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DIRECT. Sébastien Lecornu: le nouveau Premier ministre s'entretient avec Gérard Larcher au Sénat

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Deux jours après sa nomination au poste de Premier ministre, Sébastien Lecornu s'entretient ce jeudi 11 septembre avec la présidente de l'Assemblée nationale Yaël Braun-Pivet ainsi qu'avec le président du Sénat Gérard Larcher.

L'ESSENTIEL

  • À peine nommé Premier ministre, Sébastien Lecornu devra vite se pencher sur plusieurs dossiers brûlants, comme le budget pour 2026. Lire l'article
  • La passation de pouvoir entre François Bayrou et Sébastien Lecornu, sous le signe de "l'humilité", a été l'une des plus brèves ces dernières années. Lire l'article
  • Gérard Larcher a appelé sur BFMTV-RMC à un "contrat de gouvernement" autour du Premier ministre sur "cinq ou six dossiers" urgents. Lire la brève
  • Dominique de Villepin a prévenu qu'Emmanuel Macron "n’a plus comme carte, après Sébastien Lecornu, que la dissolution et la démission". Lire la brève

Yaël Braun-Pivet invite le Premier ministre à créer une "dynamique" pour le pays et appelle les députés à "dépasser les clivages"

La présidente de l'Assemblée nationale a partagé sur son compte X un cliché de son entretien avec le nouveau Premier ministre, qui s'est déroulé en début de matinée.

Elle invite Sébastien Lecornu à "créer cette dynamique" permettant à la France de traverser "une période où les défis sont immenses", mais aussi les députés à "dépasser les clivages".

Sébastien Lecornu s'est entretenu avec Yaël Braun-Pivet, le Premier ministre se dirige vers le Sénat

Le Premier ministre poursuit sa tournée républicaine ce matin. Après s'être entretenu environ une heure avec la présidente de l'Assemblée nationale au palais Bourbon, Sébastien Lecornu se rend désormais au palais du Luxembourg.

Il rencontrera le deuxième homme de l'État, le président du Sénat Gérard Larcher.

Sébastien Lecornu "ne doit pas être le gentil toutou" d'Emmanuel Macron fustige Dominique de Villepin

"Émancipation". C'est le mot d'ordre qu'a martelé ce matin sur France info l'ancien Premier ministre Dominique de Villepin à propos de la nomination de Sébastien Lecornu à Matignon.

”Il a un devoir vis-à-vis des Français. Il ne va pas jouer éternellement le petit garçon qui amuse le président, un verre de whisky à la main (...) Il ne doit pas être le gentil toutou de Monsieur le Président", a cinglé ce dernier.

La réunion du bloc central se termine à Matignon après des "discussions franches sur ce qui a fonctionné par le passé et moins fonctionné"

Le nouveau Premier ministre a reçu les chefs des partis du bloc central et des LR. Une réunion qui vient de se terminer.

"Des discussions franches et ouvertes autour du Premier ministres sur ce qui a fonctionné par le passé et moins fonctionné", raconte un participant de la réunion à BFMTV.

Ce dernier confie la "vraie volonté collective d’établir ce format comme un format de confiance. Le Premier ministre veut mettre du ciment dans ce socle commun. Ça a été partagé autour de la table."

Dominique de Villepin prévient qu'Emmanuel Macron "n’a plus comme carte, après Sébastien Lecornu, que la dissolution et la démission”

Dominique de Villepin juge sur France info que la "responsabilité" d'Emmanuel Macron "est en jeu" dans la situation politique actuelle.

L'ancien chef du gouvernement prévient: "Il n’a plus comme carte, après Sébastien Lecornu, que la dissolution et la démission”.

Emmanuel Macron "joue avec la démocratie française" pour Dominique de Villepin qui l'appelle à "faire preuve de moins d’arrogance"

Sur France info, l'ex-Premier ministre soutient que "le président de la République doit faire preuve de moins d’arrogance" et l'accuse de jouer "avec la démocratie française".

