Meurtre de Louise: Owen L. mis en examen pour meurtre sur mineur de moins de 15 ans et placé en détention provisoire
L'ESSENTIEL
- Louise, 11 ans, a été retrouvée morte dans la nuit du vendredi 7 au samedi 8 février dans un bois en Essonne. Lire l'article
- Le suspect, âgé de 23 ans et interpellé dans la soirée du lundi 10 février, a reconnu les faits en garde à vue. Il a été mis en examen et placé en détention provisoire dans la soirée. Lire l'article
- Profil du suspect, altercation en ligne, Owen L. et Louise qui ne se "connaissait pas"... Ce qu'il faut retenir des annonces du procureur d'Évry lors de sa conférence de presse. Lire l'article
Le direct de ce mercredi 12 février sur les suites judiciaires au meurtre de Louise s'achève
Le meurtrier présumé de Louise a avoué ce mercredi 12 février, dans la matinée avoir tué la collégienne de 11 ans à Épinay-sur-Orge. Owen L. a été mis en examen et placé en détention provisoire tard dans la soirée.
Sa petite amie a été mise en examen et placée sous contrôle judiciaire.
Le procureur d'Évry a donné une conférence de presse à 18h00 au cours de laquelle il a expliqué le déroulé du drame.
Merci d'avoir suivi ce direct.
Owen L. est placé en détention provisoire
Après sa mise en examen pour meurtre sur mineure de moins de 15 ans, le juge de la liberté et de la détention a décidé du placement en détention provisoire d'Owen L.
Il va être transporté vers un établissement pénitentiaire de la région parisienne.
Sa petite amie a été mise en examen et placée sous contrôle judiciaire.
Dans les deux cas, les réquisitions du parquet ont été suivies.
Une ancienne connaissance d'Owen L. l'a identifié auprès des enquêteurs
Quand les images des caméras de vidéosurveillance ont commencé à circuler sur les réseaux sociaux, d'anciennes connaissances ont identifié Owen L.
Kamel qui l'a fréquenté quelques mois s'est rendu auprès de policiers devant le collège de la victime pour donner son nom. "Ce jour-là, on n'a pas hésité une seule seconde. On est parti directement voir la police", témoigne-t-il auprès de BFMTV.
Owen L. est mis en examen pour meurtre sur mineure de moins de 15 ans
Owen L. le meurtrier présumé de Louise a été mis en examen par le juge d'instruction pour meurtre sur mineure de moins de 15 ans.
Il va maintenant être reçu par le juge de la liberté et de la détention.
"Pas de corrélation entre jeux vidéo et violence dans la vie réelle": l'industrie du jeu vidéo réagit
Dans une déclaration publiée ce mercredi soir, les représentants de l'industrie européenne et française du jeu vidéo ont exprimé leur choc après le meurtre de Louise.
Video Games Europe et le syndicat des éditeurs de logiciels de loisirs estiment en revanche que "les jeux vidéos ne rendent pas violent", en citant les "nombreuses études scientifiques récentes".
Owen L. a expliqué aux enquêteurs être passé à l'acte après s'être énervé en ligne avec un joueur à l'issue d'une partie du jeu Fortnite.
"Il n’existe pas de corrélation entre jeux vidéo et comportements violents dans la vie réelle. Cette fausse affirmation détourne l'attention des discussions importantes sur les vrais facteurs plus larges, complexes et déterminants expliquant la violence", ajoutent-ils.
INFO BFMTV. Aucune plainte n'avait été déposée lorsque Owen L. avait abordé une autre collégienne quelques jours avant le meurtre
Selon les informations de BFMTV, aucune plainte n'a été déposée après qu'Owen L. ait abordé une autre collégienne dans le même secteur le 4 février dernier.
Les enquêteurs ont eu connaissance de ce fait-là à l'occasion de l'enquête de voisinage.
Ce qu'il faut retenir des annonces du procureur d'Évry
Louise qui "s'est opposée à son agresseur", une dispute en ligne à l'origine du drame, le suspect décrit pas sa sœur comme "violent, nerveux et agressif"...
Le procureur de la République d'Évry est revenu ce soir en détail sur les investigations, quatre jours après la découverte du corps de la collégienne.
Lire l'article en intégralité.
Owen L. avait abordé une autre collégienne dans le même secteur quelques jours avant le meurtre de Louise
Le suspect avait abordé une autre collégienne dans le même secteur le 4 février dernier, affirme le procureur de la République d'Évry.
Le principal suspect a dit "regretter" les faits
Lors de son audition, le principal suspect a dit "regretter" les faits selon le procureur de la République.
Le parquet requiert la détention provisoire d'Owen L.
Deux personnes ont été déferées au parquet ce soir, selon le procureur.
Grégoire Dulin annonce l'ouverture d'une information judiciaire du chef de meurtre sur une mineure de moins de 15 ans contre Owen L. et "de non-dénonciation de crime à l'encontre de sa petite amie".
Ces derniers seront présentés dans la soirée à un juge d'instruction qui décidera de leur mise en examen. Le procureur a requis le placement en détention provisoire du meurtrier présumé et le placement sous contrôle judiciaire de sa petite amie.
