1er-Mai: Bruno Retailleau se félicite que le défilé s'est "mieux déroulé que ce qu'on pouvait craindre"
L'ESSENTIEL
- Pour les salaires, pour l'abrogation de la réforme des retraites, ou encore "contre la trumpisation du monde": les organisations syndicales appellent à battre le pavé, mais la mobilisation se tient sans unité large. Lire l'article
- Des violences ont émaillé la manifestation à Paris où le Parti socialiste dit avoir été "attaqué par des black blocs". Lire l'article
- Depuis Narbonne où se réunit le Rassemblement National, Marine Le Pen a exhorté ses sympathisants à se "lever" contre "l'entreprise de confiscation de la démocratie". Lire la brève
- La CGT revendique plus de 300.000 manifestants en France, alors que les autorités en ont comptabilisé 157.000. Lire l'article
300.000 personnes dans les rues selon la CGT, 157.000 selon le ministère de l'Intérieur
Selon la CGT, 300.000 personnes ont manifesté partout en France ce jeudi 1er mai. Les autorités avancent, eux, le chiffre de 157.000.
Le ministre de l'Intérieur Bruno Retailleau a estimé que le défilé s'est "mieux déroulé que ce que l'on pouvait craindre", avançant le chiffre de 72 personnes interpellées dans toute la France, dont 52 à Paris.
La manifestation dans la capitale a été émaillée par des violences à l'encontre d'élus et sympathisants du Parti socialiste dont le député de l'Essonne Jérôme Guedj.
Ce direct est désormais terminé, merci de l'avoir suivi sur BFMTV.com.
Jérôme Guedj a "un peu honte" de Marine Tondelier qui refuse de s'exprimer sur l'antisémitisme à l'extrême gauche
Sur BFMTV, Jérôme Guedj dit "avoir un peu honte" de Marine Tondelier après que cette dernière a refusé de répondre à une question d'un journaliste de RTL sur la place de l'antisémitisme à l'extrême gauche.
"Il y a de l'antisémitisme partout, il y en a aussi à l'extrême gauche. Et malheureusement aujourd'hui, il y en a surtout à l'extrême gauche", déplore Jérôme Guedj.
"Ça me fend le cœur que des gens à gauche puissent être complaisants", dénonce le député socialiste de l'Essonne.
Jérôme Guedj affirme "ne pas avoir vu de militants LFI l'insulter"
Après avoir été pris à partie lors de la manifestation du 1er-Mai à Paris, Jérôme Guedj raconte sur BFMTV "ne pas avoir vu de militants de La France insoumise aujourd'hui (l)'insulter".
"Je ne veux pas crier au loup pour rien", précise-t-il.
Jérôme Guedj indique avoir reçu un appel de François Bayrou qui lui a apporté son "soutien"
"J'ai apprécié aujourd'hui le soutien de tous les républicains qui se sont exprimés à mon endroit. J'ai reçu un coup de fil du Premier ministre, du ministre de l'Intérieur, de mon président de groupe Boris Vallaud", liste Jérôme Guedj sur BFMTV, après avoir été pris à partie.
Après avoir été pris à partie, Jérôme Guedj dénonce des "crétins décérébrés" qui sont "des ennemis des travailleurs"
Sur BFMTV, le député socialiste Jérôme Guedj, qui affirme "être solide et robuste", dénonce des "crétins décérébrés" après avoir été pris à partie lors du défilé à Paris.
"Je suis un universaliste républicain attaché au dialogue", se défend l'élu de l'Essonne.
"Des gens agressifs et virulents sont venus nous insulter (...) et après des gens sont venus nous agresser", raconte-t-il sur notre antenne, estimant que "la violence, c'est la ligne rouge en politique".
"Ce sont des ennemis des travailleurs et du 1er-Mai", selon Jérôme Guedj au sujet de ses agresseurs.
Le maire socialiste de Rouen estime que "Jérôme Guedj se fait agresser parce qu'il est socialiste et juif"
Le maire socialiste de Rouen Nicolas Mayer-Rossignol estime sur BFMTV que "Jérôme Guedj se fait agresser parce qu'il est socialiste et parce qu'il est juif".
"C'est honteux et inacceptable. Pourquoi est-ce que c'est toujours Jérôme Guedj qui est ciblé?", interroge-t-il, estimant que cette séquence "fait le jeu de l'extrême droite".
Le parti Renaissance partage "sa solidarité" après les violences qui ont touché des membres du Parti socialiste
Via ses réseaux sociaux, le parti Renaissance partage "sa solidarité aux élus et adhérents du Parti socialiste, et en particulier au député Jérôme Guedj", victimes de violences lors du défilé du 1er-Mai à Paris.