La destitution d'Emmanuel Macron est "impossible" pour Gérard Larcher

Le président du Sénat juge sur BFMTV-RMC "impossible" l'aboutissement de la motion de destitution insoumise visant le président de la République dans la "situation actuelle".

Gérard Larcher évoque d'ailleurs la mesure comme de la "communication échevelée de La France insoumise".

La majorité des deux tiers des membres de chacune des assemblées du pays sont nécessaires pour valider la motion.

Que "la polyphonie devienne symphonie" chez les LR: la petite pique de Gérard Larcher envers Laurent Wauquiez

Gérard Larcher soutient que "si nous avons un contrat" de gouvernement, alors les ministres LR resteront au sein de l'équipe de l'exécutif.

Le président du Sénat juge aussi que "la ligne politique a été tranchée par les militants lors de l'élection" du patron des LR et lance une pique à Laurent Wauquiez en souhaitant que "la polyphonie devienne symphonie".

Gérard Larcher refuse la suspension de la réforme des retraites

Face à des "conséquences financières" qu'il juge importantes, Gérard Larcher défend que "la réforme des retraites est une nécessité" et juge inacceptable sa suspension sur BFMTV-RMC.

Un contrat de gouvernement, mais avec qui? "Depuis Horizons jusqu'à LR, en passant par Renaissance, le Modem" selon Gérard Larcher

Gérard Larcher, président du Sénat, estime sur BFMTV-RMC "qu'on a déjà la réponse" de la présence de la gauche au sein de l'équipe gouvernementale alors qu'Olivier Faure a dit que les socialistes "ne seront pas au gouvernement".

Le gouvernement se fera "depuis Horizons jusqu'à LR, en passant par Renaissance, le Modem et un certains nombres de collègues qui n'appartiennent à aucun groupe", selon Gérard Larcher.

Ce dernier laisse toutefois la porte ouverte "aux socialistes qui veulent soutenir le contrat", en notant qu'il n'y aura pas de taxe Zucman, jugée "inconstitutionnelle", ni de suspension de la réforme des retraites.

Le président du Sénat appelle à un "contrat de gouvernement" autour du Premier ministre sur "cinq ou six dossiers" urgents

Gérard Larcher, président du Sénat, "vit avec bienveillance" l'arrivée de Sébastien Lecornu à Matignon.

Le deuxième homme le plus puissant de la République appelle sur BFMTV-RMC à "un contrat de gouvernement avec les forces politiques qui sont prêtes à se retrouver autour du Premier ministre".

Un contrat "qui ne peut pas être à l'allemande" faites en "trois mois", mais plutôt des accords sur "cinq ou six dossiers": budget, sécurité, immigration, décentralisation...

Fabien Roussel a "parlé longuement" avec Sébastien Lecornu et se rendra à Matignon pour négocier

Fabrien Roussel s'interroge sur France 2 "si monsieur Lecornu sera capable de résister" à Emmanuel Macron et être réellement en mesure de travailler avec la gauche à l'Assemblée nationale.

"Je lui ai parlé longuement. On attend le rendez-vous physique, et nous irons" (à Matignon, NDLR), assure le patron des communistes français.

Retraites, justice fiscale... Fabien Roussel a "demandé quatre mesures" au Premier ministre

Fabien Roussel, secrétaire national du PCF, estime sur France 2 que "les mots sont importants" après l'utilisation du termes de "rupture" envisagée par le gouvernement.

"Je lui ai demandé quatre mesures: enlever les mesures toxiques Bayrou, un signal sur les salaires et les pensions notamment en baissant la CSG, l'abrogation de la réforme des retraites et de la justice fiscal", soutient le communiste.

Raphaël Glucksmann juge que Sébastien Lecornu "a cheminé" après des accusations d'homophobie et que "ce n'est pas ça qui le fera tomber"

Le nouveau Premier ministre est accusé d'homophobie par Marine Tondelier des Écologistes. En 2012, lors du vote sur le mariage pour tous, Sébastien Lecornu s'était opposé à ce texte de loi et déclaré que "le communautarisme gay m'exaspère autant que l'homophobie" ou que le mariage "se construit entre un homme et une femme".

