Mort d'Agathe Hilairet: le suspect en garde à vue venait de sortir récemment de prison après une "longue peine"

Le corps de la joggeuse Agathe Hilairet, disparue le 10 avril 2025 autour de Vivonne (Vienne), a été retrouvé le 5 mai dans un sous-bois - BFMTV
Le profil du suspect se précise. Un homme d'une cinquantaine d'années a été interpellé et placé en garde à vue dans l'enquête sur la mort d'Agathe Hilairet, la joggeuse de 28 ans disparue en avril et retrouvée morte début mai dans la Vienne, a-t-on appris ce jeudi 11 septembre.
Selon nos informations, le suspect est actuellement en garde à vue actuellement pour des chefs de "meurtre" et "viol", et il venait de sortir récemment de prison après une "longue peine". Il s’agit d'un quinquagénaire dont l'identité nous a été confirmée par une source proche de l'enquête.
Le suspect en garde à vue pour meurtre et viol
Des voisins l'ont décrit à BFMTV comme une personne "discrète et sympathique", et d’autres comme "une personne peu sociable" n'ayant pas l'habitude de "fréquenter les commerces de proximité".
Selon l'un d'eux, entendu ce jour comme témoin par les enquêteurs, le suspect est salarié dans une exploitation agricole.
Agathe Hilairet, 28 ans, avait été retrouvée sans vie, trois semaines après sa disparition à Vivonne, dans la Vienne en mai dernier. L'autopsie réalisée après la découverte du corps n'avait pas permis d'identifier la cause du décès à cause de l'état de dégradation avancé dans lequel se trouvait le cadavre. Le parquet n'avait pas mentionné d'éventuelles traces de violences ou d'agression.
C'est un promeneur qui avait découvert le cadavre d'Agathe Hilairet dans un secteur boisé. Cette adepte de trail était partie courir le 10 avril au matin depuis le domicile de ses parents à Vivonne, avant de ne plus donner signe de vie. Le corps de la jeune femme se trouvait en périphérie des zones de recherches, avait alors indiqué le parquet.
Une semaine de ratissage pour la retrouver
Selon la montre connectée de la jeune femme, équipée d'un capteur cardiaque et d'un GPS, son coeur s'est arrêté à l'endroit où les chiens ont perdu sa trace pendant les recherches menées par la gendarmerie, mais le corps a été retrouvé à moins d'un kilomètre de là.
Un important dispositif de recherches avait été déployé, puis levé le 17 avril après une semaine de ratissages. Ce déploiement avait mobilisé plus d'une centaine de gendarmes, appuyés par un hélicoptère, des drones, des chiens et une équipe de plongeurs, au sein d'une large zone de 100 km2 où la jeune femme avait l'habitude de courir.