, protestant "contre le gel des listes électorales".
"Ce qui est reproché, ce sont des problématiques de délai qui vont rendre les élections trop courtes", explique Jean-Baptiste Soufron, membre de l'Association de défense des libertés constitutionnelles (Adelico), portant le premier recours.
Le deuxième recours, déposé par Olivier Taoumi, porte sur le même décret. Le recours de LFI devrait être déposé demain . Il porte également sur le décret de convocation des élections et proteste contre le gel des nouvelles inscriptions sur les listes électorales pour les deux tours des législatives. "Emmanuel Macron prive ainsi des millions de personnes de leur droit de vote", dénonce le parti dans un communiqué.
Six ministres issus de la droite, dont Darmanin et Le Maire, veulent un "front républicain"
"Plus que jamais, nous croyons qu'entre le Front populaire de la France Insoumise et le Front National de l'extrême droite, il existe une voie pour un front républicain", écrivent dans une tribune publiée dans le Figaro ce soir les ministres issus de la droite, Gérald Darmanin, Bruno Le Maire, Rachida Dati, Sébastien Lecornu, Catherine Vautrin et Christophe Béchu.
"Entre la chienlit et la démagogie, nous choisissons le chemin de la République", ont-ils écrit.
Ils fustigent également l'accord entre LR et le RN, un "dévoiement des valeurs" des Républicains, et la "dérive" de certains des dirigeants du parti, "car la dérive est toujours le prélude du naufrage".
Gérald Darmanin veut laisser le champ libre aux LR opposés à l'alliance avec le RN
Le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin a proposé de ne pas investir de candidats Renaissance face aux députés LR qui refusent l'alliance avec le Rassemblement national défendue par Eric Ciotti.
"Quiconque refuse chez les députés LR l'ignoble contrat qu'a signé M. Ciotti (...) ne devrait pas avoir de candidat de notre famille politique contre eux", a lancé le ministre lors du lancement de sa campagne aux élections législatives à Halluin, dans le Nord.
"On ne leur demande pas de rejoindre la majorité présidentielle" et "je ne demande rien en échange", a-t-il ajouté. "On doit les aider. Et ils garderont leur indépendance d'esprit."
La majorité réfléchit à ne pas présenter de candidats face aux députés "qui refusent les accords de leurs partis politiques avec les extrêmes"
Le secrétaire général de Renaissance Stéphane Séjourné a rappelé en ouverture du bureau exécutif de son parti la ligne politique de la majorité: "le rassemblement et le refus de tous les extrêmes".
"Nous assistons depuis 2 jours à une surenchère d'alliances partisanes inquiétantes et dangereuses pour notre pays", a-t-il encore déclaré.
"Nous restons donc à ce jour ouverts, et réfléchissons donc à ne pas présenter de candidat dans les circonscriptions de députés d’autres partis, qui refusent comme nous les accords de leurs partis politiques avec les extrêmes", a poursuivi Stéphane Séjourné.
"Il y a des valeurs auxquelles on ne touche pas": Rachida Dati dénonce le rapprochement entre LR et le RN
Rachida Dati ne comprend pas l'alliance entre LR et le RN souhaitée par Éric Ciotti. "On m'a reproché d'avoir quitté Les Républicains, mais moi, je n'ai pas changé de conviction", a-t-elle déclaré sur C8 ce soir.
"Il y a des valeurs auxquelles on ne touche pas", a-t-elle assenée.
Xavier Bertrand annonce qu'il ne sera pas candidat aux élections législatives
Le président LR de la région Hauts-de-France Xavier Bertrand annonce sur TF1 qu'il ne sera pas candidat aux élections législatives.
"Cela voudrait dire faire campagne dans une circonscription, eh bien moi je vais faire campagne dans des dizaines de circonscriptions pour aider clairement nos candidats (...) qui n'ont aucune accointance avec les deux extrêmes", a-t-il déclaré.
Plus d'informations ici.
Xavier Bertrand demande un vote "de l'ensemble des militants républicains" sur le choix de l'accord LR-RN pour les législatives
Xavier Bertrand estime qu'Éric Ciotti "doit démissionner de ses fonctions de président et être exclu des Républicains" après l'annonce de l'accord électoral conclu avec le Rassemblement national.
Le président LR de la région Hauts-de-France demande par la même occasion un vote "de l'ensemble des militants républicains" sur le choix de cette alliance.
"Il nous a trahi pour un poste de ministre": Xavier Bertrand attaque Éric Ciotti après l'annonce d'un accord LR-RN pour les législatives
"C'est une trahison". Le président de la région Hauts-de-France Xavier Bertrand estime que le président des LR Éric Ciotti "a fait le choix de la collaboration avec l'extrême droite" en annonçant son accord avec le RN pour les législatives
"Il nous a trahi pour un poste de ministre", a-t-il encore déclaré sur TF1, "c'est misérable, c'est profondément indigne".
Gabriel Attal oppose les "blocs d'extrême droite et d'extrême gauche" à celui de la majorité
"Aujourd'hui, il y a trois blocs: un bloc d'extrême droite dont le programme est la ruine complète du pays (...), un bloc d'extrême gauche dont le mot d'ordre est le chaos et la violence (...) et il y a nous", a détaillé le Premier ministre Gabriel Attal au 20h de TF1.
"Nous, les Français nous connaissent: on propose le travail comme valeur cardinale, rétablir l'autorité, le pouvoir d'achat, les services publics, notamment l'école", a-t-il déclaré.
"Les discussions n'ont pas abouti": Bardella confirme l'absence d'accord entre le RN et Reconquête
Jordan Bardella a confirmé ce soir l'absence d'accord trouvé entre le Rassemblement national et Reconquête, imputant la responsabilité de cet échec à Éric Zemmour.
"Les discussions (avec Marion Maréchal, NDLR) n'ont pas abouti", a déclaré le président du RN sur France 2.
"J'estime que les prises de position d'Éric Zemmour, que les invectives qu'il a multiplié à l'égard du Rassemblement national ont rendu les conditions d'un accord caduc mais ce n'est pas très grave", a ajouté Jordan Bardella.
"On va agir pour avoir" une majorité, assure Gabriel Attal
"On va agir pour avoir" une majorité, a assuré Gabriel Attal ce soir, affirmant vouloir "convaincre" les Français "sur le terrain".
"On verra assez vite les résultats de l'élection. Le rique est avant tout pour les Frnaçis et leur vie quotidienne", a-t-il ajouté, fustigeant le RN, et le "désordre permenant" de la Nupes.
Gabriel Attal: "Je mènerai cette campagne en tant que Premier ministre"
"Oui, je mènerai cette campagne en tant que Premier ministre, en tant que chef du gouvernement", a confirmé Gabriel Attal au 20h de TF1.
Selon nos informations, le Premier ministre avait mis sur la table sa démission, soulignant son rôle de "fusible". Après un refus, le président lui a confié la tâche de mener la campagne.
Jordan Bardella confirme qu'il y aura "un accord" entre le RN et les Républicains concernant "plusieurs dizaines de députés"
Le président du Rassemblement national a "salué" l'alliance de son parti avec les Républicains pour les législatives, alliance annoncée par Éric Ciotti.
"Pour remporter ces élections législatives, je souhaite construire une majorité de projet, de redressement", a déclaré Jordan Bardella sur France 2, "je confirme qu'il y aura un accord entre le Rassemblement national et les Républicains (...) il y aura un certain nombre de députés républicains sortants ou investis qui seront soutenus par le Rassemblement national, il y en aura plusieurs dizaines."
"C'est une décision lourde": Gabriel Attal réagit à la dissolution
Le Premier ministre Gabriel Attal a pris la prole ce soir pour la première fois publiquement depuis l'annonce d'Emmanuel Macron.
"C'est une décision lourde", a-t-il admis au 20h de TF1. Mais, "le sens de notre mandat c'est agir. On voit le risque d'asphyxie qui existait entre le chaos et le désordre de la Nupes et du Rassemblemant national", a-t-il ajouté.
"Nous avons perdu les élections européennes (...) le président en a tiré une conclusion", a-t-il ajouté.
Alliance LR-RN aux législatives: David Lisnard "pense" qu'Éric Ciotti "ne pourra pas rester" à la tête du parti
Le maire de Cannes et président de l'Association des maires de France David Lisnard a réagi à la décision "personnelle" d'Éric Ciotti de proposer un accord électoral au Rassemblement national pour les élections législatives.
"À partir du moment où une telle décision qui engage le parti n'a pas été concertée, je pense que lui même ne pourra pas rester", a déclaré le membre des Républicains sur France 2.