"Les intimidations, les insultes à relents antisémites et les violences sont une insulte à notre République et à toute l’histoire sociale de notre pays", écrit le parti.
"Meurtri", Jérôme Guedj estime que "des salopards abîment" le 1er-Mai après les violences qui ont émaillé le cortège
Sur LCI, le député socialiste Jérôme Guedj s'est dit "meurtri" après les violences dont lui et d'autres élus du PS ont été victimes cette après-midi lors de la manifestation parisienne.
"Il y a de salopards, des crétins décérébrés, qui abîment cette grande journée", déplore-t-il.
"Leur seul objectif est de se faire du socialiste et de propager de la violence", selon Jérôme Guedj. "Au lieu de parler des revendications du 1er-Mai, on a ces images qui tournent en boucle", se désole le député de l'Essonne.
157.000 manifestants en France, selon le ministère de l'Intérieur, un chiffre en hausse par rapport à 2024
157.000 personnes, dont 32.000 à Paris, ont manifesté en France aujourd'hui, selon le ministère de l'Intérieur. Un chiffre en hausse par rapport à 2024, quand 121.000 participants avaient été enregistrés.
Le ministère de l'Intérieur indique que 72 personnes ont été interpellées, dont 52 à Paris. Dans tout l'Hexagone, 28 mises en garde à vue ont été prononcées, dont 19 dans la capitale.
Bruno Retailleau fait état de "six blessés légers" parmi les forces de l'ordre à Paris
Le ministre de l'Intérieur Bruno Retailleau fait état sur BFMTV de "six blessés légers" parmi les forces de l'ordre à Paris: quatre gendarmes et deux policiers.
50 personnes interpellées et 200 black blocs recensés dans la manifestation parisienne
Le ministre de l'Intérieur Bruno Retailleau a annoncé sur BFMTV qu'"à peu près 200 black blocs" se trouvaient dans la manifestation parisienne.
"Environ 50 personnes ont été interpellées" dans le défilé dans la capitale selon le ministre.
Quatre membres du Parti socialiste légèrement blessés après l'attaque pendant la manifestation à Paris
Le ministre de l'Intérieur Bruno Retailleau a indiqué à BFMTV que quatre membres du Parti socialiste ont été légèrement blessés suite aux violences dont ont été la cible des élus. Ils sont notamment victimes de "brûlures" du fait de l'usage de pétards, selon le ministre.
"Des élus de la République ont été ciblés", a-t-il déploré.
DOCUMENT BFMTV. Bruno Retailleau se félicite que le défilé du 1er-Mai s'est "mieux déroulé que ce qu'on pouvait craindre"
Le ministre de l'Intérieur Bruno Retailleau se félicite sur BFMTV que le défilé du 1er-Mai s'est "mieux déroulé que ce qu'on pouvait craindre".
"Tu nous rends responsable des violences?": échange tendu entre l'insoumise Manon Aubry et la socialiste Emma Rafowicz
Sur BFMTV, Manon Aubry et Emma Rafowicz, respectivement députée européenne insoumise et socialiste sont revenues sur les violences dont ont été victimes des élus socialistes cette après-midi à Paris.
L'élue socialiste a dénoncé "un climat de brutalisation de la vie politique, d'attaques permanentes, d'insultes sur les réseaux sociaux".
Sans pointer du doigt directement La France insoumise, Emma Rafowicz s'est adressée à Manon Aubry sur le rôle de son parti dans ces violences.
"Ce n'est plus crédible vos discours la main sur le cœur, d'abord vous nous insultez puis vous condamnez quand d'autres nous violentent", a lancé l'eurodéputée socialiste.
"Tu nous rends responsables des violences?", lui a alors demandé Manon Aubry. "Jamais vous nous trouverez du côté des violents", a argumenté l'élue insoumise.
"La violence n'a jamais été notre méthode", a-t-elle poursuivi, déplorant les "sous-entendus plus ou moins voilés" d'Emma Rafowicz. "Vous avez des preuves? À quel moment La France insoumise a cautionné la moindre forme de violence?", a encore lancé Manon Aubry.
Une eurodéputée socialiste raconte avoir été insultée de "génocidaire" et de "sale sioniste"
Emma Rafowicz, députée européenne socialiste présente dans le cortège d'élus socialistes pris pour cible à Paris cette après-midi, raconte sur BFMTV avoir été insultée de "génocidaire" et de "sale sioniste".
"Ils ont insulté tous les socialistes", déplore-t-elle, expliquant aussi avoir "reçu un pétard sur le bras". "Mais j'ai réussi à le retirer", précise Emma Rafowicz.