Raphaël Glucksmann balaie ce matin sur RTL l'accusation d'un revers de la main. "Il a cheminé depuis, il a dit qu'il était en désaccord avec les propos qu'il avait tenu, moi ce n'est pas ça qui fera tomber monsieur Lecornu", explique l'eurodéputé.

Abroger la réforme des retraites, pas "une ligne rouge" pour Raphaël Glucksmann "si on obtient la taxe Zucman et un budget cohérent"

Raphaël Glucksmann, co-président du parti Place publique, réaffirme sur RTL sa volonté d'"abroger la réforme des retraites" mais estime qu'il ne s'agit pas d'une "ligne rouge", arguant que "si on obtient la taxe Zucman et un budget cohérent", alors "on en discutera".

"La ligne c'est la justice de ce budget, que les plus riches contribuent plus que les autres à l'effort national", lance Raphaël Glucksmann.

Raphaël Glucksmann estime que si le gouvernement met en œuvre des "ruptures" alors "peut-être qu'il y a un chemin"

Raphaël Glucksmann, député européen et co-président du parti Place publique, semble sur RTL être d'accord avec le Premier ministre et affirme qu'il "va falloir des ruptures" dans la gestion du pays.

"Emmanuel Macron doit comprendre qu'il n'a pas de majorité (...). Il faut un changement de politique sur le fond. S'il y a une rupture de la méthode mais aussi du contenu, peut-être qu'il y a un chemin", juge l'eurodéputé.

Bloc central, LR, UDI, présidents des assemblées... Les consultations du jour de Sébastien Lecornu

Le Premier ministre va recevoir vers 8h15 une nouvelle fois les chefs des partis du bloc central et des LR, après avoir déjà échangé hier avec eux.

Il se rendra ensuite auprès de Yaël Braun-Pivet à l'Assemblée nationale à 9h15, puis recevra Gérard Larcher à Matignon.

Sébastien Lecornu poursuivra vers 14 heures ses consultations politiques en vue de la formation de son gouvernement, avec l'UDI d'Hervé Marseille.

Des dossiers brûlants pour Sébastien Lecornu, face à la menace de la censure déjà agitée par le Rassemblement national

À peine nommé à Matignon, Sébastien Lecornu va vite devoir se pencher sur plusieurs dossiers brûlants, comme le budget 2026 ou encore la loi Duplomb.

Mais la menace de la censure est déjà brandie par les oppositions, et notamment le Rassemblement national. Le président du parti d'extrême droite Jordan Bardella a déjà prévenu que "soit il y a rupture, soit il y aura censure".

"Nous sommes à disposition du Premier ministre pour lui faire connaître, encore une fois, nos lignes rouges", a-t-il précisé, citant notamment "la non-augmentation de la fiscalité sur la France du travail comme sur nos entreprises" ou "la remise en cause de la politique d'immigration de notre pays".

Vers un abandon du projet de supprimer deux jours fériés? Sébastien Lecornu réfléchit à faire évoluer la copie budgétaire de François Bayrou

Lors de ses entretiens avec des cadres de Renaissance, des Républicains, du Modem et de Horizons, le nouveau Premier ministre Sébastien Lecornu a indiqué à ses interlocuteurs vouloir faire évoluer la copie budgétaire de François Bayrou. Cela passerait notamment par l'abandon du projet de supprimer deux jours fériés, une mesure jugée trop crispante.

Sébastien Lecornu reçu ce matin par la présidente de l'Assemblée nationale Yaël Braun-Pivet

Bonjour à tous et bienvenue dans ce direct consacré à l'actualité politique en France. Le nouveau chef du gouvernement Sébastien Lecornu poursuit ses consultations, après avoir reçu des cadres de Renaissance, des Républicains, du Modem et de Horizons. Il sera reçu ce matin par la présidente de l'Assemblée nationale Yaël Braun-Pivet.

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