"Une aventure personnelle et pitoyable": Renaud Muselier, ancien membre LR, attaque l'alliance proposée par Éric Ciotti au RN
Il règle ses comptes avec le président de son ancienne famille politique. Renaud Muselier, président Renaissance de la région Provence-Alpes-Côte d'Azur, dénonce l'accord électoral que propose Éric Ciotti au Rassemblement national pour les élections législatives.
"Une aventure personnelle et pitoyable" du président LR qui n'a "aucun soutien national, de ministre ou d'ancien ministre, du président du Sénat, de quiconque à l'intérieur de LR qui le soutient, ils ont même demandé sa démission", déclare Renaud Muselier sur notre antenne
Rapprochement LR-RN: Bruno Le Maire regrette un glissement vers le "pétainisme"
Le ministre de l'Économie Bruno Le Maire, un ancien membre des Républicains, a dénoncé le rapprochement initié entre LR et le RN à l'initiative d'Éric Ciotti.
"Je ne pensais pas que le gaullisme pouvait finir en pétainisme. Éric Ciotti vient de nous apporter la preuve du contraire", a lancé le patron de Bercy.
Le membre du gouvernement a également critiqué l'union à gauche, et notamment la cohabitation entre les socialistes et La France insoumise. "Que des députés socialistes, héritiers de Léon Blum, puissent cautionner l’antisémitisme opportuniste de la LFI, cela dépasse l’entendement", a déploré Bruno Le Maire.
Éric Zemmour dit avoir "presque harcelé par texto" Marion Maréchal pour connaître les détails des tractations avec le RN
Éric Zemmour ne "sait pas" pourquoi l'accord avec le RN négocié par Marion Maréchal n'a pas abouti, comme il l'explique sur CNews. Il n'aurait pas de contacts avec la deuxième tête du parti Reconquête.
"Elle devait me donner les conditions (d'un accord, NDLR). (...) C'est moi qui l'ait presque, pardonnez moi ce terme, harcelée par texto pour qu'elle me les donne même par écrit. Le lundi matin je lui ai demandé à un rendez-vous à 11 heures, elle m'a dit non à 14 heures. (...) Elle est venu nous revoir à 16h30 pour nous dire que ça n'a pas marché".
Éric Zemmour ne se portera pas candidat pour ne pas faire "barrage" à un candidat du RN
Éric Zemmour annonce qu'il ne sera pas candidat aux législatives, celui-ci ne voulant pas "faire barrage" à l'éventuelle élection d'un député Rassemblement national sortant dans sa circonscription.
Éric Zemmour appelle le Rassemblement national et les Républicains à un "immense rassemblement"
Malgré l'absence d'union entre Reconquête et le RN annoncée par Marion Maréchal, Éric Zemmour lance à nouveau un appel à "un immense rassemblement" pour gagner les législatives.
"J'en appelle aux Républicains, au Rassemblement national de Marine Le Pen et de Jordan Bardella, il faut un immense rassemblement pour que nous puissions gagner les élections législatives", a-t-il lancé sur CNews.
Y'aurait-il trop de différences entre ces partis pour arriver à une union? "On s'allie avec des gens différents", balaye le président de Reconquête.
Éric Zemmour juge "inévitable" la fracture des Républicains après le projet d'alliance avec le RN
Éric Zemmour commente les dissensions chez Les Républicains après les déclarations d'Éric Ciotti, suivies d'appels à sa démission ou de sortie du parti.
"Il était inévitable" que les cadres de LR "fustigent" ce projet d'alliance. "Il est évident que tous les LR voulant aller chez Macron soient contre (l'union avec le RN, NDLR)", a assuré le politique d'extrême droite.
"C'est un tremblement de terre": Bayrou réagit à la proposition d'alliance LR-RN
"C'est un tremblement de terre", réagit François Bayrou sur BFMTV après la proposition d'alliance LR-RN d'Éric Ciotti pour les législatives.
"On sentait depuis longtemps qu'il pouvait venir", mais "on ne l'attendait pas à ce niveau-là", estime le patron du Modem.
Éric Zemmour estime qu'Emmanuel Macron "risque de se prendre une deuxième gifle" aux législatives, après les européennes
Le président du parti Reconquête Éric Zemmour s'exprime sur CNews. Il estime qu'Emmanuel Macron, par la dissolution de l'Assemblée, "a voulu sortir de la gifle des européennes". Or, pour l'ancien candidat à la présidentielle, "il risque de se prendre la deuxième gifle" aux législatives.
"Il a voulu faire un pari, maintenant, il y a des conséquences", a ajouté Éric Zemmour.
Édouard Philippe ne trouve "pas complètement sain" qu'Emmanuel Macron s'implique dans la campagne législative
L'ancien Premier ministre Édouard Philippe ne juge "pas sain" qu'Emmanuel Macron mène la campagne de son groupe en vue des législatives, alors que celui-ci occupe le rôle de chef de l'État.
"Je ne suis pas sûr qu'il soit complètement sain que le président de la République fasse une campagne législative", a-t-il jugé sur BFMTV.
Il estime que cette fonction nécessite d'être "complètement au-dessus" de ces enjeux, alors que le président tiendra une conférence de presse demain à 11 heures.
Plus d'informations ici.
Édouard Philippe qualifie de "farce" le "prétendu Front populaire" à gauche
Le maire du Havre tacle sur BFMTV la formation de ce qu'il qualifie de "prétendu Front populaire" à gauche, entre le PS, LFI, EELV et le PCF.
En paraphrasant une citation de Karl Marx, il estime que "l'histoire se répète, la première fois elle est tragique, la deuxième fois c'est une farce".
Comptes publics, insécurité... Les "priorités" d'Édouard Philippe pour une nouvelle majorité
Édouard Philippe reconnaît la nécessité de "construire une nouvelle majorité" pour éviter "l'immobilisme" du pays, en tendant la main aux Républicains opposés à une alliance avec le RN.
Il articule plusieurs priorités pour ce groupe. La première, "remettre de l'ordre dans nos comptes", la seconde, "remettre de l'ordre dans nos rues" pour lutter contre "l'insécurité réelle dans beaucoup d'endroits". L'ancien Premier ministre pose également comme condition l'aspect pro-européen.
"Des thèmes, il peut y en avoir d'autres, mais (ceux-ci) j'y suis absolument attaché", a-t-il ajouté.
Édouard Philippe trouve "consternant" et "contre-nature" le rapprochement LR-RN
Sur BFMTV, l'ancien Premier ministre Édouard Philippe dénonce les prémices d'un accord entre Les Républicains et le Rassemblement national. Une alliance "consternante" et "contre-nature" selon le patron du groupe Horizon.
Il "salue" les ténors du parti s'étant opposés à la décision de leur président, sans peser sur la nécessité d'une démission d'Éric Ciotti.
La liste unique à gauche créditée de 25% d'intention de vote dans un dernier sondage
Un sondage Ifop-Fiducial pour Le Figaro projette les intentions de vote des Français après la recomposition des forces politiques. Le scénario d'une union à gauche (PS/PCF/EELV/LFI) recueillerait 25% des scrutins, un score équivalent à celui de la Nupes lors des dernières législatives (25,66%).
Ce même sondage place le Rassemblement national à 35% des intentions de vote, soit le double des 18,68% de 2022. Le camp présidentiel, lui, subirait une lourde chute, avec 18% d'intentions de vote selon ce baromètre, une baisse de 7 points par rapport à la précédente élection.
Manuel Valls s'"indigne" de la formation d'un bloc de gauche incluant La France insoumise
L'ancien Premier ministre Manuels Valls a accordé un entretien à l'hebdomadaire Le Point. Il y tient des propos incisifs à l'encontre de la nouvelle union à gauche, qu'il qualifie de "faute politique et morale". Dans son viseur: la présence de La France insoumise.
"Que des formations sociales-démocrates et écologistes signent un accord avec La France insoumise, dont les propos antisémites, les positions pro-Hamas et longtemps pro-Poutine sont connus de tout le monde, m'indigne", s'agace l'ancien socialiste.
Un rassemblement "contre l’extrême droite" à Paris dès 20 heures
Le député insoumis Louis Boyard appelle à une "manifestation contre l'extrême droite" ce soir à 20 heures sur la Place de la République à Paris.
Jean-Luc Mélenchon félicite l'union à gauche et critique l'absence d'une "droite de résistance"
Jean-Luc Mélenchon a commenté sur son compte Twitter les derniers remous entre Les Républicains et le Rassemblement national. "Le Pen prend la tête du bloc des droites. Reste-t-il une droite de résistance?", s'interroge-t-il.