L'eurodéputée socialiste pointe la responsabilité de ces violences sur "certains militants qui se prétendent de la gauche ou de l'extrême droite" mais qui sont "les idiots utiles du capitalisme" selon Emma Rafowicz.
"Les socialistes ont leur place dans les manifestations": Marine Tondelier apporte son "soutien" aux élus PS victimes de violences
Sur ses réseaux sociaux, Marine Tondelier a apporté son "soutien" aux élus socialistes victimes de violence cette après-midi.
La Secrétaire nationale des Écologistes estime que "les socialistes ont leur place dans les manifestations, pas les violences."
Après les violences contre le Parti socialiste, Olivier Faure annonce que "des dépôts de plainte sont en cours"
Après les violences contre le Parti socialiste, le patron du parti Olivier Faure annonce que "des dépôts de plainte sont en cours"
"Nous ne laisserons rien passer. Nous n’accepterons jamais la violence de fanatiques qui ne servent aucune cause et détruisent les combats collectifs", écrit-il sur ses réseaux sociaux.
"Saignée sociale" contre ode aux patrons: Marine Le Pen et Jordan Bardella se divisent les rôles pour leur 1er-Mai
Depuis Narbonne où le Rassemblement national s'est réuni pour ce 1er-Mai, Marine Le Pen et Jordan Bardella ont évoqué l'actualité économique par deux prismes différents.
La députée du Pas-de-Calais a regretté le climat de "saignée sociale qui s'abat sur des millions de Français" alors que le président du parti d'extrême droite a regretté "les charges, les normes".
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29 personnes interpellées à 17h30 heures à Paris
29 personnes ont été interpellées à 17h30 dans le cortège parisien, selon la préfecture de police. Ces chiffres ne sont pas définitifs, car les forces de l'ordre font actuellement face à plusieurs éléments perturbateurs dans la manifestation.
Après avoir été chahuté, le député socialiste Jérôme Guedj pointe "la violence" des "ennemis de la République"
Après avoir été chahuté, le député socialiste Jérôme Guedj pointe "la violence" des "ennemis de la République".
"Tous ceux qui usent de la violence comme ceux qui la banalisent sont les ennemis du 1er-mai, des salariés, et plus largement de la République", écrit l'élu de l'Essonne sur ses réseaux sociaux.
"C’était festif et revendicatif. Et puis les crétins décérébrés, pseudo-antifas et cagoulés de noir, sont arrivés", poursuit Jérôme Guedj.
Ce dernier a été pris à partie lors de la manifestation à Paris, près de la place d'Italie. Des projectiles ont été lancés à destination d'une section du Parti socialiste dans laquelle il se trouvait.
Le député socialiste Jérôme Guedj a été pris à partie dans le cortège parisien
Le député socialiste Jérôme Guedj a été pris à partie lors de la manifestation à Paris, au niveau du boulevard de l'hôpital près de la place d'Italie.
Des projectiles ont été lancés à destination d'une section du Parti socialiste dans laquelle se trouvait l'élu de l'Essonne. Ce dernier dénonce "des ennemis des travailleurs (...) qui détournent et dénaturent un mouvement social."
Bruno Retailleau partage son "soutien" aux militants du PS attaqués par "des manifestants particulièrement hostiles et violents"
Le ministre de l'Intérieur Bruno Retailleau partage son "soutien" aux militants du Parti socialiste victimes "de jets de projectiles par des manifestants particulièrement hostiles et violents".
"Les forces de l'ordre sont intervenues pour sécuriser les lieux et procéder à des interpellations", écrit Bruno Retailleau sur ses réseaux sociaux.
La CGT révise son chiffre à plus de 300.000 manifestants en France
La CGT revendique plus de 300.000 manifestants à travers toute la France à l'occasion du 1er-mai. Un peu plus tôt, le syndicat avait avancé le chiffre de 250.000, avant de revoir ce chiffre à la hausse.
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Le Parti socialiste dit avoir été "attaqué par des black blocs" pendant la manifestation à Paris
La députée européenne et porte-parole du PS Chloé Ridel a dénoncé sur X "des insultes puis des attaques par des black blocs" sur le stand du PS présent lors du cortège parisien cette après-midi.
"Au nom des socialistes, je saisirai le procureur de la République", a réagi le président des députés PS Boris Vallaud.
L'eurodéputée socialiste Chloé Ridel a indiqué à BFMTV que deux militants ont été blessés, dont un jeune "lynché par terre".
Pour Jordan Bardella, son parti représente "la France qui bosse sans jamais se plaindre"
Après le discours de Marine Le Pen, c'est autour de Jordan Bardella de monter sur scène à Narbonne.