Le procureur d'Évry annonce que les gardes à vue des parents du suspect ont été levées.
Owen L. a expliqué avoir eu une dispute avec un joueur en ligne avant le meurtre
"En colère, après une dispute avec un joueur en ligne", Owen L. est sorti de son domicile avant le drame avec "l'intention de voler ou de racketter une personne pour se calmer", selon le procureur.
"Il rencontrait fortuitement Louise, qu'il ne connaissait pas" et décidait de la suivre, l'attirer dans le bois des Templiers.
Arrivé dans un "coin tranquille", le suspect l'a menacé avec un couteau pour lui voler de l'argent. Louise a alors crié, le suspect l'a fait "tomber à terre" et lui a porté "plusieurs coups de couteau".
En rentrant, Owen a "avoué le crime à sa copine", détaille Grégoire Dulin, procureur de la République d'Évry.
La sœur du suspect le décrit comme un "individu violent, nerveux"
La soeur de Owen L., le suspect principal, âgée de 19 ans a été auditionnée en tant que témoin et a décrit son frère comme un "individu violent, nerveux, agressif et jouant de manière intensive aux jeux vidéo".
Cette dernière a reconnu son frère sur les photos "extraites de la vidéosurveillance".
"Elle avait entendu la petite amie de son frère pleurer dans la salle de bain et le mis en cause demander des pansements", explique le procureur.
Louise s'est "opposée à son agresseur"
Lors de son point presse, le procureur de la République explique que les "très nombreuses" plaies découvertes sur le corps de Louise témoignent de l'"extrême violence des coups portés". De même, des "lésions de défense" montrent que Louise s'est "opposée à son agresseur".
Aucune violence sexuelle n'a été découverte lors de l'autopsie du corps de la collégienne.
La ligne téléphonique de Louise a cessé son activité à 14h07
"À 14h07 (vendredi 7 février), la ligne téléphonique de la jeune fille ne présentait plus d'activité", déclare Grégoire Dulin, procureur de la République d'Évry (Essonne).
La conférence de presse du procureur prévue à 18 heures
Grégoire Dulin, le procureur de la République d'Évry, prendra la parole à 18 heures. Il s'agira d'une simple déclaration. Le magistrat ne répondra pas aux questions des journalistes.
La conférence de presse sera à suivre sur BFMTV et BFMTV.com.
Quelles suites pour les autres personnes en garde à vue
Le père, la mère et la petite-amie d'Owen L. ont été placés en garde à vue pour "non-dénonciation de crime". Reste à savoir si le parquet demandera aussi qu'ils soient présentés au juge d'instruction en vue d'une mise en examen.
Si tel est le cas, c'est le même processus que pour Owen L. qui s'appliquera.
Avec une toute petite différence par rapport au principal suspect. Leurs gardes à vue -d'une durée maximale de 48 heures- ont débuté mardi au petit matin (1h40). Eux peuvent donc être présentés au juge jeudi, éventuellement en tout début de matinée.
Pour Gérald Darmanin, ce drame "nous touche tous dans la Nation"
Interpellé par la sénatrice LR Marie-Do Aeschlimann lors des questions au gouvernement, le ministre de la Justice décrit un drame qui "nous touche tous dans la Nation".
Le garde des Sceaux dit sa "compassion absolue" devant "la peur, la tristesse, l'effondrement que représente la perte d'un enfant dans ces conditions".
Il promet d'étudier la proposition de loi déposée par Gabriel Attal sur la justice des mineurs.
Une minute de silence respectée au Sénat
Gérard Larcher, le président du Sénat, se dit "bouleversé" par la mort de la jeune Louise. Le président du Sénat déplore un "acte de violence à l’égard d’une enfant qui ne demandait qu’à grandir".
Et témoigne aux proches de la jeune fille la "profonde sympathie"de la chambre haute du Parlement.
Une procédure assez lourde avant une présentation au juge d'instruction
D'abord, le parquet doit prendre connaissance du dossier constitué par les enquêteurs de la police judiciaire et rédiger un réquisitoire introductif. Les magistrats ont déjà pris de l'avance, mais il sera peaufiné jusqu'à la dernière minute.
Avant d'être présenté au juge, Owen L. aura aussi le droit de laisser son avocat consulter le dossier. C'est la première fois qu'il aura accès à l'intégralité des pièces.
Il faut aussi compter du temps pour mener une enquête de personnalité. C'est obligatoire. Owen L. devrait donc être vu par un enquêteur, qui va faire le point avec lui sur sa vie avant de voir le juge. Seront évoquées les questions des liens familiaux, des problèmes de santé, etc. Ce qui peut avoir une incidence sur le lieu où il pourrait être incarcéré ensuite.
Pourquoi la garde à vue n'ira (sans doute) pas au terme des 48 heures
Owen L. a été placé en garde à vue lundi à 20 heures, pour une durée de 48 heures. Selon toute vraisemblance, celle-ci devrait être levée avant 20 heures, ce mercredi.