Le fondateur de La France insoumise souligne en même temps l'union à gauche et la "responsabilité" des insoumis. " Une nouvelle fois, ils jettent les rancunes à la rivière et construisent l'unité populaire. La France n'est pas condamnée à la peine de Bardella", a-t-il ajouté.
Gabriel Attal et Édouard Philippe étaient également au déjeuner avec Emmanuel Macron
Ce midi, à l'Élysée, le président de la République a également reçu pour un déjeuner Gabriel Attal et Édouard Philippe, comme l'a appris BFMTV, confirmant une information du Parisien. François Bayrou et Stéphane Séjourné étaient également autour de la table.
L'objet de l'échange, l'élaboration d'une première liste d'investitures, qui pourrait être dévoilée dès ce soir, ou d'ici demain matin.
"Dehors!": le maire LR de Vichy, opposé à une alliance avec le RN, étrille Éric Ciotti
Sur Twitter, le maire LR de Vichy (Allier), Frédéric Aguilera marque son opposition à un accord avec le Rassemblement national. "Je souhaite qu'Éric Ciotti démissionne ou qu'il soit exclu dans la journée. Dehors!"
Comme le rapporte La Montagne, les élus LR de l'Allier ainsi que ceux du centre-droit s'opposent en bloc à cette idée d'une alliance.
Des membres de l'UEJF manifestent au siège des Républicains
Éric Ciotti a été pris à partie à sa sortie du QG des Républicains par des militants de l'Union des étudiants juifs de France (UEJF). L'organisation avait appelé à un rassemblement "en mémoire des résistants, de De Gaulle" il y a deux heures.
Des figures de LR affirment que la proposition d'accord de Ciotti "n'engage pas" le parti
"Aussi légitimes que soient les motifs de colère, donner un blanc-seing au Rassemblement national serait une profonde erreur qui ajouterait au désordre alimenté depuis des mois par l’extrême-gauche et creuserait encore davantage les fractures au sein de notre nation", estiment dans une tribune dans le Figaro plusieurs figures des Républicains (Gérard Larcher, Bruno Retailleau, Laurent Wauquiez, Valérie Pécresse, François Baroin...)
"La position exprimée par Éric Ciotti est une impasse, n'engage pas notre famille politique et ne représente en aucun cas la ligne des Républicains", estiment-ils, après que le président du parti a proposé une alliance avec le RN pour les législatives.
Plus d'informations ici.
La gauche appelle à voter "Front poulaire" contre "l’extrême droite raciste et réactionnaire"
Le coordinateur national de La France insoumise, Manuel Bombard, partage un communiqué du "nouveau front populaire", l'alliance des principaux partis de gauche pour les élections législatives du 30 juin et du 7 juillet, dans un tweet désormais supprimé.
Ils y jugent que la proposition d'accord LR-RN de CIotti est "la consécration de la dérive continue de l’orientation politique de la droite française vers un projet xénophobe et profondément réactionnaire".
"Le choix est donc désormais clair et unique: Front populaire contre l’extrême droite raciste et réactionnaire", ajoutent-ils.
Marion Maréchal affirme que le RN "refuse le principe d'un accord" avec Reconquête
Marion Maréchal affirme avoir été informée aujourd'hui par Jordan Bardella "d'un changement de position et du refus du RN du principe même d'un accord avec Reconquête" pour les législatives.
"Malgré mes tentatives de négociation, le regrettable argument qui m'a été avancé étant qu'ils ne souhaitaient aucune association directe ou indirecte avec Éric Zemmour", assure la tête de liste de Reconquête aux éuropéennes.
Elle déplore une "décision soudaine et contradictoire" avec leurs "nombreux échanges" ces derniers jours. "C'est évidemment une grande déception pour la France", ajoute celle qui soutient Éric Zemmour depuis 2022, après un début de carrière au Front national (ex-RN).
"Ce n’est pas notre vision de la France": cette tribune que le groupe LR à l'Assemblée nationale prépare
BFMTV a pu consulter une déclaration que le groupe LR à l'Assemblée nationale prépare en réaction à la proposition d'un accord LR-RN aux législatives d'Éric Ciotti.
"Il ne parle à aucun moment au nom des Républicains et du groupe des députés LR. Depuis 7 ans, la France est détruite par l’opposition hystérisée entre Renaissance et le RN. Ce n’est pas notre vision de la France", écrivent les députés républicains.
Macron a déjeuné avec Bayrou et Séjourné pour parler des investitures des prochains jours
Selon les informations de BFMTV, Emmanuel Macron a déjeuné à l'Élysée avec des proches, dont le président du Modem, François Bayrou, et le ministre des Affaires étrangères, Stéphane Séjourné, pour parler stratégie et investitures aux élections législatives. Les candidatures doivent être déposées avant le dimanche 16 juin.
Retailleau accuse Ciotti de "déloyauté" et d'avoir "menti"
Bruno Retailleau dénonce une "blessure humaine" et "une façon de se comporter" après la proposition d'Éric Ciotti d'une alliance LR-RN aux législatives.
Il accuse Ciotti de "déloyauté" et d'avoir caché sa volonté aux responsables du parti: "il nous a menti, dans un seul but, un but sans doute personnel vis-à-vis de Nice, mais aussi dans le but de nous placer dans une situation telle qu'on ne puisse pas se retourner parce qu'on a des candidats qui vont partir au front et que le dépôt de candidatures est dans quelques jours".
"Le spectacle que nous donnons est sans doute un spectacle qui afflige nos compatriotes", déplore le chef des sénateurs LR.
Bellamy juge "inutile" et "contre-productif" que LR "abandonne ses couleurs" pour les législatives
La tête de liste des Républicains aux élections européennes, François-Xavier Bellamy, affirme que "tout prouve déjà que la majorité actuelle sera défaite, et que nos candidats reconstruiront un groupe de droite fort et cohérent à l’Assemblée nationale, qui votera ce qui ira dans le sens de nos convictions et de l’intérêt de la France, sans qu’aucun accord d’appareil ne soit nécessaire pour cela".
"Je comprends les incertitudes, les impatiences; mais je sais qu’en réalité, un tel accord serait contre-productif: il accomplirait en effet ce dont rêve Emmanuel Macron depuis toujours, qui veut faire croire que rien n’existe entre lui et le RN", écrit l'eurodéputé dans un communiqué.
Bruno Retailleau estime que la proposition de Ciotti est "une double faute"
Le chef des sénateurs LR, Bruno Retailleau, juge que la proposition de Ciotti d'une alliance LR-RN aux législatives est "une double faute, à la fois sur le fond et dans la manière".
"Notre objectif doit être de faire le maximum de députés" aux législatives, "pour peser et pour être un bouclier à l'Assemblée nationale contre la démagogie dangereuse du Rassemblement national et contre le laxisme du macronisme", affirme-t-il.
"Seule une ligne d'indépendance, d'autonomie" leur permettrait de le faire, estime le sénateur LR.
Le Medef craint les propositions économiques de "certains" à l'approche des législatives
Le Medef soutiendra aux législatives "les projets favorables aux réformes économiques et à l'ambition européenne", a-t-il indiqué mardi dans un communiqué.
"Certains, poursuit la première organisation patronale de France, en énumérant des projets du Rassemblement national ou de La France insoumise, proposent des mesures économiques contraires à ces objectifs", comme "le retour à la retraite à 60 ou 62 ans, l'indexation automatique des salaires sur l'inflation, la nationalisation des autoroutes, des banques et des industries dites stratégiques, ou la sortie du nucléaire et de l'énergie éolienne".
Ces mesures "se traduiront immanquablement par une nouvelle dégradation de nos finances publiques et par des hausses d'impôts pour les ménages et les entreprises", assure le Medef.
Élisabeth Borne dénoncent ceux qui "ne sont pas à la hauteur du moment"
Après la proposition par Éric Ciotti d'un accord LR-RN aux législatives, l'ex-Première ministre Élisabeth Borne affirme que "dans cette période cruciale de notre histoire, certains perdent leurs repères et ne sont pas à la hauteur du moment".
"À tous les républicains de droite, du centre et de gauche, battons-nous dans cette campagne, pour défendre nos valeurs, au service des Français", ajoute la députée sortante.
La députée LR Christelle D'Intorni se dit "en totale adéquation" avec Éric Ciotti
Christelle D'Intorni, députée (LR) sortante de la 5e circonscription des Alpes-Maritimes, annonce à BFM Nice Côte-d'Azur être "en totale adéquation" avec le souhait du président des Républicains (LR) de se rapprocher du Rassemblement national (RN) pour les législatives. Il s'agit selon elle du "choix du bon sens et du courage".