"Le RN est le parti du travail, de la France qui bosse sans jamais se plaindre", a jugé le président du mouvement.
"Notre France, c'est celle du mérite et du devoir", avance encore le député européen.
Après sa condamnation, Le Pen exhorte ses sympathisants à se "lever" contre "l'entreprise de confiscation de la démocratie"
Marine Le Pen a appelé ses sympathisants à se "lever" contre l'"entreprise de confiscation de la démocratie" après sa condamnation le 30 avril dernier.
"Nous rebâtirons le pays que nous voulons", a encore promis la présidente des députés RN, demandant à ses partisans à se mobiliser pour les municipales en mars prochain.
L'ex-patronne du parti à la flamme a été reconnue coupable de détournement de fonds publics par la justice. Elle a été condamnée à une peine de cinq ans d'inéligibilité.
"Ils veulent vous voler la présidentielle": Marine Le Pen promet "de se battre" pour pouvoir se présenter en 2027
La présidente des députés RN compte "se battre" pour "son honneur et son innocence" pour se présenter dans deux ans à la prochaine présidentielle.
"Ce combat pour la justice, je vais le mener avec tout l'énergie que vous connaissez, je vais le mener avec le soutien de Jordan Bardella et avec vous", a encore lancé Marine Le Pen.
L'élue du Pas-de-Calais a été condamnée à une peine de cinq ans d'inégibilité le 30 mars dernier. Elle a depuis fait appel. Si sa peine est confirmée en seconde instance, Marine Le Pen ne pourra pas se présenter en 2027.
Pour Marine Le Pen, "la France fait face à une saignée sociale"
Marine Le Pen revient sur le contexte économique en France dans un moment de forte inquiétude. Jennyfer, ArcelorMittal, Vercorex... Ces dernières semaines, les plans de suppression de postes se multiplient.
"La France fait face à une saignée sociale", juge la présidente des députés RN". "Nous sommes en désertification industrielle", a encore regretté l'ex-candidate à la présidentielle.
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Marine Le Pen commence son discours à Narbonne et salue "une grande mobilisation populaire"
La présidente des députés RN vient de monter sur scène à Narbonne pour commencer son discours du 1er-Mai.
Marine Le Pen joue sur du velours dans l'Aude. Tous les députés du département sont membres de son mouvement. Elle avait remporté dans le département 54,9% des voix au second tour, très loin de son score de 41,45% dans le reste du pays.
"Ce 1er-Mai est une grande mobilisation populaire", juge la députée sous le coup d'une peine d'inégibilité de 5 ans. Elle fait appel de sa condamnation.
Marine Le Pen et Jordan Bardella vont s'exprimer à Narbonne
Après Jean-Luc Mélenchon, c'est au tour de la présidente des députés RN de prendre la parole à Narbonne dans quelques minutes.
Après le fiasco de son meeting à Paris le 5 avril après sa condamnation, Marine Le Pen mise sur une large mobilisation.
Jordan Bardella s'exprimera après elle et pourrait longuement parler des élections municipales de mars prochain dans lesquelles le mouvement place beaucoup d'espoir.
On vous explique tout dans notre article
8 personnes interpellées dans le cortège parisien
La préfecture de police de Paris indique sur son compte X avoir interpellé 8 personnes "dans le cadre des premiers contrôles et fouilles effectués pour garantir la sécurité des manifestants".
Parmi les motifs d"interpellations, la préfecture cite "le port d'arme prohibé" avec la détention d'un cutter ou encore "la participation à un groupement en vue de commettre des violences ou des dégradations".
Le cortège parisien s'élance
Les manifestants ont commencé à battre le pavé à Paris. On compte notamment dans la manifestation parisienne la patronne de la CGT Sophie Binet.
Jean-Luc Mélenchon a pris la parole depuis le cortège, réclamant "le retour à la retraite à 60 ans".
Jean-Luc Mélenchon appelle à "nationaliser ArcelorMittal"
Le fondateur de La France insoumise exhorte le gouvernement à "nationaliser ArcelorMittal".
Le géant de la sidérurgie compte supprimer 600 postes dans l'usine de Dunkerque. Un rassemblement s'est tenu sur place ce matin, avec notamment le patron du PS Olivier Faure, l'écologiste Marine Tondelier et François Ruffin (Picardie debout).
Dans un communiqué commun, l'ensemble de la gauche hormis La France insoumise, a déjà demandé une "intervention immédiate de l'État", par une "nationalisation temporaire ou durable" et une entrée de l'État au capital.