D'abord, parce qu'il est passé aux aveux, comme l'a confirmé le procureur d'Évry. Et que, même si des questions doivent encore lui être posées, l'essentiel des faits a désormais été établi par les enquêteurs. Surtout, selon la loi, Owen L. doit être présenté à un magistrat instructeur avant minuit.
Or le tribunal d'Évry ne dispose pas d'un "petit dépôt" où le suspect aurait pu passer la nuit prochaine avant d'être déféré demain. Il va donc être transféré de la police judiciaire de Versailles au tribunal dans la journée.
Qui est Owen L., le principal suspect passé aux aveux
Principal suspect dans l'enquête sur la mort de Louise, il est désormais passé aux aveux. Owen L., a reconnu ce matin les faits lors de sa garde à vue.
Connu de la police pour des délits mineurs, dont un fait de violence, l'homme de 23 ans habite chez ses parents, dans le même quartier que Louise. La petite sœur d'Owen L. avait d'ailleurs déposé une main courante contre son frère pour des violences.
Il est un ancien élève du collège André-Maurois, où était également scolarisée la victime, comme l'explique cet article.
La petite sœur d'Owen L. avait déposé une main courante contre son frère pour des violences
La petite sœur d'Owen L., le jeune homme ayant reconnu les faits, avait déposé une main courante contre son frère pour des violences, d'après les informations de BFMTV, confirmant celles de RTL.
"C'est choquant": un habitant du quartier d'Owen L. témoigne
"C'est choquant, surtout quand on connaît la personne qui a tué". Interrogé par BFMTV, un voisin de 19 ans est sous le choc. "On jouait souvent au foot et il paraissait normal. Je sais qu'il a fait des bêtises, mais on ne pensait pas qu'il ferait un truc comme ça", déclare-t-il.
Cette même source décrit Owen L., comme un jeune homme qui ne suit "pas trop les cours, qui ne travaille pas trop et qui fait des bêtises". Il relève aussi qu'Owen L. n'avait pas une très bonne relation avec sa sœur: "Elle le détestait en général (...) ils ne se parlaient pas".
Il ne sait pas trop si le suspect était violent, mais il indique que parfois "il était dans des affaires un peu comme ça et que c'est lui au final qu'il se faisait frapper". "J'ai vu un truc où il était en sang dans le bus, où il se faisait frapper", se souvient-il.
Mobile inconnu et arme introuvable
Malgré les aveux d'Owen L., beaucoup de questions demeurent. L'arme du crime n'a toujours pas été retrouvée.
Le mobile du crime reste aussi inconnu.
Le procureur d'Evry Grégoire Dulin tiendra aujourd'hui à 18 heures une conférence de presse.
Owen L. a reconnu les faits en garde à vue
Owen L., principal suspect du meurtre de Louise, a reconnu ce matin les faits en garde à vue, indique le parquet d'Evry, dans un communiqué.
Son ADN correspondait à celui prélevé sur le corps de la victime.
Comment s'est déroulée l'opération qui a mené à l'interpellation du suspect
Sur des images filmées par des témoins et qu'a pu se procurer BFMTV, plusieurs membres de la police judiciaire sont aperçus en train d'entrer dans la rue qui mène au domicile d'Owen L. La date et l'horaire correspondent à lundi soir, au moment du début de la garde à vue du jeune homme.
Plusieurs autres vidéos montrent aussi les policiers en train de travailler de s'affairer autour d'une voiture blanche. Toujours selon plusieurs témoins, les policiers sont restés plusieurs heures et étaient encore sur place vers 23 heures.
C'est aux alentours de 21h30 qu'il déclare voir le suspect sortir de la maison "encapuché et menotté, il est allé dans une voiture de police", comme l'explique cet article.
Une conférence de presse à 18 heures
Le procureur d'Evry Grégoire Dulin tiendra aujourd'hui à 18 heures une conférence de presse. Il fera le point sur le déroulement de l'enquête.
Le suspect de 23 ans était déjà connu de la police
Le jeune suspect principal âgé de 23 ans, Owen L., était déjà connu de la police pour des délits mineurs, dont un fait de violence, a appris BFMTV de source proche de l'enquête.
L'ADN retrouvé sur le corps de la victime correspond à celui du suspect de 23 ans
L'ADN du jeune homme de 23 ans, Owen L., suspect principal dans l'enquête sur le meurtre de Louise, correspond à celui prélevé sur le corps de la victime, a appris hier BFMTV de sources concordantes confirmant une information du Parisien.
Dans un communiqué, le procureur d'Evry indiquait que l'ADN du suspect avait été retrouvé sur les mains de la jeune fille.
L'enquête sur le meurtre de Louise se poursuit
Bonjour et bienvenue dans ce direct consacré à l'enquête sur Louise, 11 ans, retrouvée morte dans la nuit du vendredi 7 au samedi 8 février, dans un bois en Essonne.
Quatre personnes sont actuellement en garde à vue, notamment Owen L., dont l'ADN a été retrouvé sur le corps de la jeune fille. Le père, la mère et la petite-amie du principal suspect sont aussi actuellement en garde à vue pour non-dénonciation de crime.
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