Bruno Le Maire appelle à "faire une place" dans la majorité aux Républicains qui "refusent la collaboration"
"Faisons une place dans notre majorité à tous les élus et militants LR qui refusent la collaboration", écrit sur X le ministre de l'Économie, Bruno Le Maire, lui-même issu des Républicains, après la proposition d'alliance LR-RN aux législatives formulée par Éric Ciotti.
Céline Imart apporte son "soutien total" à Éric Ciotti
Céline Imart, qui était en deuxième position sur la liste des Républicains aux élections européennes et vient donc d'être élue eurodéputée, apporte son "soutien total" à Éric Ciotti après sa proposition d'alliance LR-RN aux législatives.
"Face au danger de la Nupes V2 et face à l’impuissance du macronisme qui laisse la France exsangue, l’urgence est au redressement du pays", affirme-t-elle.
Proposition d'alliance LR-RN: deux sénateurs annoncent quitter Les Républicains
La vice-présidente du Sénat, Sophie Primas, annonce quitter LR "à contre-cœur" face à la proposition d'alliance LR-RN aux législatives formulée par le président des Républicains, Eric Ciotti. "L'occasion pour la droite de se reconstruire et d'écrire une nouvelle histoire", juge-t-elle.
"Une alliance avec le RN aux législatives, c'est bien sûr sans moi! Je quitte Les Républicains et continue le combat avec le soutien unanime du groupe de Gérard Larcher (président du Sénat, NDLR) et Bruno Retailleau (chef des sénateurs LR, NDLR)", annonce aussi le rapporteur général du Budget Jean-François Husson sur X.
Pierre-Henri Dumont affirme que "la droite française du général de Gaulle" n'est "pas celle de la compromission"
Le secrétaire général adjoint des Républicains, Pierre-Henri Dumont, affirme que "la droite française, celle du Général de Gaulle, de Chirac, de Sarkozy, n’est pas celle de la compromission".
"Ceux qui hier nous ont mené à la débâcle sont prêts à tout pour sauver leurs indemnités. Il n’y a de liberté que dans l’indépendance", ajoute le député LR, appelant à la démission de Ciotti, qui a proposé un peu plus tôt une alliance LR-RN aux législatives.
Wauquiez "ne croit pas" aux "alliances" et aux "petites combinaisons"
"Je vois tous ceux qui sont en train de s'agiter pour faire des coalitions, des alliances, des petites combinaisons. Je le dis tout de suite, je n'y crois pas", déclare le président LR de la région Auvergne Rhône-Alpes, Laurent Wauquiez, alors qu'Éric Ciotti a proposé une alliance RN-LR aux législatives.
"Je crois à la politique qui est faite dans la clarté, en défendant ses idées. Parfois on convainc, parfois on ne convainc pas, mais on ne trahit jamais", ajoute celui qui vient d'annoncer sa candidature aux législatives.
"Dans la folie qui est en train de s'emparer de la politique française, je crois plus que jamais à la nécessité de retrouver une parole de bon sens", affirme encore Laurent Wauquiez.
Copé assure que Ciotti "ne parle qu’en son nom" et l'appelle à "démissionner immédiatement"
Le maire LR de Meaux, Jean-François Copé, affirme que "Ciotti ne parle qu’en son nom personnel" lorsqu'il propose une alliance LR-RN pour les législatives.
"Il doit démissionner immédiatement de la présidence des Républicains, son éloge de l’extrême droite est inacceptable et contraire à toutes les valeurs que nous défendons", ajoute l'ex-président de l'UMP.
"Honte à vous": Sandrine Rousseau interpelle Éric Ciotti
Alors qu'Éric Ciotti s'exprimait devant le siège des Républicains, il a été interpellé par la députée EELV Sandrine Rousseau. "Honte à vous monsieur Ciotti!", a-t-elle fustigé, après la proposition du président de LR d'alliance avec le RN pour les législatives.
"Vous ne méritez pas le nom qui est sur votre façade", a-t-elle ajouté, montrant le signe des Républicains.
Laurent Wauquiez annonce sa candidature aux législatives
"J’ai pris la décision d’être candidat pour porter la voix de la Haute-Loire", a indiqué le président de la région Auvergne-Rhône-Alpes, lors d'une conférence de presse ce mardi 11 juin.
"Nous sommes dans un moment très important et difficile pour notre pays", "il faut assumer ses responsabilités (...) devant les Français", a déclaré Laurent Wauquiez lors d'un point-presse à Yssingeaux, la sous-préfecture
Éric Ciotti "récuse" de terme de "cordon sanitaire", qui "n'est plus adapté"
"J'ai pris mes responsabilités dans un moment très lourd", assure Éric Ciotti au micro de plusieurs médias. "Il fallait construire des alliances, qui reposent pour moi sur des valeurs de droite", justifie-t-il encore après sa proposition d'alliance avec le RN pour les législatives.
"Je ne céderai pas à ce genre de décisions, de propos" affirme Ciotti, répondant à ceux qui au sein de LR demandent sa démission.
"Je récuse ce mot de cordon sanitaire, qui aujourd'hui, n'est plus adapté, est complètement décalé avec la situation des Français.
Michel Barnier appelle LR à "tirer les conséquences" des déclarations de CIotti
Michel Barnier, ex-ministre de Nicolas Sarkozy, appelle LR à prendre "une autre voie, qui est celle de la responsabilité" et "pas une ligne d'accord avec un parti populiste et anti-européen".
Il demande aux Républicains de "tirer les conséquences de ce qu'il vient de se passer", jugeant que Ciotti a "perdu la légitimité" de s'exprimer au nom du parti.
"Vendre son âme pour un plat de lentilles": Valérie Pécresse fustige aussi la proposition d'Éric Ciotti
"Vendre son âme pour un plat de lentilles et draper cela dans l’intérêt du pays… C’est ce que j’ai toujours refusé", affirme la présidente LR de la région Île-de-France, Valérie Pécresse.
"L’honneur, la droiture, les convictions ne sont pas des vains mots. Tout ne s’achète pas. Les Républicains doivent dénoncer immédiatement l’accord proposé par Ciotti avec le RN", poursuit-elle.
Larcher assure qu'il "n'avalisera jamais un accord avec le RN"
Le président du Sénat, Gérard Larcher, assure devant les sénateurs Les Républicains qu'il "n'avalisera jamais" un accord avec le Rassemblement national, prôné par le patron de LR Eric Ciotti aux législatives, ont relaté des participants à une réunion du groupe LR à la chambre haute.
"Je n'avaliserai jamais, sous aucun prétexte, un accord avec le RN contraire à l'intérêt de la France et à notre histoire", a lancé le président de la Haute assemblée à ses troupes, avant de demander à Eric Ciotti dans un message sur X de quitter la présidence de LR.
"Toutes les digues ont sauté": la gauche fustige la proposition d'alliance LR-RN de Ciotti
A gauche aussi, la proposition d'alliance LR-RN pour les législatives portée par Éric Ciotti fait bondir. La cheffe des députés LFI Mathilde Panot juge que "le cordon sanitaire face au parti fondé par des Waffen SS n'est plus" et que "Les Républicains n'ont plus de républicain que le nom".
Le secrétaire national du Parti communiste, Fabien Roussel, estime que "toutes les digues ont sauté". "Notre responsabilité: la résistance. Notre chemin: le Front populaire", écrit-il.
Le président des Jeunes Républicains, Guilhem Carayon, estime qu'Éric Ciotti "fait le bon choix"
Le président des Jeunes Républicains et vice-président des Républicains, Guilhem Carayon, apporte son soutien à la proposition d'alliance LR-RN portée par Éric Ciotti.
"Avec Éric Ciotti et des milliers de militants Les Républicains, nous faisons le choix du courage et du bon sens. Un choix approuvé par des millions de Français", écrit-il sur X. "Il faut écouter le peuple qui n’en peut plus de la politique de monsieur Macron", ajoute-t-il.
Éric Ciotti affirme qu'il n'est "absolument pas question" qu'il démissionne
Alors que le chef des députés LR, Olivier Marleix, a demandé la démission d'Éric Ciotti de la présidence des Républicains, celui-ci exclut cette possibilité au micro de BFMTV.
"Je suis LR, je reste LR, je suis président des LR et il n'est absolument pas question que je démissionne, d'autant que je sais bénéficier de la très large confiance des militants", déclare-t-il.