Pour Jean-Luc Mélenchon, le 1er-Mai est "un rassemblement anti-raciste"
Sans nommer spécifiquement la mort d'Aboubakar Cissé, tué à coup de couteaux ce vendredi en priant dans une mosquée du Gard, Jean-Luc Mélenchon a jugé que le 1er-Mai était "un rassemblement anti-raciste".
"L'islamophobie et le racisme sont l'invention des puissants", a dénoncé le fondateur de La France insoumise.
Jean-Luc Mélenchon réclame le retour de "la retraite à 60 ans"
Jean-Luc Mélenchon commence à prendre la parole depuis la place d'Italie à Paris avant que le cortège ne s'élance.
"Nous continuerons la bataille pour les 8 heures de travail par jour, les 35 heures et nous continuerons à nous battre pour la retraite à 60 ans", avance le fondateur de La France insoumise.
L'âge de départ à la retraite est passée à 62 ans en 2011 et la réforme de 2023 le fait passer progressivement à 64 ans.
Plus d'informations ici.
Pour Sophie Binet, "ce 1er-mai est déjà une réussite"
Avant le début du cortège parisien, la secrétaire générale de la CGT a salué les rassemblements qui ont déjà eu lieu dans l'Hexagone.
"Ce 1er-mai est déjà une réussite", a salué Sophie Binet, soulignant que 270 manifestations sont organisées aujourd'hui.
La patronne du syndicat a donné rendez-vous dans la rue le 5 juin prochain "pour mettre fin à la réforme des retraites".
"Il faut abroger la retraite à 64 ans qui fait des ravages", a-t-elle exhorté alors que le conclave qui planche sur le sujet a du plomb dans l'aile.
La préfecture annonce 6.500 manifestants à Lyon
6.500 personnes ont répondu à l'appel de l'intersyndicale à Lyon pour la manifestation du 1er-Mai, selon la préfecture.
Le parcours était volontairement cantonné au 7e arrondissement, entre la station de métro Garibaldi et la place Jean-Macé après un crochet par le quai Claude-Bernard, le long du Rhône.
Nantes: tensions et interpellations en marge du cortège
2 heures après le départ du cortège à Nantes, des tensions sont apparues entre les forces de l'ordre et les manifestants.
Des canons à eau ont été utilisés par la police avant de procéder à plusieurs interpellations. Le compte X de la préfecture de Loire-Atlantique évoque "des tirs de projectiles et de mortier" contre les forces de l'ordre.
Les tensions sont cependant rapidement redescendues, permettant à la manifestation du 1er-mai de continuer à se dérouler.
La présence de militants d'ultra-gauche avait été jugée très probable par la police dès ce mercredi.
Marylise Léon (CFDT) évoque une "crise du travail" en France
S'exprimant depuis Paris à l'occasion du 1er-Mai, la secrétaire générale de la CFDT a évoqué une "crise du travail".
Pour ce jour, "le mot d'ordre pour la CFDT, c'est rendons le travail visible, parlons du travail et comprenons ce que nous disent les salariés, et écoutons ce que les salariés ont à nous dire de leur travail", a déclaré Marylise Léon devant les journalistes.
"Aujourd'hui, il y a une crise du travail et il faut pouvoir apporter des solutions extrêmement concrètes", a-t-elle poursuivi.
"Il y a des enjeux autour du pouvoir d'achat, il y a des enjeux autour de l'emploi, mais le travail reste le grand impensé du moment et il faut pouvoir le mettre sur la table", a avancé Marylise Léon.
Des heurts signalés en marge du cortège à Lyon
La préfecture du Rhône signale sur X que la police nationale est intervenue "alors que plusieurs dizaines d’individus violents masqués tentaient de dégrader deux commerces" en marge de la manifestation du 1er-Mai à Lyon. Elle s'est élancée vers 11 heures avec du retard sur le cours Gambetta.
Les heurts ont eu lieu au niveau de Saxe-Gambetta. "De nombreux projectiles" ont été lancés sur les forces de l'ordre selon cette même source.
Le Progrès rapporte de son côté que "des bouteille de verre" ont été lancées. "Du gaz lacrymogène a été utilisé pour disperser les individus", souligne le média local, qui évoque une interpellation pour "port d'arme prohibé" avant la manifestation.
12 millions de personnes privées de baguette
Quelque 12 millions de Français et touristes seront privés de baguette fraîche et de croissants le 1er-Mai, les boulangeries n'ayant pas le droit d'ouvrir, a déploré ce jeudi Dominique Anract, président de la Confédération nationale de la boulangerie-pâtisserie.
"Évidemment que je ne trouve pas cela normal. Surtout que nous, on pensait qu'on était essentiels, comme la presse et d'autres métiers", a-t-il déclaré.
Les salariés de STMicroelectronics en tête du cortège à Tours
À Tours, des salariés de STMicroelectronics défilent en tête du cortège du 1er-Mai, alors que le groupe franco-italien de composants électroniques prévoit le départ volontaire "d'environ 1.000 personnes" en France.
"En local, sur le site de Tours, 900 emplois [seraient] fragilisés" par le plan de transformation de STMicroelectronics, ce qui représente "potentiellement un nombre très conséquent de mobilités externes, des gens qui quitteraient l'entreprise", observe Frédéric Fouquet, délégue CFDT, sur BFMTV.
"Une partie" sera "peut-être" remplacée, mais "pas totalement", souligne-t-il. La direction du site de Tours "refuse de donner des chiffres, donc pour l'instant on est dans l'expectative", ajoute-il.
La gauche en ordre dispersé? Marine Tondelier assure que "tout le monde" est mobilisé auprès des salariés
La secrétaire national des Écologistes défend l'unité de la gauche sur le terrain le 1er-mai.
"Toute la gauche est présente ce matin à Dunkerque, tout le monde est là", a assuré Marine Tondelier au micro de BFMTV, présente aux côtés des salariés d'ArcelorMittal, menacés par des suppressions d'emplois.
Si Fabien Roussel a choisi de défiler à Valenciennes aux côtés des salariés d'Outinord, visé par un plan social et Jean-Luc Mélenchon à Paris, plusieurs figures de la gauche étaient bien à ses côtés.
Le premier secrétaire du PS Olivier Faure était présent tout comme François Ruffin (Picardie debout) et les députés insoumis Aurélien Le Coq ou Aurélie Trouvé. Plusieurs conseillers régionaux communistes ont également défilé.
Depuis plusieurs années, la gauche défile le 1er-mai dans des lieux différents.
Nantes: la manifestation sur le point de s'élancer
Des manifestants sont réunis ce jeudi dans les rues de Nantes à l'appel de quatre syndicats (FSU, CGT, Solidaires et CGT) pour le 1er-Mai. Le départ du cortège est prévu aux alentours de 11h.
En 2024, entre 3.250 et 5.500 personnes avaient participé au rassemblement du 1er-Mai à Nantes.
Boris Vallaud annonce une proposition de loi de mise "sous tutelle de l'État" du site de Dunkerque
Le patron des députés PS Boris Vallaud a annoncé le dépôt d'une proposition de loi de mise "sous tutelle" de l'État du site d'ArcelorMittal à Dunkerque, fustigeant les suppressions de postes prévues par le sidérurgiste qui n'a pas "respecté ses engagements".
"ArcelorMittal n'a pas seulement plongé des territoires et des salariés dans l'incertitude et la crainte. Le groupe n'a, une nouvelle fois, pas tenu parole ni respecté ses engagements", critiquent dans une tribune au Huffington Post le président du groupe et le député socialiste du Nord Julien Gokel.
Le plan social d'Arcelormittal est un "scandale" selon Thomas Vacheron (CGT)
Le plan social annoncé par Arcelormittal, prévoyant la suppression d'environ 600 postes dans le nord et l'est de la France, est "un scandale sans nom", a déploré Thomas Vacheron, membre de la direction confédérale de la CGT, sur BFMTV, alors qu'une manifestation s'élance dans les rues de Dunkerque à l'appel du syndicat.
"On donne des aides publiques sans contreparties, ni sur les salaires, ni sur l'emploi", a-t-il regretté.
"On demande d'agir immédiatement. Les paroles, ça suffit. Il faut des actes", a affirmé Thomas Vacheron, qui appelle à une nationalisation des usines françaises d'Arcelormittal en évoquant l'exemple récent de British Steel au Royaume-Uni.
De manière générale, "il faut un moratoire sur les licenciements", a réclamé Thomas Vacheron, alors que STMicroelectronics a annoncé la veille prévoir un millier de départs volontaires en France.
Olivier Faure et François Ruffin prennent la parole à Dunkerque
La manifestation à Dunkerque contre le plan du sidérurgiste ArcelorMittal, prévoyant la suppression d'environ 600 postes, a commencé.
Présent dans le cortège, le patron du PS Olivier Faure parle du rôle de l'État via les nationalisations, que celles-ci soient "temporaires" ou "définitives". "Cela a été une vraie défaite morale à plusieurs reprises lorsque nous avons donné le sentiment que l'État laisse des blessures sociales qui laisse des marques longtemps", dit-il.