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Pour Dati, Ciotti "porte un coup terrible à la droite républicaine"
Rachida Dati, ministre de la Culture du gouvernement Attal, qui a longtemps fait partie des Républicains, a dénoncé sur X les déclarations d'Éric Ciotti sur une alliance avec le RN.
"Quand j’ai rejoint le gouvernement, je n’ai pas quitté mes convictions de droite, j’ai quitté une ligne politique qui partait à la dérive. Ce que je redoutais vient d’arriver. En prenant la décision de rallier le RN, Éric Ciotti porte un coup terrible à ma famille politique, la droite républicaine", a-t-elle écrit.
Dupond-Moretti et Darmanin dénoncent le "déshonneur" de Ciotti
Le ministre de l'Intérieur, Gérald Darmanin, déclare qu'"Éric Ciotti signe les accords de Munich et enfonce dans le déshonneur la famille gaulliste en embrassant Marine Le Pen."
Le ministre de la Justice, Eric Dupond-Moretti, affirme de son côté que le président des Républicains "se vautre dans le déshonneur pour sauver sa tête".
"Offrir à Le Pen le parti du général de Gaulle sur un plateau d’argent, la honte a désormais un nom. La clarification est à l’œuvre. Les extrémistes tombent les masques", ajoute-t-il, après la proposition de Ciotti d'une alliance RN-LR pour les législatives.
Julien Dive affirme qu'Éric Ciotti "n'aurait jamais traversé la Manche" en 1940
Le vice-président des Républicains, Julien Dive, estime sur X que "nous savons désormais qu’en juin 1940, Éric Ciotti n’aurait jamais traversé la Manche" pour rejoindre la Résistance.
Le Pen salue "le choix courageux" de Ciotti et son "sens des responsabilités"
Auprès de l'AFP, la cheffe des députés du RN, Marine Le Pen, salue "le choix courageux" d'Éric Ciotti et son "sens des responsabilités" après sa demande d'alliance entre LR et le RN pour les législatives du 30 juin et du 7 juillet.
Elle dit espérer "qu'un nombre conséquent de cadres LR le suivent". "Quarante ans d'un pseudo cordon sanitaire, qui a fait perdre beaucoup d'élections, est en train de disparaître", fait valoir Marine Le Pen.
Olivier Marleix affirme qu'Éric Ciotti "n'engage que lui" et "doit quitter la présidence de LR"
Éric Ciotti "n'engage que lui" en demandant une alliance avec le RN et "doit quitter la présidence des Républicains", affirme le chef des députés LR, Olivier Marleix, sur X.
"J'ai la confiance des militants", revendique de son côté Ciotti sur TF1.
Ciotti dit avoir "parlé" avec Bardella et Le Pen
"L'enjeu, c'est qu'on ait encore un groupe puissant à l'Assemblée nationale", justifie Éric Ciotti sur son souhait de s'allier avec le RN pour les législatives.
"Nous nous sommes parlés avec Jordan Bardella et Marine Le Pen", ajoute le président des Républicains.
Ciotti dit porter "une ligne personnelle" en s'ouvrant à une alliance avec le RN
Les députés LR siégeraient "dans un groupe Les Républicains", même en cas d'alliance avec le RN pour les législatives, assure Éric Ciotti.
"Arrêtons de faire des oppositions fictives, un peu factices", déclare le président des Républicains sur TF1, alors qu'une telle alliance fait débat au sein du parti.
Il s'agit d'une "ligne personnelle", assure-t-il.
Éric Ciotti affirme que LR a "besoin d'une alliance" avec le RN
Aujourd'hui, LR "est trop faible pour s'opposer aux deux blocs qui sont les plus dangereux", affirme le président du parti, Éric Ciotti, sur TF1.
"Nous avons besoin d'une alliance" avec le RN, déclare-t-il.
Macron exclut de démissionner "quel que soit le résultat" des législatives
Emmanuel Macron exclut de démissionner de la présidence de la République, "quel que soit le résultat", à l'issue des élections législatives apprend-on dans Le Figaro Magazine ce mardi. Le chef de l'État répond à l'hypothèse selon laquelle le RN demanderait son départ en cas de victoire aux législatives.
"Ce n'est pas le RN qui écrit la Constitution, ni l'esprit de celle-ci. Les institutions sont claires, la place du président, quel que soit le résultat l'est aussi. C'est un intangible pour moi", déclare le président de la République.
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Yaël Braun-Pivet candidate à sa réélection, Clément Beaune aussi
La présidente sortante de l'Assemblée nationale Yaël Braun-Pivet annonce qu'elle retourne en campagne pour les législatives anticipées, a appris l'AFP auprès de son entourage.
Yaël Braun-Pivet, 53 ans, et élue dans la cinquième circonscription des Yvelines, a annoncé sa décision lors d'une réunion du groupe Renaissance mardi à l'Assemblée nationale.
Clément Beaune, député et ancien ministre, annonce sur X qu'il se représente également.
Laurent Wauquiez rejette tout accord avec le RN et demande "une parole claire et indépendante"
"Le devoir de la Droite républicaine est de proposer une parole claire et indépendante entre l'impuissance du 'en même temps' et le saut dans l'inconnu du RN. Il n'y a aucun avenir pour les combinaisons d'appareil", écrit sur X le président LR de la région Auvergne-Rhône-Alpes.
Laurent Wauquiez doit annoncer ce mardi en début d'après-midi sa candidature dans son fief du Puy-en-Velay en Haute-Loire.
Selon Cazeneuve, "le rassemblement de la gauche de gouvernement ne peut pas se faire avec LFI"
"Le rassemblement de la gauche de gouvernement ne peut pas se faire avec LFI. Sauf à tout trahir de l’héritage de Blum", estime sur X Bernard Cazeneuve, ancien Premier ministre socialiste à la tête du mouvement La Convention.
Jean-François Copé "exige la convocation d'un bureau politique" des Républicains
Dans un communiqué de presse publié sur son compte X, le maire LR de Meaux réagit aux "rumeurs alarmantes" qui "font état d'une possible alliance entre le Rassemblement national et les Républicains".
"J'ai toujours soutenu appartenir à une droite décomplexée qui assume d'être une droite forte mais qui a pour condition d'être totalement étanche avec l'extrême droite", insiste-t-il.
Cette "question d'une gravité extrême" doit conduire selon lui à une "discussion approfondie" et à un "vote démocratique". "C'est pourquoi j'exige la convocation d'un bureau politique dans les 24 herues afin que ce sujet soit débattu et tranché", souligne Jean-François Copé.
Valérie Pécresse refuse toute "compromission avec les extrêmes"
La présidente de la région Île-de-France n'acceptera "aucune compromission avec les extrêmes", dont elle a "la conviction qu’ils ameneront la France à la faillite et au chaos", écrit-elle sur X.
La Grande mosquée de Paris appelle les musulmans à voter contre "la montée inquiétante de l'extrême droite"
Le recteur de la Grande mosquée de Paris Chems-eddine Hafiz appelle les musulmans à voter lors des législatives anticipées du 30 juin pour contrer "la montée inquiétante de l'extrême droite".
Avant ces élections anticipées, "la France semble naviguer entre les écueils d'une démocratie fragile et les remous d'une montée inquiétante de l'extrême droite", s'inquiète le recteur dans son billet hebdomadaire.
"Une cohabitation avec le parti de Marine Le Pen constitue déjà un péril significatif pour la nation", mais la dissolution "pourrait même paver la voie de l'Élysée aux héritiers du maréchal Pétain, nous ramenant aux heures les plus obscures de notre histoire, avec une cible bien connue", ajoute le recteur.
"Nous serons candidats sous nos couleurs. Sans arrangements", annonce Olivier Marleix
"Nous serons candidats sous nos couleurs. Sans arrangements. Aucun", annonce sur X Olivier Marleix, chef du groupe LR à l'Assemblée nationale, alors que des discussions ont lieu entre la droite et l'extrême droite.
Éric Ciotti va prendre la parole au 13h de TF1
Éric Ciotti va-t-il se prononcer pour une alliance avec l'extrême droite aux élections législatives? Sommé de s'expliquer, y compris par son camp, le président LR va s'exprimer au 13h de TF1.
La conférence de presse d'Emmanuel Macron reportée à mercredi à la mi-journée
La conférence de presse d'Emmanuel Macron, prévue ce mardi après-midi, est reportée à ce mercredi à la mi-journée, a appris BFMTV, auprès de l'entourage du chef de l'État. À cette occasion, le président "indiquera l’orientation qu’il croit juste pour la Nation."
"La clarification politique appelée de ses vœux dimanche par le President de la République est actuellement à l’œuvre. Les forces républicaines d’un côté, les forces extrémistes de l’autre se positionnent", estime l'entourage du chef de l'État.