À ses côtés, l'ancien insoumis François Ruffin prend le relai. "Est-ce que l'on veut maintenir notre souveraineté sur l'acier dans notre pays? Si c'est oui, cela veut dire qu'il faut une intervention de l'État et de l'Europe", insiste le député de la Somme.
Arcelormittal: une manifestation va s'élancer à Dunkerque
Organisée à l'appel de la CGT, une manifestation s'apprête à s'élancer dans les rues de Dunkerque à l'occasion du 1er-Mai, pour protester contre le plan social annoncé par le groupe sidérurgique prévoyant la suppression d'environ 600 postes dans le nord et l'est de la France.
Plusieurs responsables de gauche seront présents dans le cortège, dont Olivier Faure (Parti socialiste) et Marine Tondelier (Écologistes).
Pourquoi Marine Le Pen a choisi Narbonne pour son 1er-mai?
Après un meeting en demi-teinte à Paris début avril, le Rassemblement national espère faire le plein à Narbonne pour son 1er-mai.
Jordan Bardella et Marine y lanceront leurs premiers jalons pour leur campagne des municipales en espérant décrocher plusieurs villes en mars prochain.
Éric Coquerel affirme que "le 1er-Mai est sacré"
"Le 1er Mai est sacré", "on n'y touche pas", martèle le député insoumis Éric Coquerel sur France 2. Une façon de marquer son opposition à la proposition de loi déposés par les sénateurs centriste pour permettre aux établissement déjà autorisés à ouvrir le dimanche de pouvoir le faire le 1er-Mai, visant notamment les boulangers et fleuristes.
"C'est quand même le propre de cette période où il y a pas mal de vents réactionnaires qui s'ouvrent à la tête de l'État", persifle Éric Coquerel, alors que le gouvernement soutient ce texte.
Cette initiative entend répondre à la polémique de ces derniers jours autour des boulangers, dont certains avaient subi l'an passé des contrôles inopinés de l'inspection du Travail en ce traditionnel jour férié.
La convention collective des boulangers autorisait certes déjà l'ouverture le 1er-mai, mais dans un certain flou juridique. La possibilité pour ces entreprises de faire travailler des salariés ce jour-là reposait jusqu'à présent sur une position ministérielle du 23 mai 1986. Mais cette dérogation est devenue obsolète après une décision de la Cour de cassation en 2006.
À Lyon, les commerçants se barricadent avant le passage du cortège
Planches de bois, morceaux d'aluminium... Les commerçants lyonnais se barricadent avant le passage de la manifestation du 1er-Mai.
"On fait venir les vitriers. Pas le choix: il y a 2-3 ans, la vitrine a été complètement explosée, ils ont sont rentrés à l'intérieur et ont tout fracassé", explique Anthiny Jourdes, qui travaille dans une agence d'intérim.
Ce jeudi, les forces de l'ordre attendent 300 à 500 black bloc dans le cortège, selon les informations de BFM Lyon. La manifestation restera cantonnée au 7e arrondissement, afin d'éviter la place Bellecour.
Travail le 1er-Mai: Sophie Binet (CGT) estime "qu'on veut encore nous voler un jour férié"
"On veut encore nous voler un jour férié", a déploré la secrétaire générale de la CGT, Sophie Binet, interrogée au sujet de la proposition de loi pour assouplir les règles relatives à l'ouverture des commerces au 1er-Mai.
"Le volontariat, on a eu le même discours sur le travail du dimanche, on voit ce que ça donne aujourd'hui", a regretté Sophie Binet sur Franceinfo. "Pour des centaines de milliers de salariés, le travail du dimanche est même inscrit dans le contrat de travail, donc il n'y a pas de volontariat. De plus en plus, il n'y a même plus de majoration pour travailler le dimanche", a-t-elle poursuivi.
"Il y a 364 autres jours pour faire travailler les salariés", a estimé la secrétaire générale de la CGT.
Laurent Nuñez estime qu'il n'y a "aucun risque" à venir manifester
Le préfet de police de Paris rappelle qu'il n'y avait "aucun risque" à venir manifester malgré des craintes de débordements. "La manifestation sera paisible dans les cortèges syndicaux", assure-t-il.
"Il faut éviter d'aller au contact des éléments radicaux, surtout s'ils commettent des exactions parce que nous interviendrons avec beaucoup de fermeté", prévient-il tout de même sur BFMTV.
"On ne tolérera aucun débordement", autrement "nous interromprions ces dégradations et nous procéderons à des interpellations", ajoute Laurent Nuñez.
Crainte de débordements: le préfet de police de Paris parle "d'un millier", voire "1.500 personnes à gérer"
"Nous craignons des débordements qui ne sont pas le fait des organisateurs", a expliqué Laurent Nuñez. "On le sait, on a maintenant une expérience longue et riche pour savoir qu'il y aura des fauteurs de trouble qui viendront".
"Il y a quelques centaines d'éléments radicaux et vous avez toujours des personnes qui viennent se mêler à ces groupes de casseurs", prévient-il, évaluant entre "un millier", voire "1.500 personnes" à gérer dans d'éventuels débordements.
Laurent Nuñez annonce la présence de 2.000 forces de l'ordre à Paris
Le préfet de police de Paris a annoncé la présence de "2.000 effectifs engagés" dans les rangs des forces de l'ordre à Paris pour la manifestation du 1er-Mai. Il a également déclaré sur BFMTV qu'il y aura "énormément de fouilles et de contrôle autour de la manifestation".
Laurent Nuñez précise qu'il y en aura également "aux péages, dans les gares, y compris au départ de la grande couronne parisienne". Et ce, notamment pour "éviter que des personnes viennent avec des armes par destination".
La CFDT "pas favorable" à la proposition de loi sur l'ouverture des commerces au 1er-Mai
La CFDT s'oppose à la proposition de loi pour autoriser l'ouverture des commerces au 1er-Mai. "Je n'y suis pas favorable, mon organisation non plus", a déclaré ce jeudi matin la secrétaire générale de la CFDT, Marylise Léon, sur TF1. Le 1er-Mai est "la fête des travailleurs et des travailleurs" et "doit être un moment de pause dans l'année, un des rares jours où ça doit être le cas pour tout le monde", a-t-elle avancé.
"Ce qui m'agace, avec cette proposition de loi, c'est que personne ne soit allé voir les travailleurs et les travailleuses", a regretté Marylise Léon.
"Quand on va à leur rencontre", les salariés "nous disent qu'ils aimeraient qu'on parle de beaucoup d'autres choses" dans le secteur de la boulangerie ou de la fleuristerie, comme les "conditions de travail", de "niveaux de rémunération" et l'exposition "à des produits toxiques", a-t-elle assuré.
Marylise Léon appelle à laisser la loi "telle qu'elle l'est". "Et surtout que les politiquent aient le réflexe de ne pas uniquement aller voir les employeurs et qu'ils s'intéressent un peu aux conditions de travail, ça leur ferait du bien", a-t-elle ajouté.
Dispositif spécial de BFMTV pour le 1er-Mai
Les rassemblements du 1er mai seront à suivre en direct sur BFMTV dès 12h.
Laurent Nuñez invité de BFMTV-RMC
Le préfet de police de Paris Laurent Nuñez est l'invité du "Face-à-face" présenté par Neila Latrous à 8h30 sur BFMTV-RMC.
Jean-Luc Mélenchon attendu à Paris, Fabien Roussel à Valenciennes
Le leader insoumis Jean-Luc Mélenchon est attendu à Paris pour le 1er-Mai où il prononcera un discours au début du cortège.
Le patron du PCF Fabien Roussel sera quant à lui à Valenciennes pour soutenir les employés d'Outinord, entreprise spécialisée dans les structures métalliques où 120 emplois sont menacés par un plan de sauvegarde de l'emploi.
Quand commenceront les manifestations?
À Paris, la manifestation du 1er-Mai doit partir à 14h de la place d'Italie vers la place de la Nation.
D'autres cortèges s'élanceront dès le matin, comme Marseille et Lille à 10h30. Ce sera aussi le cas dès 10 heures à Bordeaux, Strasbourg ou Dunkerque, où des responsables de gauche, comme Marine Tondelier (Ecologistes), François Ruffin (ex-LFI) ou Olivier Faure (PS) sont attendus pour protester contre le plan du sidérurgiste ArcelorMittal prévoyant la suppression d'environ 600 postes.
100.000 à 150.000 participants attendus dans toute la France pour le 1er-Mai
Bonjour à toutes et à tous, bienvenue dans ce direct consacré aux différentes mobilisations qui s'organisent pour la journée internationale des travailleurs.
Les autorités s'attendent à ce que 100.000 à 150.000 personnes prennent part aux manifestations dans plusieurs villes de France. Ces participants devraient se rassembler sur 250 actions différentes au total. Rien qu'à Paris, 15.000 à 30.000 personnes sont attendues.
"Les risques existent mais sont mesurés", selon une source policière, qui ajoute que les forces de l'ordre seront tout de même vigilantes, le 1er mai constituant selon elle toujours une opportunité pour la "mouvance contestataire" de s'exprimer en créant des troubles.
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