Zemmour va s'entretenir avec Maréchal pour "connaître ce qu'elle cherche vraiment à obtenir"
Éric Zemmour indique sur X qu'il va recevoir Marion Maréchal ce mardi pour "connaître vraiment ce qu'elle cherche à obtenir", après que l'eurodéputée Reconquête a rencontré sa tante Marine Le Pen et Jordan Bardella la veille.
"Pour le moment, les modalités d’un rassemblement ne m'ont toujours pas été communiquées. Je sais que de nombreux soutiens de Reconquête s'en étonnent", écrit le président du parti d'extrême droite.
La veille sur BFMTV, le maire RN Louis Alliot s'est exprimé concernant une alliance avec Reconquête, parlant de la "conception assez particulière du rassemblement" d'Éric Zemmour, avec lequel il semble "exclu" de travailler pour le RN: "Il vous crache sur la figure, mais il vous dit 'il faut se rassembler"', a déploré l'édile de Perpignan.
"Il va falloir que Marion prenne ses responsabilités et clarifie sa position avec Éric Zemmour", a-t-il exhorté.
Macron envisage trois interventions par semaine jusqu’aux élections législatives
Emmanuel Macron a exprimé son souhait de multiplier les prises de parole pendant le mois de juin, a appris BFMTV auprès de sources concordantes, confirmant ainsi une information de L'Express.
Comme nous l'a appris l'hebdomadaire, "trois interventions par semaine jusqu'aux élections législatives" sont envisagées. "Le premier acte fort de ce plan de communication massif sera la conférence de presse d'aujourd'hui" glisse un proche.
Gabriel Attal dit qu'il ira "au bout de son devoir" pour "éviter le pire"
"J’irai au bout de mon devoir de citoyen attaché à son pays qui donnera tout pour éviter le pire", a assuré le Premier ministre devant les députés sortants de Renaissance, selon son entourage.
Gabriel Attal a également indiqué qu'il ferait de même pour ses fonctions de Premier ministre, expliquant qu'il agirait "au service des Français jusqu'à la dernière minute".
"Rien n'est joué d'avance": le message d'Attal aux députés Renaissance sortants
Le Premier ministre Gabriel Attal s'est exprimé devant les députés sortants de Renaissance en réunion de groupe ce mardi. La dissolution de l'Assemblée nationale était "une décision brutale pour vous, vos collaborateurs et j'en suis pleinement conscient", a-t-il déclaré, selon son entourage, appelant néanmoins à "aller de l'avant".
Soucieux de mobiliser les troupes, le chef du gouvernement a martelé: "C'est un nouveau combat qui s'ouvre dans lequel rien n'est gagné d'avance."
Lors des législatives, les Français seront "confrontés à un choix de société", a jugé le chef du gouvernement. Deux solutions, d'après lui: "le choix du rejet, de la haine de l'autre, ou le choix du respect des règles, des personnes", a-t-il souligné, avant de poursuivre:
"Le choix du chaos financier, du chaos social, ou le choix de responsabilité."
Annie Gennevard affirme que LR a "acté une position d'indépendance" ce lundi
Annie Genevard, secrétaire générale de LR, est interrogée sur BFMTV concernant une information du Figaro, selon laquelle Éric Ciotti envisage une alliance avec l'extrême droite pour les élections législatives.
Lors d'une réunion avec les pontes du parti, dont Éric Ciotti et Gérard Larcher, "nous avons acté une position d'indépendance", dit-elle. "LR doit courir sous ses couleurs".
"Je pense qu'il y a dans cette période beaucoup de conjectures, beaucoup aussi de fausses informations. A ce stade, je n'ai rien qui me confirme cette hypothèse avancée par Le Figaro", déclare la députée du Doubs, ajoutant:
"Si tel est le cas, ce serait grave."
Pour Yannick Jadot, "les électorats de gauche ne sont pas irreconciliables"
"Les électorats à gauche ne sont pas irréconciliables", affirme Yannick Jadot sur France Inter. Le sénateur des écologistes appelle la gauche à conserver son unité, après qu'elle a plaidé pour la constitution d'un front populaire ce lundi.
"Si dans les dix jours qui viennent, nous regardons ce qui nous sépare, on y arrivera pas", met en garde l'ancien candidat à la présidentielle.
Sandrine Rousseau souhaite une "personne consensuelle" pour incarner la campagne de la gauche
Qui pour incarner la campagne de la gauche, après son appel à constituer un front populaire?
"Ça fait partie des discussions", répond la députée écologiste Sandrine Rousseau sur LCI, notant plusieurs "propositions", comme celle de Laurent Berger formulée par Raphaël Glucksmann ou le député insoumis, François Ruffin qui a appelé à ce front populaire dès dimanche.
Cette personnalité peut-elle être Jean-Luc Mélenchon? "Aujourd'hui, la question sur Jean-Luc Mélenchon n'est pas consensuelle au sein de cet accord", souligne Sandrine Rousseau. "On va trouver une personne qui est consensuelle".
Marion Maréchal évoque un "moment historique" pour "l'union des droites"
Marion Maréchal évoque sur CNews un "moment historique", avant les législatives anticipées. "Il y a l'opportunité de voir le bloc national l'emporter", dit l'eurodéputée Reconquête d'extrême droite, qui a rencontré sa tante Marine Le Pen et Jordan Bardella ce lundi.
Une entrevue qui ne s'est pas faite pour "rejoindre le Rassemblement national", mais "pouvoir échanger sur la manière de construire une potentielle coalition".
Le secrétaire général du PS indique que la gauche n'est pas encore parvenue à "un accord formalisé"
Le secrétaire général du PS, Pierre Jouvet, indique sur BFMTV que la gauche "ouvre les discussions aujourd'hui pour aboutir à un accord" aux législatives après une première réunion la veille.
"L'objectif, c'est d'arriver à constituer un nouveau front populaire écologique et social en disant une chose simple: nous serons l'alternative à l'extrême droite", explique celui qui a été élu député européen ce dimanche.
"Aujourd'hui, on est sur des discussions, il n'y a pas un accord formalisé", précise-t-il. La gauche a indiqué lundi vouloir "soutenir des candidatures uniques dès le premier tour". Mais il reste encore à s'accorder sur un programme.
"Jamais avec nous": Ciotti réaffirme son refus d'une alliance avec le camp présidentiel
Si Éric Ciotti est attendu sur sa position vis-à-vis de l'extrême droite, le président de LR affirme à nouveau son opposition à une alliance avec le camp présidentiel aux élections législatives.
"Jamais avec nous", écrit-il sur X, répondant ainsi à la main tendue par Édouard Philippe un peu plus tôt. Alors que l'ancien Premier ministre n'a pas fermé la porte au PS - en ciblant surtout ses électeurs - Éric Ciotti ajoute:
"Édouard Philippe prône une alliance avec ceux qui se sont déshonorés en acceptant l’alliance avec les amis de Mélenchon!"
Xavier Bertrand appelle Éric Ciotti à clarifier la position de LR face au RN
Le parti Les Républicains est non seulement pressé par le gouvernement de clarifier sa position vis-à-vis de l'extrême droite, mais aussi par une des figures de son parti: Xavier Bertrand. Le président des Hauts-de-France déplore que l'appel au "rassemblement" lancé par Marine Le Pen n'ait pas encore été rejeté.
"On doit la vérité à nos électeurs", affirme-t-il sur France Info. "C'est ce matin qu'il faut qu'il y ait cette clarification, une fois pour toutes", ajoute-t-il.
Laurent Berger Premier ministre? Pour Roussel, "c'est une initiative personnelle" de Glucksmann
La gauche doit-elle proposer Laurent Berger comme éventuel Premier ministre de cohabitation pour sa campagne? Raphaël Glucksmann a proposé le nom de l'ancien secrétaire général de la CFDT ce lundi sur France 2 au 20h, sans que l'on sache la position de l'intéressé.
Comme le coordinateur de LFI Manuel Bompard, Fabien Roussel évoque une "initiative personnelle" de Raphaël Glucksmann. "Hier soir" lorsque la gauche s'est réunie "personne en a parlé", assure le secrétaire national du Parti communiste français.
Bardella assure qu'il veut "bâtir la majorité la plus large possible" et annonce que le RN "va soutenir" des candidats Les Républicains
Sur RTL ce matin, Jordan Bardella affirme que "le Rassemblement national peut gagner ces élections législatives" et que pour ce faire, il s'"adresse aussi à d'autres formations politiques en leur proposant de travailler dans un gouvernement d'union nationale".
"Je veux bâtir la majorité la plus large possible", assure le président du Rassemblement national.
"Dans les candidat que mon mouvement politique va soutenir pour ces élections légisatives, (...) il y aura aussi des gens issus des Républicains et moi j'appelle vraiment LR à cesser d'être la béquille politique d'Emmanuel Macron, je vous tends la main, venez travailler à nos côtés", a-t-il encore dit. Le détail des appels à l'alliance de Jordan Bardella sont à lire dans cet article.
Bruno Le Maire met en garde contre "une crise de régime"
Au micro de BFMTV-RMC, le ministre de l'Économie évoque une potentielle "crise de régime" après les élections législatives, qui pourraient aboutir sur l'absence de majorité absolue.
"Ce qui se joue dans les quelques semaines, c'est l'avenir de la nation française", dit-il. "Soit il y a une majorité claire, soit nous courons le risque de la crise de régime", selon lui.
Bruno Le Maire demande si LR va refuser "avec clarté" un accord avec l'extrême droite
Le ministre de l'Économie s'attaque ensuite au parti Les Républicains, dont le président Éric Ciotti a déjà annoncé son refus de faire une "coalition" avec le camp présidentiel.
Alors que Jordan Bardella, président du RN, a évoqué lundi des "discussions avec des cadres LR", tout en leur tendant la main, Bruno Le Maire déclare à l'adresse de son ancienne famille politique:
"Monsieur Ciotti est-ce que vous pouvez dire avec la même, clarté que votre parti ne fera jamais d'accord avec le Rassemblement national?"
Bruno Le Maire s'en prend au "spectacle pathétique" des oppositions
"Il y en a qui doivent avoir du mal à dormir", tacle Bruno Le Maire sur BFMTV-RMC, après que la gauche a annoncé un accord pour présenter un candidat unique dans chaque circonscription lors des législatives.
"Le spectacle que donnent les oppositions est un spectacle pathétique", dit-il, alors que le Rassemblement national cherche aussi à rassembler. Le ministre de l'Économie tance: "Si les valeurs n'existent pas en politique, alors tout est permis."
Ciblant LFI et plus particulièrement des propos de l'insoumise Danièle Obono, Bruno Le Maire ajoute: "Alors oui, on peut avoir des élus qui défendent le Hamas comme une organisation de résistance (...) s'allier avec des gens du PS."
Plus d'informations ici.
Bruno Le Maire ne devrait pas être candidat aux élections législatives
Bruno Le Maire s'exprimera "ce soir" à l'occasion d'un déplacement dans l'Eure sur sa décision d'être candidat aux législatives ou non Ce ne sera probablement pas le cas.
Invité de BFMTV-RMC, le ministre de l'Économie se présente comme un "homme de parole". "Quand je dis qu'il faut limiter le nombre de mandats de député à trois, je tiens parole", dit celui qui a déjà été élu député de l'Eure trois fois.
"Je n'ai pas de point de chute, pas de parachute", assure-t-il.
Bardella assure que "chaque jour qui passe (le) prépare à l'exercice du pouvoir"
Sur RTL, le président du Rassemblement national Jordan Bardella, annoncé comme le candidat du RN pour devenir chef de gouvernement en cas de majorité à l'Assemblée nationale, a assuré être prêt, à 28 ans, à devenir devenir Premier ministre.
"Chaque jour qui passe me prépare à l'exercice du pouvoir", a assuré le député européen.
"Je fais à 28 ans ce que je devrais faire en politique à 45 ou à 50, donc j'ai cessé de me poser cette question. Un leader est aussi jugé à la capacité qu'il a à s'entourer et je ne suis évidemment pas seul", a-t-il encore défendu.
Roussel veut créer un "espoir nouveau" avec l'union de la gauche
"Qui pourrait nous reprocher aujourd'hui de nous unir quand l'extrême droite est aux portes du pouvoir?", questionne Fabien Roussel sur France 2, alors que la gauche se rassemble à nouveau, après s'être fracturée sur plusieurs sujets ces derniers mois, comme la guerre entre le Hamas et Israël.
"Il est essentiel de s'unir pour représenter un espoir nouveau pour les Français", dit le secrétaire national du PCF. S'il faut écrire que le Hamas est une organisation terroriste "nous l'écrirons", même si LFI a refusé de qualifier le mouvement islamiste ainsi, promet-t-il
Fabien Roussel veut "tout faire" pour "empêcher l'extrême droite de gagner"
Fabien Roussel alerte au micro de France 2 sur un "véritable danger qui pèse sur la France." "Quand l'extrême droite est aux portes du pouvoir, nous devons tout faire pour présenter un gouvernement qui [l']empêchera de gagner et permettra d'apporter une politique nouvelle qui réponde enfin aux attentes des Français", déclare le secrétaire national du Parti communiste français.
Il met ensuite en avant "le front populaire", la nouvelle coalition voulue par la gauche, qui s'est accordée ce lundi sur l'objectif de présenter des candidatures uniques aux législatives.
"Cette grande coalition que nous avons su construire [...] va tout de suite mettre sur la table 10-15 propositions", promet-il, alors qu'il reste un accord programmatique à trouver. Et de se projeter dans un gouvernement de cohabitation: "dès le 1er août, nous pourrons dire, les salaires, les pensions vont augmenter."
Philippe promet de "faire campagne tous les jours" et s'attaque au RN
Édouard Philippe sera-t-il candidat aux élections législatives? "Moi, je suis maire du Havre", répond l'intéressé, qui promet néanmoins de "faire campagne tous les jours".
Et de s'attaquer au RN, dont le programme présente, selon lui "un certain nombre de choses destinées à faire plaisir aux Français et qui ne seront pas faites, ou pire, si elles seront faites provoqueront des crises importantes."
Édouard Philippe s'adresse aux forces politiques du "bloc central"
Avec qui construire cette "nouvelle majorité" réclamée par Édouard Philippe? L'ex-Premier ministre en appelle à "toutes les forces politiques" du "bloc central".
Si Éric Ciotti, président de LR, a déjà fait savoir son refus d'une alliance, Édouard Philippe lance un appel sur RTL à l'adresse de son ancienne famille politique: "Nous pouvons construire ensemble une des politiques qui sont indispensables pour le pays".
Concernant le PS, l'ancien de LR ajoute: "Je suis certains que plein de gens - je ne sais pas si c'est au Parti socialiste ou dans l'électorat socialiste - qui entendent ce que je viens de dire comme priorités et peuvent s'y retrouver."
Édouard Philippe appelle à "construire une nouvelle majorité"
Avant les législatives, l'ancien Premier ministre plaide sur RTL pour une "nouvelle majorité", "en commençant pas les idées".
"Il faut d'abord partir du principe simple qu'aucun parti politique à lui seul n'est en mesure de mettre en œuvre quelque chose à la hauteur des enjeux des Français", dit l'ancien de LR appelant à être "ouvert" sur un "certains nombre de points".
Édouard Philippe appelle à avoir l'idée claire, souhaitant que la France "refuse l'immobilisme" face à un monde qui "change à toute vitesse". "La deuxième chose, c'est qu'il faut remettre de l'ordre [...] dans nos comptes [...] dans nos rues" et également "dans nos têtes" face à "des tentations inouïes d'antisémitisme".
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Édouard Philippe estime que "redonner la parole aux Français n'est jamais une mauvaise idée"
Invité de RTL, Édouard Philippe prend la parole pour la première fois depuis l'annonce de la dissolution de l'Assemblée nationale. L'ancien Premier ministre évoque une "phase compliquée et déterminante pour le pays".
Est-il en accord avec la décision d'Emmanuel Macron? "Les causes et les motivations du président de la République pour prononcer cette dissolution lui appartiennent", répond-il ajoutant: "Redonner la parole aux Français, ce n'est jamais une mauvaise idée. Donc de ce point de vue là, je suis heureux que les Français puissent avoir leur destin en main".
"Personne n'avait prévu la dissolution le soir des élections, il y a un effet de surprise évidemment", reconnaît ensuite le patron d'Horizons.
Un premier sondage donne le RN à 34% d'intentions de vote
Un premier sondage pour ces élections législatives prédit une vague d'extrême droite. Selon cette étude Harris Interactive x Toluna pour Challenges publiée ce lundi, le RN est crédité de 34% des voix au premier tour contre 18,7% en 2022. La gauche, présentée dans sa configuration de 2022, celle de la Nupes, est donnée à 22%, le camp macroniste à 19%.
Dans le détail, l'extrême droite obtiendrait une majorité relative avec 235 à 265 sièges, contre 89 aujourd'hui. La gauche unie aurait entre 115 et 145 sièges (contre 149 sous la précédente législature). La majorité, elle, passerait de 249 députés à un nombre compris entre 125 et 155.
Des projections qu'il convient de relativiser au regard des jeux d'alliances qui se font jour, notamment à gauche.
"Un vrai sprint": les macronistes déja en campagne
Si tous les députés de la majorité présidentielle ne repartiront pas en campagne, d'autres sont déjà à pied d'œuvre. C'est le cas par exemple du député Renaissance Bertrand Sorre, rencontré à Granville par BFMTV ce mardi matin.
L'élu de la Manche est lancé "dans un vrai sprint" pour ces élections législatives, même s'il ne sait pas encore s'il sera investi, avant un "bureau exécutif (de Renaissance) à 18h ce soir".
Complexité de la campagne: Bertrand Sorre va devoir rendre sa permanence palrmentaire "d'ici la fin de la semaine". Il ne "bénéficie plus d'aucun moyen de l'Assemblée nationale", n'étant plus député depuis la dissolution de dimanche.
Le dilemme des électeurs LR
Que faire aux élections législatives pour les électeurs Les Républicains? Pas simple, à entendre les différents témoignages recueillis par BFMTV.
Certains ne se "retrouvent plus dans aucun parti politique", désormais. D'autres voteront en fonction de la conjoncture et choisiront "celui qui a le plus de chance d'y arriver".
Il y a également ceux qui refuseront, quoi qu'il arrive, de donner une voix à l'extrême droite. Une électrice affirme rester "droit dans ses bottes". Se présentant comme une "fille de la guerre", elle explique "avoir connu déjà tous ces trucs-là" et affirme: "moi, voter extrême droite, il n'y a rien à faire, ça ne passe pas".
Un avis qui n'est pas partagé par toutes les personnes interrogées. L'une d'elles, qui vote désormais extrême droite, se dit "déçue" par la droite.
L'ex-ministre Damien Abad, mis en examen pour tentative de viol, candidat à sa réélection
L'ex-ministre Damien Abad, mis en examen pour tentative de viol en 2010, est candidat à sa réélection dans l'Ain, a appris BFMTV ce lundi. Il ne portera aucune étiquette.
3 députés Renaissance sur 169 ne veulent pas se représenter, selon un premier décompte de BFMTV
En coulisses, beaucoup de députés Renaissance se posent la question de se représenter ou pas... au vu du contexte politique.
Sont-ils prêts à financer une campagne pour éventuellement la perdre?
Selon un 1er décompte de BFMTV, seuls 3 députés Renaissance sur 169 ont exprimé leur volonté de ne pas se représenter. Il s'agit de Joël Giraud, député Renaissance des Hautes-Alpes et ancien ministre, qui a annoncé quitter la politique, de Mireille Clapot, députée de la Drôme et Jean-Fraçois Lovisolo, député du Vaucluse.
"L'union de nouveau": Mélenchon souhaite "jeter la rancune à la rivière"
"L'union de nouveau", titre Jean-Luc Mélenchon dans sa dernière note de blog, après que la gauche s'est accordée ce lundi soir pour présenter des candidatures uniques aux élections législatives prévues les 30 juin et 7 juillet prochains.
Si le leader de LFI renvoie aux autres partis la responsabilité d'une gauche dispersée aux élections européennes, il ajoute:
"La leçon à en tirer n’est pas une vendetta sans fin. Comme au lendemain de la présidentielle de 2022 je l’avais proposé, je le répète: il faut jeter la rancune à la rivière! Sinon quoi? La vendetta sans fin? Il faut chercher sans cesse le moyen d’avancer. Nous en avons les moyens."
Programme, candidats... Ces points qui restent à trancher pour un "front populaire" à gauche
Quels seront les candidats qui composeront cette nouvelle alliance des gauches sous la bannière "Front populaire"? Quel sera leur programme commun? Plusieurs questions restent encore en suspens ce mardi 11 juin.
Après avoir présenté l'objectif d'un candidat unique dans chaque circonscription aux élections législatives, les principales formations doivent poursuivent leurs discussions.
Si une avancée primordiale a eu lieu la veille, il reste encore du chemin, en attestent les propos d'Aurore Lalucq, co-présidente de Place Publique, le parti de Raphaël Glucksmann. Cette dernière a tempéré l'enthousiasme qui régnait à gauche en fin de soirée:
"Ce n’est pas un accord, juste une ouverture de discussion qui a permis de poser nos conditions", a-t-elle déclaré.
RN, LR, Reconquête... Une "union des droites" aux législatives? Les grandes manœuvres commencent
"Une chance historique de permettre au camp national de remettre la France sur les rails". Marine Le Pen a répété que le Rassemblement national était en mesure de gouverner le pays après le 7 juillet.
Mais pour obtenir une majorité au Palais Bourbon, le RN doit gagner 201 sièges. Pour cela, il compte "s'ouvrir" à d'autres mouvements politiques pour constituer une large coalition.
Marine Le Pen a ainsi annoncé que son parti était "bien sûr capable" de ne pas présenter de candidat face à des LR avec lesquels un accord aurait été trouvé.
Les discussions à gauche vont reprendre sur le programme du Front populaire et la répartition des circonscriptions
Le plus dur commence. Après l'accord de principe annoncé tard hier soir par EELV, le PS, LFI et le PCF pour la création d'un Front populaire, les discussions ont pris fin peu avant minuit. Selon les informations de RMC, elles reprendront à 9 heures et porteront sur le programme de cette union de la gauche ainsi que sur la répartition des circonscriptions pour les élections législatives.
Laurent Wauquiez va tenir une conférence de presse à 14 heures
Après l'annonce de la dissolution de l'Assemblée nationale, Laurent Wauquiez, membre des Républicains et président de la région Auvergne-Rhône-Alpes va tenir une conférence de presse en Haute-Loire à 14 heures, a appris BFMTV auprès de son entourage.
L'ex-ministre Damien Abad, mis en examen pour tentative de viol, candidat à sa réélection
L'ex-ministre Damien Abad, mis en examen pour tentative de viol en 2010, est candidat à sa réélection dans l'Ain, a appris BFMTV. Il ne portera aucune étiquette.
"Un bon travail qui déjoue la division sur laquelle comptaient Macron et Le Pen": Mélenchon se réjouit de l'annonce des partis de gauche
"Accord d'union signé pour un nouveau Front populaire. Candidatures communes dès le premier tour, programme commun en cours de préparation", a écrit sur X Jean-Luc Mélenchon, après l'accord annoncé par les partis de gauche.
Programme, candidature unique... Les partis de gauche avancent pour créer un "nouveau Front populaire"
Après avoir échangé pendant des heures hier, les quatre partis de gauche - EELV, LFI, le PS et le PCF - ont appelé dans une lettre à "la constitution d'un nouveau Front populaire rassemblant dans une forme inédite toutes les forces de gauche humanistes, syndicales, associatives et citoyennes".
"Nous souhaitons porter un programme de ruptures sociales et écologiques pour construire une alternative à Emmanuel Macron et combattre le projet raciste de l’extrême droite", écrivent les partis.
Alors que cinq syndicats ont appelé à manifester "le plus largement possible" ce week-end, les partis de gauche exhortent également "à rejoindre les cortèges".
Marine Le Pen se dit prête à ne pas présenter de candidats RN face à des candidats LR pour "faire le rassemblement"
Marine Le Pen s'est dite prête sur le plateau de TF1 à faire un pacte d'amitié et ne pas présenter de candidats RN face à des candidats LR pour "faire le rassemblement".
"Si on est d'accords sur des points (...) eh bien on construit cette majorité et on permet aux Français à nouveau d'espérer", a ajouté la cheffe des députés RN.
La campagne des élections législatives commence, Emmanuel Macron va prendre la parole
Bonjour à toutes et à tous, et bienvenue sur ce direct consacré au suivi de l'actualité politique. Emmanuel Macron a créé la surprise dimanche soir en annonçant la dissolution de l'Assemblée nationale quelques dizaines de minutes après l'annonce de la victoire de Jordan Bardella aux élections européennes.
Depuis, les différentes forces politiques s'organisent pour mener campagne. Les prochaines élections législatives auront lieu les dimanche 30 juin et 7 juillet.
Emmanuel Macron doit ainsi tenir dans l'après-midi une conférence de presse. Le RN appelle de son côté au "rassemblement", en visant notamment LR, et la gauche au "Front populaire", avec des candidatures communes espérées dans chaque circonscription.